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A sauts et à gambades - Page 5

  • Les Lettres d'A l'est d'Eden - John Steinbeck

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    J’ai lu il y a trois ans Jours de travail qui était le journal d’écriture des Raisins de la colère. J’avais beaucoup aimé ce livre j’ai donc tout naturellement lu le journal d’écriture d’A l’est d’Eden.

    Il faut malgré tout que je vous prévienne, si vous n’avez jamais lu les romans je vous déconseille de lire ces journaux. Non que ce ne serait pas intéressant mais c’est tellement plus prégnant après la lecture du roman.
    Outre que Steinbeck donne des détails qui casseraient un peu les surprises de lecture.

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    Pascal covici

    C’est parti
    Ces lettres sont destinées à son éditeur et ami Pascal Covici. Steinbeck joue franc jeu avec lui, ne lui épargne pas ses difficultés, mais l’associe à ses joies.
    Au fil des pages on voit naitre le roman et l’on en suit la génèse.

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    Ce livre lui a été inspiré par ses fils, il a muri le roman durant 3 ans avant de se lancer. Il est prêt :
    « La forme en sera étonnante, l’écriture maigre et décharnée, les concepts rugueux, la philosophie antique et en même temps à peine née »

    Le thème ? « L’histoire du bien et du mal, de la force et de la faiblesse, de l’amour et de la haine, de la beauté et de la laideur. »

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    John Steinbeck est quelqu’un qui doute, sera-t-il à la hauteur ?
    « Que je sois assez bon ou assez doué pour le faire reste encore une interrogation »
    Il tente donc de se rassurer « J’ai de l’expérience, je connais l’amour et j’ai connu la douleur »

    Il est à la fois optimiste et méfiant, son expérience des Raisins de la colère reste comme une épine plantée dans le cœur.
    Il a une forte ambition pour ce livre « Je veux faire celui-là comme si c’était le dernier »

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    Il s’installe, achète une nouvelle pipe, fait provision de crayons à papier d’une marque particulière, et il ne lésine pas les achetant pas dizaine !!

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    Il est temps de démarrer « Il faut que je me rende dans la vallée de Salinas »

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    Les Hamiltons entrent en scène : « je peux raconter ce que je veux à leur sujet parce qu’ils sont tous morts et qu’ils ne s’offusquent pas de la vérité »

    La famille Trask c’est autre chose « J’ai plongé dans l’histoire de leurs ancêtres. Je connais leur humeur et leurs pulsions peut-être mieux que les miennes »

    Je suis touchée et un peu dans l’incompréhension, comment un écrivain peut à ce point s’approprier des personnages ?

    L’auteur a une idée bien arrêtée de ce que sera son roman
    « C’est un roman à l’ancienne, Pat. Il atteindra l’effet qu’il recherche grâce à une accumulation et non grâce à de rapides épisodes à l’éclat fugitif »

    Qu’on se le dise ce roman va prendre son temps, et donc évidemment ce sera un pavé.
    Steinbeck explique le rythme de ses journées, ses jours de doute, ses jours de joie.
    Plus question de se jeter tête la première dans le récit.
    Il ne veut pas revivre la tension des Raisins de la colère « Je souhaite que ce soit un livre très lent et pas qu’il se mette à courir loin devant moi.»

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    Je suis toujours étonnée quand un auteur parle de son livre comme d’une chose qui lui échappe ! Pourtant Steinbeck parle de ses personnages comme s’ils n’émergeaient de rien grâce à l’histoire.
    Lorsqu’il reçoit l’état des lieux de la vente de ses livres, il est rassuré.

    Il redoute l’échec mais en fait il n’est obnubilé que par le livre en gestation « Je me fiche éperdument d’un livre une fois qu’il est terminé. L’argent et la célébrité qui en découlent n’ont aucun lien avec le sentiment qu’il m’inspire. »

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    Je vous laisse découvrir comment le titre passera du Signe de Caïn au titre véritable. Comment le dernier chapitre du livre va lui donner du fil à retordre, le voir se plonger dans la Bible, chercher le sens des mots en hébreu.

    Le roman est dense et long et Steinbeck avoue « J’ai l’impression d’écrire depuis une éternité »

    Ce livre sera automatiquement à côté des romans de Steinbeck, comme une leçon, comme un mystère résolu, comme un exemple.

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    Le livre : Les lettres d’A l’est d’Eden journal d’un roman – John Steinbeck – traduit par Pierre Guglielmina – Éditions Seghers

  • Ma vie est un fusil chargé - Marie Gillet

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    Plutôt que de faire une recension unique du livre de Marie Gillet, j’ai choisi de vous faire partager mes émotions à la lecture de son livre.

    Les mots de Marie ont totalement fait écho chez moi parce que comme elle j’ai été une lectrice compulsive et que parfois je le suis encore.
    « Je faisais des listes de livres à lire et je cochais au fur et à mesure l’avancée de mes lectures. »

     

    Ces listes deviennent prioritaires, il y a une jouissance puissante lorsque l’on met la coche, lorsque l’on compte et recompte les livres lus.
    Certes aujourd’hui cela me semble dérisoire mais comme je comprends ce besoin.

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    Je me suis sentie totalement en pays de connaissance quand Marie Gillet écrit « Je lus tout Jules Verne d’un coup, tout Milan Kundera d’un coup ; tout Dostoïevski d’un coup ; tout Rousseau d’un coup ; tout Dickens d’un coup ; tout Tolstoï d’un coup … »

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    J’ai lu des livres en bibliothèque et puis comme Marie j’en ai acheté, trop, beaucoup trop ; c’est venu avec les moyens financiers bien entendu. Mais je me retrouve dans ces mots « J’ai longtemps acheté beaucoup de livres, bien plus que je ne pouvais en lire »

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    Je vous laisse découvrir comment elle est passée de la compulsion totale à une lecture où la sagesse l’emporte.

    Alors les livres deviennent vraiment des amis « Les livres ont été merveilleux, ils ont tout fait pour que j’avance sur mon chemin »

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    Ces livres merveilleux elle vous les fera découvrir, ses livres-chevaliers comme elle les nomme.

    Je vous retrouve dans quelques jours pour partager un peu de cette chevalerie des livres.

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    Le livre : Ma vie était un fusil chargé - Marie Gillet –Les Impliqués Éditeurs

  • Un tableau un livre Chagall

    Du violon de Chagall à sa palette | Le Devoir

    « Je me retourne, et Le Violoniste, avec sa face toute verte couleur absinthe, sa silhouette imposante, me surprend. J’ai envie de le rejoindre sur le toit, de braver le froid, la neige, de danser sur sa musique, je voudrais le serrer dans mes bras, lui dire combien je suis émue. J’ai l’impression de retrouver un frère, un ami. Son violon joue un air familier, je fredonne avec lui, les notes s’élèvent d’elles-mêmes dans cette scène poétique vibrante. Je partage son bonheur. Je peux le ressentir avec tous mes sens. »
     
    Le Livre : Ma double vie avec Chagall - Caroline Grimm - Editions Héloïse d’Ormesson
    Le Tableau : Le violoniste - Marc Chagall - Musée de Montréal

  • Madame de Sévigné : un film, deux livres

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    Les cours de français au lycée m’ont toujours pesé, froids, sans âme, je m’y suis ennuyée à périr à quelques exceptions près, par exemple quand il fut question de Mme de Sévigné, cette femme me plaisait infiniment.

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    Depuis outre ses lettres j’ai lu une biographie sérieuse, un petit livre très plaisant, et maintenant deux livres qui donnent envie de replonger dans la correspondance de la marquise.

    C’est un péché mignon pour moi, de faire ces balades sur les pas d’un écrivain, faute de retourner à Grignan comme autrefois.

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    On se plait bien vite en lisant Isabelle Brocard, à imaginer Madame de Sévigné en compagnie de Madame de La Fayette, ou dans un salon avec Monsieur de La Rochefoucauld, ou plus sagement avec un des messieurs de Port Royal ou de façon plus attendue, la plume à la main pour délivrer tout son amour de mère à Françoise de Grignan « la plus belle fille de France » c’était semble-t-il l’avis du roi lui-même.

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    La plus belle fille de France
    Pierre Mignard – Musée Carnavalet

    Bon voilà un livre destiné à ceux et celles qui ne veulent pas lire toute la correspondance, à celles et ceux qui sont allés voir le film et qui veulent élargir un peu la focale.

    Pour compléter et pour faire nettement plus sérieux sans être pédante je vous propose un essai sur l’écriture de la belle marquise.
    Le livre de Nicolas Garotté est un livre un peu exigeant mais parfaitement composé.

    Il y a une longue analyse très détaillée, ce que j’ai bien aimé c’est pouvoir repérer dans les lettres quelle personne, quel événement, quel auteur, était à l’origine de certaines expressions, de certaines métaphores de Mme de Sévigné car dit Nicolas Garotté
    « son principe n’est pas la réduction mais la reprise. Faite d’allusions, de citations, d’imitations, elle consiste à toujours prendre un mot pour un autre, à réécrire au lieu d’écrire. »

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    Ce qui inspire Madame de Sévigné lorsqu’elle rêve assise devant son écritoire la plume à la main ou au long de ses multiples voyages, songez qu’à l’époque il ne fallait pas loin de dix-huit jours pour aller de Paris en Provence !

    Vous pourrez découvrir où elle trouve son inspiration pour rendre ses lettres attractives, drôles, parfois vachardes mais toujours pleines d’esprit. Les célèbres rabutinades moqueuses et caustiques qu’elle partage avec son cousin Bussy-Rabutin, celui qui lui écrira lorsqu’il la saura souffrante : « Que ferais-je au monde sans vous ?»
    Les vers de La Fontaine dont elle raffole, les bons mots de Monsieur de La Rochefoucauld. 
    Un vocabulaire foisonnant, imagé, riche, drôle, quelques exemples ?
    « escousse, coqueter, se panader, billebaude, trémeur, hurlubrelu…. »
    Elle aime faire référence au sacré en parsemant ses lettres de citations bibliques « Madame de Sévigné enrôle la liturgie au service de son amour » amour pour sa fille bien entendu.

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    Elle a grandi avec Molière nous dit Nicolas Garotté, elle a avec sa fille assisté à toutes les pièces, et l’on retrouve moult citations dans les lettres « Madame de Sévigné déchiffre le livre du monde avec des lunettes moliéresques »

    Pour Molière et La Fontaine, Nicolas Garotté parle « d’affinités électives » elle donne aux personnages de son entourage des surnoms empruntés aux fables et au théâtre, elle emprunte des tournures de phrases à la Tartuffe « c’est un homme qui …ah…un homme…un homme enfin »
    Elle écrit à sa fille « vous sentez donc l’amour maternel ; j’en suis fort aise et bien moquez-vous … »

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    Château des Rochers en Bretagne

    Une caractéristique de son rapport aux livres ? « Elle les lit et relit intégralement ou comme elle dit jusqu’à l’Approbation » elle voltige d’un livre à l’autre mais peut « s’appesantir sur Le Tasse, Pascal, Nicole, Rabelais ou Cervantès »

    Un film et deux livres pour suivre la Marquise de la Bretagne à la Bourgogne, de Paris à Grignan et qui m’ont fait rouvrir mes pléiades avec bonheur.

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    Les livres :
    Madame de Sévigné, l’excessive tendresse - Isabelle Brocard – Éditions Fayard.
    Poétique de Madame de Sévigné – Nicolas Garotté – Éditions PUF

  • Bribes de marche pour philosophes

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    « La marche est un début de chute, l’amorce d’une chute, qui est d’abord provoquée, puis aussitôt empêchée, puis recommencée et réempêchée… indéfiniment. Mettre un pied devant l’autre, c’est se faire presque tomber, se rattraper, se refaire tomber à peine, se rerattraper, sans cesse. Le mouvement est produit par cette amorce de chute constamment entretenue et arrêtée. Nous le savons, intuitivement. Nous n’y pensons presque jamais, bien que nous marchions tous les jours, pour la plupart d’entre nous. »

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    « Humains, nous sommes des « êtres marchants ». La marche peut définir l’humain tout autant que la parole et la pensée. Il est le seul, de tous les vivants, à se déplacer ainsi. C’est pourquoi il me semble qu’on ne peut se contenter de juxtaposer ces définitions de l’humain : être marchant, être parlant, être doué de raison. Il faut en explorer les liens, en examiner l’éventuelle unité. Car se redresser pour marcher fut apparemment, pour notre espèce, le geste qui a permis de parler et de penser. Quand l’humain a commencé à marcher, il a commencé aussi à parler et à penser. »

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    « En ce sens, nos pensées marchent. Quand elles sont mises à l’épreuve – et la philosophie constitue au plus haut point cet exercice – leur manière de fuir en avant ressemble de très près au mouvement de contrariété interne, provoquée et surmontée, qui se tient au cœur de la marche. Marche et philosophie se trouvent sans doute dans un mouvement semblable de chutes et redressements permanents. »

    Le livre : Comment marchent les philosophes – Roger-Pol Droit – Editions Paulsen

  • Tchékhov un homme et son œuvre – Korneï Tchoukovski

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    « ...jamais il n'y eut dans toute l'histoire de la littérature un autre poète qui, sans jamais charger ses œuvres de scènes horribles, uniquement au moyen d'un lyrisme calme et retenu, fut capable d'arracher autant de larmes aux gens ! ».

    Bel hommage rendu à…Anton Tchekhov, l'écrivain et dramaturge russe dont je ne me lasse ni de voir et revoir les pièces, ni de lire et relire les nouvelles.

    Korneï Tchoukovski balaie toute l’œuvre de Tchékhov, ses nouvelles, ses pièces de théâtre, son livre est un magnifique hommage à l’écrivain et à l’homme.
    Tchoukovski commença son travail sur Tchékhov l’année de la mort de l’écrivain en 1904, il vit alors à Londres et est fortement touché par ce décès.
    Il engrange les articles, les conférences, les préfaces aux œuvres de Tchékhov, il ne cesse de dire son admiration, d’essayer de rendre justice à son « idole ».
    Rassemblant son travail il en fit cette biographie qu’il publia en 1967.

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    Le biographe  

    L’analyse de l’œuvre de Tchékhov représente un travail important, toute l’œuvre est balayée et l’on sent derrière l’admiration sans limite pour l’écrivain et la colère devant les interprétations erronées de sa pensée.

    Bien que célèbre rapidement après ses début, Tchékhov fut maltraité par tout le paysage littéraire d’alors, par les critiques très dures, toutes plus ou moins à la solde du régime tsariste.
    Les articles malveillants et hostiles furent légion.

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     Portrait de Tchékhov-Ossip E Braz

    A travers ce livre son biographe nous montre la multiplicité des talents de l’écrivain, et au-delà, ses convictions, ses actions, son engagement auprès des plus pauvres ou de sa famille.

    Il voyageait beaucoup, invitait énormément de gens chez lui, aidait tout le monde quoi que soient leurs problèmes.

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    Une enfance et une adolescence près d’un père violent, acariâtre et alcoolique, le poussa à gommer toute brutalité, toute mesquinerie dans ses actes, ses écrits.
    Au contraire il cultiva « une délicatesse et une douceur comme on n'en trouve chez aucun écrivain de sa génération ».

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    C'était aussi un amoureux de la nature, des arbres et des fleurs. Il aimait passionnément aménager des jardins et cultiver la terre, la Cerisaie reflète cet amour.

    Un homme qui déteste le mensonge, à l’humour corrosif, à l’intelligence étincelante, à la « ténacité admirable », qui écrivait une œuvre magnifique mais fidèle à sa modestie, il minimisait son oeuvre.

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    Maison de Tchékhov-Sergeï Arsenievich Vinogradov

    Armé d’une volonté sans faille, volonté qui est le centre de certaines nouvelles, c’est cette volonté qui fit de lui un classique de la littérature.

    Ses nouvelles donnèrent vie à des personnages qui souffrent du non-sens de l’existence, qui sont impuissants devant le sort, faibles parfois et incapables d’actions efficaces.
    A travers ses courts récits, Tchékhov fait preuve d’empathie, d’humanité, il sait d’un mot, d’une phrase camper un personnage, défendre une idée.

    Mais cette simplicité dans l’écriture est le fruit d’un patient, dur et permanent labeur sur lui-même d’abord et sur ses écrits.

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    Tolstoï et Tchékhov

    « Le soleil ne se lève pas deux fois par jour, et la vie n'est pas donnée une seconde fois » disait Tchekhov qui aimait par-dessus tout la Vie et les Hommes. »

    J’avais lu il y a quelques années l'excellent livre écrit par son ami Ivan Bounine  Sur Tchekhov, en voici un autre superbement bien écrit,  Korneï Tchoukovski, est traducteur, critique littéraire, célèbre en Russie pour ses livres destinés aux enfants.
    Je dois dire qu’à côté la biographie d’Irène Némirovsky fait vraiment pâle figure.

    Il y a sur ce blog plusieurs chroniques consacrées à Tchékhov un essai littéraire de Roger Grenier, et bien entendu une chronique sur La Steppe que j’ai lu, relu et écouté.

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    Le bagne de Sakhaline  

    Mais aussi le voyage à Sakhaline de l’écrivain pour prendre la défense des bagnards, un de ces livres indispensables pour dire que l’on connaît un écrivain.

    Les pièces de Tchékhov sont parmi mes meilleurs souvenirs de théâtre.

    La traduction est vraiment excellente, que la traductrice en soit remerciée.
    Pour terminer c’est l’occasion de vous rappeler les textes que les éditions Interférence offrent, tous excellents, vous en trouverez plusieurs sur le blog.

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    Le livre : Tchékhov un homme et son œuvre – Korneï Tchoukovski – Traduit par Fanchon Deligne – Éditions Interférences