Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dans l'oeil du faucon - Kathleen Jamie

Un essai naturaliste comme je les aime. Peut-on être poète ET naturaliste, oui bien sûr, j’ai déjà fait l’expérience avec Alain Cugno le passionné de libellules ou les oies des neiges de W Fienes alors j’ai choisi de prendre les airs en compagnie de Kathleen Jamie.

orcades.jpg

Les Orcades

 

Elle est poète et enseigne la littérature en Ecosse où se déroulent les chapitres de Dans l’oeil du faucon 

Les îles d’Ecosse me font rêver malgré leur climat disons... pas vraiment sec, mais la beauté de ces paysages m’attire. Dans ce livre pas de découvertes extraordinaires, pas de plaidoyer tonitruant, non juste la nature et sa beauté, les dangers qui la menacent. 

 

b05664e5-5ac7-4075-8238-e919a30e9d50_web_scale_0.049867_0.049867__.jpg

 

Près de chez elle K Jamie a eu la chance d’avoir un faucon pèlerin qui nichait, « véritable pilote de formule un » d’après elle, elle l’observe alors que « les fleurs de prunier vont éclore »

Mais nous dit-elle les pèlerins ne s’intéressent pas aux fleurs « ils les laissent aux bouvreuils pivoine et aux mésanges bleues »

Elle consulte des livres pour comprendre ce qu’elle voit, pour mieux observer ces oiseaux qui se déplacent en « formation d’avions de combat » , elle lit William Fienes et surtout J.A. Baker un ornithologue amateur qui a écrit un livre magnifique :  .(il est dans ma bibliothèque je vous en parlerai un jour) 

 

Elle nous fait vivre au rythme des oiseaux, éprouver leur peur et nous montre leur quête de nourriture.

Elle nous rend ce monde là sensible et nous invite à lever les yeux pour apercevoir un faucon dans les nuages ou un crâne d’oiseau blanchi sur une plage.

 

Orkney-Maeshowe-header.jpg

Le Cairn de Maeshowe

 

Vous visiterez aussi les vestiges d’une vie antique, vous entrerez dans les shielings ces drôles de cabanes qui l’été servaient d’habitation aux bergers qui venaient faire pâturer les moutons et fabriquaient leur fromage et leur beurre.

 

shieling.jpg

Les Shielings

 

Mais cet essai n’est pas le seul du livre, vous pouvez aussi avec elle voir dans les dauphins, s’agiter les girouettes d’Edimbourg et admirer la nature qui perd pied petit à petit devant l’homme même dans cette région assez sauvage.

J’ai aimé sa simplicité. Elle ne cherche pas à faire oeuvre de technicien, foin de l’identification et de l’étiquetage des oiseaux, elle préfère nous inviter sur son île un jour de solstice d’hiver sur les Orcades. Elle nous apprend à regarder, à écouter et son livre est à lire dehors, sur une plage déserte ou au bord d’une falaise bretonne ....

 

Pour répondre à votre curiosité lisez le billet de Lewerentz

 

IMG_0353.JPG

Le livre : Dans l’oeil du faucon - Kathleen Jamie - Traduit par Béatrice Vierne - Editions Hoëbeke 2015

Commentaires

  • un livre très sympa dont j'aime le thème et que j'ai trouvé riche et varié

  • Bonne lecture j'attends ton avis

  • Bonjour.Les îles d'Ecosse m'attirent également beaucoup. Je retiens.

  • j'avais lu et regardé avec envie le livre de Peter May sur l'Ecosse , c'est un pays qui me fait rêver alors j'ai évidement craqué pour ce livre

  • Il me tente depuis que je sais qu'il existe! Et je note aussi ce Baker (ajoutons cela à En vol de Tennant, Gallmeister, et celui d'O Brien, Rites d'automne)(recommandés!!!) Cet oiseau 'bombe' me fascine...

  • je vois que nous avons la même bibliothèque, En vol et Rites d'automne sont des livres que j'ai lu et même lu plusieurs fois !
    Le Pèlerin je ne l'ai pas encore terminé mais je suis sous le charme, par contre j'ai galéré pour le trouver

  • Oh le rêve absolu ! Découvrir ces iles d’Écosse à l'époque de la floraison des pruniers, quelle puissance dans cette image ! Merci Dominique, encore un bijou ! Beau week end. brigitte

  • un livre tout à fait attrayant qui mêle observation et poésie

  • Ciré et jumelles en place, je te lis, déjà passionnée. J'observe tous les jours deux couples de milans royal qui tournent par ici....et cache mes poussins.
    Merci pour ce billet si bien illustré.

  • Ce sont de redoutables chasseurs

  • C'était la grande absente du festival d'"Étonnants voyageurs" et j'avais noté son livre, ton billet me le confirme !!!
    Bonne journée !

  • J'ai vu qu'elle était invitée

  • C'est amusant, l’Écosse m'attire aussi beaucoup pour ses paysages mais je redoute également l'humidité de son climat...
    Je note ce livre.

  • Pour moi c'est le climat parfait car je n'aime ni la chaleur ni le soleil d'été alors ...

  • je te laisse passer ton chemin

  • J'ai lu un Peter May et un Suzanne Fletcher à propos d'Ecosse et les deux, dans un genre différent m'ont laissée sous le charme... Tu es redoutable pour les PAL déjà brinquebalantes !!! :cry:

  • les romans qui se passent en Ecosse ont aussi ma faveur mais j'aime beaucoup ce livre là tourné vers la nature et la poésie

  • Il se trouve que la boutique Orange est à côté de Cultura à saint Malo ... tu vois le rapport? fais un petit effort.... comme Orange c'est au minimum 3/4 d'heure d'attente , je m'offre toujours un livre pour peaufiner mes qualité limité concernant la patience et c'est donc.... sur l’œil du Faucon que le sort est tombé... (bon début) ,je t'en dirai plus quand j'aurais fini, comme ma panne va déjà me coûter 69 euros le livre 18 , j'espère bien ne pas être trop déçue . Mais comme je l'ai entendu 100 fois lors de mon attente "pas de soucis" Dominique je ne t'en voudrais en aucun aucun cas même si je le livre me déçois, car je savais qu'il s'agissait de la nature et moi et la nature c'est toujours un peu compliqué.

  • j'adore ton commentaire mais il est vrai que si il y a une personne que je n'attendais pas là pour ce livre c'était bien toi
    je ne veux pas croire que je t'ai converti je vais mettre ça sur le compte d'Orange

  • Les îles d'Ecosse et le faucon qui est un oiseau que je trouve magnifique, autant te dire que je l'ai noté aussitôt.

  • Cet oiseau est superbe et après Rites d'automne ou les Oies des neiges je me suis vraiment fait plaisir

  • Une belle invitation à la lecture comme porte de la nature...
    Pour l'anecdote, des faucons ont élu domicile à Bruxelles, sur la cathédrale Saints Michel et Gudule - http://www.fauconspelerins.be/page.jsp?lang=fr&ref=bezoek - et deux petits viennent de naître à Schaerbeek au-dessus de l'hôtel communal - http://www.schaerbeek.be/news/naissance-2-faucons-commune
    Bon week-end, Dominique.

  • merci pour le lien je vais aller voir ça

  • Je suis assez d'accord avec le côté fastidieux et décourageant de la classification (très) technique des oiseaux. Pendant un temps cela est passionnant puis on se rend compte que toute une magie...s'envole lorsqu'on reste trop braqué sur cet aspect.
    Moins maintenant puisque j'ai ralenti la chasse photo (surtout à cause du coût d'un matériel de bon niveau, il faut 10000€ pour un objectif adéquat), mais quand je devais étiqueter les oiseaux sur mon site, je devais recourir à de longues recherches pour ne pas faire d'erreur dans les appellations pour lesquelles les naturalistes habilités sont pointilleux, ce qui est normal.
    J'aime observer oiseaux aux jumelles, je comprends la passion de l'auteur de votre livre, c'est merveilleux.

  • Je suis très partagée sur le sujet mais en tant que candide sur le sujet
    Quand je lis un spécialiste de la botanique, des insectes, des oiseaux j'apprécie qu'il me prenne par la main et nomme les choses mais vrai aussi que parfois j'apprécie simplement l'image ou les mots simples qui disent la beauté du monde, le mixte de tout ça est difficile à trouver et c'est pour cela que j'apprécie des auteurs comme K Jaimie qui sont à mi chemin

  • Super billet, comme d'habitude. Je me sens toujours ridicule quand je lis les billets d'autres blogueurs qui ont chronique les memes livres que moi, car leurs billets sont intelligents alors que les miens restent tres plan-plan. Merci pour le lien.

  • Rassure toi j'ai tout à fait la même impression ! je crois que l'on a tendance à sous estimé ce que l'on écrit ...

  • Bonjour,
    Votre site est une mine dans laquelle je puise sans relâche. L'ensemble impressionne par la quantité de livres lus et commentés. Merci de mettre à portée vos goûts de lecture qui ouvrent des portes dérobées.
    Concernant le livre de Baker; "Le pèlerin", je l'ai lu il y a une trentaine d'années. J'avais trouvé à l'époque la lecture un peu fastidieuse car il ne se passe pas grand chose dans le journal de l'ornithologue anglais hormis l'apparition fugace du pèlerin. J'ai tenu à aller jusqu'au bout afin que le léger ennui ressenti soit en rapport avec la longue attente de l'observateur amateur. Dans les années soixante-dix, le faucon pèlerin était encore rare, victime des épandages massifs de pesticides (DDT) dans les années 1950. Le livre de Dan O'Brien, "Rites d'automne" m'a bien plus intéressé. Les écrivains américains ont une façon particulière d'évoquer les grands espaces en quelques phrases. Enfin, La Hulotte a sorti de superbes numéros consacrés au faucon pèlerin (Nestor Falco).
    Bien à vous.

  • Quel plaisir que votre commentaire, j'en rougis
    J'aime beaucoup l'expression "ouvrir des portes dérobées" c'est effectivement l'impression que j'ai parfois en lisant, avoir ouvert un livre un peu secret qui donne accès à tout un monde
    Je n'ai pas lu complètement le livre "le pèlerin" vrai qu'il est un peu ardu du fait du ton employé mais j'y admire cette passion entière pour un oiseau et cet entêtement tout à fait magnifique
    Je partage votre engouement pour les auteurs anglo-saxons sur ce type de sujet, les grands espaces sont sans doute pour quelque chose dans leur prose sur ces sujets, j'ai particulièrement aimé le périple des oies des neiges

  • Au plaisir de feuilleter votre blog, plein de belle idées de lecture qui me font tout de suite envie en vous lisant, à bientôt, amitiés, Martine

  • contente de vous retrouver Martine

  • Sans aller jusqu'à classer, moi, j'aimerais bien savoir reconnaître les oiseaux, leur donner des noms, distinguer leur chant.. Je ne sais pas si cela enlèverait la poésie mais mettre des mots sur ce que l'on voit, c'est bien aussi. Or, je suis ignare sur le sujet.

  • je crois qu'il s'agit ici de la différence entre un livre comme celui ci et un guide pour amateur les deux sont complémentaires mais vrai que ce genre de récit ne demande pas moults détails techniques

Écrire un commentaire

Optionnel