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Littérature japonaise

  • La Péninsule des 24 saisons - Mayumi Inaba

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    L’auteure de ce livre n’a pas encore soixante ans quand elle décide de faire une pause dans sa vie de travail à Tokyo.

    On peut dire qu’elle a préparé ses arrières, s’étant prise d’amitié pour la presqu'île de Shima elle s’est fait construire une maison. 

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    Presqu'ile de Shima

    Elle va partir y vivre espérant vivre en harmonie avec la nature, une vie simple, un rythme de vie plus lent, preuve en est qu’elle utilise le vieux calendrier japonais divisant chaque mois en deux périodes et ainsi 24 saisons.

    « Les saisons sont au cœur de notre vie quotidienne, ce ne sont pas quatre mais vingt-quatre saisons qui scandent nos journées. Les choses changent, les choses passent, et c'est bien ainsi. Ce n'est pas l'homme qui ajoute ou qui retranche, c'est la nature »

    Sa nouvelle vie est parfois difficile, décevante, mais la plupart du temps elle lui procure de la joie.
    Son regard change, son observation lui fait voir des choses ignorées
    « C’était un soir de pleine lune après la pluie. J'ai vu la proue de la barque qui semblait vouloir s'approcher de la lune pour la rejoindre.  Dans le halo de la lune qui se reflétait sur l'onde, la proue a bougé, j'en suis certaine. le reflet qui scintillait à la surface de l'eau en ondulations brillantes dessinait exactement une barque avançant sur la mer. Comme peu de personnes me croiront, je garde ce secret pour moi » 

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    Loin de la vie trépidante de Tokyo elle apprécie les falaises proches de chez elle, le marais dont elle protège l’existence.
    Elle marche, parcourt la côte, fait la cueillette des champignons.
    Elle développe des amitiés avec les habitants, participe aux fêtes, visite la miellerie  voisine.

    C’est une vie au rythme des saisons, parfois accélérée par les visites de sa mère âgée qui vient admirer le ballet des lucioles.

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    Ce livre n’est pas parfait il y a quelques longueurs mais c’est une parenthèse bienvenue en ce moment.
    J’ai aimé cette pause où l’on profite du parfum des fraises des bois, du cri des crapauds.
    Vous pourrez y glaner quelques recettes locales.

    Mayumi Inaba nous offre une pause très zen, immergée dans la nature, son journal m’a rappelé celui de Rick Bass et ses Cinq saisons 

     

    Deux avis sur ce livre de Lire et Merveilles  et Lecturissime

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    Le Livre : La péninsule des 24 saisons - Mayumi Inaba - traduit par Elisabeth Suetsugu - Editions Philippe Picquier 

     

  • Japon perdu - Alex Kerr

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    Temple KInkaku à Kyoto

    La culture japonaise m’a toujours fascinée avec ses paradoxes, ses traditions, sa société, et son histoire. 
    J’ai déjà fait plusieurs voyages au Japon, Sur les chemins de Sata, à la rencontre de poètes ou de peintres. 

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    Alex Kerr

    Le récit d’Alex Kerr m’a enchanté, écrit en japonais à l’origine, il permet de suivre trente ans de la vie de cet homme 
    « Au début des années 1970, Alex Kerr, jeune étudiant américain, acquiert une maison abandonnée, plusieurs fois centenaire, sur l'île japonaise de Shikoku. Ce sera le point de départ d'une vie d'écrivain, d'antiquaire, d'expert érudit et passionné du Japon. »

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    Alex Kerr a fait connaissance très jeune avec le Japon ses parents étant nommé à Yokohama après la guerre.
    Il fait des études pour apprendre le japonais et l’histoire du pays. Il arpente le pays. 
    Quelques années plus tard fasciné par la beauté des lieux il achète une maison ancienne, abandonnée, dans la vallée de l’Iya sur l’île de Shikoku qu’il nommera Chiiori.
    « En entrant dans ces habitations vides, j'ai été frappé par leur obscurité, la paix qui y régnait. Je me souviens encore parfaitement qu’en ressortant des maisons, j’étais ébloui par la lumière du soleil qui contrastait avec la pénombre intérieure. Les montagnes de l'autre côté de la vallée étaient couvertes de brume. »

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    Pont dans la vallée de l'Iya

    Il faut des efforts intenses pour payer les travaux nécessaires, la réparation des toits, trouver les artisans capables, préserver la beauté prête à disparaitre.
    Alex Kerr va vous permettre de découvrir le Japon ancien, sa calligraphie; la cérémonie du thé; le théâtre Kabuki, vestiges d’un temps passé.

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    Nostalgique de ce monde perdu, critique de la quête effrénée de modernité si destructrice du patrimoine culturel et naturel, Alex Kerr continue pourtant d'aimer le Japon de tout son être. 
    « Ma mère m'a emmené un jour dans une boutique d'antiquités dans le quartier de Motomachi. J'observais avec émerveillement de vieux objets en porcelaine d'Imari, que l'on sortait avec grande précaution de leur emballage de paille. À cette vue, j'ai ressenti une fascination indescriptible. C’est à ce moment-là que je suis tombé amoureux du Japon. »

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    Temple de Tenmangû

    Il parle de sa vie au Japon, son travail pour des fondations, la recherche d’une maison plus proche de son travail, il trouve Kameoka une demeure dans un sanctuaire Tenmangû.
    Son savoir énorme à propos des objets anciens, de leur restauration : paravents, écrans, manuscrits.

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    Pour reboiser !! faire pousser des arbres sur des arbres

    Il attire l’attention sur les pertes générées par le Japon d’aujourd’hui, par les désastres écologiques comme le déboisement brutal et catastrophique. Il dit qu’au Japon aucune ville, aucun village n’est préservé.

    Son livre a surpris les japonais qui n’étaient guère intéressés par leur patrimoine.
    Japon Perdu a reçu en 1994 le prix Shincho Gatugei et fait d’Alex Kerr le premier étranger à recevoir ce prix, qui récompense chaque année la meilleure oeuvre de non fiction publiée au Japon. 

    Lire Japon perdu c’est entrer dans un monde fascinant, revivre un monde qui n’existe pratiquement plus, c’est faire provision de nostalgie. 
    Je suis très attiré par le Japon mais guère par celui d’aujourd’hui, j’ai donc trouvé là mon bonheur.

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    Le Livre : Japon perdu  Alex Kerr - Traduit par Guillaume Villeneuve - Editions Nevicata 2020

     

  • Silence - Shûsaku Endô

    La sortie du film de Martin Scorsese était l'occasion de vous parler de ce roman.

    J'ai trouvé l'adaptation très bonne. Elle est fidèle au roman.

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    1614 au Japon, le Shogun Tokugawa décide d’expulser tous les missionnaires catholiques, les catholiques japonais sont chassés et torturés, contraints à renier leur foi. 
    Les prêtres se cachent et tentent d’informer leurs congrégations. Certains sont emprisonnés, torturés. On perd leurs traces.
    Quelques années plus tard quatre prêtres font le projet de se rendre au Japon pour poursuivre l’évangélisation mais surtout retrouver les prêtres disparus dont on dit que certains seraient apostats ayant renoncé publiquement à leur religion.

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    Photos du film

    1637 Sébastien Rodrigues s’embarque pour le Japon avec deux compagnons, son principal objectif est de retrouver Christophe Ferreira dont il fut l’élève appliqué à Lisbonne et qui a cessé de donner de ses nouvelles, la rumeur fait de lui un apostat, Rodrigues refuse de croire cela de son maître en théologie.
    Le voyage est périlleux et une fois au Japon Rodrigues va envoyer fidèlement des rapports à sa congrégation. Des convertis les accueillent, les cachent, ils dispensent des sacrements ici ou là toujours en cachette. Mais l’aventure tourne court, arrêtés ils doivent être témoins des supplices infligés aux japonais convertis. Tous les paysans qui les ont aidés sont torturés savamment, ils meurent en martyrs, un martyr « misérable et douloureux ».

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    Rodrigues prend la fuite pour ne plus mettre en danger la population, mais dénoncé il se retrouve face au commissaire Inoue qui refuse le christianisme non parce que c’est une mauvaise religion mais parce qu’il n’est pas fait pour le Japon.
    Alors s’engage une bataille d’idées, de conviction «  un procès en persuasion » !


    Lorsqu’enfin il retrouve Ferreira un autre combat commencera pour lui, sa foi vacille car Dieu reste obstinément silencieux devant les persécutions des chrétiens «  Il était venu dans ce pays afin de donner sa vie pour les autres et c’étaient ces Japonais qui, un à un, donnaient la leur pour lui » 

    Peut-il encore croire « Dieu existait-il vraiment ? S’il n’existait pas, quelle dérision que les années de sa vie passées sur des mers sans limites à seule fin de venir semer sur cette île aride une graine menue »

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    photos du film

    Un bon roman sur une période historique particulière de l’histoire du Japon. Sébastien Rodrigues livre un vrai combat avec sa foi et n’est pas sans rappeler Blanche de la Force l’héroïne du Dialogue des carmélites de Bernanos.


    J’ai aimé découvrir les relations complexes qui ont existé entre Orient et Occident à cette époque, relations qui se sont terminées par une fermeture totale du pays aux étrangers pendant deux siècles.

     

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    Le livre : Silence - Shûsaku Endô - Traduit de l’anglais par Henriette Guex-Rolle - Editions Gallimard Folio

  • Naufrages - Akira Yoshimura

     

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    Un roman court qui a des allures de conte, dont l’auteur jamais ne nous précise la période ou le lieu de son histoire. On ne sait presque rien de ce village de pêcheurs d’un Japon millénaire, pauvre, tellement pauvre que lorsque les ressources s’épuisent, les hommes vont louer la force de leurs bras, loin, avec l’espoir de revenir un peu moins pauvres.

     

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     « Des bateaux passaient de temps en temps dans la journée. Généralement quand la mer était calme, mais aussi quand elle était agitée. Ils disparaissaient alors très vite, leurs voiles à mi-hauteur, ballottés par la houle qui les faisait tanguer dangereusement. Isaku les regardait en compagnie des autres villageois. »

     

    Isaku est seul depuis que son père est parti, il doit faire vivre sa famille, ses capacités de pêcheur sont encore bien faibles et, malgré tous ses efforts, le riz vient à manquer.

    Il est temps pour Isaku d’être initié, d'être initié au secret inavouable partagé par tout le village : le pillage des bateaux, tous sont des naufrageurs, allumant des feux trompeurs sur la plage pour faire échouer les navires. 

    Ensuite c’est la noria vers l’épave pour récupérer le riz, des objets utiles pour chacun ou pouvant être vendus. Mais il peut arriver que le bateau n’apporte pas l’abondance espérée et fasse le don mortel de la maladie.

     

    « C’est un crime passible des châtiments les plus extrêmes. Sans ces naufrages, le village aurait disparu depuis longtemps, laissant place à une côte inhospitalière semée de rochers. Les naufrages avaient permis à leurs ancêtres de survivre sur cette terre, et les villageois se devaient de perpétuer la tradition. Ils croyaient que l’âme des défunts partait loin dans la mer, et qu’après un certain temps, comme elle n’avait aucun autre endroit où aller, elle revenait s’installer dans le ventre d’une femme enceinte. »

     

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    « Les villageois marchaient de long en large sur la plage, les yeux fixés sur la mer. Il faisait de plus en plus froid, et les hommes venaient tour à tour rajouter du bois sous les deux chaudrons. Puis, sur un geste du chef du village, on apporta des bûches supplémentaires pour faire un nouveau feu autour duquel les villageois se rassemblèrent. »

    J’ai vraiment aimé ce roman sombre, le narrateur nous montre le village, la faim qui tenaille, le froid, l’angoisse que ceux qui sont partis ne reviennent jamais. Isaku est un être simple mais sa vie est marquée par la peur, l’espoir de subvenir aux besoins de sa famille mais rêve aussi de connaitre l’amour.

    J’ai aimé ce tableau d’une communauté incapable d’aider les siens sauf en provocant le malheur.

    Un récit âpre qui suit les rythme des saisons sans jamais que nous n’y trouvions de consolation, rythmé aussi par les naissances, les mariages, les morts. Tout le quotidien est exploré sans jamais être pesant. 

    Il y a un côté impermanent dans ce récit, comme les villageois on attend un mieux qui ne vient jamais. 

     

    Un récit que j’ai aimé malgré son côté très sombre, pas de révolte chez ces pêcheurs, une angoisse qui pèse sur leur vie, un fatalisme qui fait accepter les privations, les douleurs. Quand tuer est la seule façon de survivre ....

     

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    Le Livre : Naufrages - Akira Yoshimura - Traduit par Rose Marie Makino-Fayolle - Editions Actes Sud numérique

  • Le poète et le peintre

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     C’est une année japonaise pour l’art en France, aussi je vous invite à partir dans ces contrées lointaines avec peintre et poète, vers un livre parmi les plus beaux livres de la littérature japonaise et qui date du XI ème siècle et illustré par le plus grand peintre japonais.

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    Sei Shônagon est poète et nous entrons dans son intimité de femme, une femme de la noblesse au service d’une impératrice. Avec son pinceau elle nous raconte la vie au palais de l’empereur, les cérémonies, la musique et les fêtes. 

     

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    Choses élégantes

    Elle n’oublie pas les famines, les guerres parmi les « choses » qu’elles nous offre. 

    Sa parole est très libre et tout l’émerveille : les fleurs, les étoiles, les animaux. Attentive aux situations qui font naitre en elle des émotions, des pensées, des sentiments.

     

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    Choses que l'on ne peut comparer

     

    Ses découvertes sont aussi les nôtres : lumière, senteurs, moments privilégiés, saynètes naturalistes d’un lever de soleil, de la rosée sur une fleur, le son d’une cloche au loin, le frissonnement des feuilles d’automne.

     

     

    Toutes ses pensées, ses sensations nous sont la plupart du temps livrées sous forme de listes, l’art des listes est un art japonais.

    Sont rassemblées par elle les plaisirs si minces et si importants, un parfum, une couleur qui nous poussent à regarder autrement, à sentir réellement et à nous approprier ces sensations.

     

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    Choses qui paraissent agréables 

    Les merveilles de la nature : cascades et rivières, ponts et villages, fleurs des herbes.

     

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    « Choses qui gagnent à être peintes

    Un pin. La lande en automne. Un village dans la montagne. Un sentier dans la montagne. La grue. Le cerf. Un paysage d'hiver, quand le froid est extrême. Un paysage d'été, au plus fort de la chaleur. »

     

    Trois cent notes qui sont enfermées dans une boite de bambou « la boîte oreiller » qui seront autant de Notes de chevet

     

     

    Choses qui font naître un doux souvenir du passé

    Choses sans valeur

    Choses qui font battre le cœur

    Choses impatientes

    Choses peu rassurantes

    Choses que l'on ne peut comparer

    Choses rares

    Choses dont on a aucun regret

    Choses qui paraissent agréables 

     

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    « Une nuit où la lune est claire.

    De la neige tombée sur les fleurs des glycines et des pruniers. »

     

     

    C’est Noël aussi je vous propose ce livre en deux versions : une qui pourrait être un cadeau inestimable à faire ou à se faire et une plus modeste dans sa présentation mais riche du même texte. 

    Le magnifique volume de Citadelles et Mazenod est illustré par Katsushika Hokusai

     

    Les livres

    Notes de chevet - Sei Shônagon - Traduction André Beaujard - Editions Citadelles et Mazenod

    Notes de chevet - Sei Shônagon - Traduit par André Beaujard - Editions Gallimard connaissance de l’orient

     

     

     

     

     

  • Journal d'un apprenti moine zen - Satô Giei

    Vivre dans un monastère

     

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    Ce petit livre nous transporte dans un monastère où pour entrer il faut montrer patte blanche et s’acharner. Si vous résister à trois jours d’attente sur le seuil alors la porte s’ouvrira.

    Ici pas question de luxe, une même pièce sert à la fois de salle de méditation, de réfectoire et de dortoir

    « ce qu’on prendrait pour une rangée de figurines en terre cuite, en position du lotus, ce sont les anciens déjà assis à méditer » 

     

     

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                                 © Stéphane Bigeard

     

    Tout est fait pour que le moine se dépouille de tous les biens superflus et même du désir de posséder. Les objets personnels sont réduits à leur plus simple expression « on peut loger sur une étagère le matelas qu’on dépliera pour le repos nocturne. »  une écuelle pour les aumônes et voilà tous les biens du moine. 

     

     

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                           le temple Tôfuku-ji

     

    La vie est rythmée par le son du claquoir à maillet, une « cloche à sonner les heures » car le moine ne fait pas que méditer, non il faut aussi participer aux tâches communes.  On peut être trésorier ou cuisinier.

    Les temps de repos alternent avec la marche méditative, les prières, les repas, la méditation assise. Les sorties sont faites pour aller mendier à l’extérieur. 

    Tout est ritualisé « le maniement des baguettes ou la manière de quitter les socques bois, tout est, absolument tout le comportement est fixé par des règles. »

    La frugalité est totale : brouet de riz agrémenté de navet, un peu de thé et voilà le repas terminé ! 

     

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    La cérémonie du thé fait suite au repas et le programme s’établit à la suite : rasage du crâne, bain,  ou balayage du monastère selon le jour du mois. 

    En courts chapitres Satô Giei brosse la vie du monastère : le travail dans le potager, les cérémonies, la ronde de nuit pour parer aux incendies, les rituels, les entretiens avec le maître.

    Le moine met toute son attention et sa ferveur au moindre geste de la vie quotidienne et ainsi chemine vers l’éveil. 

     

    Agrémenté de petits croquis humoristiques ce récit autobiographique éclaire ce qu’est la vie d’un moine entré au monastère du temple Tôfuku-ji en 1939 c’est surprenant. 

    Si vous voulez tout savoir de la vie dans un monastère zen, si vous voulez apprendre à « Pratiquer le bien pour le bien » , bref si une leçon de sérénité vous tente lisez ce livre

     

     

    Le livre : Journal d’un apprenti moine zen - Satô Giei - Editions Philippe Picquier