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Biographie Correspondance journaux - Page 18

  • 7 Femmes - Lydie Salvayre

    Sept allumées des mots 

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    ©Makhi Xenakis 

    Livre d’une femme dédié à 7 autres femmes. 

    Parmi elles des grands noms de la littérature, que l’on connait que l’on a lu et puis d’autres nettement moins présents dans les bibliothèques et sur les blogs.

    Je vous livre la liste :

    Deux anglaises sur lesquelles je vais passer vite car on sait tout ou presque d’elles : Emily Brontë et Virginia Woolf. Sylvia Plath que j’ai eu le plaisir de croiser comme La femme du braconnier, Colette l’incontournable et puis des femmes nettement plus discrètes, dont la notoriété est parfois à éclipse ou dont l’oeuvre est d’un accès plus abrupte : Marina Tsvetaeva, Ingeborg Bachmann, Djuna Barnes.

     

    Lydie Salvayre a choisi de prendre le contre-pied de Proust et de nous dévoiler pour chacune ce qui les a fait vivre, ce qui les a enflammé, ce qui les a délivré ou plongé dans l’angoisse.

    Sept allumées de littérature et de poésie qui traversent leur siècle en brandissant haut leur talent, en menant parfois des combats perdus d’avance sans jamais faiblir.

    L’auteur avoue s’être penchée sur ces destins de femmes alors qu’elle même était en souffrance « Je traversais une période sombre. Le goût d’écrire m’avait quitté

    Elle a choisi uniquement des écrivains qui avaient compté pour elle et qui «  ont en commun d’avoir choisi de vivre comme elles l’entendaient, avec une force, un courage extraordinaires, si l’on considère qu’à l’époque où elles écrivaient ».

     

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    Ce sont 7 leçons que nous donne Lydie Salvayre avec ces femmes pour qui écrire était plus important que la réputation, que l’amour parfois, que la vie même.

    J’ai aimé ces portraits même si certains d’entre eux étaient déjà des figures connues, j’ai aimé retrouvé pour chacune le combat mené, la rage d’écrire.

    Les portraits sont un peu inégaux mais tous sont intéressants. 

    Celui qui à mon sens est le plus réussi est celui de Marina Tsvetaeva, Marina l’intrépide, Marina la rebelle; la correspondante enfiévrée de Rilke et de Pasternak dont Lydie Salvayre fait un portrait éblouissant.

     

    Christian dans un de ses billets s’est penché sur un roman d’Ingeborg Bachman,

    Claude est également sensible à ce livre

    Quant à Colo c’est elle qui m’a donnée l’envie de le lire 

     

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    Le livre : 7 femmes - Lydie Salvayre - Editions Perrin

  • L'échange des princesses- Chantal Thomas

    Après les déceptions, les réels plaisirs avec un récit historique qui se situe au XVIII ème siècle et met en scène deux fillettes qui vont servir de troc entre deux nations.

     

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                                              Le régent Philippe d'Orléans

     

    Pour améliorer les relations franco-espagnoles et asseoir ses prétentions au trône de France, le Régent Philippe d’Orléans va proposer à la couronne d’Espagne, deux mariages pour le moins surprenants.

    On marie qui avec qui ?

    Le futur Louis XV qui a tout juste 11 ans avec l’infante d’Espagne Anna Maria Victoria qui en a ........4, et comme il faut équilibrer les comptes le Régent projette de marier ...sa propre fille Louise-Elisabeth, Melle de Montpensier, songez qu’elle au moins à l’âge du mariage, elle a 12 ans et son promis le prince des Asturies futur roi a, lui, l’âge canonique de 15 ans.

     

    Les deux royaumes sont tout à fait heureux à la pensée de ses deux unions. On organise et c’est le Duc de Saint Simon qui va être l’émissaire du Régent, il faut dire qu’il lorgne depuis longtemps sur un titre de Grand d’Espagne que lui conférera à coups sûr son rôle d’entremetteur.

     

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    l'ambassadeur auprès de la cour d'Espagne

    Il ne suffit pas de signer les contrats de mariage, il faut organiser  l’échange des princesses. Pendant des mois ces deux fillettes vont prendre la route et rouler l’une vers l’autre et vers leurs époux respectifs.

     

    Si la très jeune infante d’Espagne, après un voyage où elle a mille occasions de perdre la vie, s’habitue assez bien à la cour de France, c’est une petite poupée qui passe de mains en mains, qui séduit et s’amuse dans les jardins de Versailles.

    Il n’en ai pas de même pour Melle de Montpensier qui vit elle un cauchemar absolu. Son futur époux est laid, la cour lui fait grise mine, le palais de l’Escurial est sinistre et l’époque n’est pas très riante, la monarchie étant sous la coupe de la terrible Inquisition.

     

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    Anna Maria Victoria et Louise-Elisabeth,

    héroïnes malgré elles de "l'Echange des princesses"  (©DR)

    Un récit totalement historique et totalement incroyable.
    J’avais lu avec plaisir Les Adieux à la reine et j’ai retrouvé ici le même plaisir. L’écriture est parfaite et s’accorde à merveille avec l’époque décrite. L’utilisation des lettres et journaux des différents protagonistes est faite avec habileté et sans jamais peser sur le récit.

    Chantal Thomas fait un tableau étonnant de la cour d’Espagne et peint parfaitement le Versailles de cette époque.

    La fin n’est pas une surprise car nous savons tous que Louis XV épousera finalement Marie Leczinska, mais le récit de cette échange extraordinaire garde toute sa force.

     

      

    Le livre : L’échange des princesses - Chantal Thomas - Editions du seuil numérique 

  • Madame Proust - Evelyne Bloch-Dano

    Longtemps je me suis couché de bonne heure.......

     

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    Des personnages se détachent de La Recherche.

    Comme dans un jeu des sept familles  je demande la mère, bonne pioche pour moi d’avoir lu le livre d’Evelyne Bloch-Dano.  

    Il était sur mon Ipad depuis quelques semaines mais je ne sentais aucune urgence, à écouter Antoine Compagnon et son été avec Proust c’est devenu une envie forte.

     

    C’est une biographie de la mère de l’écrivain qui se lit pftt comme un roman.

    Jeanne Weil nait en 1849 dans une famille juive de a haute bourgeoisie parisienne mais cette biographie nous fait découvrir une foule de personnages qui vont graviter autour d'elle.

    Une famille tenant le haut du pavé parmi les familles de la grande bourgeoisie juive, un père décoré de la Légion d’honneur, un oncle ministre. 

    Dans la famille c’est la première à se marier hors de la communauté, son père voyait là l’occasion de renforcer leur intégration à la bonne société de l’époque, Adrien Proust était déjà un médecin respecté et tenait une place enviable dans le système de santé de l’époque. 

    Epouser un catholique c’était franchir un échelon de plus vers l’assimilation sans jamais renier ses origines et par exemple sans jamais se convertir.

     

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    C’est un portrait très attachant que brode Evelyne Bloch-Dano, Jeanne Proust est une bourgeoise cultivée, soucieuse en permanence d’être une épouse irréprochable qui sert les intérêts de son mari. Elle reçoit le tout Paris à la fois artistique et scientifique.

    Voilà pour l’aspect mondain de Jeanne Proust, maintenant l’autre facette c’est cette relation unique avec un de ses fils qui ne prendra fin qu’à son décès.

    Jeanne Proust fut une mère très attentive à la grande émotivité de Marcel, elle tâcha à la fois de le réconforter et de l’aguerrir mais en vain. Plus tard elle admis ses penchants sans jamais pourtant être capable d’en parler avec lui, le carcan moral est encore bien présent.

     

    Cette amour fusionnel est largement décrit et commenté par Evelyne Bloch-Dano et elle ne cache rien des heurts qui parfois découlèrent de cette relation, heurts avec le père ou le frère.

     

     

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                                  Mère et fils

     

    Ardente dreyfusarde Jeanne eut là le courage de tenir tête à son époux qui par ailleurs ne dédaignait pas les petites demoiselles de l’Opéra.

     

     

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    Les débuts littéraires de Marcel lui doivent beaucoup. C'est une femme cultivée qui lit énormément, qui admire et sans doute se retrouve dans Mme de Sévigné. Elle a également un passion pour la musique.  Sa connaissance de l'anglais lui permit d'assurer avec son fils la traduction de Ruskin qui le fit connaître dans le monde littéraire.

     

     

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                 un montage amusant de Proust et de Ruskin

     

    L’auteur ajoute un cahier photographique pour compléter cette biographie de la Maman du petit Marcel …….

    Elle ne vit jamais la revanche éclatante que son fils pris et ne connut jamais l’hommage magnifique que son fils lui rendit à travers son oeuvre. 

    Les passages dans la Recherche du Temps Perdu concernant la mère sont parmi les plus mémorables du roman. 

     

    Une belle biographie qui obtint le Prix Renaudot de l’essai et que j’invite les amateurs de Proust à mettre dans leur bibliothèque

     

    Le livre : Madame Proust - Evelyne Bloch-Dano - Editions Grasset numérique 

  • Lettres à Théo - Vincent Van Gogh

     

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    Ma dernière visite au musée Van Gogh d’Amsterdam remonte à une quinzaine d’année. 

    Depuis longtemps je voulais lire une biographie du peintre en parallèle avec sa correspondance.

    C’est chose faite et j’en suis ressortie plus amoureuse que jamais de cette peinture et de ce peintre.

     

     

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                              © Luuk Kramer/Van Gogh Museum

     

    Jusqu’ici j’avais picoré ces Lettres à Théo mais cette fois en parallèle de la biographie j’ai fait une lecture suivie et cela s’est révélé passionnant.

     

    Dès les premières lettres on est accroché, une famille qui n’est pas riche mais vit dans une certaine aisance, un père pasteur qui va à la fois servir de modèle permanent et d’objet de haine à la façon d’un Kafka. Vincent pourrait comme Kafka écrire sa lettre au père.

     

    Des études pas vraiment glorieuses et pas vraiment terminées, et un début de la vie d’adulte difficile.

    Un départ pour l’Angleterre où il va connaitre ses premières amours et se révéler doué pour les langues, plus tard il ajoutera le français à la panoplie au point d’écrire une partie des ses lettres en français.

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                    Les premières oeuvres  1882 

     

    D’échec en échec le voilà quasi missionnaire auprès des mineurs du Borinage, c’est pour lui une période mystique pendant laquelle il découvre le travail sordide, la faim, ses dessins en portent la trace, ils ont la noirceur de la mine et la dureté du travail. Plus tard lisant Zola il se reconnaitra dans Germinal.

     

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                  Les mangeurs de pommes de terre 1885

     

    Les lettres sont pleines de ses doutes, de ses souffrances mais aussi de ses lectures, c’est un lecteur passionné et attentif. ll admire Hugo, Balzac et par dessus tout Zola. Rien à voir avec les lettres d’un fou, même si de temps à autre le ton change, l’exaltation le tient, que ce soit pour une femme, pour la Bible ou pour la peinture.

     

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                          Arles 1888 

     

    Nous n’avons pas les réponses de son frère mais l’on sent très bien son rôle modérateur, complice.

    Le départ pour Arles apparait comme une chance mais très vite les démons reviennent. Alcool, hallucinations, la misère matérielle détruit sa santé, son corps le lâche et son esprit va suivre ce qui le conduit vers l’hôpital psychiatrique où il trouve un certain repos.

     

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                  A Saint Rémy de Provence  la nuit étoilée 1889

     

    Théo a essayé de le faire connaitre, d’organiser des expositions de ses oeuvres mais Vincent s’y oppose le plus souvent. On le suit à travers ses lettres jusqu’à la cassure finale.

     

     

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                      A Auvers sur Oise 1890

     

    Ces lettres sont profondément touchantes et désespérantes car on le voit s’enfoncer dans la folie tout en essayant de tenir la tête hors de l’eau grâce à la peinture. ll cultive les ruptures, régulièrement avec Théo quand celui ci renâcle à le soutenir, ruptures avec des femmes, rupture avec Gauguin

    Pourtant c’est à Théo qu’il envoie tout, ses dessins, ses premiers tableaux, les toiles qu’il peint frénétiquement à Arles, cette frénésie se poursuit lorsqu’il est interné à Saint Rémy de Provence : imaginez il peint en un temps très court 200 toiles et parmi elles ses toiles les plus célèbres.

     

     

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                Hôpital Saint Paul de Mausole © Ivredelivres

     

    J’ai vraiment été accroché par ces lettres, Van Gogh y apparait dans toute sa nudité et sa faiblesse mais aussi dans toute sa passion pour la peinture, exutoire à la folie qu’il sent poindre. 

     

    Vous pouvez aussi écouter ces lettres lues par Denis Lavant.

    Un site existe mais en VO

     

    La biographie permet de replacer ces lettres dans leur contexte.

    Mon seul regret c’est de n’avoir pas en parallèle les oeuvres pour en suivre l’évolution.

    Une édition existe aujourd’hui chez Actes Sud en six volumes qui permet cela mais son prix est carrément prohibitif (380€)

     

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    Les livres : 

    Lettres à Théo - Vincent Van Gogh - Editions Gallimard

    Van Gogh - David Haziot - Editions Gallimard Folio

     

  • Dans le jardin de la bête - Erick Larson

    Berlin 1933

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    Depuis très longtemps je lis autour de la Seconde Guerre mondiale, que ce soit des biographies, des romans ou des essais historiques. 

    Dans ses « voyages dans le Reich » Oliver Lubrich avait évoqué le témoignage d’une fille d’ambassadeur qui avait attisé ma curiosité.

    Le livre d’Erik Larson a été la façon parfait d’en savoir un peu plus sur les débuts du nazisme et surtout sur le regard porté sur le phénomène par les américains.

     

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    1933 William Dodd est nommé ambassadeur à Berlin, il y restera jusqu’en 1937. Il n’est pas du tout issu de la classe politique dirigeante, c’est un universitaire tranquille, historien de formation, sa parfaite connaissance de la langue allemande à joué en sa faveur mais disons le il devient diplomate par hasard et au pire moment. 

    Il part à Berlin avec sa femme, son fils et sa fille Martha, une belle jeune femme de 28 ans.

    Le livre d’Erik Larson va nous restituer l’ambiance qui règne alors dans l’entourage de Roosevelt où l’antisémitisme n’est pas absent. Il va nous brosser un tableau qui s’assombrit au fil du temps des relations entre le personnel de l’ambassade américaine et les dignitaires nazis

    L’évolution va être lente pour William Dodd, tout d’abord sceptique quant aux exactions allemandes il reste d’une neutralité et même d’une grande bienveillance envers les nazis.

    Il a beaucoup de mal à croire aux rapports qui s’accumulent sur sa table de travail. 

    Martha, elle, est totalement séduite par ce nouveau régime, elle s’affiche en compagnie de Rudolph Diels alors chef de la Gestapo.

     

     

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    Autodafé  Mai 1933

    Ce gros livre se lit comme un roman policier, on a peine à croire à l’aveuglement dont on sait pourtant aujourd’hui toute la réalité.

    Au crédit de William Dodd mettons que ses yeux se désillent après la Nuit des longs couteaux, ses messages à la Maison Blanche sont de plus en plus pressants et de moins en moins complaisants. Il alerte sur les intentions d’Hitler de sans doute se débarrasser de tous les juifs. 

    Roosvelt et le gouvernement américain font la sourde oreille et acceptent sous la pression des allemands de rappeler l'ambassadeur.

     

    Erik Larson a réussi un excellent livre basé sur un important travail de recherche. Les notes envoyées par l’ambassadeur, le journal tenu par Martha ont été largement utilisés. Il parvient à nous faire pénétrer au plus près de ceux qui auraient pu encore à ce moment là éviter le pire à l'Europe. 

    Le contraste est saisissant entre William Dodd, homme de principes, droit, qui peu à peu perd ses illusions, et sa fille qui papillonne d’amants en amants jusqu’à tomber dans les bras d’un espion soviétique.

    L’atmosphère du Berlin de cette époque est parfaitement restitué,  de l’insécurité régnant dans les rues, de la peur qui monte même parmi l’élite, à la vie trépidante et joyeuse des  des nazis en place.

     

    C’est un livre passionnant et utile que je vais ranger aux côtés de celui d’Oliver Lubrich et d’Erika Mann.

    Pour finir de vous convaincre lisez les billet de Keisha ou Clara 

    Faites une place à ce livre dans votre bibliothèque 

     

     

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    Le livre : Dans le jardin de la bête - Erik Larson - Traduit par Edith Ochs - Editions du Cherche midi

  • Lettres d'amour - Lues par Jacques Weber

    Ecrire la passion

     

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                                               Hugo à Juliette Drouet

     

    Alors que je cherchais comment composer ce thème de la passion, ce livre audio m’a tendu les bras à la bibliothèque

    Le nom de Jacques Weber était gage d’une belle lecture 

     

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                              JH Fragonard la lettre d'amour Métropolitan museum 

     

    Jugez du programme : Flaubert, Hugo, Napoléon, Baudelaire, Diderot et Voltaire : qui dit mieux ?

    Ecoutez la voix de la passion, du désir, des adieux, des plaisirs charnels……

     

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    C’est un voyage parfois d’une grande douceur, parfois tonitruant. 

    Lettres destinées à la tendre amie, à l’unique. Lettres provocant le chaos ou l’ivresse, les pleurs ou la félicité………..

     

     

    Laissez vous prendre au jeu.

     

    Le Livre audio : Lettres d’amour - Lues par Jacques Weber - Editions Thierry Magnier