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  • Jardins de papier - Evelyne Bloch-Dano

    Les jardins : j’ai déjà lu quelques livres tout à fait réjouissants sur le sujet mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? 

    Le titre d’abord est attirant : jardins de papier, un comble quand on songe qu’aujourd’hui les livres eux-mêmes peuvent être virtuels !

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    Le pré Catelan à Illiers-Combray

     

    Evelyne Bloch-Dano aime les jardins, aime ses jardins car la chanceuse en a deux. Elle était parfaitement bien placée pour nous donner une petite histoire des jardins, sans prétention avec juste ce qu’il faut de détails pour nous donner envie de prendre son livre et d’aller le lire sous une tonnelle.  

    Du jardin d’Eden à ceux de Babylone elle nous trace une histoire, des jardins tirés au cordeau à ceux plus british et plus foisonnant voilà une jolie balade mais elle ne fait que commencer.

    La partie la plus intéressante c’est celle qu’elle consacre aux auteurs qui ont su nous parler de leur jardin, de leurs fleurs, de leurs légumes et de leur joie d’y mettre les mains.

    Elle nous fait parcourir les jardins de Rousseau, bon bien sûr lui ce ne sont pas les siens ! Mais si vous l’avez un jour visité, quel plaisir de de vagabonder dans le jardin des  Charmettes, de grimper tout en haut pour avoir une vue d’ensemble et s’imaginer Rousseau assit là.

     

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    Les Charmettes 

    Avez-vous remarqué que dans tous les romans de George Sand il y a un jardin ? elle ne peut pas s’en empêcher la bonne dame car Nohant fait partie d’elle, c’est son refuge, son havre et l’endroit où botaniste et jardinière elle gratte la terre avant de gratter le papier de sa plume.

    Colette là bien sûr vous l’attendiez, mais attention ce n’est pas le jardin de Colette, non c’est plutôt celui de Sido, saviez-vous qu’il est en pleine rénovation pour lui redonner son allure d’antan ? 

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    © photo Figaro Franck Prignet 

    Cette lecture c’est l’occasion pour moi d’avoir une folle envie de relire Le lys dans la vallée pour retrouver les jardins et terrasses de Clochegourde et leur parfum dans l’air du soir.

     

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    Le château de Vonnes qui devint Clochegourde chez Balzac

    Bon la liste est loin d’être terminée mais je m’arrêterai au Paradou de Zola, à Gide le botaniste (ça je dois dire que j’ignorais) et Marcel bien sûr dont la grand-mère fait chaque soir le tour du jardin. 

     

    Je vous laisse le plaisir de découvrir les amateurs plus surprenants. 

    Je suis certaine que ce livre plaire à Enitram qui sait toujours nous gaver de fleurs et de verdure.

     

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    Le livre : Jardins de papier - Evelyne Bloch-Dano - Editions stock

  • Outre-terre - Jean-Paul Kauffmann

    J’avais déjà activement participé à la retraite de Russie avec Sylvain Tesson aussi ai-je décidé de prolonger l’expérience et me voilà partie sur le champ de bataille d’Eylau avec Jean-Paul Kauffmann pour guide.

    Il a une famille qui l’aime cet homme, jusqu’à accepter de partir en plein hiver à Eylau, enfin pardon plutôt à Kaliningrad, enfin ce qui autrefois s’appelait Königsberg, faut dire que sur ces terres là rien n’est simple.

     

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    Königsberg au temps de Napoléon

    Notre auteur qui a beaucoup lu sur la bataille d’Eylau, une bataille un peu inverse à la Bérézina, nous en avons fait une victoire alors que ce qui fut la plus grande charge de cavalerie de l’histoire derrière le plumet de Murat, elle fut tellement terrible que pour la première fois on utilisa le mot de boucherie.

    JP Kauffmann est un rien obsédé par les lieux, il s’y est déjà rendu, il faut dire que ce territoire est bizarrement coincé entre Pologne et Lituanie mais qu’il est Russe ! 

    En 2007 les russes ont décidé de fêter leur victoire avec reconstitution et tout le tralala, comme c’est aussi la nôtre de victoire la famille Kauffmann au grand complet fait le voyage.

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    Kaliningrad aujourd'hui 

    C’est l’hiver, le confort des hôtels ...c’est pas tout à fait ça, mais la guide est sympa et c’est l’occasion de croiser des personnages que l’on croirait sortis d’un roman.

    L’auteur fait vite notre éducation historique avec moults rappels : les poèmes de Victor Hugo, oui oui il n’a pas écrit que Waterloo, les mémoires du Capitaine Coignet et celles de Bagration le général russe, puis bien sûr une grosse touche de Balzac. 

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    Le général russe : Piotr Ivanovitch Bagration

    La famille râle un peu mais finit par se prendre au jeu, et JP Kauffmann lui jubile, cherche, veut tout voir, veut entrer partout, se faire un point de vue, comprendre ce qui se passa ce jour du 8 février 1807 où Napoléon faillit perdre la bataille qu’il fit ensuite immortalisée par le peintre de l’empire : Antoine-Jean Gros.

     

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    La bataille d'Eylau - Musée du Louvre 

    Pas facile car comme le dit l’auteur « Malgré toutes les phosphorescences du souvenir et les ensorcellements de la littérature, l'articulation entre le passé et le présent restera toujours une illusion » mais il s’acharne jusqu’à tenter de monter dans le clocher de l’église que l’on voit sur le tableau de la bataille.

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    et l'église au fond vous la voyez ?

     

    Cette balade hivernale m’a plu mais disons le mieux vaut ne pas être rebuté par le brouillard, le givre, la neige. Je ne suis pas fan des batailles mais ici JP Kauffmann fait entendre sa petite musique et elle je l’aime bien, j’aime son côté rêveur perdu dans l’immensité de la plaine, amateur de reconstitutions avec les bonnets à poils et tenues de l’époque.

     

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    Le livre : Outre-terre - Jean-Paul Kauffmann - Editions des Equateurs

  • Un été à l'Islette - Géraldine Jeoffroy

    Camille Claudel c’est pour moi assez définitivement La petite robe bleue de Michèle Desbordes. 

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    Il y a bien sûr les biographies mais ce petit livre m’avait touché de façon forte. Cette rentrée m’a offert de nouveau un livre au ton moins noir mais tout aussi émouvant. 

    Par la grâce de la correspondance qu’ Eugénie entretient avec un soldat au front en 1915 (ne vous inquiétez pas vous le retrouverez) nous sommes emportés vers l’été 1862 au Château de l’Islette en Touraine, lieu enchanteur proche d'Azay-le-Rideau  au bord de l'Indre. 

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    Eugénie est une jeune fille en mal d’avenir, sa famille lui a réservé le rôle d’institutrice un peu pour se débarrasser d’elle. Elle arrive au château pour être la préceptrice de Marguerite la petite fille qui vit au château avec sa grand-mère, la châtelaine , Mme Courcelle qui accueille chez elle des artistes. 
    Et pas n’importe quels artistes : Camille Claudel et Rodin, Debussy avec Mallarmé en filigrane.

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    Camille vient à l’Islette pour travailler sur son oeuvre en cours : La Valse, une oeuvre qu’elle façonne, modifie, corrige car la direction des Beaux-Arts trouve la première version de sa Valse trop dénudée.

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    « Nous tournions et retournions autour des danseurs car l’œuvre imposait de la contempler sous tous les angles ; par une mystérieuse attraction, elle nous contraignait à la regarder en trois temps, nous emportant irrésistiblement dans son tournoiement. »

    Camille et le compositeur Claude Debussy échangent des lettres courtes,  Claude ne semble pas un admirateur de Rodin et pousse Camille à échapper un peu à son emprise, mais celle -ci attend son amant. Elle lui écrit «  Nous sommes, vous et moi, des bagnards isolés mais nous aimons nos chaînes et notre solitude. » 

    Debussy aussi est dans le désarroi, il en est aux premiers balbutiements de Prélude à l’après-midi d’un faune.
    Rodin arrive tout à son projet d’un Balzac, il cherche l’inspiration. Marguerite a un peu peur de lui, pour elle il est à la fois l’ours et l’ogre des contes.

    Eugénie est témoin de la tension dans le couple, mais les chemins de la création se recoupent.

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    Eugénie devient pour quelques jours la secrétaire de Rodin et nous permet de partager leurs doutes, les affres de la création, la violence des sentiments.

    L’auteur parvient à mêler très habilement un romanesque purement imaginaire et une réalité de la création.

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    Marguerite le modèle de la Petite châtelaine

    Un roman qui effleure les trois grands destins avec une extrême sensibilité, beaucoup de délicatesse mais aussi avec une profonde vérité dans ce qu’elle peut avoir de dure, de noire et de désespérée.

    Un petit régal que ce roman. Les éditions Arléa savent parfois dénicher des trésors, c’est eux qui avaient déniché Neige de M Fermine. J’ai retrouvé ici un roman qui m’a procuré un même plaisir 

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    Le livre : Un été à L’Islette - Géraldine Jeoffroy - Editions Arléa

     

  • La Compagnie du fleuve - Thierry Guidet

    Je profite de grands rangements dans mes bibliothèques pour ressortir des livres qui m’ont plu
    C’était bien avant la descente de la Loire en Canoë, mille kilomètres à pied le long de ses rives, un long parcours du Mont Gerbier de Jonc à Saint Nazaire. Si la curiosité vous titille bouclez votre sac.

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    Le départ

    Départ en avril aux premières jonquilles, le temps de se mettre en jambes et il laisse déjà loin derrière lui le pays de Modestine, il suit avec l’oeil d’un peintre « un chemin de terre au milieu des pins, des aubépines, des noisetiers, qui longe une Loire d’aquarelle ».
    Marcher, penser, rencontrer et lire car Thierry Guidet ne saurait se passer de livres, lors de précédentes randonnées il était accompagné par Montaigne ou Sénèque, dans son parcours en Loire c’est la Bible qui lui tient compagnie car il lui faut « des livres qui se hument, se mâchent puis se digèrent lentement ».

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    La Charité sur Loire

    File le chemin rythmé par les bivouacs et les rencontres. Ici et là on repère les blessures mal refermées de la tempête de 1999.
    La Haute Loire, l’Allier, les plaines du Forez, les canaux latéraux, les chemins de halage, les « pays de rêveuses rivières et de canaux pensifs », il avance au rythme d’une péniche pendant un petit moment savourant la liberté des mariniers.
    La Loire était, avant le chemin de fer, un fleuve de chalands et de gabares. Thierry Guidet nous parle même d’une « marine de Loire » au temps où les péniches transportaient les épices des Antilles « la verrerie du Dauphiné, la faïence de Nevers, les couteaux d’Auvergne (...) les livres imprimés à Genève. »

    Mais le fleuve n’est pas toujours doux, les lignes de crues sur les façades des maisons sont là pour le rappeler. 
    Mi parcours et c’est l’entrée dans « La Loire des châteaux et des vignes » Vite  un signe de la main à Balzac, à Stendhal qui navigua entre Tours et Nantes, une pensée pour D’Artagnan qui fait son entrée à Meung sur Loire.
    Notre marcheur fait un détour par Chambord, flâne dans le potager de Villandry.
    Rois, reines, art de vivre, douceur angevine, avec au détour d’un chemin ....une centrale nucléaire.

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    Gabare sur la Loire

    La fin du parcours approche et c’est un monde d’îles que l’auteur nous fait découvrir à bord d’une gabare : l’île Meslet, le Piloquet, l’île aux bergers, et même Kerguelen.
    Le voyage se termine à Saint Nazaire, j’ai aimé la compagnie de Thierry Guidet, jamais pompeux, toujours curieux qui dit « J’ai marché en badaud, curieux de la leçon de choses, et d’histoire, et de géographie, et de littérature que me donnerait le fleuve. »

     

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    Le bout du voyage : l'estuaire de Saint Nazaire

     

    Le livre : La Compagnie du fleuve - Thierry Guidet - Editions Joca Seria 2004

  • Tolstoï ou Dostoïevski - George Steiner

    Entre les deux mon coeur balance

     

    « Demandez à un homme si il préfère Tolstoï ou Dostoievski et vous connaitrez le secret de son coeur »

     

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    J’ai commencé très tôt (trop tôt ?) à lire les écrivains russes, vers douze ans j’ai mis la main sur Anna Karénine et mon coeur s’est arrêté de battre. 

    Et puis plus tard j’ai lu Dostoïevski et les livres se sont enchainés. 

    Aujourd’hui je suis totalement incapable de trancher entrer ces deux monstres de la littérature mondiale, je les aime, peut être pour de mauvaises raisons mais qu’importe je ne pourrais pas supprimer leurs livres de ma bibliothèque ni savoir que je ne les relirai jamais.

    Mais vrai bien sûr qu’ils sont aux antipodes l’un de l’autre ces deux géants.

    Dominique Fernandez a tranché, lui c’est Tolstoï, et bien que George Steiner affirme « Chaque lecteur choisi l’un plutôt que l’autre » je n’ai jamais vraiment tranché.

     

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    Aussi tout naturellement ce livre m’a passionné car nous dit l’auteur il y a

     

    « Trois très grands moments dans la littérature : le moment grec avec Homère, le moment Shakespearien et le moment russe ».

     

    George Steiner fait donc ainsi l’analyse des romans des deux auteurs majeurs de la littérature russe. Il ne fait pas l’impasse sur les faiblesses de ces deux monstres de la littérature.

    Surtout il replace leurs oeuvres dans l’histoire du roman, ainsi il nous fait voyager de Mme de La Fayette à Balzac, de la critique autour de Madame Bovary ou des romans de Stendhal. Des correspondances entres les géants du roman. 

    Pour Steiner c’est certain les russes sont les meilleurs 

     

    « Qu’il me soit donc permis d’affirmer mon inébranlable conviction que Tolstoï et Dostoïevski sont les plus grands des romanciers. Ils excellent dans l’ampleur de la vision et dans la forme d’exécution » 

     

    C’est passionnant de bout en bout, les comparaisons avec les autres grands du roman au XIX ème siècle, les particularités de chacun des romanciers, une analyse longue et complète du début d’Anna Karénine et une belle étude de l’Idiot, de celles qui vous donne immédiatement l’envie de rouvrir ces livres là.

    Il les renvoie dos à dos : Tolstoï qu’il apparente à Homère et Dostoïevski qui trouve sa parenté chez les grands auteurs du théâtre tragique. Il voit en eux deux conceptions de la religion, l’un étant fasciné par le mal, l’autre persuadé que l’on peut réformer l’homme.

     

    Une façon passionnante de comprendre le roman russe et de s’y replonger avec délectation

     

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    Le Livre : Tolstoï ou Dostoïevski - George Steiner - Editions 10/18

  • la bibliothèque des génies

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    J’ai enchainé deux livres sur un sujet similaire, mais deux livres traités tout à fait différemment. 

    L’un se lit aisément, l’autre demande un intérêt certain pour le sujet.

     

    Le sujet donc : la bibliothèque des génies, et pas n’importe quel génie ! non deux de mes écrivains d’élection : Proust et Montaigne

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    Montaigne et les Livres 

    Cette étude cherche à cerner la pratique de lecture de Montaigne. Ce grand lecteur lit moins pour s'instruire que pour exercer son jugement. Tout livre est pour lui un nouveau monde, qu'il parcourt en explorateur curieux, à la recherche de l'autre et de lui-même.

    Est-ce un livre facile à lire ? non

    Est-ce un livre qui exige un effort de lecture ? oui mille fois oui

    Un livre pour les passionnés de Montaigne qui ont toujours envie d’en savoir un peu plus, d’entrer un peu mieux dans cet univers si foisonnant où l’auteur peut dire  qu’il lit Plutarque, Virgile, Lucrèce avec passion, que les historiens sont « sa droite balle » et nous dire quelques pages et quelques essais plus tard que les livres sont tout à fait inutiles, qu’il ne sert de rien de vouloir se rendre plus savant ! 

     

     

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    Venons en à Proust et à sa bibliothèque.

    Là je ne peux que recommander ce livre à tous les amateurs de Proust, d’une belle simplicité d’écriture rendant la lecture très agréable ce livre est pourtant d’une grande richesse.

    On a disséqué tout Proust :  les personnages de ses romans, les lieux qui l’ont inspiré. Anka Muhlstein nous propose d’éclairer l’écrivain à travers ses lectures.

    Lectures d’enfant, François le Champi bien sûr, mais aussi et surtout lectures de l’homme qui fut un lecteur boulimique. 

     

    Dès l’enfance Marcel Proust lit lit lit, digne descendant d’une grand-mère férue de Madame de Sévigné et d’une mère qui a la passion des grands écrivains.

    Très vite il devient un lecteur non seulement assidu mais critique, critique au sens le plus noble, il n’y a qu’à lire ses célèbres pastiches pour se rendre compte à quel point il a incorporé la façon d’écrire d’un Balzac par exemple.

    Il fut un passionné de littérature anglaise et russe : Tolstoï, Dostoïevski ou George Eliot. Il sait reconnaitre ses dettes en mettant dans sa Recherche bien des clins d’oeil à ses lectures, Anka Muhlstein nous aide à les repérer car si il y en a d’évidents comme le cours de littérature qu’il assène à sa Prisonnière, d’autres sont bien cachées. Anka Muhlstein a fait le compte et une bonne soixantaine d’auteurs alimentent la Recherche et ses personnages.

     

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    © Irène et la littérature

     

    Amoureux fou de littérature Marcel Proust n’était en rien fétichiste quant aux livres eux-mêmes, son appartement était un gentil foutoir, il échangeait, prêtait, perdait ses livres et ...les rachetait.

     

    Un sincère merci à Armelle qui m’a orienté vers le livre d’Anka Muhlstein

     

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    Les Livres 

    La bibliothèque de Marcel Proust - Anka Muhlstein - Editions Odile Jacob

    Montaigne et les livres - Floyd Gray - Editions Classiques Garnier