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A sauts et à gambades - Page 165

  • La confrérie des chasseurs de livres - Raphaël Jerusalmy

    Un dénommé François 

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    Quand un premier roman est très réussi le lecteur est toujours à la fois impatient et prudent de voir sortir un nouveau texte.

    Pour Raphaël Jerusalmy qui avait mit dans le mille avec Sauver Mozart, le gant n’était pas facile à relever. 

     

    Il aime bien l’Histoire Raphaël Jerulsamy et il nous propose cette fois de nous retrouver en 1463, le 5 janvier pour être précis.  Ce jour là aurait du être fatal à François Villon, il risque la peine de mort mais en fait il s’en tire avec un bannissement car il a fait un marché avec le roi de France, marché qui va se révéler à la fois tentant, incroyable, trompeur, et dangereux au possible.

     

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    Saint Jean d'Acre

    Le voilà partit en Terre Sainte pour remplir sa part du marché. Il s’agit pour le roi de France de se soustraire autant que faire se peut à l’hégémonie du Vatican grâce à cette nouvelle invention que l’on nomme imprimerie, Villon pour se faire part en quête d’ouvrages, de livres, de manuscrits qui pourraient y aider.

    C’est loin la Terre Sainte et difficile d’accès, bandits, voleurs, mercenaires, tout une cour des miracles pour l’empêcher d’y parvenir. 

     

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       « Un berger émerge d’un oued hérissé de hauts joncs qu’aucune brise ne soulage, poussant son troupeau de chèvres vers les marécages qui bordent la mer morte. »

     

    Son voyage va se révéler surprenant, saviez-vous qu’il existait alors une confrérie secrète, mystérieuse, la Confrérie des chasseurs de livres, François Villon sous ses dehors de mauvais garçon est un lecteur passionné, un homme cultivé qui va devoir se frotter à cette confrérie qui a des liens avec toute l’Europe.

    Les embûches sont nombreuses, les espions sont partout, les ennemis prennent bien des costumes et il va lui falloir toute son intelligence et sa filouterie pour résister à cela. 

     

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    Vous l’avez compris on est dans le roman débridé, l’auteur ne craint aucun tour de passe passe, son imagination galope et cela pour notre plus grand plaisir. 

    Nomades, brigands, espionne, moines, noble érudit à la solde des Médicis, tout est bon pour que le récit bondisse, que les complots fleurissent. 

    Je n’ai pas éprouvé de fatigue et pourtant il y a loin Paris à Jérusalem, les péripéties sont multiples,  les chemins sont tortueux mais que voulez vous le désert est toujours attrayant et François Villon est un compagnon de route tout à fait irrésistible.

     

     

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                                                 Jérusalem © Barak Brudo

     

    Ne vous y trompez pas le roman est parfaitement documenté, aucun anachronisme, on est projeté sous les remparts de Saint Jean d’Acre, dans les ruelles de Jérusalem sans coup férir et si je reste un peu vague c’est pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte. Grâce soit rendue au roman historique quand il ressemble à celui là. L’amour des livres, le respect des érudits chercheurs est à la base même du livre.

     

    Le livre : La Confrérie des chasseurs de livres - Raphaël Jerusalmy - Editions Actes Sud

     

     

  • Leçons de solfège et de piano - Pascal Quignard

    Trois petites notes de musique

     

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    Un remerciement à Bonheur du Jour qui m’a aiguillé vers ce petit livre de Pascal Quignard que je n’avais pas repéré du tout.

    Je le lis depuis son premier livre sur Maurice Scève et je ne me suis jamais arrêtée. De temps en temps un livre me plait moins mais j’y trouve toujours de quoi satisfaire ma boulimie livresque.

     

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    Un livre sur la musique qui est la seconde passion de Quignard après la lecture. 

    Croiser ici Julien Gracq était un peu surprenant mais tout s’éclaire quand on sait que Monsieur Louis Poirier a pris de leçon de piano avec une tante de l’auteur. Une petite blessure à surgit à la suite de ces leçons, blessure pour Julien Gracq et plus encore pour Quignard « Il est des choses qui blessent l’âme quand la mémoire les fait ressurgir. » la petite madeleine est ici un peu souffrante. Son évocation de ses tantes musiciennes est magnifique.

    Il défend une méthode d’apprentissage certes un peu surannée et parfois même violente mais efficace « Ce n’était que du su par cœur, comme pour les verbes grecs irréguliers, mais c’est inscrit pour la vie »

     

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    Trois petits textes de trois conférences et ces trois fragments sont passionnants. Après la mémoire vient son admiration pour Paul Celan grâce à qui il a traduit du grec et il finit avec Aristote et  l’amitié.

     

    Un tout petit livre de ceux que l’on peut relire avec un grand plaisir. 

     

    Voyez l’avis de Margotte 

     

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    Le livre : Leçons de solfège et de piano - Pascal Quignard - Editions Arléa

     

  • L'obèle - Martine Mairal

    Une fille d'Alliance

     

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    Je me suis promenée chez Montaigne au début de l'été et voici un billet pour clore ma balade un livre que Rosa m'a soufflé

     

    Marie de Gournay est née quelques années avant que Montaigne ne se retire de la vie publique et n’écrive les premières pages de ses Essais.

    Bien que fille, elle réussit à obtenir de ses parents de faire des études, elle apprend le latin, le grec et les sciences et elle lit autant que faire se peut.

    Dix sept ans est le tournant de sa vie, l’âge auquel elle découvre les écrits de Montaigne

     

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    Le temps de la Saint Barthélémy

    « A dix-sept ans, j'entrais en érudition comme on entre en religion; la religion d'un livre qui les contient tous : les Essais de Michel, Seigneur de Montaigne ».

    Ce livre la comble totalement, il « parlait à mon esprit avec une limpidité et une force jamais éprouvées» dit-elle

     

     

    Aujourd’hui les lecteurs qui veulent rencontrer leur auteur favori se rendent au salon du Livre, à l’époque rien de tel, surtout pour une fille qui est déjà en délicatesse avec sa famille ayant systématiquement refusé tous les partis qu’on veut lui faire épouser. 

    Lorsqu'elle apprend que Montaigne est à Paris pour des raisons politiques, elle lui écrit une missive pour solliciter une entrevue et espère que Montaigne saura l'entendre

     

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                                Le Paris des guerres de religion

     

    «  Si je provisoire échapper, fût-ce une fois dans ma vie,à la mauvaise réputation que me veut ma féminine complexion » lui écrit-elle.

     

    Et le miracle se produit, l'auteur lui rend visite en sa demeure.

    « Au premier regard, il pénétra l'extraordinaire de cette rencontre, sut tout de moi, me saisit d'emblée différente, me décida son égale en esprit sinon en âge ... ».  

    Elle craint d'être déçue « Je tremblais d'angoisse, non de ne point lui plaire, mais bien qu'il ne me plût point.»

    Mais bien vite il la reconnaît comme une âme sœur :  « Rares sont les vrais lecteurs labourant à moissonner toute l'étendue du champ de la pensée » et l'amitié littéraire est immédiate.

    Cette amitié se poursuivit jusqu’à la mort de Montaigne.

     

    Il la fait sa fille d'alliance, ce qui sera souvent contesté par certains des amis de Montaigne car  «  Rares sont les femmes que leur noblesse, leur richesse ou leurs alliances tiennent quittes d'obéir au sort commun qui les veut niaises à douze ans, belles à quinze, mère à dix-sept, résignées à vingt, vieilles à vingt-cinq et dévotes à trente si elles ont survécu. »

     

    Marie apprenait son futur rôle d'éditrice. Il lui expliqua l'obèle :

     

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    « Voyez ce signe, Marie. Trois traits  y suffisent. Une barre verticale ferrée de deux traits brefs à chaque extrémité. Tant me plaît cette petite broche que les copistes alexandrins dénommaient obélos. J'ai fait mien ce signet de leurs hésitations sur l'authenticité de tel ou tel vers d'Homère. Il saura vous parler quand je me serai tu. Suivez-le à la trace. Il indique le point de bifurcation où enchâsser mon ajout dans mon texte ».

     

    Montaigne utilisait ces signes en permanence, ses Esssais se voyaient enrichir en permanence d’allongeails qu'il signalait d'un obèle.

     

    Marie de Gournay a tenu salon et aurait pu être académicienne, seul l’acharnement de quelqu’uns l’en empêchèrent, elle put ainsi consacrer sa vie à l’édition des Essais «  Sans la vigile fidélité de Pierre de Brach, sans la volonté de Françoise de Montaigne de faire respecter les vœux de son époux, j'eusse été écartée de l'histoire des Essais, notre amitié niée, sa langue épurée, censurée et ses papiers détournés »

    Elle fut à l’origine des éditions de 1595 et 1598 pour lesquelles elle demeura dans le manoir de Montaigne et travailla librement dans sa librairie car elle détenait la confiance de la femme et de la fille de Montaigne.

     

     

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    Le titre peut éloigner des lecteurs et ce serait dommage, mais il faut bien dire que Martine Mairal s’en donne à coeur joie avec les mots disparus de la langue française, obèle est de ceux là, ces mots même que l’Académie de l’époque voulait voir supprimer du dictionnaire au grand dam de Marie de Gournay.

    Martine Mairal croit à l’amitié amoureuse entre ces deux êtres « Il me fut Michel, je lui fus Marie. Le reste ne regarde que nous. » fait-elle dire à Marie de Gournay.

     

    Quand on sait que pendant des années, l’Université Française a fait la fine bouche à propos de Montaigne, ne lui reconnaissant pas le titre de philosophe, on s’étonne moins que ce roman magnifique soit passé quasi inaperçu à sa sortie.

    En ces temps de rentrée littéraire il est bon de se rappeler qu’il ne suffit pas d’être de paraitre à l'automne pour être un bon roman. 

     

    Merci à Rosa 

     

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    Le livre : L’Obèle - Martine Mairal - Editions Flammarion 

     

  • Au revoir là-haut - Pierre Lemaitre

    Escroqueries à la mort

     

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    Novembre 1918 à quelques jours de la fin de la guerre.

    Trois personnages sont présents dont un parfait salaud.

    Pour être reconnu, pour gagner un galon, le lieutenant d’Aulnay-Pradelle aristo désargenté envoie son régiment à l’abattoir et plus encore.

    Edouard Péricourt le grand bourgeois et Albert Maillard le prolo vont en faire les frais.

    Edouard sauve Albert d’une mort certaine mais le paie par une blessure épouvantable qui lui emporte la moitié du visage.

     

     

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    Entre eux c’est à la vie à la mort. Après le champs de bataille, l’hôpital, les voilà de retour à la vie civile.

    L’aristo  va jouer des coudes afin de faire fortune et de restaurer son domaine. Il n’est pas à une bassesse près et les milliers de famille qui attendent qu’une sépulture soit donnée à leurs morts vont lui servir de marche pieds vers la gloire et la richesse.

     

     

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                     Douaumont © POL EMILE/SIPA 

     

    Quant à Edouard et Albert, eux sont les sacrifiés de l’Histoire. Ils vont devoir se débrouiller pour tenter de retrouver une place dans une société qui ne veut pas d’eux, qui préfère les morts aux vivants. Alors la voix la plus simple est l’arnaque  et utilisant les talents de dessinateur d’Edouard ils vont qui prendre une revanche en utilisant le très fort intérêt des familles pour les monuments aux morts qui fleurissent dans les villes et villages.

    On le voit rien de très moral ici, arnaque, forfaiture, mensonge, usurpation d’identité, j’en passe et des meilleurs…….

     

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                               © Jean-Étienne et Dominique Guerrini

     

    L’auteur de ce livre dit dans une interview sur France Culture sa volonté à la suite de lectures d’adolescence, d’écrire sur cette guerre et ses soldats mais se défend d’avoir écrit un roman historique.

    L’auteur jette un regard ironique sur les événements, comme une protection contre l’horreur. Il a mis au service de ce roman au sujet très sérieux, son sens du récit qui prend des allures de page turner. Les héros sont des marionnettes que l’Histoire fait danser. 

    Le tour de force de Pierre Lemaitre c’est de faire de cette histoire proprement féroce et indigne, un moment de lecture purement jubilatoire. On est à la fois ulcéré et ému, à la fois horrifié et plein de compassion pour Albert et Edouard. 

    Le titre lui est un hommage aux derniers mots d’un de ces fusillés  qui furent par la suite réhabilités. 

     

    Si j’étais juré du Goncourt assurément je voterai pour ce livre.

     

    Le bille dYs qui elle aussi a aimé le roman

     

     

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    Le livre : Au revoir là-haut - Pierre Lemaitre - Editions Albin Michel version numérique

  • La Vallée seule - André Bucher

    Un temps de neige

     

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                      village sous la neige 

     

    Un sixième roman, mais pour moi une troisième lecture. 

    Je vous ai présenté il y a quelques mois André Bucher et je vous ai dit tout le bien que je pensais de son précédent roman Fée d’hiver. Avertie par les éditions du Mot et le reste de la parution prochaine d’un nouveau livre, je guettais.

     

    Dès les premières lignes je sais que je vais aimer ce livre, même s’il devance un peu l’appel en nous emportant dès maintenant dans un paysage de neige :

    « Dans toutes les régions montagneuses, la neige est auréolée d’un grand prestige. Elle décide du sort des récoltes, de la survie des arbres ainsi que de la santé des sources. Chaque année sur le point d’envahir le pays, elle consulte la rose des vents pour se souvenir du paysage qui s’endort sous elle et se réveillera à son départ »

     

     

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    Nous retrouvons la montagne et la vallée chers au coeur d’André Bucher.

    Une multitude de personnages qui habitent le village ou les pentes de la montagne, sont pris dans les mailles des saisons, certains vont mourir, d’autres connaitre des épreuves et enfin certains vont trouver la force de revivre. 

    Les personnages sont tous des êtres hors normes, le couple de marionnettistes, le garde chasse qui est venu là oublier un passé douloureux, Martha et Ludovic encore tout environnés de la grâce de l’enfance. lls sont tous un peu à part et ne peuvent qu’accepter le destin, que celui-ci soit tendre avec eux ou qu’il soit terrible.

     

     

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    Mais le vrai personnage du roman c’est le cerf, un cerf majestueux qui tout au long du récit se cache, se protège, évite les hommes et déjoue leurs pièges. 

    « ll avait assimilé comment se comporter avec ceux qui le chassaient. ll connaissait leurs habitudes, leur pas, leur odeur »

    Un récit qui prend parfois les accents d'une parabole dans une nature par qui tout se fait, grâce à elle ou contre elle. 

     

    Roman mélancolique, doux-amer mais porté par l’écriture d’André Bucher qui lui donne une force qui fait fi du froid, du malheur, et dont la langue râpeuse est dédiée au Dieu Pan.

     

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    Le livre : La Vallée seule - André Bucher - Editions Le Mot et le Reste 2013

  • Dans la lumière - Barbara Kingsolver

     Embrasement dans les Appalaches

     

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    Une belle lecture de fin d’été qui m’a emporté à nouveau dans les Appalaches, décidément c’est une région que j’aurais fréquenté plusieurs fois cette année.

    En plein coeur de la forêt une jeune femme grimpe, sa tête est emplie des soucis du jours, de ses questions, de ses envies. Elle est terrifiée par ce qu’elle va faire, elle fuit un monde dont elle ne veut plus.

    Mais sa course éperdue va tout à coup se heurter à une étrange vision, la forêt, la montagne lui semblent en feu, les arbres frémissent, tremblent, ils sont couverts de papillons orangés qui les embrasent. 

    Dellarobia Turnbow, c’est son nom abandonne tout projet de fuite et bouleversée par sa vision, elle que l’on regarde toujours avec un peu de méfiance en raison de sa chevelure de feu, reprend le chemin de sa maison en gardant pour un temps son secret

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    Bien vite la ville va être au courant et les plus religieux, dont font partie le mari et les beaux-parents de Dellarobia, voient là la main de Dieu d’autant que l’année a été exceptionnellement pluvieuse ce qui a entrainé vers la faillité nombre d’agriculteurs. 

    ll ne faut pas longtemps pour que la presse et les médias s’emparent de l’affaire, très vite Dellarobia se trouve prise dans les rets de la notoriété.

    Impossible de poursuivre la vie comme avant, de ne se consacrer qu’aux enfants, qu’au troupeau et à l’agnelage. Elle qui vit dans un carcan familial et religieux depuis des années va sentir craquer cette peau qui la retient prisonnière. 

     

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    Une équipe de scientifiques dirigée par le charismatique Ovide Byron (avec un nom pareil tout est permis!) vient étudier le phénomène et Dellarobia va participer au travail sur place. Elle qui n’a jamais fait d’études, qui est toujours regardée avec condescendance par sa famille, va se révéler non seulement utile mais bien vite un maillon essentiel pour l’équipe sur le terrain.

    Tout le monde va devoir remettre en cause ses certitudes, écologistes, biologistes, agriculteurs. Les changements climatiques sont sans doute à l’origine du phénomène, mais poser le problème n’est pas le résoudre et les intérêts des uns et des autres vont se télescoper.

     

    Bouleversement écologique, bouleversement dans la vie d’une femme qui tout à coup s’émancipe, Barbara Kingsolver n’est jamais meilleure que quand elle parvient à nouer les fils de plusieurs histoires, de plusieurs destins. Les histoires individuelles et celles de la planète.

    Depuis longtemps elle milite pour le respect de la nature mais j’ai apprécié que son combat ne soit en rien manichéen et que les arguments économiques et le respect de ceux qui pensent autrement ne soient pas foulés aux pieds. 

     

    Si vous faites partie de ceux et celles qui ont aimé Un été prodigue, vous allez prendre plaisir à la lecture de ce roman.

     

     

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    Le livre : Dans la lumière - Barbara Kingsolver - Traduit par Martine Aubert - Editions Rivages