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Les grands classiques - Page 5

  • A tout seigneur .......

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    Depuis la création de ce blog Montaigne a été présent de nombreuses fois, à travers des livres, par des références et des échanges avec vous lectrices et lecteurs. 

    Il est temps de faire un tour sur les rayons de ma bibliothèque et de voir un peu ce qu’elle contient sur cet homme si singulier. 

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    Il y a bien entendu un certain nombre de livres qui sont sur mes étagères et que j’aime feuilleter à nouveau mais qui ne sont pas parmi les livres majeurs autour de Montaigne

    Allez je vous les montre et cite en vrac, comme ils se présentent.

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    Il y a là Pierre Villey longtemps la référence de publication des Essais, Marcel Conche adepte de Montaigne, André Comte-Sponville qui fut un des premiers à me prendre la main pour cette lecture foisonnante, Pierre Leschemelle un homme qui a écrit trois livres que j’aime mais qui n’est en rien un universitaire, les biographies bien entendu, et Antoine Compagnon un des derniers avec son été si plaisant, d’autres auteurs moins connus mais que j’aime.

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    Ensuit il y eu ma première lecture complète grâce à l’édition d’Arléa, elle reste mon édition de référence et je l’ai fait relié pour lui éviter les abus du temps.

    Elle est marquée, crayonné, pleine de citations autour des Essais, de références de lecture, bref comme un bréviaire auquel autrefois, les moines dans la solitude de leur cellule, revenaient à l’infini.

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    Aujourd’hui s’y ajoute l’éditions chez Robert Laffont sous la direction de Bernard Combeau, c’est une belle et excellent édition avec une belle langue et des traductions des citations parfaites, peu de notes mais suffisamment pour nous éclairer. 

     

    Je sais pour l’avoir lu sur certains blogs, que bien des lecteurs pensent que l’essentiel est la lecture de l’oeuvre et non les livres autour de cette oeuvre, c’est d’ailleurs un peu la position de Montaigne. 

    Mais si il y a une chose que cet homme m’a appris c’est bien à ne jamais être dogmatique, alors je revendique le droit d’aimer les livres autour des oeuvres ou les biographies de cet homme ah mais !!

     

    Je fais en passant un petit clin d’oeil à Bonheur du Jour qui lit en ce moment Homère mais aussi des livres autour du vieil aveugle et de son monde.

     

    Après les livres appréciés mais non indispensables il y a ceux qui m’ont accompagné dans le maquis des Essais, parce que ne jouons pas les spécialistes, c’est parfois difficile d’accès, surprenant, bizarre, contradictoire, paradoxale et il est bon d’avoir un compagnon de route qui vous ouvre des barrières, vous évite de vous prendre les pieds dans ronces, et vous remet parfois sur le bon chemin. 

     

    Voilà donc ma bibliothèque privilégiée 

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    Plusieurs volumes d’un spécialiste de Montaigne, Géralde Nakam, j’ai les principaux livres de lui et ils m’ont vraiment éclairé non seulement sur l’oeuvre mais aussi sur cet homme qui pour Nakam est le « Miroir de son temps » 

    Mon préféré reste Le dernier Montaigne empreint de gravité et de mélancolie, celui qui me touche le plus.

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    Il y a bien entendu le livre qui a remporté un succès certain : Sarah Bakwell dont vous pouvez retrouver la chronique sur ce blog. 

    Montaigne et les livres de Floyd Gray qui permet d'errer dans la bibliothèque de l'essayiste.

    Et un classique de la biographie, celle de Donal Fram qui fut longtemps ma référence.

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    Il y a une collection dans laquelle j’ai pioché allègrement ce sont les Classiques Garnier, souvent érudits, certains sont à la portée du lecteur assidu des Essais.

    Cet été il y en a deux à mon programme de lecture , La culture de l’âme de Daniel Ménager, et Montaigne et la philosophie du  plaisir de Rafal Krasek, une lecture réjouissante pour ces temps de morosité. 

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    Enfin il y a des monstres sacrés, références indépassables :

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    Philippe Desan et sa biographie d’un Montaigne politique mais plus encore son dictionnaire Montaigne chez Honoré Champion une source intarissable pour la connaissance et la compréhension. Pour les curieux il y a une édition à un tarif accessible en Classiques Garnier 

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    Jean Starobinski et son Montaigne en mouvement qui aide à saisir et comprendre l’homme au delà de l’oeuvre, écoutez l’interview et vous saurez pourquoi j’aime ce livre.

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    Enfin il y a Hugo Friedrich, ne cherchez pas, ce n’est pas un auteur récent son Montaigne date de 1949 mais il n’a pas vieilli, il est riche et passionnant et c’est celui qui m’accompagne depuis des années.  Celui là aussi a été relié pour le garder en l’état, vous vous pouvez le trouver chez Gallimard sans problème.

     

    J’arrête là mon bavardage et je vous laisse en compagnie de Montaigne 

     

    Tous les livres de ma bibliothèque Montaignienne 

    Un été avec Montaigne - Antoine Compagnon - Editions des Equateurs

    Je ne suis pas philosophe - André Comte-Sponville - Editions Honoré Champion

    Montaigne et la philosophie - Marcel Conche - Editions PUF

    Montaigne notre nouveau philosophe - Joseph Macé-Scaron - Editions Plon

    Les Essais - Pierre Villey - Editions Nizet 

    Le Mal à l’âme  - La mort Paradoxe -Le badin de la farce - Montaigne tout entier et tout nu 

    - Editions Imago 

    Montaigne en Mouvement - Jean Starobinski - Editions Folio essais

    Montaigne - Hugo Friedrich - Gallimard Tel

    Montaigne Dictionnaire - Philippe Desan - Classiques Garnier

    Montaigne une biographie politique - Philippe Desan -  Odile Jacob 

    Montaigne une vie une oeuvre - Donald Fram - Classique Garnier 

    Montaigne et les livres - Floyd Gray - Editions Classiques Garnier

  • Bribes du sous sol

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    « Or, il y a en minéralogie bien des dénominations semi-grecques, semi-latines, difficiles à prononcer, de ces rudes appellations qui écorcheraient les lèvres d’un poète. »

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    « La pente de cette nouvelle galerie était peu sensible, et sa section fort inégale. Parfois une succession d’arceaux se déroulait devant nos pas comme les contre-nefs d’une cathédrale gothique. Les artistes du Moyen Âge auraient pu étudier là toutes les formes de cette architecture religieuse qui a l’ogive pour générateur. Un mille plus loin, notre tête se courbait sous les cintres surbaissés du style roman, et de gros piliers engagés dans le massif pliaient sous la retombée des voûtes. À de certains endroits, cette disposition faisait place à de basses substructions qui ressemblaient aux ouvrages des castors, et nous nous glissions en rampant à travers d’étroits boyaux. »

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    « La galerie s’enfonçait presque horizontalement, avec deux pouces de pente par toise, tout au plus. Le ruisseau coulait sans précipitation en murmurant sous nos pieds. »

     

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    « La grotte formait une vaste salle. Sur son sol granitique coulait doucement le ruisseau fidèle. À une pareille distance de sa source, son eau n’avait plus que la température ambiante et se laissait boire sans difficulté. »

     

    Le livre : Voyage au centre de la terre - Jules Verne - Editions Arvensa 

  • Abécédaire Balzacien - Christian Garcin

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    Vous êtes ou voudriez être lecteur et lectrice de Balzac. 
    Mais voilà Balzac ça intimide un peu, le nombre de volumes en pléiade en ferait fuir plus d’un. 

    Christian Garcin que je connaissais pour l’avoir suivi dans ses voyages ou ses choix en peinture est un amateur éclairé et pour vous aider à faire votre chemin dans la Comédie humaine il vous propose un Abécédaire. 

     

    De petits paragraphes, un mot en déclenche un autre, un choix de mots très personnels qui va de Absolu à Yeux. Beaucoup de citations et de passage issus des romans et nouvelles pour étayer un mot, un propos.

     

    Un brin d’érudition sans en faire trop, de l’irrespect parfois, mais surtout l’envie que l’on sent frémir dans les pages de vous menez à Balzac, de partager sa passion avec vous, de vous donner les clés de la malle aux trésors. 

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    Son approche est personnelle mais elle peut plaire à tout un chacun, le rendre curieux, lui faire ouvrir l’oeuvre elle-même.

    Je ne vais pas détailler tous les choix de Christian Garcin mais plutôt vous faire une petite liste de ce que j’ai appris en le lisant, histoire de vous appâter un rien.

     

    Saviez-vous ce qui disait Proust de Balzac ?
    « Le plus divertissant de tout ce serait de se mettre à lire Balzac (…) Quelques nouvelles vraiment divines peuvent se lire isolément, ce grand peintre de fresques ayant été un incomparable miniaturiste »

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    Saviez-vous pourquoi le jaune fait trembler chez Balzac ?
    « Rien de si étonnant cela dit, le jaune à cette époque était la couleur de toutes les affiches menaçant de saisies immobilières »

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    Lord Byron

    Saviez-vous que Balzac n’aimait pas vraiment Byron ? 
    « Le froid et compassé Lord Byron, dont le visage est aussi terne que le climat anglais » 
    Christian Garcin ajoute joueur  Lord Byron « n’est, il faut le dire pas vraiment Balzac’s cup of tea » 

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    Pierrette avant Cosette 

    Saviez-vous que la Cosette de Balzac s’appelle Pierrette ?
    «  Son modèle se trouve chez Balzac, vingt trois ans avant les Misérables, elle s’appelle Pierrette, ses Thénardiers sont les horribles, laids, et malfaisants frère et soeur Rogron »

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    La généalogie des personnages : un clic pour le voir en grand

    Saviez-vous que Balzac envisageait un dictionnaire de ses personnages de la Comédie humaine ?
    Parce qu’il faut bien dire que c’est parfois difficile de s’y retrouver, on retrouve les personnages dans plusieurs romans mais des romans qui furent édités dans un joyeux désordre.
    Au dire même de Balzac :
    « vous aurez le milieu d’une vie avant son commencement, le commencement après sa fin, l’histoire de la mort avant la naissance »

    Voilà je l’espère de quoi vous donner envie de retrouver Balzac avec l’aide de Christian Garcin de son enthousiasme, de sa parfaite connaissance.

    Dernier détail : votre livre ne sera pas coupé.  Les éditions Du Lérot en Charente impriment encore ce type de livre. 

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    coupe papier obligatoire 

    Comment faire ? Voici ce que propose Italo Calvino dans Si par une nuit d’hiver un voyageur.
    « Pénétrant entre les page en dessous, la lame remonte vivement, ouvre une fente verticale par une succession de secousses qui attaquent une à une les fibres et les fauchent … S’ouvrir un passage dans la barrière des pages au fil de l’épée, voilà qui va bien avec l’idée d’un secret caché dans les mots ».

     

    Le livre : Abécédaire Balzacien - Christian Garcin - Editions du Lérot

  • Sanctuaire - William Faulkner

    Le roman d’une descente aux enfers.

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    Le jugement dernier Hans Memling 

    Un roman puissant, sulfureux, qui demande une lecture très très attentive ou, peut-être comme je l’ai fait, deux lectures à quelques semaines d’intervalle.

    Je vous propose d'élucider ce qui dans ce roman, l’emporte : la pitié et la compassion pour Temple Drake l'héroïne, la colère et l’effroi envers Popeye ?  

    Ou par dessus tout comme pour moi : l’admiration pour la construction tordue et maléfique du récit.

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    Popeye est un gangster froid, cruel, un gringalet dangereux sa silhouette a « la méchante minceur de l’étain embouti », rien de normal en lui, c’est la malveillance faite homme.
    Popeye va commettre l’irréparable, Temple Drake va en faire les frais.

    Temple elle c’est une jeune fille de bonne famille « Mon père est juge » répète t-elle à satiété, mais c'est une jeune fille qui aime s’encanailler. 

    Horace Benbow l’avocat va lui aussi croiser la route de Temple,  lui c’est la lâcheté personnifiée et son portrait dit à peu près tout ce que Faulkner pense de la justice.

     

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    Temple Drake va passer très vite de « il va m’arriver quelque chose ? » à « il m’arrive quelque chose » Ruby Lamar, l’ancienne prostituée tente de protéger Temple, de l’avertir mais elle est sans illusion sur ce qui va arriver. Temple Drake a mis le doigt dans la spirale du mal.

    Faulkner nous fait la liste de toutes les turpitudes : le viol, le meurtre et l’arrestation d’un innocent.

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    W Faulkner © Frassonetto  Le temps 

    Faulkner ne décrit jamais les scènes les plus violentes mais il les suggère et c'est bien pire. Il laisse le lecteur les imaginer, on touche le mal du doigt, c’est un puit sans fond. 

    Tout homme a ses propres ténèbres, l’auteur les décline une à une.

    On est hanté par la chaleur du Mississippi, par la puissance maléfique de Popeye, le récit est pétri d’allusions bibliques et chacun sait que les récits bibliques ne sont pas des parcours de douceur et de bonté.

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    L’auteur fait suivre de fausses pistes à son lecteur, il faut attendre la fin du roman pour connaitre l’histoire dans son entier. Il arrache les masques, il nous fait toucher du doigt la violence du désir, les abîmes du mal.

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    Un roman où la place du traducteur est très importante (clic)

     

    Camus disait que ce roman était un chef-d’oeuvre. 

    Malraux  que « Sanctuaire, c'est l'intrusion de la tragédie grecque dans le roman policier.» 

    André Gide lui a « pensé devenir fou d'horreur et de détresse en lisant Sanctuaire.»

    Parfois, parfois, l’on voudrait n’avoir jamais commencé ce roman. Pourtant je vous invite à lui faire une place dans votre bibliothèque car comme le dit un de ses commentateurs « l’œuvre vaut mieux que sa sulfureuse et tapageuse réputation »

    Lisez l'avis de Nathalie dont le billet recoupe bien celui ci

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    Le livre : Sanctuaire - Oeuvres I - William Faulkner - traduit par Maurice-Edgar Coindreau - Editions Gallimard Pléiade ou Folio

  • Reflets dans un oeil d'or - Carson McCullers

    Les dames du Sud sont magnifiques 

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    Carson McCullers

    « Il y a un fort, dans le Sud, où il y a quelques années un meurtre fut commis. Les acteurs de ce drame étaient deux officiers, un soldat, deux femmes, un Philippin et un cheval. »

    Les Premiers mots du roman, voilà si vous vous attendiez à un suspense c’est raté.
    L’auteure va nous faire suivre ces personnages, le cheval en moins, leurs attaches, leurs liens qui vont inexorablement s’entremêler.

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    Nous sommes dans le Sud, là où le racisme est non seulement banal mais aussi parfaitement admis.

    Le capitaine Penderton a une femme volage, Leonora, elle ne brille pas par son intelligence et elle a pris un amant.

    L’amant est le commandant Langdon; le supérieur du mari de la dame ! Mais le commandant a aussi une femme, Alison, qui elle souffre de la trahison de son mari et de la perte récente d’un enfant. Seul son serviteur Anacleto la comprend.

    Mais ce que peut penser le commandant d’un serviteur philippin …. qui s'en soucie ?

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    Quelle affiche !

    Penderton éprouve de la haine envers sa femme, parce qu’elle a la fâcheuse tendance à prendre pour amant des hommes dont il tombe amoureux, comme ce soldat Williams qui entre la nuit dans la chambre de Leonora pour l’observer. Tordu, vous avez dit tordu ?

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    1966 Elizabeth Taylor et Marlon Brando dans l’adaptation de John Huston

    « sa fascination à l'égard de la sensuelle femme du capitaine est bien là, tandis qu'elle-même l'ignore et ne le voit pas, à l'inverse de son mari »
    Mais la beauté de femme mûre laisse de marbre le mari.

    Le mari et l’amant on connait de longue date, sauf que Carson McCullers pousse l’étude de moeurs au plus loin.

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    Ce huit-clos dans une garnison et un roman à la fois beau, envoûtant mais cruel et glaçant au point qu’aucun personnage n’attire la sympathie, même les victimes. La tension monte, les obsessions de chacun sont examinées à la loupe et l’on devine une fin tragique. 

    Les protagonistes de ce roman sont tous incapables d’être heureux , leur sensualité doit être cachée, la morale leur interdit de l’exprimer.

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    Il fallait du courage à Carson McCullers pour en découdre avec les conventions et choisir de traiter le racisme, l’homosexualité et l’adultère et montrer que désirs et les pulsions sont plus forts que toute morale.

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    Le livre : Reflet dans un oeil d’or - Carson McCullers - Traduit par Pierre Nordon - Editions La Pochothèque 

  • La Messe de l'athée - Honoré de Balzac

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    Que diriez-vous si vous surpreniez un de vos amis, qui a toujours professé des idées athées et même anticléricales, la main dans le bénitier, en train d’assister à une messe à Saint Sulpice ?

    Horace Bianchon est un jeune médecin qui découvre son mentor, le célèbre chirurgien Desplein, en pleine contradiction avec ses positions habituelles résolument athées.

    Bianchon est stupéfait mais n’ose lui en parler, il admire son maître et ne veut pas le mettre dans l’embarras ; Desplein est un homme d’une grande probité mais rigide, inflexible et ambitieux et qui ne croit qu’en la science.

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    Guillaume Dupuytren qui a servi de modèle à Desplein

    Bianchon mène son enquête et le destin lui fait croiser à nouveau Desplein à Saint Sulpice, agenouillé dans une chapelle de la vierge, le secret est dévoilé et l’on fait alors connaissance avec Bourgeat le porteur d’eau.

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    peut être apercevrez vous le Dr Desplein 

    Avouez que c’est un prétexte bien léger même pour une nouvelle et pourtant je vous assure que La messe de l’athée est un petit bijou de nouvelle.

    Il y a de l’amitié, de la reconnaissance, de la générosité et de la noblesse de coeur dans cette nouvelle. On est même franchement ému et l’on s’interroge sur les protagonistes ou sur soi : que croire ? Faut il pratiquer pour être appelé croyant ? Est-il hypocrite de pratiquer sans avoir la foi ? 

    Une fois de plus je suis tombé sous le charme d’une nouvelle balzacienne qui dévoile l’âme humaine dans toute sa complexité, sa fragilité et sa grandeur.

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    Le livre : La messe de l’athée - Honoré de Balzac - Editions Gallimard Quarto