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Pour ma part je m’interroge, j’ai des questions, des craintes, des colères, des envies, je me suis décidée à les partager avec vous.
Je n’ai pas l’intention ici d’ouvrir une polémique, juste plutôt de partager des idées, des pensées,des questions, y compris celles opposées à mon avis. Mais je serai sévère et tous les commentaires hurleurs, incorrects ou faits pour déclencher la polémique seront détruits !!! Et oui pour une fois je vais me comporter en dictateur.
Ma première interrogation est celle là : ne serait ce pas l’année de fêter un Noël sans fastes, sans dépenses inconsidérées, sans repas gargantuesques ?
Chez moi ce sera fête minimale, un sapin et ses décorations que grâce à une de mes filles je vais pouvoir installer dans mon séjour histoire de me rappeler chaque matin que l’on est un peu en fête.
Pas de cuisine extravagante, vive Picard ( ce commentaire est sans pub bien entendu )
Des petits délices répartis sur deux jours histoire de faire pot commun à distance avec Valence, Paris et la Caroline du Sud
Les cadeaux ont été confiés à la poste ou bien les envoyeurs on utiliser les possibilités de livraisons internet
Quels cadeaux cette année ?
Bien sûr c’est forcément un peu réducteur de faire des cadeaux qui tiennent facilement dans un carton poste mais il y a mille moyens et je crois que je les ai utilisé
Allez sans trahir le secret du Père Noël je dirai que l’année m’a poussé à revenir sur le passé et le passé cela peut être en écriture, en photos, en douceurs bien être, en broderieou tricotées pourquoi pas ?
Et vous ? Est-ce pour vous une année différente ?
Maintenant le point qui fait problème ! Le gouvernement a levé le confinement même partiellement mais quand même levé pour noël et cela me fait réagir.
Mon sens civique et mon passé de soignante me fait réagir,pourquoi pour ne pas froisser les français prendre le risque d’une recrudescence de l’épidémie ? J’étais prête à accepter un Noël de confinement pour tenter de faire vraiment diminuer l’épidémie.
Oui je sais que le lien entre confinement et épidémie n’est pas mathématique mais quand même je peux confirmer comme soignante qu’il y a un lien évident entrele nombre de personnes dans un lieu et la diffusion d’une bactérie ou d’un virus. Cela ne veut pas dire ne pas fêter Noël mais le fêter à minima
Rappelons nous !!
Je sais que ça fait râler de se priver de fêtes mais n’est-il pas temps de se rappeler que dans les générations précédentes ce fut parfois 4 ou 5 années sans véritable Noëls, des fêtes sans le père de famille, parfois même sans aucun membres de la famille pour les enfantsjuifs cachés?Quel Noël dans les tranchées ? Dans le siège de Sarajevo ? et tous les autres lieux en guerre.
Alors serait on prêt à faire un petit effort pour limiter les risques cette année ?
Pour finir sur une note douce et sereine je vous propose Bach
« C’est mon premier jour ici. Je viens d’un autre monde. Celui où, malgré les difficultés que tout un chacun peut connaître, on a des papiers en règle, un appartement, un travail, une famille, des amis, on peut s’offrir des vacances et même des voyages à l’étranger. »
« Il y a ceux qui donnent à Emmaüs des objets dont ils n’ont plus vraiment l’utilité, en geste solidaire, et puis ceux qui profitent de la collecte pour se débarrasser, tout simplement. On mesure l’attention portée aux autres à l’aune de ces cartons collectés. »
Emmaüs à Trignac 44
« J’achetais mes livres d’occasion chez Emmaüs. C’était dans un hangar poussiéreux, au fond d’une cour, à quelques rues de chez moi. Le Rouge et le Noir figure encore dans ma bibliothèque, dans une vieille édition de poche dont la première page est ornée d’un nom gravé au stylo Bic bleu, celui de la personne à laquelle il avait appartenu avant moi. Certaines pages avaient été cornées aux angles bas, je m’en souviens. »
Le livre : Des objets de rencontre - Lisa Beninca - Editions Joëlle Losefeld
Parfois les choses se télescopent dans l’existence, je venais de mettre en ligne le billet sur le Silence des vaincues qui donnait la parole à celles que l’on entend jamais quand la disparition d’Anne Sylvestre est venue me percuter.
Je me souviens des premières chansons d’elle que j’ai écouté adolescente déjà un rien révoltée et je me suis sentie en pays connu.
Cette femme m’a accompagné au fil du temps jusqu’à s’introduire en douce dans ma famille avec ses Fabulettes chantées et répétées par mes trois filles.
Depuis je l’écoute régulièrement avec bonheur et nostalgie et aujourd’hui je me dis que vraiment elle a toute sa place sur ce blog. Quand j’ai lu et mis en billet Je suis complètement battue de Léonore Mercier ou Je suis interdite d’Anouk Markovits c’est toujours sa voix que je pouvais entrendre, celle d’une femme qui mit en mot le viol, l’avortement à une époque où il était interdit d’en parler.
J’aimerai pouvoir croire qu’un jour ou l’autre je la retrouverai et que j’écouterai une nouvelle fois sa voix
Une approche toute en subtilité du thème du « fruit défendu ». Le titre de son œuvre signifie bien que nous avons sous les yeux une scène de félicité, un instantané de la vie au Paradis, où l'homme et la femme vivent dans l'harmonie d'une nature luxuriante. Les animaux de la Création sont à leurs pieds représentés par le cerf et le lion, ce dernier, protecteur, ne menaçant que ceux qui regardent. Les fruits de la nature poussent en abondance à portée de main, les branches de l'arbre de la connaissance sont lourdes de pommes mûres. Luxe, calme et volupté... avant la tempête. Tous les éléments du drame sont réunis : Ève, Adam, la pomme croquée et, enroulé autour d'une branche, le serpent.
Dans le tableau de Poussin, Rebecca est entourée d'un aéropage de jeunes femmes, douze en tout. Le peintre, s'il prend soin de les laisser à l'arrière-plan, exerce néanmoins son art immense du détail : chacune d'elles par sa pose spécifique traduit un sentiment particulier, celles de gauche plutôt dans le registre de l'insouciance et/ou de l'indifférence, celles de droite étant plus attentives, concernées, voire dépitée pour celle qui est accoudée. Le grand maître, audacieux coloriste, travaille avec soin les postures, les costumes et les drapés. Il a d'ailleurs pour habitude de fabriquer des figurines qu'il habille et met en scène dans un décor.
La femme domine de toute la hauteur de sa robe à l'orangé lumineux protégée par un large tablier dont la blancheur est comme le reflet de la peau de l'homme malade. Elle paraît inébranlable dans son imposante verticalité, pourtant elle n'écrase pas son mari de son mépris, elle penche sa tête vers lui avec une douceur qui contredit ses propos. Le geste de sa main se lit presque comme une caresse tant cette main est proche du front de son époux. Les jeux d'ombres et de lumière chers à Georges de La Tour, provoqués par la flamme de la bougie, décuplent l'effet dramatique de la scène. C'est la femme qui tient la bougie
Le livre : Les femmes de la Bible dans l’art - Chrisitane Lavaquerie-Klein et Laurence Paix-Rusterholtz- Editions du Cerf