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Bribes et brindilles

  • Comment définir le livre

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    « L’écrivain en train de relire ce qui est sorti de sa plume est toujours pris d’étonnement comme si le papier en exerçant son charme, l’avait entrainé là où il ne voulait, ou ne pensait pas aller. »

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    « Réceptacle, clé du monde du savoir et des rêves, fenêtre ouverte sur toutes les aventures issues de la fabuleuse imagination humaine, le livre démultiplie l’espace dans lequel nous vivons et respirons. »

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    Le livre « est le plus court chemin d’un homme jusqu’à un autre » dit Paul Valéry.

    « Il nous donne mille vies en une seule. »

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    « Le livre est une piste d’envol pour ceux qui aiment voler, un champ de course pour ceux qui aiment courir, il est une chambre d’amour pour ceux qui aiment aimer ; il est un puits de science pour ceux qui aiment apprendre, il contient toutes les émotions et toutes les passions possibles et imaginables et mêmes les inimaginables ; il contient la vie pour ceux qui ne savent pas trop comment vivre. »

     

    Le Livre :

    En Vivant en écrivant – Annie Dillard – Traduit par Brice Mattthieussent – Éditions Christian Bourgois

     

  • bribes de jardin japonais

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    « J’ai aussi visité le Renge-ji, le temple de la Fleur-de-Lotus, et son merveilleux jardin.
    Le jardin se contemple depuis une petite salle oblongue couverte de tatamis. Sur les eaux de l’étang, rougies par le reflet des érables, on remarque d’abord un pont de pierre grise et une barque de granit, puis au fond, sur l’autre rive, un rocher dressé »

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    « On croirait une peinture japonaise… Quelques traits pâles d’encre de Chine émergent à l’horizontale d’un paysage brumeux : une barque vient d’accoster. Des traits plus noirs tracent la silhouette stylisée d’un ermite debout sur la berge, baigné de lumière laiteuse …»

    Le Livre : Un automne à Tokyo – Corinne Atlan – Éditions Albin Michel

  • Les saisons - Les Haïkus de Pauline

     

     

    Les Haïkus de Pauline

     

     

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    Le soleil hivernal

    La neige printanière

    Les feuilles de l’automne

     

     

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    Toujours une erreur

    Encore un échec

    Puis une belle réussite

     

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    Les beaux jours sont là

    Plus de nuage

    Heureux et pleins de joie

     

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    La brise effleure

    Le bruit des cigales

    L’odeur du sel de la mer

     

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    Arriver à grande vitesse

    La pluie, le déluge

    Plus rien ne bouge

  • Vous avez dit Démocratie ?

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    J’avoue, depuis dimanche je ne suis pas vraiment d’humeur à écrire des chroniques pour le blog.

    J’ai comme une arête en travers du gosier.

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    Dans ce cas là je cherche des consolations, des livres qui me mettraient de bonne humeur.

    J’ai choisi Albert Camus. J’ai repris mon gros volume de chez Quarto et hop me voilà partie à Tipasa.

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    Oui mais j’ai aussi sorti un plus petit volume, Avec Camus de Jean Daniel, un livre que j’aime que j’ai déjà lu plusieurs fois, mais on ne lit jamais assez bien et j’ai fait l’impasse sur l’épigraphe de Romain Gary.

    Et toc ça me revient comme un boomerang

    « Je suis à priori contre tous ceux qui croient avoir absolument raison.
    Je suis contre tous les systèmes politiques qui croient détenir le monopole de la vérité.
    Je suis contre tous les monopoles idéologiques.
    Je vomis toutes les vérités absolues et leurs applications totales.

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    Prenez une vérité levez-là prudemment à hauteur d’homme, voyez qui elle frappe, qui elle tue, qu’est-ce qu’elle épargne, qu’est-ce qu’elle rejette, sentez-là longuement, voyez si ça ne sent pas le cadavre, goûtez en gardant un bon moment sur la langue.
    -Mais soyez toujours prêts à recracher immédiatement.
    C’est cela la démocratie.
    C’est le droit de recracher. »

    Il y a quelques années les humoristes avaient dit
    « Il voulait dissoudre l’Assemblée et il a dissous la Droite »

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    Aujourd’hui on pourrait dire

    « Il a voulu dissoudre l’Assemblée et il a dissout la Démocratie »

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  • Bribes flaubertiennes

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    Croisset

    « Voilà un lieu dont le nom ne serait connu de personne s’il n’avait constitué trente-cinq années durant le nid du maître.

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    Contrairement à l’expression inventée post mortem par un cuistre, Gustave ne fut jamais l’ermite de Croisset car il partait souvent en villégiature, en voyage, et, à partir des années 1850, il passa chaque hiver plusieurs mois à Paris »

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    Croisset Le Gueuloir

    « Quand les Prussiens envahirent Croisset en novembre 1870, Gustave s’enfuit à Rouen avec sa mère, non sans avoir auparavant enfoui dans le jardin des manuscrits et des lettres qu’il déterra intacts à son retour. Pendant son absence, quarante soldats prussiens s’entassèrent dans la maison. Quand après leur départ il réintégra les lieux, il fut surpris qu’ils n’eussent pas dérangé l’ordre du cabinet ni de la maison tout entière »

    Le Livre : Dictionnaire amoureux de Flaubert – Régis Jauffret- Éditions Plon

  • bribes de soleil couchant bribes de soleil levant

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    Coucher de soleil sur la Canche à Etaples. Eugène Boudin

     

    Gloire des ports dans le soleil couchant..

    « Mélancolie tragique des rades au crépuscule, quand le globe de feu et de sang, pareil au destin que rien n’arrête, rapide glisse vers le lit des vagues vertes, et descend.
    Gloire et deuil somptueux des jetées envahies par l’ombre, et des phares lointains qui s’allument, à l’heure muette où tout frissonne de quelque songe.. »

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    Claude Monet-Impression soleil levant-Musée Marmottan

    « Celui qui est né dans les villes puissantes, où la mer clapote doucement contre les quais, tandis qu’au loin on l’entend qui gronde, et bat les blocs ; celui qui a ouvert les yeux dans les maisons qui font face au port, où les grands bateaux dorment, pour une nuit à l’ancre, et sentent déjà l’odeur de houille du départ (…) celui-là, jamais, ne voit venir le soir sans rêve ; et, pour lui, à tous les flots des hommes et des choses se mêlent, en murmurant, les ondes de la brume et les vagues de la mer »

    Le Livre : Ports et rivages anthologie – André Suarès - Gallimard