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Histoire - Page 17

  • Le Secret de l'Empereur - Amélie de Bourbon Parme

    ah le bon livre, l’excellent roman ! Je suis tombée sous le charme dès le premier chapitre.

    Je sais que certains sont un peu réfractaires au roman historique mais je vous assure celui-là est tout à fait réussi.

     

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    D’abord le héros de l’histoire : Charles Quint, l’empereur de la moitié de l’Europe, un homme qui a vu très tôt les couronnes s’amonceler sur sa tête, c’est rare un homme qui n’a rien demandé et qui se retrouve: 

    Roi de toutes les Espagnes 

    Empereur du Saint Empire romain germanique, en gros l’Empire Austro-Hongrois

    Roi d’Aragon, de Naples et de Sicile 

    Roi des Pays bas : hollande Flandre et Luxembourg 

    Duc de Bourgogne donc de la Savoie, de la Franche Comté et du nord de la France : si vous savez « Besançon vieille ville espagnole » nous disait le grand Victor

    ouf je crois que je n’ai rien oublié...

     

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    « Neuf fois je suis allé en Haute Allemagne, six fois je suis passé en Espagne, sept en Italie, dix fois je suis venu au Pays-Bas. (...) Quatre fois en temps de paix ou de guerre je suis entré en France, deux en Angleterre, deux autres fois, je suis descendu en Afrique, ce qui fait au total quarante voyages... »

     

    1555 Après quarante ans de règne et avoir voyagé partout dans ses possessions, alors qu’il est le souverain le plus puissant il renonce à ses titres, à ses prérogatives, il dépose son sceptre et ses couronnes et « les oripeaux de la gloire ». 

    Lui qui a combattu Soliman le Magnifique, François Ier et surtout Luther, il veut abdiquer.

    Son fils n’est pas du tout réjouit, son frère envoie une fin de non recevoir quant au Pape il est furieux.

    Mais Charles Quint est têtu, la goutte l’a rendu quasi infirme et il veut se retirer en Espagne dans un monastère auprès des moines hiéronymites (de l’ordre de Saint Jérôme) 

     

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    « Les abords du monastère étaient calmes, plus tranquilles que tous les territoires traversés durant ce périple : le silence des moines était contagieux, il irradiait des alentours de l’enceinte comme une onde bienveillante. »

     

    Mais rien n’est simple et le voyage de Bruxelles vers l’Espagne prendra beaucoup plus de temps que prévu. 

    Dans ses bagages l’Empereur emporte outre un portrait de son épouse, sa collection d’horloges. Leurs mécanismes le fascinent en un temps où la science horlogère a encore une petit parfum d’hérésie. Il ajoute à ses bagages une curieuse horloge portant une mystérieuse inscription en latin, cette horloge le fascine. 

     

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    Une des horloges de Charles Quint

     

    J’arrête là mon récit et je vous laisse découvrir plus avant ce monarque hors normes, c’était la première fois qu’un souverain abdiquait depuis ....Dioclétien en ..305 

    J’ai tout aimé dans ce roman, la façon habile et talentueuse d’Amélie de Bourbon Parme de nous dresser le portrait de son arrière arrière arrière arrière ....grand-père.(j’ai peut-être oublié un arrière) 

    La passion, voire l’obsession de cet homme pour ses horloges aux mécanismes précis qui résistent au temps comme lui résiste à la maladie avec ses articulations pesantes et douloureuses. La vie dans un monastère perdu en Estrémadure est qui n’est pas à proprement parlé une vie de moine.

    C’est traité avec sensibilité, érudition et un joli brin de plume, un rien de suspens en sus.

     

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    Le livre : Le secret de l'empereur - Amélie de Bourbon Parme - Editions Gallimard 2015

  • La Chute de Rome fin d'une civilisation - Bryan Ward-Perkins

    Commençons par une leçon d'histoire

    La chute de l’Empire romain, voilà bien un sujet loin des préoccupations du moment, encore que...

    J’ai dans ma bibliothèque le livre de Gibbons que j’ai tenté de lire à plusieurs reprises mais trop lourd et typographie bien trop petite pour moi.

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    J'ai résolu mon problème avec cette Chute de Rome, légère et brillante et qui vient contredire de façon nette la tendance qui s’est développée ces dernières années qui était de dire : euh non les barbares n’ont pas fait chuter l’Empire, euh ils étaient même plutôt positifs ces Goths et autres Vandales ! 

     

    Bryan Ward-Perkins revient mettre les pendules à l’heure et nous dire qu’il y a bien eu destruction d’un empire et que les romains n’ont peut être pas bien vu venir les choses.

    Des faits, des faits.

    En 410 les Wisigoths mettent la main sur Rome, Alaric entre en vainqueur dans Rome, les barbares touchent la cité antique au coeur.

    On peut voir là un apport de sang neuf, une migration des populations, il n’empêche qu’il s’agit bel et bien de la disparition d’un empire même si persiste loin de là l’Empire Byzantin qui survivra quelques siècles.

     

    L’auteur nous trace un peu le parcours de ces tribus qui vont mettre Rome à genoux alors qu’elle était forte d’une armée professionnelle mais atteinte par un déclin économique avec même des révoltes fiscales ! Déjà !!

    Comment être certain qu’il s’agit bien d’une destruction ? 

    Le déclin frappa toutes les couches de la société et tous les secteurs : production agricole, culture, la politique, la religion. L’impôt ne rentre plus, les réseaux de distribution sont détruits, fini la prospérité, les savoirs faire romains vont disparaitre, l’écrit est en chute libre et va désormais se limiter au monde religieux. 

    Exemple : le confort lié aux termes, aux égouts, aux aqueducs ne sera de nouveau atteint qu’à l’ère moderne

     

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    les nouveaux barbares ?

     

    Ce déclin perdura pendant plusieurs siècles

    « Une civilisation complète fut détruite, ramenant ses habitants à des manières de vivre telles qu’aux temps préhistoriques. Les romains avant la chute étaient eux aussi convaincus que nous le sommes nous aujourd’hui, que le monde resterait, pour l’essentiel, tel qu’il était. Ils avaient tort. A nous de ne pas répéter leur erreur et de ne pas nous bercer d’une fallacieuse assurance. »

     

    L’idée peu choquer, mais elle est intéressante à prendre en compte même si elle dérange 

    « J’affirme que les siècles post-romains connurent un déclin spectaculaire de la prospérité économique et de modèles élaborés, et que ce déclin frappa l’ensemble de la société, de la production agricole à la haute culture et des paysans jusqu’aux rois. Un effondrement démographique se produisit très probablement, et l’ample circulation des marchandises de qualité cessa tout à fait. Des outils culturels de haut niveau, tels que l’écrit, disparurent de certaines régions et se restreignirent dans toutes les autres. » 

     

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    Au Kenya les Shebabs somailens

    Le travail de l’auteur est sérieux et facile à lire, Paul Veyne a dit de ce livre qu’il était intelligent et équilibré, que voulez-vous que j’ajoute à ça ?

    Sinon que les barbares ne sont pas si loin que ça si ce n’est que les noms ont changé mais la barbarie est toujours la même.

     

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    Le livre : La chute de Rome fin d’une civilisation - traduction Frédéric Joly - Bryan Ward-Perkins - Alma Editeurs

     

    L’auteur

    Archéologue et fils d’un archéologue britannique, il a grandi à Rome et enseigne à Oxford. Spécialiste de la fin de l’Empire romain et du Haut Moyen Âge, il a reçu en 2006 le prix Hessell-Tiltman  The Fall of Rome and the End of Civilization.

     

  • Sapiens - Yuval Noah Harari

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    Il y va carrément Yuval Noah Harari : une histoire de l’humanité, rien de moins ! Vous ne serez pas étonné qu’avec un sujet pareil le livre fasse 500 pages en grand format, mais j’ajoute immédiatement que la lecture, elle, est on ne peut plus facile.

     

    La question qui se pose immédiatement c’est comment traiter un sujet aussi vaste et rester d’une lecture aisée ? Le talent !

    Mettez dans un même sac l’histoire de l’homo sapiens, la naissance de l’agriculture, le moment de la naissance de l’écriture, le lien entre sexe et guerre, le pourquoi des sociétés majoritairement dominées par les hommes, la place de l’argent dans l’évolution des sociétés, le capitalisme et la génétique, et j’en oublie !

     

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    Quelques exemples ?

    « Si vous fourrez 10 000 chimpanzés dans le stade de Wembley ou les Chambres du Parlement, vous aurez le chaos. Mais si vous prenez 10 000 personnes qui ne se sont jamais rencontrées auparavant, elles peuvent coopérer et créer des choses étonnantes. » je sais pas vous mais moi ça me met en joie ...

     

    J’ai été absolument sidérée par l’idée que l’invention de l’agriculture fut un mauvais virage dans le développement de l’humanité, il nous dit que hélas hélas nos cerveaux n’étaient pas du tout adaptés à ça «  ils étaient adaptés à des tâches telles que grimper dans un arbre, cueillir des pommes, chasser un lapin ou chercher des champignons dans la forêt, Ils n’étaient pas adaptés à la pénibilité qu’implique le travail des champs, le fait de labourer, de récolter, d’apporter de l’eau, d’arracher les mauvaises herbes, ou d’autres choses de ce genre. »

     

    Il affirme parfois des choses qui font sursauter : « Pendant des millénaires, les trois principaux problèmes de l’humanité ont toujours été les mêmes : la famine, le manque de nourriture, les épidémies, les fléaux et les guerres, dit-il. Bien sûr, nous ne les avons pas complètement éliminés ces 60 dernières années, mais dans ces trois catégories nous sommes maintenant dans la meilleure position depuis des années. » 

     

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    Vous avez dit manipulations génétiques ?

     

    Comment dire j’ai été à la fois bluffée, parfois agacée mais toujours intéressée, je vous recommande le chapitre sur la religion, sur le capitalisme, et les derniers qui font froid dans le dos sur la génétique ou le développement de la biotechnologie ( si si rappelez vous un vieux feuilleton télé qui devient réalité) et qui annonceraient la fin de Homo sapiens rien de moins à moins que la recherche de l’éternité soit couronnée de succès.

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    Notez que l’auteur est à la fois un vulgarisateur magnifique et un provocateur éclatant. Qu’il manie avec habileté les grands concepts, souvent pour s’en moquer avec un humour ravageur, il vous promène dans l’espace et le temps avec brio. 

    Le plaisir de lecture est fortement augmenté par la traduction d’un maître du genre : Pierre-Emmanuel Dauzat.

     

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    Le livre : Sapiens - Yuval Noah Harari - Traduit par Pierre-Emmanuel Dauzat - Editions Albin Michel 

  • Moïse fragile - Jean-Christophe Attias

     Une bio peu orthodoxe

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    Passage de la mer rouge Enluminure arménienne

    Et voilà ça tombe longtemps après la période des prix littéraires et c’est très bien car on est bien plus attentif. Le Goncourt de la biographie a récompensé ce livre et c’est justice.

    Si on me demande ce que je sais de Moïse je vais faire une réponse courte et mes références sont très cinématographiques ou alors remonte a de très très lointains cours de catéchisme :

    l’enfant dans son couffin, l’ouverture de la mer rouge, les tables de la loi et bien sûr l’arche d’alliance ! 

    Bon après ....

     

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    L'arche d'Indiana Jones

     

    Une bio du prophète, du chef des hébreux, du législateur voilà ce que propose  Jean-Christophe Attias mais très vite il nous le montre comme un homme fragile, il tient son nom d’une étrangère, la fille de Pharaon, il n’est sans doute pas circoncis,  il est bègue « handicapé de la parole » et a besoin d’un intercesseur pour haranguer les foules, il conduit son peuple vers la Terre promise mais lui ne pourra pas y mettre les pieds. Bref on est loin de l’homme parfait.

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    Les textes bibliques ont tenté de masquer les points les plus litigieux, de gommer les anomalies, Moïse apparait décidément comme un homme qui connait des faiblesses, qui doute, qui souffre de solitude et qui comme un vrai prophète « meurt en exil ».

     

    Dans une interview l’auteur dit de Moïse qu’il est humble, que sa fragilité est notre fragilité et qu’il peut nous aider à assumer nos doutes ou à les surmonter. 

     

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    Les tables de la loi - par Matfre Ermengaud  Bibliothèque de Lyon

    j’ai lu cette biographie avec grand plaisir mis à part quelques pages, non en raison d’un défaut quelconque du livre mais bien parce que ma connaissance du texte biblique était insuffisante et m’obligeait à aller relire les passages considérés attentivement.

    Jean-Christophe Attias fait évidement preuve d’érudition avec légèreté mais aussi d’un certain humour qui rend certaines formules très réjouissantes, comme celle ci « Quant à Dieu, qui n’existe pas, je suis encore assez déraisonnable pour espérer en sa miséricorde »

     

    Que vous soyez ou non juif, que vous soyez ou non croyant cette biographie mérite votre intérêt.

     

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    Le livre : Moïse fragile - Jean-Christophe Attias - Editions Alma 

  • Ostende 1936 - Volker Weidermann

    L'été de l'amitié

     

    Dommage que l’édition française de ce livre n’ait pas gardé le sous titre de l’édition allemande : l’été de l’amitié. Un sous-titre qui dit tout pour les protagonistes de cet été là.

    On pourrait aussi l’intituler : Portrait de groupe, car en exil dans la station belge d'Ostende on retrouve là des écrivains chassés d’Allemagne et d’Autriche par le régime nazi.

     

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    Ostende avant guerre

    Stefan Zweig bien sûr qui a espéré longtemps pouvoir être encore édité en Autriche, qui va devoir se résoudre au départ et au divorce, il faut dire qu’à Ostende ce n'est pas sa femme mais c’est Lotte Altmann qui est à ses côtés.

    Joseph Roth que les abus d’alcool n’empêchent pas d’être le plus lucide sur la situation de l’Allemagne. 

     

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    Mais dans cette station balnéaire ils ne sont pas seuls et viennent s’ajouter des noms comme celui d’Arthur Koestler qui ne va pas tarder à « virer sa cuti » communiste, et des artistes et écrivains qui sont aussi dans le collimateur nazi : Irmgard Keun, Hermann Kesten.

     

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    Arthur Koestler 

     

    C’est un petit livre tout à fait intéressant sur cette période, on y voit l’amitié mais aussi les heurts entre Zweig et Roth, l’atmosphère de déliquescence qui règne et qui présage d’une fin difficile pour certains d’entre eux. 

    C’est un récit empreint de tristesse bien sûr mais aussi d’éclat de rire, de fêtes au champagne, tant il est bon de lutter contre la mort à venir et l’extinction des voix qui furent celles d’une Europe cosmopolite et si riche. Il y est question de perte, de poésie, de politique et c’est tout à fait captivant. 

    Cette ville refuge est à la fois idyllique et terrible, la fin d’un monde s’inscrit déjà dans le sable de la plage.

     

    Eeguab vient de le lire aussi

     

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    Le livre : Ostende 1936 - Volker Wiedermann - traduit par Frédéric Joly - Editions Piranha 

  • Jokehnen, Chronique d'un village des confins allemands - Arno Surminski

    Heimat 

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    Lorsque Hermann Steputat voit le jour c’est le jour de la mort du Maréchal Hindenburg, un héros en Prusse Orientale.

    Le père d’Hermann est le maire de Joekehnen un village perdu entre Vistule et Niémen, il vient de troquer le drapeau rouge blanc noir contre celui du nouveau parti, et notre Hermann va grandir en même temps que s’installe le nouveau régime.

     

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    Il a une enfance heureuse, il court dans les prés, suit la charrette de Samuel le juif, voit arriver la première voiture dans la village et se trouve un nouvel ami Peter Aschmoneit.

    La guerre qui commence n’a pas beaucoup de prise sur le village, sauf pour Peter dont le père est au front. Ah et puis la vie devient même facile car arrivent des prisonniers polonais à qui on fait faire les tâches harassantes mais que l’on invite pour fêter Noël.

     

    Bref c’était un semblant de guerre jusqu’au jour où les troupes traversent le village, direction la Russie ! Et pour le village rien ne change « Le seigle mûrissait, le trèfle avait des fleurs blanc et rouge », Karl Steputat produit du miel à profusion.

    Une chose cependant Samuel Mathern le juif du village a disparu.

     

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    « Il était couché au fond des roseaux avec Peter et chantait les victoires de l’Allemagne aux canards et aux crapauds »

     

    Hermann et Peter grandissent et vivent les derniers moments d’une enfance heureuse. Brusquement tout bascule, terminées les victoires que l’on affiche sur la carte de la mairie, aucun renseignements ne parvient au village, Joekehnen et ses deux cents habitants retiennent leur souffle... Les Russes arrivent !

     

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    Arno Surminski est un écrivain célèbre et reconnu en Allemagne, Joekehnen est son livre le plus célèbre et comme le roman de Siegfried Lenz La Leçon d’allemand , il se situe en Prusse Orientale, région dévastée par la guerre, soumis au pillage de l’armée Russe et éclatée entre deux nations : la Pologne et la Russie après la guerre.

    Ce livre montre bien à la fois la naïveté d’une partie des habitants, la rouerie d’une autre partie et bien sûr les quelques virulents adeptes du National Socialisme.

    Un récit plein de nostalgie pour le temps de l’enfance. L’auteur ne cherche pas à déclencher la pitié, n’occultant rien des comportements, la dérision et un certain humour sont présents mais par dessus tout un profond amour pour un coin de terre balayé par l’histoire. 

     

    Si le sujet vous intéresse je vous rappelle le livre de Marion Dönhoff sur le même sujet 

     

     

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    Aujourd’hui ce livre est à chercher en bibliothèque ou d’occasion.

      

    Le livre : Jokehnen Chronique d’un village des confins allemands - Traduit par Evelyne Schmitt - Editions Noir sur blanc 2002

     

    L'auteur : 

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    Il a passé son enfance en Prusse orientale. Ses parents furent déportés en Union soviétique
    Devenu journaliste Arno Surminski publia son livre en 1978, il a remporté de nombreux prix pour son oeuvre.

    Son souhait :  « concilier les deux générations, pour les amener à mieux se comprendre »