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Petits noirs

  • L'Oeil de cuivre - Panagiotis Agapitos

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    J’ai déjà lu un livre de l’auteur et il m’avait beaucoup plu.
    J’avais aimé cette incursion dans le monde byzantin par le biais d’un polar très bien ficelé.

    Faisons un vrai voyage dans le temps : 833, oui c’était y a longtemps.
    Tout se passe au cœur de l’Empire byzantin à Thessalonique.

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    Thessalonique

    Voilà l’enquêteur Léon, attention son titre arrache un peu, il est protospathaire, ben oui faut ce qu’il faut, disons que c’est un haut dignitaire de la cour de l’Empereur.

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    Il est pas beau Théophile ?

    Notre héros a été mandaté par l’empereur Théophile pour enquêter sur les affaires de l’archevêque du lieu, au nom d’une confiance bien comprise. Il doit enquêter sur la situation religieuse locale car dans certains couvents on admire les icônes alors qu’officiellement c’est interdit.

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    Pendant presque cent ans les empereurs interdirent icônes, mosaïques représentant le Christ, ils interdirent aussi les livres enluminés.

    Ces couvents servent aussi de refuge à des femmes malmenées mais fortement décidées à se défendre.

    On est en janvier et il fait un froid de gueux ce qui n’empêche pas les rumeurs de circuler, elles ne sont pas sensibles au froid.Dans les rues enneigées circule un fou de Dieu qui récite des psaumes et prophétise une vengeance terrible.

    Mais bang à peine Léon est-il arrivé que le gouverneur est assassiné.
    Je ne peux m’empêcher de vous livrer son nom : Manouïl Philomatios. Sa femme s’accuse du crime mais Léon ne la croit pas.

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    J’ai aimé le mixte entre les moines anachorètes, le stylite perché sur une colonne et l’enquête en cours.
    Vous découvrirez la société des notaires, des commerçants, la culture byzantine que nous connaissons très peu même si l’on a lu Paul Veyne.( je vous recommande Quand notre monde est devenu chrétien )

     

    J’ai aimé l’ambiance de ce polar comme j’avais aimé le précédent. Un mixte entre le polar et l’érudition qui nous fait entrevoir une culture que l’auteur Panagiotis Agapitos possède sur le bout des doigts.

    Sur votre étagère le livre est à classer dans Polar byzantin, vous conviendrez que c’est sympa.
    Petit clin d'œil à celle qui me l'a offert.

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    Le Livre : L'Œil de cuivre - Panagiotis Agapitos - Traduction Constantin Kaïtéris

  • Alabama 1963 - Christian Niemiec et Ludovic Manchette

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    Les USA et le monde ont échappé à un deuxième mandat de Trump, les images de hordes de blancs suprémascistes et brandissant des croix m’ont effrayées comme beaucoup d’entre vous je pense. 

    Peu après j’ai vu passer un roman qui immédiatement m’a fait de l’oeil par son sujet.
    Je l’ai lu, et il est allé rejoindre des livres sur le sujet. 

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    La couverture du livre est un symbole à elle seule, et la date de 1963 ne peut échapper à personne, je me souviens je commençais à m’intéresser à la vie du monde et ce soir là nous étions réunis pour le repas, j’aimais quand mon père mettait les informations ce qui donnait lieu à des échanges parfois musclés, le programme fut interrompu pour annoncer l’attentat de Dallas. Un vrai choc.

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    L’année est ainsi forcément restée dans ma mémoire et depuis sont venues s’ajouter des dates qui marquent le combat des noirs américains contre la ségrégation dans les écoles, les emplois, la justice, la santé, la police.

    Il y a plusieurs façons de traiter le sujet, sérieusement comme dans Little Rock, ou à la façon d’un reportage comme Doug Marlett et son Magic Time ou à la façon d’Alan Parker dans Mississipi burning.

    Et puis il y a la façon romanesque qui peut être très efficace comme dans Les rues de feu de Thomas H Cook ou dans la Couleur des sentiments et aujourd’hui ce roman Alabama 1963

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    Birmingham Albama

     « Adela Cobb était un petit bout de femme énergique de trente-quatre ans » qui  travaille comme domestique et elle vient de se faire virer par une patronne irascible parce que son « négrillon » de fils a joué avec l’enfant de la maison.

    Comme toutes les domestiques noires de l’époque elle a plusieurs emplois alors elle demande à une de ses patronnes de lui fournir une recommandation pour trouver un travail en remplacement, la lettre en question débutant par «  Je la crois volontiers menteuse, comme toutes les femmes de couleur que j’ai employées avant elle, mais plutôt moins que la moyenne » elle choisit de s’en passer.

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    Dans son quartier une battue est organisée pour retrouver une fillette disparue depuis plusieurs jours, la police restant inactive la famille va trouver Bud Larkin, un ancien policier reconverti en détective privé. 

    La fillette est retrouvée morte et violée et les meurtres vont s’enchainer dans l’Alabama de 1963 la police bien blanche ne s’active pas franchement pour élucider trois meurtres de fillettes noires.

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    Bud Larkin est une pure caricature, alcoolo fini, pestant en permanence contre les nègres, vivant dans ce qu’on peut appeler une bauge « C’était une porcherie. Et le type, soi-disant un détective… Agressif, grossier, sale. Et arrogant. Et fainéant. » 
    Celui ci doit se décider à remettre d’aplomb son cabinet s’il veut travailler un minimum. 
    Voilà comment Adela se retrouve à faire des heures de ménage dans l’antre de Bud le détective 

     

    Bon essayons d’être plus positive, Bud c’est un alcoolo bougon mais pas vraiment méchant, plein de préjugés qu’il brandit mais dont on n’arrive pas à savoir si il y croit vraiment ou s’il se soumet bêtement à l’ambiance du moment.
    Pour accéder et soutirer des informations à la communauté noire il va devoir faire un effort et demander de l’aide à ….et oui à Adela. 

     

    Et il se passe quelque chose, ces deux là vont commencer doucement à dialoguer, même si Bud est toujours persuadé qu’Adela va le voler, le gruger comme font …et bien tous les noirs non ? 
    Et si Adela est persuadée qu’il est le diable incarné.

    On ne parirait pas trois sous sur le duo détective blanc et la domestique noire analphabète.
    Et pourtant l’alchimie est là, ça marche !!!

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    Inutile d’essayer vous ne me tirerez pas les vers du nez. Rien, nada.
    Juste j’accepte de vous dire que dans ce polar il y a tout : les noirs en colère, les racistes bornés et vindicatifs, les insultes racistes 
    Mais surtout des dialogues fantastiques de justesse entre  Bud et cette futée d’Adela. 

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    La sauce prend, le respect s’installe. L’ambiance reste bien noire évidement mais l’humanité des personnages apporte au lecteur un vent de tendresse. 
    C’est un polar et tout nous est livré au compte goutte, l’enquête est longue mais ni Bud ni Adela ne baissent les bras 

    Les auteurs sont toujours un rien border line,  ne rien masquer de ce que fut cette ségrégation mais le faire en distillant des dialogues savoureux, parfois plein d’humour et si justes qui vont faire travailler ensemble ces deux mondes irréconciliables.

    Une réussite 

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    Le livre : Alabama 1963 - Christian Niemiec et Ludovic Manchette - Editions pocket

  • Quai du polar 2019 et ses noires trilogies

    J’ai décidé de fêter à ma manière le festival Quai du Polar. 
    Je dis à ma manière parce que très peu pour moi des queues interminables pour apercevoir un auteur et plus encore l’écouter parler. Foin de la foule qui se presse en masse pour acheter le dernier Connelly ou Bussy. 

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    Non je me suis plongée dans des eaux noires bien à l’abri, dans mon fauteuil mais je dois dire que j’ai malgré tout frissonné un rien.

    Je vous propose de faire connaissance avec deux flics, deux trilogies, deux pays et deux époques.
    Je me garde toujours un polar ou deux sous le coude pour les jours de disette : disette d’envie de lire, disette de livres à lire (euh ça c’est plus rare) voilà comment j’ai fait connaissance de l’Inspecteur Wisting et de Franck Stage.

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    Le passé en premier, Cay Rademacher nous transporte dans l’immédiat après-guerre à Hambourg. La ville a subi des bombardements pendant des mois, le décor est sinistre, tout est dévasté et le premier opus de la trilogie se passe en plein hiver par moins vingt degrés.

    Voilà le cadre est posé, le flic de service Franck Stage, après avoir montré patte blanche auprès des autorités anglaises, prouvé qu’il n’avait jamais été nazi, est en charge de la brigade criminelle. Sa femme est morte dans les bombardements et son fils engagé dans les SS, lui, a disparu. 

    Il est secondé, parce que les alliés sont moyennement confiants à cette époque, par un lieutenant de l’armée britannique Mac Donald et il peut aussi trouvé de l’aide auprès du procureur Erlich, un chasseur de nazis.

    Trois enquêtes donc très réussies. Le marché noir, la prostitution des enfants, la faim, la peur car ce fut l’Apocalypse à Hambourg :

    « Dans la tempête de feu de 1943, le goudron bouillait. Des femmes et des enfants qui fuyaient leur domicile en flammes y sont restés englués. Ils se sont débarrassés de leurs chaussures collées au bitume, se sont remis à courir, pour quelques enjambées seulement : leurs pieds nus se sont enfoncés jusqu’aux chevilles dans cette masse bouillonnante. Puis les flammes des incendies les ont rattrapés. »

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    Le binôme anglo-germanique fonctionne bien, le tableau de cette Allemagne à terre est juste, le temps est en quelque sorte suspendu mais les meurtres eux ne s’arrêtent pas et les conditions d’enquête sont très difficiles. Comme il se doit l’histoire personnelle du héros évolue aussi et l’on prend plaisir à suivre le parcours de cet homme qui tente de se relever, d’oublier, de vivre à nouveau. 

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    Le tableau n’est pas manichéen et l’auteur nous fait pénétrer dans les tréfonds d’une ville en décrépitude avec les bassesses, les faiblesses et parfois ici ou là un rien d’espoir. C’est très réussi. 

     

    D’un coup d’aile je vous transporte de nos jours en Norvège, ben oui Quai du polar cette année met les nordiques à l’honneur. 
    Question nordique on ne fait pas mieux avec l’inspecteur Wisting un veuf tranquille dont la fille Line partage la vie d’un mauvais garçon. 

    Nous sommes dans la Norvège qui est au top 5 des rêves pour réfugiés. Un pays magnifique …euh à part le climat, moi il me convient mais je vous prévient vous allez grelotter évidement.

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    beau mais frais

    Les enquêtes sont classiques mais pas fades du tout, on se prend au jeu facilement. J’ai lu les trois romans pffff dans la foulée.

    Le premier opus se passe sur une commune où notre inspecteur à un chalet, lieu magnifique mais qui va vite se transformer en scène de crime.
    La construction des trois enquêtes est habile, les personnages sont prenants et l’on finit vite par être captivé par l’énigme posée.

    Dans le second roman Wisting est mis en cause sur une ancienne enquête qu’il aurait bidouillé, my god ! Il va lui falloir se défendre en plongeant dans les archives aidé par sa fille Line qui j’avais oublié de vous le dire est journaliste d’investigation.

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    Scène de crime à la norvégienne

    Dans le troisième c’est une série de disparitions à quelques vingt années d’intervalle qui va faire peser sur la police une pression distillée par les médias.
    Jorn Lier Horst connait parfaitement le système, la police, les médias et la société norvégienne, il a été flic lui-même. Mine de rien il dénonce les dérives qu’elles soient policières ou médiatiques.

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    L'auteur

    Ne cherchez pas d’analyse trop psychologisante, c’es l’efficacité nordique qui est à l’oeuvre.
    J’ai marché pour les trois romans et il parait qu’en fait c’était le 8 ème roman de l’auteur, alors Gallimard a encore quelques titres à nous offrir. 

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    Les Livres de Cay Rademacher traduits par Georges Sturm - Editions du Masque

    1 L’orphelin des docks

    2 L’assassin des ruines

    3 Le faussaire de Hambourg

    Les livres de Jorn Lier Horst Traduits par Hélène Hervieu et Céline Romand Monnier- Editions Gallimard et folio

    1 Fermé pour l’hiver

    2 Les chiens de chasse

    3 L’usurpateur

  • Le plein de lectures

    Ouf me voilà revenue à mon rythme habituel de lecture !                      

    Pourtant j'ai du faire l'impasse sur quelques livres qui exigeaient un rien de concentration supplémentaire, ce sera pour dans quelques semaines.

    Je vous livre en vrac quelques titres ou séries policières :

    Je commence par une série de trois de Kristina Ohlsson, du polar nordique donc. J'aime bien l'héroïne, Frederica Bergman, les histoires sont assez bien ficelées, on ne s'ennuie pas. Les titres : les enfants des cendres, la fille au tatouage, les anges gardiens.

    Un polar d'un auteur jamais lu et que j'ai bien aimé, du coup j'ai trois autres opus à lui sous le coude, lisez Déviances de Richard Montanari avec son duo de flics de choc Kevin Byrne et Jessica Bazano, plusieurs sont en poche ce qui ne nuit pas à nos finances

    Le pensionnat des innocentes Un polar classique mais lu avec fébrilité donc efficace. 5 personnes scellent un pacte au-dessus d'une tombe, mais bien évidement la tombe finie par être decouverte, ce corps a-t-il quelque chose à voir avec le meurtre de la directrice du foyer de jeunes filles de Creswood ?  L'inspectrice Kim Stone enquête et réveille en elle des souvenirs douloureux. Classique je vous dis mais totalement addictif. C'est un livre qui prend le parti des enfants ce qui bien sûr ne laisse jamais le lecteur indifférent.

     Bientôt pour moi le retour à une vie normale, rendez-vous pour ma rentrée litteraire personnelle dans quelques jours. 

      

  • Là où vivent les loups - Laurent Guillaume

    un polar classique et sympathique.
    Priam Monet rien que pour son nom ce flic  vaut le détour. Que voulez vous il ne peut être tenu pour responsable des goûts de sa maman. Ajoutons qu'il est franchement gros et d'une humeur de dog.

    Quand il débarque à Thyanne dans les Alpes pour un soit disant audit de l'IGPN il est accueilli fraîchement et il peste de devoir tirer sa carcasse sur des chemins de montagne.

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    Un cadavre de migrant et on pense tout de suite : clandestins, accident... Pas si simple évidemment car la petite ville est totalement entre les mains d'un industriel qui fait la pluie et le beau temps.    

    Les flics avec qui il travaille sont bien campés, la loi du silence bien mise en scène.Classique je vous dis mais un polar sympa, un rythme soutenu, plein d'humour et qui se lit d'un trait

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  • Le Beau mystère - Louise Penny

    Je broie du noir : enfin façon de parler.
    Je n'avais plus lu de polars depuis un bon moment et j'ai replongé dans un petit polar bien sympathique
    Pas un chef-d'oeuvre, non un bon petit polar simple, facile à lire, bien ficelé que j'ai lu pffttt d'une traite.

    Direction le Québec au fond de nulle part, dans un monastère ignoré de tous, auprès d'un ordre monastique sensé avoir totalement disparu depuis des siècles. 
    Exceptionnellement vous êtes autorisés à entrer dans le saint des saints.

    Saint-Gilbert-entre-les loups, le monastère dont

    « Vingt-quatre hommes avaient franchi la porte, qui s’était refermée derrière eux. Et aucun autre être vivant n’avait été admis à l’intérieur.»  

    Ils entretiennent verger et potager, vendent de succulents Bleuets enrobés de chocolat pour subvenir aux besoins de la communauté. 

    Les moines ont fait voeu de silence sauf au moment des offices, là alors s'élèvent les plus beaux chants grégoriens qui soient, ceux que l'église nomme le Beau mystère tellement leur effet et leur puissance sont extraordinaire.  

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    Un lieu de paix et de silence sauf que ….les moines ont enregistré un CD de chants qui a eu un succès inespéré, apportant une manne inattendue permettant des travaux dans l'abbaye mais apportant aussi touristes et journalistes. 

    Lorsque le chef de choeur est retrouvé le crâne fracassé dans un jardin privé et quasi secret, il importe de sauvegarder la tranquillité de la communauté et l'inspecteur Gamache est envoyé là pour enquêter en toute discrétion et Dom Philippe le père supérieur est bien obligé de tolérer l'intrusion.

    La victime tient entre ses doigts un morceau de papier sur lequel apparaissent des signes mystérieux qui s'avèrent être des neumes 

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    « une forme de notation musicale utilisée mille ans auparavant. Avant qu’existent les notes, les portées, les clés de fa et de sol, les octaves, il y avait eu des neumes. »

    L'enquête sera longue, seule solution rester au monastère, Gamache est ravi, pour son adjoint Jean-Guy Beauvoir c'est plus compliqué 

    « Du chant grégorien ? Vous voulez rire ? Qui n’aimerait pas un groupe d’hommes qui chantent sans instruments, sur un ton presque monocorde, en latin ? »

    Il faut payer de sa personne et les deux inspecteurs vont assister aux offices, et il y en a des offices … matines, laudes, vêpres, complies.
    Gamache est sous le charme de ces chants portant à la contemplation, des chants qui disent la gloire de Dieu 

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    « Le soleil commençait à se lever et, tandis que continuaient les laudes, de plus en plus de lumière pénétra dans la chapelle par les fenêtres dans le haut de la tour centrale. Les rayons frappaient le vieux verre imparfait et se réfractaient, se divisaient, en toutes les couleurs jamais créées. Et celles-ci se répandaient dans le chœur et illuminaient les moines et leur musique, donnant l’impression que les notes et la lumière joyeuse se mêlaient et s’unissaient, jouaient ensemble »

    Pourtant parmi les moines il y a un meurtrier.

    J'ai pris un vrai plaisir à ce huis clos car le sujet de fond est la musique, le plain chant et les chants grégoriens. 

     

    Louise Penny a construit une intrigue classique mais toutes les évocations de la musique, le choeur des moines, l'extase qui les transportent, tout est réussi et d'un ton juste (c'était le moins vous me direz dans un polar musical ) 

    En arrière fond il y a les relations entre Gamache et Beauvoir et leur hiérarchie et certains détails peuvent paraitre bizarres si l'on n'a pas lu les romans précédents, pour autant ce n'est pas une vraie gêne.

     

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    Le Livre

    Le Beau mystère - Louise Penny - Traduit par Claire et Louise Chabalier - Editions Actes Sud