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Nature et bestioles - Page 10

  • Un coin isolé et sauvage

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    « Nous allions tous vers la réserve naturelle nationale Charles M. Russell. Cet endroit, ainsi que les terres qui s’étendent au nord jusqu’à la Milk River, tient une place particulière dans mon cœur. C’est un coin isolé et sauvage, typique des plaines d’Amérique du Nord, mais serti de montagnes dans toutes les directions. Ces contrées abondent de vie animale et les gens du cru semblent manifester plus de respect et d’attachement à leurs terres que les habitants des autres régions. Le climat froid s’installe plus tôt qu’ailleurs. En septembre, le gibier d’eau se masse sur les étangs, les passereaux se rassemblent par milliers dans les ravines boisées, et les faucons et les buses fondent depuis les versants des montagnes avoisinantes pour s’en nourrir. Aux côtés des oiseaux migrateurs évoluent les espèces endémiques : le tétras des armoises, le tétras à queue fine, la pie et la perdrix. Les journées sont chaudes et ventées, les nuits peuvent être parfois givrées, les cerisiers de Virginie se colorent d’un rouge sang. »

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    Le livre : Rites d’automne - Dan O’Brien - Editions Albin Michel

  • L'année sans été - Gillen d’Arcy Wood

     Vous allez retrouver ici les deux personnages de mon billet précédent : Napoléon, ou du moins la fin de l'ère Napoléonienne et Turner qui donna des couleurs à cette année (ces années devrait on dire d'ailleurs) sans été.

     

    En avril 1815, près de Java, se produisit une éruption volcanique qui entraina un bouleversement climatique pendant 5 ans et qui changea la vie des hommes sur tous les continents, entraina plusieurs millions de morts, provoqua des changements importants pour la science, pour l'art, pour la littérature.

    Sans doute la première catastrophe climatique répertoriée, l'éruption du Tambora, qui peut-être comparée à celle de Santorin 1600 ans Avant JC qui anéantit la civilisation Minoenne.

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    Cette éruption localisée entraina des cataclysmes en chaine et donne un aperçu assez effrayant de ce qui attend la planète dans les années à venir, car le changement ne fut alors que de 2 °C…

    Si vous êtes étonnés de n'avoir jamais entendu parler de ce volcan et de son éruption, pensez que 1815 en France c'est la fin des guerres napoléoniennes et les regards sont plutôt tournés vers Saint-Hélène que vers Java.

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    Je vous propose de faire un tour du monde des conséquences qui grâce aux explications très claires, aux tableaux statistiques et aux schémas du livre, sont très clairement exposées 

    Commençons au plus près de l'éruption : outre les dégâts et les morts dus à la lave et aux fumées toxiques, il y eu bien sûr un tsunami, on estime pour Java et les îles proches à environ 100 000 victimes, la cendre recouvrait les cultures et l'obscurité dura une semaine entière.

    Bien entendu le nuage ne s'arrêta pas aux frontières ! c'est toute l'Asie qui fut atteinte plongeant des régions entières dans le chaos et la famine

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    Les rizières du Yunnan

    Au Yunnan en Chine c'est la famine qui fait des ravages, le riz est sensible aux variations climatiques et les paysans meurent de faim, on vend des enfant pour un sac de riz, ils sont prêts à tout aussi quand la survie devient impossible ils se tournent vers une autre culture qui fera à terme des ravages conséquents : la culture du pavot. En quelques décennies, l'opium fut cultivé à travers le Yunnan Le « triangle d'or » de la production internationale d'opium était né.

    « Un poète chinois Li Yuyang, a évoqué de la manière la plus émouvante qui soit le monde dévasté par la crise climatique »

    La pluie tombe sans fin, comme les larmes de sang

    d’un homme sentimental.

    Les maisons coulent et frissonnent

    comme un poisson dans les eaux qui ondulent

    Je vois mon fils aîné accroché à la chemise de sa mère.

    Le petit pleure sans qu’on l’entende. Il n’y a plus d’argent, et

    Le riz est aussi rare que les perles, nous offrons nos couvertures pour nous sauver.

    Un seul dou de riz, et rien de plus à la maison.

    Nous n’avons que quelques acres, et rien n’y pousse.

    Ma femme et mes enfants ont partagé leurs grains pour

    Toute l’année.

     

    Restons en Asie avec l'Inde et le Bengale : la poussière de l'atmosphère va entrainer des changements dans l'évaporation dans l'océan indien et entrainer des variations funestes des moussons, une alternance de sécheresse et d'inondations. 

    Plus pernicieux, la variation des températures et de l'humidité provoque la mutation du germe du choléra qui va flamber et se propager comme une trainée …de lave
    L'épidémie sera mondiale, elle atteindra Paris, Moscou, et les USA.

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    le Choléra a atteint le Québec

    En Europe c'est une baisse généralisée des températures, des étés pluvieux, inondations, retard des cultures.
    « Les Allemands appellent 1817 l'année du mendiant »

    C'est surtout l’Irlande qui connaît une effroyable famine, c'est pour les Irlandais le début d'une période très sombre, le gouvernement anglais restant sourd à leurs appels et à ceux de leur poète William Carleton qui écrit un conte resté fameux sur cette famine oubliée

    En Suisse des glaciers avancent jusqu'à détruire le Val de Bagnes. A Chamonix Percy Shelley note

    « Ces glaciers avancent constamment dans la vallée, ravageant dans leur lente mais irrésistible progression les pâturages et les forêts qui les entourent. »

     

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    Le glacier des Bossons Chamonix © ivredelivres

    Curieusement en Angleterre il y eu un côté positif aux variations climatiques. Pour comprendre il faut d'abord dire qu'il y eu un effet paradoxal à cette catastrophe, si la planète se refroidit, les pôles eux se réchauffent et cela crée l'ouverture temporaire des mers polaires. Les explorateurs britanniques vont sauter sur cette opportunité pour partir à la recherche du fameux passage du Nord-Ouest. Si ils eurent de la chance quelques saisons, la suite fut plus difficile avec la perte de la fameuse expédition Franklin.

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    Expédition arctique en 1819

    Mais finissons notre tour du monde avec les Etats-Unis qui connurent leur première vraie crise économique, les gelées et la sécheresse dans l'est du pays détruisirent les récoltes, poussèrent les agriculteurs à la ruine, on vit des chutes de neige conséquentes en plein été ! 

    L'« année 1816-où-il-a-gelé-à-en-mourir ». Le 6 juin  « comme dans un mauvais rêve, il commença à neiger. De gros flocons, humides.» 

    « Les oiseaux tombaient des arbres, raides morts, tandis que les fermiers craignaient que leurs moutons qu’ils venaient de tondre ne survivent pas »

    La famine qui suivit déclencha un déplacement de population et la première ruée vers l'ouest et un afflux d'émigrants 

    «  1817 est l’année qui a vu le plus grand nombre de migrants britanniques et européens arriver sur le sol américain.»

     

    Finissons par une note culturelle  

    « Le froid était « exceptionnel » et les villageois se plaignaient du retard du printemps.Quelques jours plus tard, une tempête de neige leur gâcha la vue de Genève et de son célèbre lac »

    des tempêtes exceptionnelles se lèvent sur le Léman, que faire lorsqu'on ne peut pas sortir ?

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    Percy Shelley, Mary Shelley  Lord Byron

    « on compta 130 jours de pluie entre avril et septembre » Le froid était exceptionnel. Cet été sombre a certainement contribué à l'écriture d'un célèbre roman. Mary Shelley  « écrirait ainsi sa propre histoire d’horreur évoquant un sinistre monstre qui reçoit accidentellement la vie pendant une tempête » Frankenstein était né.

     

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    La peinture est, elle aussi, impactée par ces changements 
    On dit que les couleurs rouge orangé du ciel dans ces années là sont celles qui ont inspiré JMW Turner 

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    Les ciels de l'époque inspirèrent aussi John Constable

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    La baie de Weymouth  à l'approche de l'orage 
    John Constable - Musée du Louvre

    « En Grande-Bretagne, un pic extrême de vents venus de l’ouest soufflant en tempête et accompagnés de pelotons de nuages de pluie venus de l’Atlantique déferla mois après mois – une armée aérienne grise qui apporta la misère aux paysans de Grande-Bretagne comme dans l’ouest du continent. Dans une peinture de Constable datant d’octobre 1816, la baie de Weymouth – une jolie crique abritée sur la côte sud de l’Angleterre où l’artiste passait sa lune de miel – baigne dans une pâle lumière sous un ciel tourmenté gris-noir »

     

    Un livre passionnant, un rien effrayant quand même, ce n'est que vers les années 90 que les conséquences d'une éruption se firent jour grâce au progrès de la climatologie.
    Pourtant un homme avait fait le lien entre éruption et changement climatique « en juin 1783 l'éruption du  Laki, un volcan islandais provoqua un refroidissement brutal, des récoltes catastrophiques et, l’année suivante, la misère en Europe ; il fut aussi à l’origine de la formation de glaces menaçant la navigation transatlantique »  cet homme c'était Benjamin Franklin, un visionnaire. 

     

    Vous avez dit réchauffement climatique ? 

     

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    Le livre : L’année sans été - Gillen d’Arcy Wood - Traduit par Philippe Pignarre  - Editions La Découverte

  • fleur de saison

    morency

    « Chandelle du curé, soleil, fleur du tonnerre, minou, mimi voyageur, doudou, soufflet, souffle de la vierge, ventoux, vol au vent, voyageur et voyageuse, bonne nouvelle, fleur horloge » 

    « Voilà autant de noms colorés que le peuple s’est donnés, dans les pays de langue française, pour nommer la fleur du pissenlit quand les fruits mûrs forment la célèbre boule d’aigrettes soyeuses. »

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    Le livre : L’oeil américain - Pierre Morency - Editions Boréal 

     

  • La vie secrète des arbres - Peter Wohlleben

    « Suivez-moi, partageons ensemble le bonheur que les arbres peuvent nous donner. Qui sait, lors d’une prochaine promenade en forêt, peut-être découvrirez vous à votre tour quelque petit ou grand miracle. »

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    Suivez le guide

    C’est l’invitation que fait Peter Wohlleben dans les premières pages de son livre, je l’ai pris au mot et je l’ai suivi.

    J’ai découvert grâce à lui l’organisation d’une forêt, pas celle voulue par l’ONF, non celle que les arbres eux-mêmes créent, suivent, préparent pour grandir, pour se reproduire, pour se protéger, pour être dans le livre des records par la taille, pour maintenir des relations de bon voisinage. 

    J’avais lu avec plaisir et étonnement Une année dans la vie d’une forêt  ici l’auteur qui est un forestier se concentre sur les arbres qui agissent de façon concertée, je suis certaine qu’après ce livre vous ne regarderez plus les arbres de la même façon. 

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    C’est le livre d’un raconteur d’histoires comme je les aime, il nous dit que les arbres peuvent nous donner des leçons en terme de communication réussie, et dieu sait si en ce moment la communication va bon train, et bien imaginez un réseau de filaments au tissage complexe qui a un petit air de web je dois le dire et qui permet aux arbres d’échanger des infos météo, d’alerter sur des attaques de parasites bref de vivre ensemble. Des envois de signaux d’alerte en somme.

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    la forêt de Peter Wolhleben 

    Savez-vous comment fait un arbre pour protéger ses rejetons ? Saviez-vous les arbres capables de produire leur propre anti-parasite et parfois sous forme de gaz, un arbre en difficulté voit ses congénères lui apporter le minimum vital par le réseau des racines. 

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    « Pour se débarrasser de ses prédateurs, les acacias augmentent en quelques minutes la teneur en substances toxiques de leurs feuilles. Les mêmes acacias émettent aussi un gaz avertisseur -de l’éthylène- pour informer les arbres voisins d’une agression imminente ». 

    Les arbres ont ceci de commun avec nous, ils ont besoin de l’autre pour grandir, pour survivre, ils peuvent faire preuve de solidarité, jolie leçon non ?

    Ce sont des experts climatiques et météorologiques qui se protègent des journées trop chaudes, des nuits trop froides et ça sans cartes ni satellite météo. Vous apprendrez que les arbres savent compter ! si je vous assure ou comment ils se protègent du poids de la neige avec astuce.

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    J’ai aimé infiniment ces explications tout à fait scientifiques mais teintées de passion, j’ai aimé les titres des chapitres qui parlent d’eux-mêmes : Echange de bons procédés, éloge de la lenteur, le temps des amours ou irriguer le monde.

    J’ai aimé suive la vie d’un arbre de ses graines à son houppier et si vous trouvez là un rien d’anthropomorphisme et bien Peter Wohlleben assume, ne dit-il pas

    « Quand on sait qu’un arbre est sensible à la douleur et a une mémoire, que des parents-arbres vivent avec leurs enfants, on ne peut plus les abattre sans réfléchir, ni ravager leur environnement en lançant des bulldozers à l’assaut des sous-bois »

     

    Vous avez deviné que j’ai aimé ce livre qui va trouver sa place à côté de celui de David Haskell tout près de la libellule d’Alain Cugno.

    L’avis de Patrice qui vous apportera des détails techniques que je n’ai pas répétés dans mon billet 

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     Le livre : La Vie secrète des arbres - Peter Wohlleben - Traduit par Corinne Tresca - Editions Les Arènes

  • Dans la forêt - Jean Hegland

    Elles sont deux, elles sont soeurs, Nell et Eva dix-sept et dix-huit ans. Elles ne sont pas tout à fait comme les autres, elles ne sont jamais allées à l’école, éduquées par un père un brin iconoclaste et une mère artiste. Elles vivent loin de tout, au bout du bout de la route dans les forêts au nord de la Californie.

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    Pas d’école mais des livres pour l’une et la danse pour l’autre. Aujourd’hui elles sont prêtes à entrer à Harvard et à intégrer le corps de ballet de San Francisco.

    Oui mais voilà rêves et ambition vont en prendre un sacré coup. Autour d’elles le monde se délite : terrorisme, crise économique sans précédent, effondrement des infrastructures, des guerres lointaines mais qui ont un retentissement sur la société entière. d’abord l’électricité est coupée certains jours, puis totalement,  plus de téléphone, plus d’approvisionnement, tout s’arrête....

    Ces changements les deux soeurs et leur père ne les voient pas arriver car la mère malade vient de mourir. Le chagrin prend le pas sur la désolation du pays. Quand le père est victime d’un accident mortel Nell et Eva vont devoir faire face seules. C’est à travers le journal de Nell que nous les découvrons.

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    Pas d’inquiétude, je n’ai trahi aucun secret tout cela on l’apprend dans les trois premières pages. 

    Je le dis tout net je n’aime pas les romans apocalyptiques, j’ai détesté La Route, oui oui je sais vous avez tous et toutes adoré ce roman mais moi je n’ai pas marché. J’ai lu sans déplaisir Vongozero mais sans vraie passion. Alors pourquoi ici me suis-je laissée prendre ? 

    Et bien pour l’écriture (la traduction est parfaite) et la construction du roman. Par touches fines et retours en arrière particulièrement bien menés, on découvre la vie de cette famille, les liens qui les unissaient, la passion de Nell pour le savoir, l’éblouissement d’Eva pour la danse.

    Tout l’art de Jean Hegland est d’instiller doucement le doute, les petites ratées, les changements imperceptibles, bref tout ce que la famille ne voit pas et qui va modifier leur vie de façon brutale et sans retour possible.

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    L'auteur

    C’est magnifiquement évoqué. Une vie pleine et belle, un avenir radieux qui s'annoncent et brusquement l'obligation de vivre autrement, de compter l'une sur l'autre et sur la nature pour survivre.

    C’est un roman très poétique, lyrique, poignant par moment. J’ai aimé ces deux personnages, leurs rêves, leur volonté à survivre. La forêt qui les entoure est un personnage du roman et Jean Hegland en parle magnifiquement. Une belle rentrée pour moi.

     

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    Le livre : Dans la forêt - Jean Hegland - Traduit par Josette Chicheportiche - Editions Gallmeister 2017

  • Green washing

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    Après avoir diminué les emballages, réduit nos déchets, éliminé les déo à l’aluminium, acheté local, pourquoi ne pas franchir une étape de plus et préparer vous-même vos produits d’entretien.

    Mais attention uniquement avec des produits faciles à trouver dans le commerce, pas chers du tout et surtout sans nocivité pour la santé.

    Disons le tout de suite je ne suis pas fan fan du ménage alors pas question que celui ci devienne dix fois plus difficile ou plus long 
    Ce livre à répondu à toutes mes attentes

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    A partir d’une liste assez réduite de produits il vous invite à revoir toutes les pièces de la maison et vous livre ses trucs et astuces pour nettoyer, dégraisser, détacher, détartrer sans vous coller une tendinite et sans vous asphyxier avec des vapeurs toxiques.

    Foin des mauvaises habitudes :  la javel n’a jamais rien nettoyée, la mousse n’est pas nécessaire pour dégraisser .....c’est juste un additif pour plaire à la ménagère qui veut bien faire.

    C’est hyper simple prenez la vaisselle par exemple, la petite, celle qu’on fait à la main : un peu de bicarbonate de soude, un rien de vinaigre blanc, du bon vieux savon noir et hop c’est parti, si vous êtes un rien maniaque question odeur ajoutez quelques gouttes d’huile essentielle de votre choix. Le tout dans un flacon doseur et le tour est joué.

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    Bon pas question de trahir l’auteur et de vous livrez toutes ses recettes, mais faites moi confiance il y en a pour toutes les situations depuis le nettoyage du lave-vaisselle (la dose en grande surface est à prix d’or) , la vitre de la douche, les traces de moisissures autour de la baignoire.

    L’auteur nous livre aussi des trucs : des plantes qui régulent l’humidité d’une pièce, l’entretien des accessoires de sport, les jouets des enfants, sans oublier four ou plaques de cuisson.

    J’avoue que je n’ai pas tout essayé, mais ce que j’ai testé marche bien en particulier dans la cuisine, la salle de bain ou les toilettes.

    Je n’ai pas franchi le pas de la lessive mais pourquoi pas un jour à venir.

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    Le livre : Green washing - Cécile Berg - Editions La Plage