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A sauts et à gambades - Page 245

  • La Bête humaine - Emile Zola

    La Bête humaine - Emile Zola - Lu par Eric Herson-Macarel - Editions Livraphone
    betehumaine.jpgIl faut d’abord que j’avoue : je n’aime pas beaucoup Zola, le seul roman que j’ai lu avec un vrai plaisir est  Au bonheur des dames pour les autres .....Oui je sais que certains sont des chefs d’oeuvre mais moi je n’accroche pas du tout.
    Voilà pourquoi j’ai décidé d’écouter ce roman et non de le lire, en espérant que la magie opère.
    Et bien oui ! je ne peux pas faire de comparaison avec le livre que je n’ai pas lu, mais la Bête humaine m’a réellement enthousiasmé, comme le meilleur des romans noirs.
    Quelques mots de l’histoire en essayant de ne pas déflorer le sujet.
    Jacques Lantier (le fils de Gervaise dans la saga des Rougon Macquart ) est mécanicien sur une locomotive « La Lison », c’est toute sa vie cette locomotive, mais Lantier est un homme tourmenté par des pulsions de meurtre et le roman nous raconte sa descente aux enfers lorsqu’il fait la connaissance de Séverine Roubaud.
    La lecture d’Eric Herson-Macarel restitue pleinement la noirceur du roman, la puissance des sentiments qui anime les personnages, la spirale du malheur qui va entraîner tous les protagonistes dans le drame.
    Je gardais un souvenir un peu confus du film de Jean Renoir, mais après l’écoute du roman je n’ai qu’une envie c’est le trouver en DVD et...lire Zola

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  • Little Bird - Craig Johnson

    Little Bird - Craig Johnson - Traduit de l’américain par Sophie Aslanides - Editions Gallmeister
    little_bird_couverture.jpgLes polars des éditions Gallmeister nous font parcourir les grandes étendues américaines et après le Montana, le Maine, nous voilà aujourd’hui dans les espaces sans fin du  Wyoming.

    Faisons connaissance avec le héros : Walt Longmire shérif de son état, plus tout jeune, un rien déprimé par la mort de sa femme 4 ans auparavant et par sa fille, jeune avocate qui lui bat froid.

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    Les plaines du Wyoming


    Sa déprime ne l’empêche pas de jouir de la nature, par contre ne comptez pas sur lui question tâches ménagères, sa maison est quasiment au stade des fondations  et même son ami de toujours, Henry Standing Bear, a du mal à le faire sortir de sa léthargie.
    Réveil un peu brutal le jour où le corps de Cody Pritchard est découvert, accident de chasse ou meurtre ?
    Voilà de quoi réveiller notre héros qui penche pour le meurtre et la vengeance, la victime ayant participé à un viol collectif sur  Little Bird une jeune fille handicapée mentale quelques années auparavant. Malgré les efforts de Walt Longmire les protagonistes n’avaient été condammés qu’à une peine honteusement minime.
    Il a peu de monde pour mener l’enquête mais son adjointe, brillante jeune femme égarée dans le Wyoming, a tôt fait de montrer que seul un fusil de longue portée a pu être utilisé et de faire la liste des personnes susceptibles de s’en servir efficacement.
    Tout désigne la communauté amérindienne, et son ami Henry en tout premier lieu oncle de la jeune Melissa, l’amitié lui dit que ce ne peut être lui, mais les preuves s’accumulent.

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    Little Big Horn


    Craig Johnson a jeté ses filets dès les premières pages et vous êtres pris dans les mailles, impossible de s’échapper, et puis de toutes façons vous n’avez qu’une envie c’est de vous laissez faire ...
    C’est ficelé à la manière américaine, solide, efficace. La tête vous tourne dans ces grands espaces, les tempêtes de neige vous gèlent les mains, vous vous levez à l’aube, vous ingurgitez bière et café à profusion.
    Préparez vous à parcourir les plaines du Wyoming où paissent encore les bisons et où l’on peut croiser les fantômes de la nation Cheyenne à Little Big Horn.
    On devrait retrouver le shérif Longmire dans d'autres aventures à paraître.

    L'auteur
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    Craig Johnson a exercé des métiers aussi divers qu’officier de police, professeur d’université, cow-boy, charpentier et pêcheur professionnel. Il est l’auteur de la série Walt Longmire, qui compte cinq titres à ce jour, et possède un ranch sur les contreforts des Bighorn Mountains, dans le Wyoming (source l'éditeur)

     

  • Pyramiden portrait d'une utopie abandonnée - Kjartan Fløgstad

    Pyramiden Portrait d’une utopie abandonnée - Kjartan Fløgstad - Traduit du néo-norvégien par Céline Roman-Monier - Editions Actes Sud
    pyramiden.gifEn 2000 j’ai fait une croisière non vers le soleil mais vers le nord, au-delà du cercle polaire, au Spitzberg mais dont le nom correct et norvégien est Svalbard. On embarque à Bergen et on remonte jusqu’à Ny-Ålesund la ville la plus au nord du monde qui se trouve à 800 petits kilomètres du Pôle Nord.
    Croisière où les gants et les parkas sont nécessaires en plein mois d’août, où les descentes à terre se font encadrées par des gardes armés en cas de rencontre avec un ours polaire et où vous pouvez apercevoir des morses sur la banquise.
    Une des escales m’avait impressionné à l’époque puisqu’elle avait lieu dans une ville russe abandonnée : Pyramiden, enclave Russe en Norvège, ancienne ville minière où la vie semblait s’être arrêtée et dégageait un sentiment d’abandon et de solitude presque effrayant.

    La lecture du livre de Kjartan Fløgstad était une façon de repartir en voyage au Svalbard et de comprendre mieux le destin de cette ville achetée par les russes au début du XXe siècle , peuplée par des hommes souvent originaires d’Ukraine, mineurs volontaires venus exploiter des mines de charbon au bout du monde.
    Fløgstad s’interroge sur le destin de cette ville qui a suivi celui du régime soviétique, projet russe ambitieux " Pyramiden est l'Utopie, poussée à l'extrême, dans l'extrême Nord, vidée de son contenu, figée dans le temps, par le froid arctique, par les conjectures économiques, par la guerre froide, par le capitalisme triomphant."
    En 1990 Pyramiden avait encore 2500 habitants et faisait la fierté du régime soviétique, en 1998 la ville se vide, les bâtiments sont abandonnés, les mines fermées et Pyramiden passe de ville minière à ville fantôme.

    pyramiden 3.jpg

    Kjartan Fløgstad nous fait faire la visite (photos à l’appui) et insiste sur la qualité des bâtiments et des installations, ce qu’il en reste aujourd’hui, le gymnase déserté, la bibliothèque, qui contenait plusieurs milliers de volumes, vidée et dévastée.
    Je garde pour ma part un souvenir très précis de la sensation d’irréalité sur la place de la ville où sont  encore érigés les symboles du communisme  "Partout à l’intérieur, Pyramiden à l’air d’avoir été frappée par une catastrophe naturelle, ou une catastrophe culturelle"
    Pour l’auteur le destin de cette ville miniature repose sur la mine, et plusieurs chapitres passionnants sont consacrés à la symbolique qui s’y rattache, avec des incursions dans d’autres villes minières en Bolivie, en Pologne ou en Chine.
    L’auteur étend son analyse au folklore, à la littérature  "minière" de Zola à Orwell, et bien sûr Jules Verne et son  "voyage au centre de la terre" Moins littéraire et plus noir, Fløgstad fait référence aux  écrits de Kapuscinski sur Vorkouta dont le bassin de houille le plus riche du monde, fut l’un des camps le plus dur du Goulag.



    Sa réflexion épouse aussi le champs du social et du politique et il tente de comprendre comment est morte cette société créée de toutes pièces, qui vivait sous la menace permanente des accidents, il s’interroge sur la valeur du travail dont le mineur est le représentant quasi héroïque. Aujourd’hui se pose la question du devenir de cette cité fantôme, mais personne n’a l’air très pressé de trouver une réponse pas plus les Russes que la Norvège.

    C’est un voyage curieux et personnel que fait faire l'auteur de ce livre, de nombreuses photographies l’illustrent, elles sont de Marc de Gouvenain qui a accompagné l’auteur lors d’un voyage à Pyramiden.


    L’auteur
    flogstad.jpgNé en 1944 à Sauda dans le Sud de la Norvège,puis suit des études de linguistique à l’Université de Bergen. C’est là que survient l’appel du réel, il abandonne ses études et s’engage comme ouvrier d’usine puis marin sur un cargo norvégien grâce auquel il part en voyage. Il devient le traducteur, vers le Norvégien de grands noms de la littérature Sud-Américaine au premier rang desquels Pablo Neruda et Julio Cortazar. En 2008, il a reçu le Brageprisen d’honneur pour l’ensemble de son œuvre.

  • La présence - Kathleen Raine

    La Présence - Kathleen Raine - Traduit de l’Anglais par Philippe Giraudon - Edition Verdier (édition bilingue)
    lapresence.gifUne poésie toute de spiritualité et de sagesse, Kathleen Raine a puisé largement dans les images de son enfance pour voir la beauté en toute chose.
    La plupart de ses oeuvres sont aujourd’hui indisponibles en français et c’est pourquoi ce recueil m’est particulièrement cher



    Dis que tout est illusionmerle.jpg
    Néanmoins ce néant est tout
    Cet inépuisable
    Trésor d’apparences,
    Le merle qui chante,
    La pluie qui commence à tomber,
    Les feuilles qui verdoient
    L’arc en ciel qui se montre,
    Réalité ou rêve
    Quelle différence ? J’ai vu




    Ancolies.JPGAncolies Bleues
    Brûlant d’un sombre
    Feu, mystère
    Allumé de graine en graine,
    De jardins en jardins, de printemps en printemps
    Indigo
    Ombre illuminée
    S’enflammant à midi, couleur de ciel nocturne
    Des sept rayons le plus intense
    Solennité de la cathédrale bleue splendeur
    D’entrailles, secrets ombrage,
    Embrasées dans mon dernier jardin, profonde
    Rumeur du lointain, de l’au-delà.

     

     

    Joie
    Ce matin sur le ciel clair
    Les brindilles du sycomore sans feuilles
    s’agitent doucement
    Dans l’air glacé

     

    L’auteur
    raine.jpgKathleen Raine est née en 1908 à Londres. Son autobiographie Adieu prairies heureuses, Le Royaume inconnu, La Gueule du Lion et ses poèmes (Isis errante, Sur un rivage désert, Le Premier Jour) lui ont valu, en France et à travers le monde, l’attention d’un vaste public. Son œuvre s’inscrit dans l’héritage spirituel de Blake et de Yeats, auxquels elle a consacré de nombreux essais, elle porte aussi l’empreinte de sa longue fréquentation des sages de l’Inde, Kathleen Raine donne avec La Présence une magistrale synthèse de son expérience poétique. Ce livre paru en Angleterre en 1987 est, à ce jour, son avant-dernier recueil de poèmes. (source l’éditeur)

    photos L'ancolie de chez Ballades photographiques et le merle est prêté par un ornithologue

  • Lettres à Georges - Veza et Elias Canetti

    Lettres à Georges - Veza et Elias Canetti - Traduit de l’allemand par Claire de Oliveira - Editions Albin Michel
    lettres à georges.gifJ’aime les correspondances et celle-ci m’a intrigué en raison de la personnalité des protagonistes.
    Il importe donc de présenter ces trois personnages :
    A tout seigneur tout honneur Elias Canetti, écrivain, auteur d’ Auto-da-fé, philosophe et Prix Nobel de littérature. Il est né en Bulgarie, dans une famille juive sépharade, l’Autriche puis l’Angleterre seront ses terres d’accueil.
    Son épouse Venetiana Taubner-Calderon écrivain elle même et traductrice, elle est l’auteur de la majorité des lettres de cette correspondance, elle a épousé Elias Canetti, pour obtenir le statut "d’apatride" ce qui la mettait à l’abri d’une expulsion vers la Yougoslavie son pays d’origine, mais elle est éperdument amoureuse de Georges son beau-frère, amour impossible car Georges Canetti, naturalisé français, médecin-chercheur reconnu pour sa lutte contre la tuberculose dont il est lui-même victime, est homosexuel et ne répondra jamais à l’amour de sa belle-soeur.

    vezacanetti.jpgCette correspondance à trois personnages s’étale entre 1933 et 1948 pour l’essentiel. Elle a été retrouvé dans la cave de Jacques Canetti (Nissim) le dernier frère, l’impresario de Piaf, Brassens ou Brel ! Correspondance amputée de moitié car si Georges à conservé les lettres de Veza et d’Elias, ses réponses ont été détruites.
    Les blancs provoqués ainsi amplifient le côté secret de ces échanges mais n’empêchent pas de sentir les sentiments profonds qui unissent ces trois êtres.

    Ce qui m’a le plus touché c’est la force et la fragilité de cette femme, épouse tiraillée entre un mari brillant qu’elle admire et qu’elle aime, auquel elle est reconnaissante mais dont elle a du mal a supporter les crises de paranoïa et les maîtresses "sa poule a été logée et nourrie chez moi" dit-elle à Georges et son amour impossible pour son beau-frère.
    Ses sentiments pour Georges sont sans espoir, pourtant à aucun moment l’homosexualité n’est clairement évoqué et on peut se demander si Veza en avait connaissance lorsqu’elle se montre jalouse des éventuelles rencontres féminines que Georges pourrait faire ou si inquiète comme peut l’être une femme amoureuse, elle prêche le faux pour savoir le vrai.
    georgecanetti.jpgSon amour est fort, indéfectible tout au long des années malgré l’absence de Georges. Les rencontres prévues qui n’ont jamais lieu, les invitations faites mais jamais concrétisées, les projets de venue de Georges à Vienne jamais réalisés, loin de les atténuer, amplifient encore ses sentiments.
    Chaque missive commence par des mots d’amour, passant du " Très cher Georges » à « Mon Georges bien-aimé ", le secret gardé sur leurs échanges l’autorise même à passer à des noms plus doux, plus amoureux : Cher chevalier, mon benjamin, cher ennemi, mon adoré...Elle lui confit ses tourments, ses espoirs ou ses lectures.
    Mais il ne faut pas se tromper, elle aime Elias Canetti d'un amour quasi maternel, elle l'appelle souvent "le petiot" et elle est le ciment qui maintien unis les deux frères, elles les aiment chacun à leur façon, " Toute ma vie est fondée sur une compréhension et un amour profonds entre vous deux." c’est cet amour qui lui permettra de surmonter les épreuves de la maladie et un tempérament dépressif.

    Les quelques lettres d’Elias nous le montre sûr de son talent, assoiffé de réussite et de reconnaissance, obsédé littéralement par l’argent il émaille sa correspondance de demande incessantes, de plaintes, et de subterfuges pour obtenir des subsides des uns ou des autres.
    Le génie et le visionnaire apparaissent également, Elias Canetti très tôt pressent les conséquences de l’arrivée au pouvoir d’Hitler qui s'apprête "à poser sa lourde main sur l'Autriche" et le risque d’une nouvelle guerre.
    eliascanetti.jpgL’affection qu’il porte à Veza est présente dans ses lettres ainsi que le souci que lui donne la santé de sa femme.
    Enfin l’amour indéfectible qu’il porte à son frère par dessus tous les différents qui les séparent "Adieu, mon bien cher Georges, et que ton océan de tendresse ne s'évapore pas trop vite : je me contenterai même d'un restant de sel, pour peu que tu en glisses dans une lettre et m'en envoies souvent. Ton frère Elias, qui ne s'est pas encore remis de la beauté du mot "frère". "

    Cette correspondance éclaire d’un jour particulier cette époque de peur et d’incertitude de l’avant-guerre, des difficultés de l’immédiate après-guerre et de l’exil subit.
    Je laisserai le mot de la fin à Elias Canetti qui exprime ce qui imbibe toute cette correspondance  "C'est ce sentiment d'amour qui est essentiel, le reste ne compte pas."

    Les personnages en photo : successivement Veza, Georges et Elias

  • L'homme sans postérité - Adalbert Stifter

    L'homme sans postérité - Adalbert Stifter - Traduction et préface par Georges-Arthur Goldschmidt - Editions Phébus
    l'homme ss postérité.gifC’est l’heure de la séparation, Victor fait ses adieux à ses amis, sa mère adoptive, Hanna sa soeur de lait, il quitte le village où il a grandit, dans quelques semaines il commencera sa vie professionnelle. Avant de franchir cette étape il doit  rendre visite à un oncle qu’il n’a jamais vu mais que toute la famille semble respecter.
    L’oncle exige sa venue sous peine de ne pas le laisser entrer en possession de biens hérités de son père, Victor doit se rendre chez lui et l’oncle exige qu’il fasse le voyage à pieds comme pour mettre à l'épreuve son courage et sa volonté.
    Son oncle vit seul sur une île, sans contact aucun, sans sortir, sans voir personne d'autre que les trois domestiques qui le servent.
    La demeure est close de grands murs, les portes sont fermées à clé, les fenêtres munies de barreaux, tout évoque l’enfermement, nul bruit qui évoque la vie.
    La vie dans la maison parait arrêtée, les objets sont vieux, hors d’usage, recouverts de poussière.
    L’accueil réservé à Victor est pour le moins étrange, son oncle ne se préoccupe pas de lui, ne lui parle pas, le laisse livré à lui-même quasi prisonnier sur l’île. Le jeune homme habitué à être le centre de l’attention, est tout d’abord révolté par cet oncle acariâtre et revêche.
    Pour s’occuper il entreprend la découverte de l’île, de la maison, il observe la vie autour de lui, il observe ce vieil homme , progressivement son attention se porte sur autrui.
    Et doucement les relations avec le vieil homme vont évoluer. L’oncle et le jeune homme vont tenter de se comprendre, de s’apprivoiser, de faire preuve d’humilité pour l’un et d’ouverture pour l’autre. La tendresse est prête à naître entre eux alors que vient le moment du départ. Ce séjour changera tout pour Victor, le regard porté sur les êtres qu'il aime, les choix de vie à faire.

    Tout le récit est marqué par la beauté de la nature, les montagnes, le lac et ses couleurs, le jardin paisible, tout respire la sérénité mais aussi une tristesse sourde.

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    Ce roman d’apprentissage qui marque le passage de l’enfance à l’âge adulte est plein de mélancolie, d’émotions, le héros évolue d’une joyeuse insouciance à la prise de conscience de soi, de ses aptitudes réelles, de ses sentiments envers ses proches. La solitude de l'homme "sans postérité" est terrible et l'on est pris de tendresse pour le vieil homme pour qui il est trop tard.
    L’écriture de Stifter est simple, belle, poétique, lente comme une promenade. Les grands écrivains de langue allemande ont admiré la prose          d' Adalbert Stifter.

    Le site consacré à l'auteur


    L’auteur
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    Autrichien, Adalbert Stifter est né le 23 octobre 1805 à Oberplan , dans le sud de la Bohême. 
    Il fait des études juridiques puis se met à écrire et à peindre.
    Il finit inspecteur de L'Instruction Publique. En 1868 , atteint d'un cancer incurable , il se donne la mort.
    Ses oeuvres sont traduites en français chez différents éditeurs