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Voyager - Page 15

  • Les Cygnes sauvages - Kenneth White

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    Paysage d'Hokkaïdo

    Après pas mal d’années passées à Annecy, les cygnes font partie de votre paysage. Le titre du livre de Kenneth White a donc attiré mon regard, puis ma main, puis ….

    Récit d’un voyage au Japon, vers le nord du Japon et ses chemins, ses lacs, ses cygnes sauvages.

    Pour Kenneth White il s’agit d’un pèlerinage géopoétique dans les pas de Bashô pour « rendre hommage aux choses précieuses et précaires » mais aussi pouvoir observer les fameux « cygnes sauvages venus de Sibérie s’abattre avec leurs cris d’outre-terre sur les lacs du Nord où ils viennent hiverner » 

     

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                                 Lac Biwa 

     

    Le type même de livre qui vous laisse un souvenir magique, la nature, la poésie, des clins d’oeil vers la philosophie zen, tout le voyage est sous le signe de l’érudition, de celle qui vous donne envie d’ouvrir d’autres livres, de faire d’autres voyages virtuels ou bien réels.

     

    Après un petit tour à Tokyo au marché des libraires où les livres s’entassent partout, un peu comme Alan Booth, c’est un Japon profond que propose Kenneth White, petit ryokan, rencontres hasardeuses, saké et poisson.

    ll en profite pour nous faire faire connaissance avec des auteurs japonais inconnus comme Nagai Kafû ou des peintres comme Kobayashi Kiyochika.

     

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                   Pont sur la Sumida Katsushika Hokusaï 

     

    Mais Bashô me direz-vous, et bien il emplit tout le livre, une même perception de la beauté, un goût certain pour le voyage, l’amour des paysages de la Sumida, partout Bashô est présent et Kenneth White nous invite à nous « laisser aller avec les feuilles et le vent » sur cette ’île d’Hokkaido, île aux  paysages enchanteurs.

     

     

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    « L’automne se changeait en hiver, le jaune-rouge en blanc, la feuille en flocon, à mesure que je gravissais les pentes du Daisetsuzan »

     

    On se promène dans les paysages d’Hiroshige « Je me sens vraiment dans le vieux Japon du nord, je sens toute la conjugaison du riz et de la glace, la présence des maisons aux épais toits de chaume du pays de neige »

     

    Il s’enfonce de plus en plus vers le nord, longtemps considéré comme le pays des Aïnous, il va aborder un lac où sa patiente sera récompensée. 

    « Un miroitement et un frémissement sur les eaux bleu sombre, le vent dans les herbes dorées… (…) Je restais tapis au milieu des roseaux, à les regarder, à les écouter — Puis l’un deux s’est levé dans l’air (…) Je les ai

    suivi des yeux et de l’esprit » 

     

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    Sur lac vide

    Ce matin du monde 

    Les cygnes sauvages

     

    J’ai aimé ce livre alliance de poésie et de récit de voyage qui ouvre vers des espaces infinis. Un livre qui incite au rêve.

     

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    Le livre : Les cygnes sauvages - Kenneth White - Traduction Marie-Claude White - Editions Le Mot et le Reste 

     
  • Le Chemin étroit vers les contrées du Nord - Bashô

     

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    Dans les années cinquante Nicolas Bouvier passa plusieurs mois au Japon, quelques Vingt années plus tard il entreprit la traduction du journal de voyage  Oku no hosomichi  de Matsuo Bashô.

     

    ll n’est pas étonnant que le poète voyageur soit traduit par un des maîtres du récit de voyage. Leur marche n’est certes pas la même mais l’un comme l’autre ont l’oeil et l’esprit bien ouvert pendant leur vagabondage. Un périple de cinq mois et quelques 2000 km sans carte aucune, 

    Bashô est déjà un poète reconnu quand il prend Le chemin étroit vers les contrées du nord, il a envie de laisser là une vie devenue trop citadine à son goût.

     

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    ll va pouvoir faire l’expérience même de la poésie à travers la marche. ll veut atteindre la « terre du bout des routes » 

    Manifestement il y a connivence entre Bashô et sont traducteur.

     

     

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    Le récit du voyage est ponctué de haïkus, certains très célèbres d’autres beaucoup moins. Le récit lui même est d’un grande poésie jugez-en :

     

     

    « Tandis que nous nous reposions au creux d’un rocher, j’eus l’oeil tiré par un petit cerisier, à quelques pieds de nous, qui commençait juste à fleurir. Penser que ce gringalet qui passe tout l’hiver sous la neige n’oublie pas de fleurir quand le printemps atteint ces hautes pentes ! »

     

    Evocations de sites célèbres, de rencontres, de temps pour la méditation.

     

    Ce texte de Bashô a été plusieurs fois traduit aussi pour vous que vous puissiez juger de la version qui vous plait le plus voici le début du voyage dans trois traductions différentes et vous noterez que les différences sont malgré tout importantes 

     

    * «  Les jours et les mois s’égrènent, passants fugaces. Les années qui surviennent et s’en vont voyagent elles aussi. Notre vie même est un voyage; quant à ceux qui la passent à naviguer, ou ceux dont les cheveux blanchissent à mener leur attelage, la route n’est-elle pas leur véritable demeure ? Sans oublier les poètes d’autrefois qui, nombreux trouvèrent la mort au cours d’une longue errance. Pour moi aussi un jour vint où la liberté des nuages chassés par le vent m’incita à partir pour aller vagabonder le long des côtes sauvages »

     

    ** « De l’éternité, jours et mois sont hôtes de passage et, de même, l’an qui fuit, l’an qui vient sont voyageurs. Qu’il mène une vie nomade, en bateau ou à cheval, l’homme accueille la vieillesse, le voyage quotidien est sa demeure. Nombreux sont les poètes d’autrefois qui sont morts en chemin, et moi, comme eux, depuis je ne sais quand, à l’invite du vent dans les nuages en lambeaux, je ne peux réfréner mon désir d’errance. »

     

    *** « Mois et jours sont passants perpétuels, les ans qui se relaient, pareillement sont voyageurs. Celui qui sur une barque vogue sa vie entière, celui qui la main au mors d’un cheval s’en va au-devant de la vieillesse, jour après jour voyage, du voyage fait son gîte. Des anciens du reste nombreux furent ceux qui en voyage moururent. Et moi-même, depuis je ne sais quelle année, lambeau de nuage cédant à l’invite du vent, je n’avais cessé de nourrir des pensers vagabonds.»

     

    Pour en lire plus sur Nicolas Bouvier c'est chez Tania 

     

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    Les livres

    *  Le chemin étroit vers les contrées du Nord - Traduction Nicolas Bouvier - Editions Heros-limite 

    ** L’Ermitage d’llusion - Traduction Jacques Bussy - Editions La Délirante ( avec le journal de Saga et l’ermitage d’illusion) 

    *** Bashô journaux de voyage - Traduction René Sieffert - Editions POF ( le plus complet rassemblent des notes de voyage à Kashima à Sarashina et le carnet de la hotte) 

  • Voyages - William Bartram

    Le père de Franklinia Alatamaha

     

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    Une partie de ma famille est allée vivre en Caroline du Sud, cela rend immédiatement curieux d’un territoire.

    Coïncidence : Je croise dans un livre récent le nom d’un naturaliste qui a arpenté ces terres là et double coïncidence une nouvelle collection chez Corti nous offre la traduction des voyages de ce naturaliste !!!

    Ma curiosité bien réveillée j’ouvre le livre de William Bartram.

     

    Plus jeune qu’Audubon, William Bartram vit en Amérique avant que ce soient les Etats-Unis. 

    Fils de quaker, son père botaniste du roi l’initie à la botanique, à l’entomologie, à la zoologie alors qu’il est encore en culottes courtes.

    Mais le père n’a pas le talent du fils pour conter ses voyages et il va falloir attendre 1791 pour que William publie ses pérégrinations en Caroline, Géorgie, en Alabama, Mississipi, Louisiane jusqu’en Floride.

     

    Il a fait un périple qui l’a emmené des Appalaches à la Floride juste avant la Guerre d'indépendance et son livre devint très vite non seulement un classique américain mais inspira aussi les européens, en particulier le Vicomte de Chateaubriand qui l’a beaucoup lu (Les Natchez lui doivent beaucoup) et a fortement influencé les romantiques anglais comme Wordworth et Coleridge.

     

    Il s’embarque en 1773 pour un voyage qui va duré 4 ans pendant lesquels il va observer, décrire, dessiner des plantes.

     

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     « L’élégant palmier de Floride, le superbe Magnolia, empreint de magnificence et de dignité »  

     

     

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    Le Turdus migratorius qui  « se lance d’une tourelle avec la célérité d’une flèche, comme s’il tentait de rattraper son âme qu’il aurait rendu à la dernière note d’un chant aigu »

     

    Véritable scientifique qui a lu Linné, il va répertorié et nommé tout ce qu’il voit. La liste en fin de volume est impressionnante.

    C’est le défenseur des beautés de la nature, « Infinie variété de scènes animées, indiciblement belle et agréable » , il rapporta de ses voyages multiples spécimens tous exceptionnels

     

    Au passage il donnera son nom à quantité de plante et en particulier au Franklinia Alatamaha une plante magnifique qui ne survécut que grâce à la collecte des graines que fit le naturaliste.

     

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                                 Franklinia Alatamaha

     

    Il est l’ancêtre des protecteurs de la nature mais bien avant cela de la protection et du respect des indiens Creek, Choctaws, Cherokees ou Séminoles car en fervent Quaker il est respectueux de toutes les créatures rappelant par là Montaigne 

    « Ayant beaucoup dans mes voyages fréquenté les Indiens de l’Amérique, j’ai pu juger pour moi-même s’ils méritaient les critiques sévères que leur adressent les blancs. »

     

    Il a le savoir écrire des hommes instruits de son temps et c’est un plaisir que de lire ses pages. Il nous gratifie parfois d’envolées lyriques qui ont du plaire à Chateaubriand, mais qui ont la haute tenue scientifique des écrits d’un Buffon.

    Le naturaliste a exploré le Sud avant la guerre d’indépendance et ainsi laissé son voyage en héritage à la toute jeune nation américaine.

     

    Aujourd’hui encore on peut suivre ses traces sur le Bartram Trail 

     

     

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    Le livre : Voyages - William Bartram - Editions José Corti

  • Ecrivains Randonneurs - Antoine de Baecque

    Promenade ou randonnée

     

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    Après deux récits qui vous ont emmené aux pays des Miquelots et des Jacquaires voila un livre qui donne une furieuse envie de marcher ET de Lire

    Disons le tout de suite, pour les fanatiques de livres sur la marche, qu'il peut être parfois un peu redondant, mais pas tant que ça.

    On y trouve des pointures comme N Bouvier, JC Bourlès, ou Jim Harrison, des amateurs plus récents dont j’ai eu l’occasion de vous parler ici : JL Hue ou F Gros sans oublier nos classiques de Thoreau à Emerson en passant par Jean Jacques.

     

     

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                    Annie vous emmène dans les forêts du Maine avec Thoreau

     

    Mais surprise j’ai trouvé là des noms inconnus, des références oubliées et des extraits de livres aujourd’hui introuvables hors des archives des bibliothèques.

    Ce sont ces textes là qui ont fait mon bonheur et je vais tout faire pour vous allécher.

    Pétrarque par exemple qui n’a pas fait que gravir le Mont Ventoux, ou allez Hazlitt, ce nom ne vous dit rien ? alors c’est que vous n’avez pas lu Helen Hanff et ce sera votre premier oubli à rattraper.

    Ou alors Agricol Perdiguier, rien que le nom donne envie d’en savoir plus, cet avignonnais va faire son Tour de compagnon du Devoir et son tour de France a une sacrée saveur.

    Rimbaud, oui oui le marcheur du désert, oui mais pas que….le voilà faisant la traversée du Gothard où il trouve la neige qui l’oblige à trouver refuge à l’hospice du lieu. 

     

     

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                   Avec Rimbaud

     

    Et ces récits du Pèlerin Russe tout empreints de mystique, lui qui n’a dans son sac qu’ « une Bible, du pain et c’est tout »

    Piquons parmi les romantiques, il n’y a pas que Chateaubriand ou Lamartine, Goethe est aussi un grand marcheur, mais aussi bien moins connu Etienne Pivert de Sénancour qui « n’imagine rien hors de la nature ».

    Plus près de nous Julien Gracq et ses Carnets du grand chemin

    Et ça c’est sans compter sur les montagneux et leurs multiples voyages dans les Alpes qui sont parfois d’une « sublime horreur » pour le dire comme Victor Hugo.

     

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                             avec Walser © Pierre Assouline

     

    Là je vous sens accrochés et prêts à me suivre sur ces chemins et sentiers, en promenade avec Walser ou à la découverte du monde.

    « A travers ces textes, la marche apparaît comme la meilleure façon d'appréhender le monde, à vitesse humaine, au rythme de sa propre introspection... » 

    Il parait qu’il y a six millions de français qui partage cette façon là d’appréhender le monde ! Vous en faites peut être partie ?

     

     

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    Le livre : Ecrivains Randonneurs - Présenté par Antoine de Baecque - Editions Omnibus

     

  • Immortelle randonnée - Jean Christophe Ruffin

    Les chemins Jacquaires

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    Après les chemins de Normandie voici le plus classique Chemin de Compostelle.

    Ma bibliothèque du chemin est déjà bien garnie et j’y ai ajouté il y a peu la version numérique du livre de Christophe Ruffin

    J’y ai pris un peu plus de plaisir qu’avec le livre de Bernard Ollivier.

     

    Qu’est-ce qui m’a plu ? Tout d’abord le choix de l’itinéraire, aucune de mes lectures ne m’avaient fait emprunter le chemin du nord , le plus beau et le plus isolé dit l’auteur, et ce fut donc une découverte de nouveaux paysages, de nouvelles étapes.

     

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                             Le chemin du nord

     

    Plus classiques les remarques sur l’ à côté de la randonnée, tous les petits avatars qui prêtent parfois à sourire (mais pas toujours) se perdre, les gîtes surchargés, les marcheurs grognons ou donneurs de leçons, les obsessionnels des ampoules, les ronflements insupportables,  brefs la vie comme elle va.

     Ruffin n’est pas un mystique dans l’âme et ce qui l’a le plus fasciné c’est plutôt l’apprentissage du délestage que l’on fait en marchant, délestage des objets inutiles, délestage des soucis bien terre à terre, indifférence à l’apparence physique lorsque le marcheur se fait un peu crasseux, quand « l’immortel » devient un peu « clochard céleste » dépouillement de l’homme connu devenu simple marcheur.

     

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                                devenir un marcheur anonyme

     

    Je me suis amusée car il n’aime pas les dortoirs collectifs, la promiscuité, et préfère sa tente.

     

    « En partant pour Saint-Jacques je ne cherchais rien et je l'ai trouvé » Il a fait une pause dans sa vie d’écrivain et d’homme public mais il manque une pointe de passion à son récit pour en faire un vrai et grand récit du chemin comme ceux de Jean-Claude Bourlès ou Edith de la Héronnière.

     

    Le livre de Jean Christophe Ruffin est un vrai succès et vous pouvez le retrouver chez Aifelle ou Saxaoul qui sont plus enthousiastes que moi.

     

     

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    Le livre : Immortelle randonnée - Jean Christophe Ruffin - Editions Guérin numérique

  • Sur le chemin des Ducs - Bernard Ollivier

    Chemins de Miquelots

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    les marcheurs vers le Mont © Maltese

    Un livre qui propose une randonnée sur les chemins de Normandie, je me suis dit : c’est pour moi.

    Bernard Ollivier est un marcheur avec qui j’ai déjà traversé l’Asie et Kayaker sur la Loire alors j’y suis allée de confiance.

     

    Hélas hélas les livres se suivent et ne se ressemblent pas. 

    En 2011 Bernard Ollivier est repris par la fringale de la marche « J'avais envie de retrouver les bonheurs de la randonnée, les rencontres, les bonnes fatigues, les minuscules et merveilleuses surprises que procure la marche lente » 

    L’itinéraire était attirant : de Rouen au Mont Saint Michel par le chemin des Ducs de Normandie.  Chemin qui a vu le jour en 1999 date à laquelle sa réhabilitation a commencé.

    C’est une région qu’il connait bien puisqu’il y habite et je m’attendais à une promenade intime et pleine de réflexions personnelles,  alors pourquoi transformer cette marche en simple guide touristique

    Je n’ai perçu aucune passion, aucune chaleur dans ce récit. Peut être est-ce dû au fait que cette marche s’est en réalité déroulé sur une année, j’ai trouvé beaucoup de commentaires très sarcastiques sur les villages traversés, il croise beaucoup de personnes peu amènes voire revêches, les hôtels lui refusent un lit, où est passé son esprit d’ouverture, sa curiosité ? 

     

    On peut deviner le pourquoi de ce livre lorsqu’on apprend les difficultés que rencontre son association « Seuil », il n’y a rien de déshonorant à écrire pour gagner un peu d’argent mais hélas cela fait un livre de commande qui m’a laissé sur ma faim.

    Malgré tout il y a quelque chose à sauver, quelque chose que j’offre à JEA dont c’est la spécialité : les noms de lieux

     « Les noms se dégustent comme des petits bonbons: la Vespierre, la Vermondière, l’Hortodière, la Besnardière, le Bois des Mille, les Eteux, les Mânis, la Focarderie, Pondevie, le Pré-Ballot, la Sousse ou la Duvelière, sans compter l’humour: ici la Cosnerie, plus loin la Morale ou Saint Aubin le Vertueux. » 

     

    Si vous voulez en savoir plus sur ce chemin : le miquelot du web

     

     

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    Le livre : Sur le chemin des Ducs - Bernard Ollivier - Editions Phébus