Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

A sauts et à gambades - Page 14

  • Les Maisons de Cézanne

    J’ai annoncé mon intention de faire des chroniques sur les maisons d’écrivains et toc par quoi je commence ? par les maisons d’un peintre. Ne cherchez pas, il n’y a rien à comprendre pour moi c’est la même chose, écrivain, peintre, musicien, j’ai envie de vous parler de leur maison, leur château, leur cabanon.

    Maison-au-toit-rouge-Jas-de-Bouffan-1887-90-huile-sur-toile-73-x-92-cm-Collection-particuliere.jpg

    Bastide du Jas de Bouffan

    Pourquoi commencer par Cézanne ? et bien le hasard des lectures fait que je viens de lire un petit livre sur lui.
    J’ai travaillé et vécu à Aix-en-Provence j’ai donc eu largement l’occasion de me balader sur ces hauts lieux de la vie de Cézanne.

    Je crois que vous serez heureux d’avoir non pas un mais trois lieux attachés à Cézanne.

    jas-de-bouffan.jpg

    Il y a d’abord Le Jas de Bouffan, la maison familiale à Aix-en-Provence.

    Ici il n’y a pas ses meilleurs souvenirs, les conflits familiaux ont entaché les lieux. Cézanne y vécut mais y fut aussi très malheureux.

    aujourd'hui.jpg

    Devenu depuis un musée, la maison est classée monument historique. En cours de restauration depuis plusieurs années elle pourra à terme accueillir le public.

    parc aujourd'hui.jpg

    La maison est belle et le parc lui aussi est en transformation.

    cezanne048.jpg

     

    Le Cabanon des carrières de Bibémus.

    Cézanne_Bibémus_01.jpg

    D’abord le nom, Bibémus, cela sonne provençal immédiatement, un nom à la Giono, à la Pagnol !

    carrière.jpg
    Le site a inspiré plusieurs tableaux à Cézanne.

    carrière aujourd'hui.jpg

    Devenu musée en plein air aujourd’hui.

    lauves.jpg

    Atelier des Lauves

    L’atelier des Lauves

    Lorsque Paul Cézanne achète ce lieu en plein cœur de la colline des Lauves, sans doute pour la proximité de la Montagne Sainte-Victoire.
    Cézanne a 62 ans, il se crée un refuge sobre, au confort sommaire, à son image.

    186837.jpg

    Un espace qui sera son atelier, son lieu de vie pour faire une pause après les journées de travail.

    atelier.jpg

    Il va y travailler cinq années parmi les plus riches de sa carrière.
    Les tableaux les plus célèbres furent peints ici.

    Les étagères abritent encore les objets dont il se servait pour ses natures mortes : pots, des crânes, des figurines en plâtre.
    L’atelier a été reconstitué pour faire sentir sa présence.

    2880px-Le_Terrain_des_peintres_05.jpg

    Le jardin porte la marque de la Provence avec des figuiers, ses lauriers et autres oliviers.

    marcel.jpg

    Le fils de Cézanne le vendit à un amoureux du peintre, Marcel Provence (ça ne s’invente pas) qui préserva le site jusqu’à sa mort.
    Racheté par des américains amoureux de l’artiste.

    tableau-cezanne-montane-sainte-victoire.jpg

    Depuis le chemin de la Marguerite, tout près de l’atelier, Cézanne peignit sans cesse la vue sur la Sainte-Victoire.

    terrain des peintres.jpg

    Si vous ne connaissez pas l’endroit vous serez subjugués et vous pourrez parcourir le jardin des peintres face à la Montagne.

    Mont-Sainte-Victoire-Cézanne.jpg

     

  • Éloge des voleurs de feu - Dominique de Villepin

    poesie.png

    Dans ma bibliothèque le rayon dévolu à la poésie est un peu à part. S’y côtoient des livres minces et des pavés.
    Bien entendu j’ai quelques anthologies même si elles n’ont pas ma préférence car il y a un côté artificiel qui ne me séduit pas vraiment. Mais c’est une façon de relire des poèmes classiques de ceux appris dans l’enfance et jamais oubliés.

    printemps-des-poetes-1.png

    Et puis il y a quelques pavés de choix et parmi eux il y a celui-là, cet Éloge des voleurs de feu, un livre qui depuis son achat a tellement été feuilleté que déjà il présente quelques signes d’usure.
    Un gros livre pour un sujet qui a toute sa place sur ce blog.


    Un beau titre pour un livre magnifique par son ampleur, par son ambition.
    Oubliez le ministre, l’homme politique, ici il n’est question que d’une passion pour la poésie.
    C’est le recueil d’une vie où se mêlent les poèmes de l’enfance, de l’école, de ceux partagés avec un ami, ceux découverts tout au long de la vie.

    voyage.jpg

    C’est une foule de poètes qui vient à nous, toutes les traditions et tous les continents sont présents.
    Tous les poètes sont ici célébrés, honorés, glorifiés.
    Dominique de Villepin se fait le passeur de leur colère, de leur chagrin parfois, de leurs mots, du feu  qui les anime.

    Une petite liste ?
    Ronsard, Du Bellay et Villon, Scève ou Charles d’Orléans  : du classique
    Nerval, Mallarmé et Verlaine, Rimbaud et Baudelaire, Lamartine et Hugo: du classique toujours.
    Pour ces poètes il s’agit d’un compagnonnage  de longue durée, une communauté fraternelle. Celle que je partage avec l’auteur de ce livre.

    2022.03-printemps-des-poetes-1.jpg


    Apollinaire et Cendrars, Saint John Perse, Jouve,
    Michaux, Char, Jaccottet ou Bonnefoy, les poètes du siècle qui s’est ouvert « dans le vacarme effrayant du désastre qui alourdit la parole ».
    Mais les poètes veillent et pourront nous offrir de nouveaux enchantements.

    butterfly-Whitman.jpg

    Whitman


    Et puis il y a les autres, ceux que j’ai déjà rencontrés et aimés au fil du temps : Dickinson ou Whitman, Rilke bien entendu, TS Eliot ou Robert Frost, Yeats, Paul Celan, Séféris et Cavafy,
    Mandelstam et Akhmatova.

     

    herbier dickinson.jpg

    Herbier de E Dickinson

    Dominique de Villepin déroule son panthéon, la longue cohorte de ses poètes préférés.

    celan.jpg

    Sa mère les lui a fait connaître à travers ses « recettes de vie » qu’il a engrangé et ses « poches n'ont cessé d'enfler de poèmes, de papiers ou d'objets, de mots mêlés aux choses de la vie ».

    Pour chacun il y a quelques mots de l’auteur pour nous faire entrer dans un monde nouveau, nous tenter, nous charmer ou nous intriguer.

    Le plus souvent vous n’aurez droit qu’à quelques vers, parfois un poème entier mais c’est un maillage magnifique qui serti tout le livre.

    Lorsque le poète est devenu un ami vous saurez tout ce qu’il éveille chez D de Villepin, tout ce qui l’enchante, le fait rêver, le déboussole parfois.

    voyage poétique.jpg

    C’est un long compagnonnage qu’il donne à lire, le lecteur n’a pas de repos en suivant ses découvertes accumulées, ces sauts dans le temps.  
    Dominique de Villepin a une préférence pour les chemins tortueux, pour les poètes rebelles, les révoltés, les insurgés ceux qui vagabondent à coup de mots, ceux qui nous font découvrir de nouvelles terres poétiques.


    Il nous propose les poètes du monde pour que nous les rencontrions à travers leur destin, leur bataille parfois, et que nous fassions un bout de route avec eux.

    Ces voleurs de feu dénoncent « la dure loi du monde, la déception des choses » et nous disent qu’ « Il s’agit de camper à proximité des choses, au plus près de l’être, toujours à l’écoute d’un souffle de vie ».

    C’est un livre ardent, ample et ambitieux à la langue généreuse.
    L’auteur nous parle avec un ton juste, ses réflexions sont très personnelles.
    Le mot liberté revient souvent comme s’il ne faisait qu’un avec poésie.

    liberté.jpg

    Que la taille du livre qui compte 800 pages ne vous effraie pas. Vous serez comblé.
    Il y a parfois des envolées lyriques, certains n’aiment pas, moi j’aime si l’on sent la sincérité derrière.
    C’est un voyage à travers la poésie de tous les temps, un pèlerinage là
    « où l'univers prend un visage nouveau » une volonté de « faire entendre le son de la vie »

    Ce live n’a rien d’un essai sur la poésie, c’est bien plutôt un journal météorologique de l’âme d’un amoureux de poésie.

    IMG-0455.jpg

    Le livre : Éloge des voleurs de feu – Dominique de Villepin - Éditions Gallimard 2003

     

  • Qu'est-ce-que la poésie ?

    Cette chronique est dédiée à Pauline et à son livre de poésie

     

    poésierecueil1.jpg

    La poésie, on ne sait pas ce que c'est, mais on la reconnaît quand on la rencontre. Jean L'Anselme

    Sans titre.jpg

    La poésie, c'est de savoir dire qu'il pleut quand il fait beau et qu'il fait beau quand il pleut. Raymond Queneau

    queneau.jpg

    La poésie est cette musique que tout homme porte en soi. William Shakespeare

    images.jpg

    La poésie est la rencontre de deux mots que personne n'aurait pu imaginer ensemble. Federico Garcia Lorca

    lorca.jpg

    La poésie, c'est quand le silence prend la parole. Georges Duhamel

    duhamel.jpg

    La poésie « L’amour est son foyer, l’insoumission sa loi, et son lieu est partout » Saint John Perse

     

    perse.jpg

    En poésie « Toujours il y eut cette clameur, toujours il y eut cette fureur » Saint John Perse

     

    apollinaire.jpg

    « Lire de la poésie c’est retrouver ce qui demeure à travers le passage même du temps » Apollinaire

     

    Et les autres ……


    La poésie c’est pur, ça a le parfum de la terre ou …de la mer

    La poésie c’est parfois un cri étouffé

    Les poètes sont « en lutte pour l’humain » ils « cultivent les extrêmes »

    La poésie « grain de sable du remord et du doute »

    La poésie « fait sauter le verrou des horloges, le corset des règles, pour s’élancer sur l’aile des passions, dans l’envoûtement des parfums »

    Et pour vous c’est quoi la poésie ?

     

  • Les Noirs de l'été

    Les Noirs de l’été

    polars été.jpg

    Entre deux pavés de l’été j’ai lu quelques polars que j’ai beaucoup aimé.
    J’ai une amie qui en lit et en écoute beaucoup, nous pouvons ainsi échanger avec efficacité.

    J’ai lu la trilogie d’un italien que vous allez voir un peu partout, sa série est très réussie.
    Je n’ai pas marché j’ai couru, c’est par moment un peu trash mais sous le soleil de Sardaigne on pardonne tout.

    soleil.jpg
    Et puis les héroïnes sont deux nanas pas vraiment classiques mais très attachantes.
    Aller hop laissez-vous faire.

    Les Livres :
    L’île des âmes – L’illusion du mal – Le chant des innocents - Piergiorgio Pulixi  - Traduits par Anatole Pons Reumaux – Éditions  Gallmeister -

    711Qn8X6QuL._SL1500_.jpg

    81BjaLI-Y-L._SL1500_.jpg

    91O4Mv6hgCL._SL1500_.jpg

     

    Un polar pas neuf du tout, paru il y a déjà au moins deux ou trois ans
    Martin Ibon nous donne rendez-vous dans une région d’Espagne que j’aime bien depuis les livres de Dolorès Redondo, la Cantabrie où il pleut il pleut comme c'est à peine croyable.

    istockphoto-535541291-612x612.jpg

    Il faut croire que le réchauffement climatique n’est pas allé jusque-là !!!
    Un polar mené avec efficacité, où le mal n’est pas forcément où on l’attend.

    Le Livre : La Valse des Tulipes – Martin Ibon – Éditions Actes Sud

     

     

    Le polar à la finlandaise, ah ces nordiques ils sont vraiment bons question polars.
    Deux livres de bonne facture avec des sujets très actuels, et puis partir dans le froid de la Finlande par temps de canicule ça m’a fait un bien fou

    finlande.jpg

    Les Livres : Le Serment et La Revanche – Arttu Tuominen – Éditions de la Martinière

     

    Enfin mes préférés je crois à cause des personnages, du lieu, et parce que c’est écrit par une femme talentueuse.

    vitoria-gasteiz.jpg

    Le Pays Basque


    Ce sera une trilogie mais pour le moment deux seulement sont publiés en français.
    J’ai lu le premier et écouté le second.

    61JP8+lugnS._SL1200_.jpg

    61YucPyYi6L._SL1200_.jpg

    J’aime l’équipe de policiers malmenée par les méchants, j’aime Kraken le policier et la région où cela se passe, bref là aussi j’ai couru comme une folle, je me suis laissée embarquer et j’ai tremblé.
    L’auteur a aussi publié un polar historique Aquitania qui me tente bien et qui sortira en poche Pocket le 5 octobre.

    Les Livres :
    Le Silence de la ville blanche - Eva Garcia Saenz de Urturi -Éditions Pocket
    Les Rites de l’eau – Eva Garcia Saenz de Urturi – Éditions Fleuve noir

  • Un Tableau Un livre Vue de Delft

    2560px-Vermeer-view-of-delft.jpg

    « Dans la vue de Delft de Vermeer, on s’étonne de la lumière, de la luminosité des couleurs (le bleu des toits), et on ne peut s’empêcher de lorgner le « petit mur jaune » qui s’est dilaté depuis Proust jusqu’à devenir l’image même de la transmutation du monde dans la peinture. »

    vue-de-delft.-le-pan-de-mur-jaune.jpg

    Le Livre : Au jour le jour - Paul de Roux - Editions Le Temps qu’il fait
    Le Tableau : Vue de Delft – Johannes Vermeer – Musée Mauritshuis La Haye

  • Proust roman familial - Laure Murat

    Sans titre.jpg

    Après bien des hésitations j’ai renoncé à lire La Montagne magique cet été, ben oui j’avoue tout.

    proust.jpg

    Vous me direz alors qu’as-tu lu mon petit loup ? J’ai quand même fait dans le classique en relisant Du côté de chez Swann avec un total bonheur, j’ai ajouté quelques marques au crayon, gommé celles que je ne parvenais plus à lire.

    laure.jpg

    Et le croirez-vous j’apprends que Laure Murat sort un livre sur sa lecture de la Recherche.
    Ça n’a pas trainé et je viens de terminer ma lecture.
    Alors amie, amis, aficionados je vous dis tout.

    récit.jpg

    Ce livre est un mixte entre un récit très personnel quasi autobiographique et une analyse littéraire d’une œuvre mille fois commentée.

    C’est « un hommage au pouvoir d’émancipation de la littérature » et un exercice d’admiration mâtiné d’impressions et souvenirs liés à la vie personnelle de l’autrice.

    Great_Coat_of_Arms_of_Joachim_Murat_as_King_of_Naples.svg.png
    Laure Murat appartient par naissance au monde de Proust. « Toute mon adolescence, j’ai entendu parler des personnages de la Recherche, persuadée qu’ils étaient des oncles ou des cousines que je n’avais pas encore rencontré »

    Le souvenir lui revient de la comédie aristocratique qui rend si drôle certains passages de la Recherche.

    « Mon père, qui était un grand lecteur, en parlait à table, citait les plaisanteries stupides du docteur Cottard, évoquait le baron de Charlus comme s’il s’était agi d’un cousin. La Recherche était un monde familier, voire familial, avant même que je la lise »

    oriane.jpg

    C’est un charmant méli-mélo qu’elle nous livre, nous faisant passer des salons de sa famille aux salons d’Oriane de Guermantes

    81EfD-PECHL._SL1500_.jpg

    Arrive sa première lecture « Ce livre immense m’enchantait comme un kaléidoscope dont chaque mouvement révèle des figures et des combinaisons insoupçonnables, des mondes infinis. »

    Cette lecture lui ouvre les yeux car Laure Murat avoue « Le plus sidérant, c’était que toutes les scènes lues où l’aristocratie entrait en jeu étaient infiniment plus vivantes que les scènes vécues dont j’avais été témoin »

    6a3574f_1676621429448-bal-vienne-000-339f2jw.jpg

    Mêlant réflexions sur l’œuvre et souvenirs d’enfance puis d’adolescence jusqu’à la rupture familiale en raison de son orientation sexuelle.
    Elle raconte comment sa lecture de la Recherche lui aura permis de s’extraire de cette ambiance délétère.

    bombes.jpg

    Elle pose de multiples bombes çà et là et chaque fois rend grâce à Marcel Proust de son aide pour comprendre son milieu et se hisser hors du trou.
    Proust qui lui permet de s’évader, de briser les codes, de mettre à distance une famille qui remonte à Guillaume le Conquérant en passant par le roi de Naples.
    « Il ne sera pas exagéré de dire que Proust m’a sauvé »

    proust sauvé.jpg

    Laure Murat se nourrit de littérature, elle dit son admiration « Le pouvoir de Proust à convoquer l’univers dans une tasse de thé ou à le faire sortir de la gelée d’un bœuf mode est le même est le même que celui de la nature dans sa diversité infinie des espèces et des plantes. »

    Ou encore , Marcel Proust a accompli un prodige « faire tourner les mondes, à montrer l’envers de la tapisserie, à nous guider dans sa trame et ses fils multicolores. Marcel Proust l’a accompli depuis sa chambre aux murs recouverts de liège, allongé écrivant dans les positions les plus inconfortables, se nourrissant de croissants et de café au lait » et ce pendant plus de dix ans.

    cafetiere-corcellet.jpg

    Reconstitution historique savoureuse, Laure Murat décortique le fonctionnement de l'aristocratie, cet échafaudage qui ne s'appuie sur rien, ce monde où l'apparence, les mots, ont remplacé la réalité.

    Elle nous livre son point de vue sur le travail de sape de Proust s’acharnant à nous montrer la totale vacuité de ce monde.

    J’ai beaucoup aimé le portrait qu’elle fait de son entourage, personne n’y trouve grâce.

    On sent encore l’effort douloureux qui fut nécessaire à Laure Murat pour s’affranchir d’un entourage reposant sur des postures et un carcan puissant.

    Elle fait une reconstruction de sa généalogie, reconstruction douloureuse s’il en fut.
    Elle s’est libérée d’une gangue, la littérature a permis son émancipation, son livre est bouleversant, drôle, pudique, riche d’images inoubliables, de comparaisons vachardes et pourtant bien véridiques.

    Carl_Gustav_Bielke_antavla_001.jpg

    La Recherche est le roman que Laure Murat a le plus relu, elle y a trouvé un recours inespéré et une formidable consolation.

    Ce livre est destiné soit aux fans absolus mais plus sûrement à ceux qui n’ont jamais lu Proust et qui s’interrogent.

    Allez-y c’est réjouissant et passionnant.

    IMG-0491.jpg

    Le livre : Proust, Roman familial – Laure Murat