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A sauts et à gambades - Page 34

  • Bribes musicales

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    « On aimerait savoir quel genre de personne a été capable de composer une musique tellement complexe qu'elle nous laisse entièrement médusés, et à d'autres moments rythmée de façon tellement irrésistible que l'on voudrait se lever et se mettre à danser en l'écoutant, et à d'autres moments encore si remplie d'émotion bouleversante que l'on se sent touché au plus profond de notre être »

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    « Le but de ce livre est de « rencontrer l'homme en sa création ». Son intention est donc différente de celle d'une biographie traditionnelle : il s'agit de donner au lecteur le sentiment de ce que pouvait être l'acte de faire de la musique pour Bach, d'habiter les mêmes expériences, les mêmes sensations. »

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    « L'enthousiasme que j'éprouve à répéter et à interpréter ces œuvres – vivant de fait à l'intérieur d'elles pendant un laps de temps très concentré – a allumé un feu qui n'a cessé de brûler avec une ardeur croissante depuis que je les ai découvertes pour la première fois »

     

    Le livre : Musique au château du ciel Un portrait de J S Bach  - John Eliot Gardiner - Editions Flammarion 

  • Reprise ?

    Je me suis un peu remise des problèmes informatiques qui semblent liés au logiciel utilisé et non à mon ordi, Apple n’y est pour rien à priori.

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    Impossible pour moi de réécrire toutes les chroniques que j’avais préparé ce qui m’obligerait à relire du moins en partie les livres à chroniquer.

    Donc je vais sauter à pieds joints vers cette rentrée littéraire sans passer par la case départ et hélas sans toucher quoique ce soit.

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    Tout cela va prendre du temps parce qu’à ce jour je n’ai rien lu de la rentrée, rien de rien même pas un petit polar. 

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    A très bientôt j’espère, en attendant je mettrais un lien ici vers un livre que vous présenterez et qui faisait partie de mes lectures passées.

     

  • Bribes d'un jardin

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    mont Thabor 

    « Au premier plan, deux champs bordés de cyprès à la silhouette élancée, que surplombaient deux rangées de collines boisées, émaillées de tout un camaïeu de vert. Une vraie palette impressionniste : le vert pâle du chêne du mont Thabor, le vert foncé du chêne palestinien, le vert éclatant du caroubier et du pistachier – la nuance légèrement fanée du térébinthe de Palestine et celle plus vibrante de l’arbre à mastic. Plus loin, noyés dans la brume estivale de la vallée, les contours familiers d’une chaîne bleutée barraient l’horizon de bout en bout : le Carmel. »

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    Térébinthe de Palestine 

    « J’ai planté quelques oliviers, grenadiers, figuiers et agrumes, et j’ai conservé un vieux poirier trouvé à mon arrivée. Il donne de petits fruits sans saveur, mais j’adore sa floraison printanière.
    Les premiers arbres fruitiers nommés furent l’arbre de vie et l’arbre de la connaissance dans le jardin d’Éden. J’aimerais bien posséder ces deux essences dans mon jardin et déguster leurs fruits, si seulement je savais de quoi il s’agit et où me procurer de jeunes pieds »

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    Lucas Cranach

    « À la fin du mois de janvier, par une tiède journée ensoleillée, un bourdonnement sourd et profond, pareil à un duo de contrebasse et de violoncelle, s’élève de l’arbre et remplit l’air.
    La première fois que j’entendis cette sublime chorale, je ne compris pas de quoi il retournait. En approchant du chêne, je levai la tête et découvris que les sons provenaient des branches. Des myriades d’abeilles s’activaient sur les fleurs en vrombissant sans répit. Je m’avançai sous la frondaison, tout près du tronc, les yeux clos, pour m’immerger dans leur chant. »

     

    Le livre : Mon jardin sauvage - Meir Shalev - Traduit par Sylvie Cohen - Editions Gallimard 

  • Catastrophe informatique et autres bonheurs

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    Je suis dans une colère noire.
    J’utilise l’informatique depuis début 1980 et internet depuis 1995 environ 
    Je suis rodée à l’utilisation des logiciels déments du début de l’informatique
    Je suis rodée à l’utilisation impérative des sauvegardes 
    J’ai travaillé durant des mois comme responsable d’une plateforme de formation à distance 

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    Oui mais voilà je viens d’avoir un gag, un trou d'air, une disparition, une volatilisation d’environ deux années de documents, articles de blog, poésie et j’en passe

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    Je vous explique 

    Le logiciel que j’utilise pour faire vivre mon blog me sert aussi à stocker mes recettes, mon carnet de poésie, un carnet de citations etc etc 

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    Le logiciel est toujours là mais …..vide en un clic après un message d’alerte dont apple a le secret tout le contenu s’est effacé sans que je puis faire autre chose que hurler

    Et pour hurler faites moi confiance j’ai hurlé

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    Mais ce n’est pas la fin du monde me dis je il y a ma sauvegarde de la veille, car oui je suis prudente tout mon contenu est sauvegardé une fois par jour 

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    Et ben croyez le ou pas mais …pas du tout , mon plan B a fait flop.
    si le logiciel est bien là il est tout aussi vide et cela même en remontant à plusieurs jours de sauvegarde !!!! comme si mon mac était dans l'incapacité de retrouver les fichiers !!

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    La petite dizaine de billets en attente est perdue , toutes les poésies engrangées au fil du temps de ces deux dernières années environ est perdue 
    Les chroniques du blog je peux aller en récupérer sur le blog lui même mais celles en préparation sont aux oubliettes 

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    Une pause s’impose avant je j’explose en vol 

    Je vous donne rendez vous dans quelques jours quand j’aurai récupéré un peu et que ma colère sera calmée 

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    Ami(e)s du blog je vous salue 

  • L'oeil américain / Pierre Morency

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    «  Tout cela a commencé, voici quinze ans déjà, par un pique nique à la pointe orientale de l`Ile d’Orléans, là où l’accès au fleuve est rendu hasardeux, en juillet, par une immense batture chargée de joncs, de foin de mer et de riz sauvage. »

    Pierre Morency est dans ma bibliothèque depuis 1990 c’est dire que j’ai eu le temps de le lire, le relire, fureter dans ses écrits et y revenir au gré d’autres lectures.

    Ses livres étaient devenus introuvables en France mais aujourd’hui un éditeur a pris le risque de rééditer son premier livre : L’oeil américain 

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    Ils avaient "l'oeil américain"

    L’œil américain est une expression qui dit l’aptitude de voir, de percevoir, tout indiqué pour ce classique de la littérature québécoise Avoir l’œil américain, c’est « avoir des yeux et des oreilles tout le tour de la tête ! » 

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    L’auteur ornithologue et poète, convie le lecteur à une promenade guidée en immersion sur les bords du Saint-Laurent, au cœur des forêts d’épicéas, pour qu’avec lui nous arpentions la batture et sa maison du fleuve, que nous explorions les iles du fleuve, ses rivages.

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    « Tout a été découvert, sommes-nous portés à penser dans nos moments de lassitude. 
    Pendant ce temps-là, dehors, une exubérance à chaque seconde se renouvelle, les racines travaillent, les sources montent, les poissons fulgurent dans les torrents, les écorces crient, les feuillages se peuplent de nids, les nids répandent des chants, les gazouillis répondent à des feulements, des plaintes s’enroulent dans les creux du silence, les arbres inventent des musiques, les champs ondulent et crépitent à midi » 

    En partageant son éblouissement face au spectacle de la faune et la flore sauvages, il invite à prêter attention à la vie qui palpite autour de nous. 

    « Avoir l’œil américain, n’est-ce pas également se pourvoir de l’aptitude à entendre ce que nous écoutons, à voir ce qui est derrière quand on regarde devant ? » 

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    Les oiseaux du Saint Laurent © Photographie Martin Forget 

    Son observation devient une histoire, un chant poétique dans lequel on entend le chant des sources, des oiseaux, le bruissement des insectes.
    De chronique en chronique on se faufile dans les hautes herbes avec le coyote, on entend le grillon, on voit glisser le raton laveur, l’auteur nous invite à célébrer la nature dans toute sa splendeur.

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    « La nature n’est nulle part plus admirable que dans ses œuvres infimes ». 

    Pierre Morency est un écrivain et poète québécois. Il a donné des chroniques naturalistes à la radio, chroniques  qui devinrent un livre puis plusieurs. 
    La trilogie est magnifique et était devenue introuvable en tout cas en France, cette nouvelle édition est vraiment la bienvenue

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    Ce livre est dans ma bibliothèque tout proche de ceux de Thoreau, de John Muir, d’ Annie Dillard, de Barry Lopez ou Robert Lalonde, il fait ami ami avec Sue Hubbell et Nicole Lombard.

    Un genre littéraire qui m’enchante depuis de nombreuses années, qui réconcilie la nature et la culture, qui nous emporte loin de nos matériels soucis, qui fait voyager ceux qui ne pourraient le faire autrement, qui met du baume au coeur quand on en éprouve le besoin.

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    Les Livres 

    L’oeil américains - Pierre Morency - Editions Le Mot et le Reste 
    La vie entière - Pierre Morency - Editions Boréal
    Lumière des oiseaux - Pierre Morency - Editions Boréal 

     

  • Bribes d'envolées ornithologiques

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    « Mon travail d’historienne des sciences m’a ouvert les yeux sur le fait qu’inconsciemment, inévitablement, nous avons toujours pris la nature pour un miroir dans lequel se réfléchissaient les conceptions, les besoins, les pensées et les espoirs qui étaient alors les nôtres. » 

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    « La science fait ce que j’aimerais que la littérature fasse davantage : nous montrer que nous vivons dans un monde délicieusement compliqué où tout ne tourne pas autour de nous. Un monde qui n’est pas qu’à nous. Et ne l’a jamais été. »

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    « Je suivais le vol des merles, des mésanges, des grives et des sittelles dans mon jardin. Et chaque année, au printemps, leurs nids changeaient ma perception de ce qu’est une maison, un chez-soi. La réduction de la présence des oiseaux à cet unique point d’attache, le nid, m’angoissait, car elle posait la question de leur vulnérabilité : je m’inquiétais des prédateurs possibles qu’étaient les corbeaux et les chats — le jardin n’était plus un refuge, mais un endroit dangereux »

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    Engoulevents 

    « Imaginez un oiseau mince, long comme la main — du poignet au bout des doigts —, avec d’immenses yeux noirs de dessin animé. Imaginez que son plumage dessine un patchwork de tout ce qu’on trouve dans la forêt : écorce, bois pourrissant, pointes sèches de frondes de fougères, toiles d’araignées, bouts clairs de brindilles cassées, moucheté d’ombres et feuilles mortes.. »

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    « On entend un appel, doux, différent, celui qu’ils font en vol. Je réponds en sifflant quelque chose d’approchant dans le noir. L’appel se fait de nouveau entendre, plus proche, et en me concentrant de toutes mes forces sur les ténèbres bruissantes, je devine à peine la forme d’un oiseau venant vers moi, ses ailes réduites à de minces lignes tremblotantes qui apparaissent et disparaissent dans l’intervalle entre le son et mon visage levé. Et voici que, juste au-dessus de nos têtes, silhouette noire sur fond de ciel, plane un engoulevent. »

     

    Le livre : Vols au crépuscule - Helen MacDonald - Traduit par Sarah Gurcel - Editions Gallimard