Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : philippe Berthier

  • La Peinture sur ce blog

    La peinture tient la corde sur ce blog
    En cette période anniversaire j’ai choisi de vous faire faire un tour d’horizon

    horizon.jpg

    Il y a les romans qui parlent de peinture, les regards portés sur un tableau, les biographies de peintres, les livres autour des peintres.

    d'art d'art.jpg

    Zao Wou ki et les poètes. – Présentation Dominique de Villepin – Éditions Albin Michel
    Pour la beauté des tableaux et celle des poèmes.  Un livre magnifique à offrir, oui je sais Noël est loin mais ….

    zao.jpg

     

    Augustin Frison-Roche - Peintures 2019 - 2022 - Éditions Klincksieck 
    Pour la découverte d’un jeune peintre qui m’a ébloui.

    augustin.jpg

     

    Claude Monet - Georges Clémenceau - Éditions Parkstone International
    Parce que l’amitié entre ces deux hommes est magnifique.

    clemenceau-monet.jpg

     

    L’instant précis où Monet entre dans l’atelier. - Jean-Philippe Toussaint - Éditions de Minuit.
    Un de mes textes préférés sur le peintre.

    atelier-monet.jpg

     

    Carnets d’esquisses - Hiroshige - Textes de Sherman Lee - Éditions Phébus
    Parce que je suis fan de peinture et de paysages japonais

    iroshigue.jpg

     

    La Barque de l’aube - Françoise Ascal - Éditions Arléa
    Pour les amoureux de Corot

    corot.jpg

     

    Les femmes de la Bible dans l’art - Chrisitane Lavaquerie-Klein et Laurence Paix-Rusterholtz - Éditions du CerfUn Livre riche et varié et parce nous le valons bien non !!!

    femmes.jpg

     

    Shitao la saveur du monde - François Cheng - Éditions Phébus 1998 
    Un livre splendide hélas jamais réédité, il m’est très précieux.

    ART-2-Shitao-Searching_for_Immortals_MET_DP162807.jpg

     

    Les Peintres par le détail, un bonheur à lire et à feuilleter au gré des envies. Des reproductions parfaites en zoomant sur ce que l’on a toujours du mal à voir au musée. Des cadeaux engrangés au fil des années avec bonheur. Je croise les doigts pour que l’éditeur nous offre Van Gogh

    Bruegel par le détail - Manfred Sellink - Éditions Hazan
    Vermeer par le détail - Gary Schwartz - Éditions Hazan 
    Van Eyck par le détail - Maximilliann Maartens - Éditions Hazan
    Dürer par le détail – Till Holger Bochert – Éditions Hazan
    Bosh par le détail -Till Holger Bochert – Éditions Hazan

     

    IMG-0493.jpg

     

    L’hiver au siècle d’or hollandais - Alexis Metzger - Éditions Sorbonne Université Presse.
    Parce que j’aime l’hiver, la neige et les paysages hollandais

    AnticStore-Large-Ref-90788_02.jpg

     

    Le Maître de la Tour du Pin - Jan Laurens Siesling - Éditions Le Temps qu’il fait
    Un Roman réussi sur un peintre et la peinture

    maitre-tour-pin-jan-laurens-siesling-L-Ri7zoV.jpeg

     

     

    Les chasseurs dans la neige - Jean Yves Laurichesse - Éditions Ateliers Henry Dougier
    Quand la peinture se fait roman.

    Sans titre.jpg

     

     

    Les Plages Eugène Boudin - Laurent Manoeuvre - Éditions des Falaises
    Un peintre qu’on rencontre rarement mais dont j’aime le calme et les ciels

    eugene-boudin-la-plage-de-berck-1877-musee-des-beaux-arts-de-la-ville-de-reims-photo-c-devleeschauwer-1582020863.jpg

     

     

    La Splendeur escamotée de frère cheval - Jean Rouaud - Éditions Grasset
    Le paléo Circus - Jean Rouaud - Editions Flohic
    La Beauté chez nos lointains ancêtres, deux excellents livres

    LASCAUX.jpg

     

    Le musée imaginaire de Marcel Proust - Eric Karpeles - Éditions Thames et Hudson
    Proust et la peinture, cherchez bien partout dans la Recherche vous rencontrerez des dizaines de tableau au gré des pages

    images.jpg

     

    Hokusai Le fou de dessin - Henri-Alexis Baatsch - Éditions Hazan
    Parce que c’était lui

    hokusai.jpg

    Un jour avec Claude Monet à Giverny - Adrien Goetz - photographies Francis Hammond - Éditions Flammarion
    Giverny qui me fait rêver où je ne suis jamais allée hélas

    façade_0.jpg

     

     

    La Nature exposée - Erri De Luca - Traduit par Danièle Valin - Editions Gallimard
    Un roman magnifique sur la création

    de_luca_erri_photo_francesca_mantovani_-_gallimard_5935_2017_04.jpg

     

     

    L’Affaire Arnolfini - Jean-Philippe Postel - Éditions Actes Sud
    C’est bon parfois de traiter une œuvre d’art comme un rébus.

    les-mains.jpg

     

    Le déserteur - Jean Giono - Éditions de Fontainemore  ou Gallimard Folio
    Un classique qui reste une splendide histoire

    91AsEf9REXL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg

     

     

    Le Moulin et la croix - Michael Francis Gibson - Éditions The University Levant Press
    Une leçon magistrale : comment regarder un tableau

    mooulin.jpg

     

     

    Un sombre pressentiment - Cees Nooteboom - Traduit par Philippe Noble - Éditions Phébus
    Quand un écrivain se fait amoureux d’un tableau et nous le donne à voir

     

    cda20_bio_bosch_8.jpg

     

    Le Louvre insolent - Cécile Baron et François Ferrier - Éditions Anamosa
    Pour rire un peu

    louvre.jpg

     

    Fra Angelico - Timothy Verdon - Traduit par Anne Guglielmetti Éditions Imprimerie Nationale
    Magnifique édition reçue en cadeau et que j’ouvre régulièrement

    Fra-angelico-deposition-from-the-cross-pala-di-santa-trinita-.Jpg

    Georges de La Tour - Pascal Quignard - Éditions Flohic 1991
    Georges de La Tour - Jacques Thuillier - Éditions Flammarion 2002 et 2013
    Un de mes peintres préférés avec sa lumière si particulière

    xir911.jpg

     

  • Ecrits de la maison des rats - Lao She

    ecritsdelamaison.gifEcrits de la maison des rats - Lao She - Traduit du chinois par Claude Payen - Editions Philippe Picquier
    Un recueil de textes, non pas des nouvelles mais de petits articles destinés à des journaux, d’un des grands écrivains chinois.
    Je n’ai lu que deux romans de Lao She : Le pousse-pousse et Gens de Pékin, ici c’est une façon légère de faire connaissance avec lui.
    Un grand nombre de thèmes sont abordés, certains sérieux d’autres nettement moins, de sa mère à la lecture, de sa nostalgie de Pékin à la poésie.
    Le recueil s’ouvre sur un texte très drôle « Dur dur d’écrire son autobiographie » où il fait un inventaire des épisodes de sa vie qui pourraient servir, après avoir renoncé aux deux premiers chapitres il s’obstine « Même si je me forçais  à écrire le troisième chapitre il n’aurait rien de glorieux. Il vaudrait mieux que j’oublie ce chapitre et commence directement au quatrième » pour conclure que rien ne presse.
    Le ton change totalement lorsqu’il évoque sa mère de façon très émouvante car « Vivrait-on jusqu’à l’âge de quatre vingt dix ans, on reste toujours l’enfant de sa mère »
    Il sait à merveille se moquer de lui-même, lui qui adore lire et qui aime parler de livres « Dés que je parle des miens, j’attrape mal à la tête. Mes livres et mon destin semblent constituer éternellement pour moi un double fardeau. »

     

    hutong.jpg

    Hutongs quartiers traditionnels chinois chers à Lao She

    Les chats, les enfants, les moineaux,  sont l’occasion de lignes savoureuses, poétiques, fines et délicates. Il se fait parfois nostalgique en particulier lorsqu’il évoque le Pékin de son enfance « Ce n’est qu’à Pékin qu’un homme aussi pauvre que moi peut se sentir relativement heureux. »

    L’écriture est d’une grande simplicité et j’ai éprouvé beaucoup de plaisir à cette lecture.

    L’auteur
    lao_she.jpgNé en 1899, il a enseigné pendant une vingtaine d’années, il a connu le succès avec Le Pousse-pousse, il a écrit de nombreuses nouvelles rassemblées dans « Gens de Pékin »
    Son plus grand roman « Quatre générations sous un même toit » est une fresque racontant l’histoire d’une famille.
    La révolution culturelle lui est fatale, tué ou « suicidé » par les gardes rouges, il ne sera réhabilité qu’en 1978

     

     

  • Journal d'un apprenti moine zen - Satô Giei

    Vivre dans un monastère

     

    9782809703474FS.gif

     

    Ce petit livre nous transporte dans un monastère où pour entrer il faut montrer patte blanche et s’acharner. Si vous résister à trois jours d’attente sur le seuil alors la porte s’ouvrira.

    Ici pas question de luxe, une même pièce sert à la fois de salle de méditation, de réfectoire et de dortoir

    « ce qu’on prendrait pour une rangée de figurines en terre cuite, en position du lotus, ce sont les anciens déjà assis à méditer » 

     

     

    moine zen.jpg

                                 © Stéphane Bigeard

     

    Tout est fait pour que le moine se dépouille de tous les biens superflus et même du désir de posséder. Les objets personnels sont réduits à leur plus simple expression « on peut loger sur une étagère le matelas qu’on dépliera pour le repos nocturne. »  une écuelle pour les aumônes et voilà tous les biens du moine. 

     

     

    temple .jpg

                           le temple Tôfuku-ji

     

    La vie est rythmée par le son du claquoir à maillet, une « cloche à sonner les heures » car le moine ne fait pas que méditer, non il faut aussi participer aux tâches communes.  On peut être trésorier ou cuisinier.

    Les temps de repos alternent avec la marche méditative, les prières, les repas, la méditation assise. Les sorties sont faites pour aller mendier à l’extérieur. 

    Tout est ritualisé « le maniement des baguettes ou la manière de quitter les socques bois, tout est, absolument tout le comportement est fixé par des règles. »

    La frugalité est totale : brouet de riz agrémenté de navet, un peu de thé et voilà le repas terminé ! 

     

    Zen-et-Sereni-the-2.jpg

     

    La cérémonie du thé fait suite au repas et le programme s’établit à la suite : rasage du crâne, bain,  ou balayage du monastère selon le jour du mois. 

    En courts chapitres Satô Giei brosse la vie du monastère : le travail dans le potager, les cérémonies, la ronde de nuit pour parer aux incendies, les rituels, les entretiens avec le maître.

    Le moine met toute son attention et sa ferveur au moindre geste de la vie quotidienne et ainsi chemine vers l’éveil. 

     

    Agrémenté de petits croquis humoristiques ce récit autobiographique éclaire ce qu’est la vie d’un moine entré au monastère du temple Tôfuku-ji en 1939 c’est surprenant. 

    Si vous voulez tout savoir de la vie dans un monastère zen, si vous voulez apprendre à « Pratiquer le bien pour le bien » , bref si une leçon de sérénité vous tente lisez ce livre

     

     

    Le livre : Journal d’un apprenti moine zen - Satô Giei - Editions Philippe Picquier 

  • Quand vous viendrez me voir aux Antipodes - Simon Leys

    kangourous.jpg

    J’ai fait connaissance avec Simon Leys en 1971, passionnée par la Chine je voulais en savoir plus et j’avais lu Les habits neufs du Président Mao. 

    Je me souviens dans les années 80 de son passage à Apostrophe et de son empoignade légendaire avec Maria Antonietta Macciocchi qui défendait le maoïsme bec et ongles.

    j’ai continué au fil des années à lire Simon Leys.

     

    1500797_e8c2398958_o-1.jpg

    Il vit en Australie d’où le titre de ces lettres envoyées à Pierre Boncenne qui travailla avec Bernard Pivot à Lire, Apostrophe et Bouillon de culture. Elles sont la preuve d’une longue amitié et prennent parfois la forme d’un dialogue sur la vie intellectuelle, politique, artistique, dialogue qui mêle aussi bien les compte rendus de lecture, les anecdotes rigolardes, les coups de gueule, les hommages à des amis disparus, les inquiétudes pour la vieillesse qui arrive.

    leys.jpg

    Simon Leys © AFP

    Ce que j’ai aimé c’est le côté fourre-tout, j’aime sauter ainsi du coq à l’âne, de Cioran à la peinture de Vuillard, des traductions de Zhuang Zi « l’un des livres les plus sublimes qu’ait produit le genre humain » à Confucius ou à la pêche en mer.

    Simon Leys à l’admiration fébrile et la détestation explosive. C’est un curieux compulsif, érudit sinologue, lecteur passionné et critique parfois acerbe.

    On retrouve dans ces lettres sa colère devant des intellectuels français qui encensèrent le régime chinois, de BHL « pour la douce rigolade que suscite infailliblement l’exhibition de son ego »,  à Giscard qui avait qualifié Mao de phare de la pensée mondiale ! Ne vous étonnez donc pas que Simon Leys soit un admirateur d’Orwell à qui il a consacré un livre.

     

    big_artfichier_476518_1737946_201302033030127.jpgI

    Il a traduit Les Propos du moine Citrouille amère de Shitao

    Question littérature c’est un feu d’artifice, je suis ressortie de là avec une grande liste de livres à lire et une pluie de citations.

    Il aime Balzac malgré ses imperfections « je lis ou relis Balzac. Le Colonel Chabert et le Curé de campagne, lus il y a quarante ans, demeurent mes favoris »,  il lit Cioran dont il a « découvert avec délice et passion les Cahiers ». Et mille autre réflexions sur Proust, Conrad, Cervantès ou Stendhal.

    Ce livre est un joli hommage à un ami disparu en 2014 rendu par le destinataire des lettres.

     

    Un livre qui a été en lice pour le Goncourt de la biographie et qui a pris la deuxième place.

     

    9782848764498FS.gif

     

    Le livre : Quand vous viendrez me voir aux antipodes Lettres à Pierre Boncenne - Simon Leys -Editions Philippe Rey

  • Gps et cartes en main

    Gps et cartes en main voici un petit récapitulatif si vous avez envie de lire sur Compostelle

     

    IMG_0363.JPG

     

    Le plus ancien de ma bibliothèque

    9782012355071FS.gif

    Priez pour nous à Compostelle de Barret et Gurgand chez Hachette, souvenir d’une émission d’Apostrophe 1978 un mixte en histoire du pèlerinage et récit de marche - 

     

     

    Les deux meilleurs

    Les deux récits de Jean-Claude Bourlès datant de 93 et 95 : Retour à Conques et Le grand chemin de Compostelle chez Payot et on les trouve en poche

     

    9782228894395FS.gif

    9782228891639FS.gif

     

     

    Un récit un peu hors norme

    La Ballade des Pèlerins d’Edith de la Héronnière, une randonnée presque mystique en compagnie de deux américains et un canadien, le chemin dans sa version minimaliste. A chercher d'occasion. Voyez le billet d’Aifelle 

     

    7577_988628.pjpeg.jpg

     

    Une rédemption

    Fortement secouée par l’affaire Grégory, la journaliste Laurence Lacour eu besoin de tout planter là après la fureur médiatique. 

    A trouver d'occasion  Jendia, Jendé chez Bayard

    compostelle.jpg

    Vous connaissez le Rufin  vous pouvez désormais l'écouter et  dernier sortie cette jolie compilation des textes du chemin que vient de faire paraitre Omnibus sous la direction d’Antoine de Baecque  l'écrivain randonneur 

    9782356416230-G.jpg

    9782258116719FS.gif

    Je ne serai pas complète si je ne vous signalais pas chez un éditeur que j'aime beaucoup, Transboréal, le récit d'Antoine Bertrandy, je n'ai pas fait de billet car si l'auteur très gentiment me proposait l'envoi du livre, fidèle à mon habitude j'ai refusé. 

    Je ne l'ai donc pas lu mais il fera certainement partie de mon prochain chemin car Philippe Meyer en dit du bien et ça c'est bon signe.

    333x499_chargement_9782361570880.jpg

     

    Enfin un livre de Cees Nooteboom qui ne traite pas du voyage à pied mais qui est un classique et qui vous embarque dans les petits villages de l’Espagne d’il y a une vingtaine d’années et que devrait lire tous les amateurs avant de prendre la route

     

    9782742749065FS.gif

     

     

    Et il est bon de finir avec l’aide de Colo par un poème 

     

    Pèlerin.

     

    Te voilà debout, pèlerin, prêt à te mettre en route, mais il faut que tu saches, pèlerin, où tu vas ! 

    Te voilà debout, pèlerin, prêt pour ta recherche, mais il faut que tu saches ce que tu pars chercher ! `

    Souviens-toi de ce pèlerin qui un jour également partit, mais en suivant une ombre, perdit le bon chemin. 

    Et quand il se retourna l'ombre s'évanouit, il se retrouva seul, seul en face à face avec lui. 

    Ne crois pas qu'il suffise de prendre l'habit et le bourdon, ni que puissent te rassasier la gourde d'eau, le pain ou la prière. 

    Il convient de cheminer ensemble, confondus en un seul amour, et de briser tous ces miroirs qui emprisonnent ton cœur

     

     

    Antonio Machado

     

     

  • Un sombre pressentiment - Cees Nooteboom

    Leçons de ténèbres 

     

    nooteboom

    Le jugement dernier - Groeningemuseum- Bruges

    Mon meilleur souvenir de Hieronymus Bosch remonte à un voyage à Bruges, le musée Groeninge possède le Jugement dernier et je suis allée à plusieurs reprises durant mon séjour voir et revoir ce tableau qui m’intriguait, m’effrayait mais m’hypnotisait.

    A l’occasion de la commémoration des 500 ans de la mort de H Bosch une grande expo fut organisée à Bois le Duc sa ville natale, expo qui s’est transportée depuis au Prado de Madrid. 

    Cees Nooteboom écrivain hollandais mais vivant en Espagne était tout désigné pour proposé SA version de Bosch, ce peintre tellement atypique qu’on ne sait en regardant ses toiles s’il est dans la provocation ou dans la folie.

     

    nooteboom

    Détail du Jardin des délices - Musée du Prado

    C’est un livre court, très bien illustré. Nooteboom propose un parcours géographique, de ville en ville, de musée en musée il s’agit d’admirer et de tenter de comprendre une des peintures les plus mystérieuses de ce siècle tourmenté qui a vu la réforme et la contre-réforme, qui a vu s’enchainer guerres et massacres. On va de Gand à Paris, de Lisbonne à Madrid. 

    nooteboom

    Le chariot de foin panneau central - Musée du Prado

    Comment un même peintre a-t-il pu peintre à la fois l’Adoration des mages et Le Chariot de foin, Saint Christophe et le Jardin des délices.

    En six courts chapitres et cinq post-scriptum, Cees Nooteboom s’attache à décortiquer les toiles, nous les faire vivre. Nous permettre d’approcher la vie qui grouille dans ces tableaux, ces visions de l’enfer plus que du paradis, ces êtres difformes, ce pendu au battant d’une cloche, ces animaux extravagants. 

    nooteboom

    l'enfer musical 

    Nooteboom nous dit que chez H Bosch le diable et le mal ne sont jamais très loin. Personnages aux pieds fourchus, soldat lutinant une servante, instrument de musique démesuré... Il nous montre aussi la richesse inventive du peintre qui avait pour maxime « Misérable est celui qui utilise toujours les trouvailles d’autrui et n’en invente aucune par lui-même. »

    nooteboom

    La tentation de Saint Antoine - Musée Arte Antigua Lisbonne

    J’ai beaucoup aimé ce livre, j’ai aimé le centrage sur les détails des tableaux qu’il est très difficile d’apprécier dans un musée faute de pouvoir s’approcher suffisamment.

    Pour un avant goût voici en anglais un commentaire de l'oeuvre maitresse Le jardin des délices

    Si vous aimé la peinture ce livre devrait vous réjouir   

     

    nooteboom

    le livre : Un sombre pressentiment - Cees Nooteboom - Traduit par Philippe Noble - Editions Phébus