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Penser - Page 5

  • Bribes provençales

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    « Ma douce, vive, exquise Provence. La parfumée, la bondissante, même quand elle dort ; la sage et la prudente, même quand elle est folle ; si intelligente, si sensée ; rieuse même dans le sérieux, et sérieuse dans le rire »

    « Qui ne pense pas au vent ne peut penser Provence. Elle est le royaume du mistral. Et son roi a bien le nom du maître. Elle est toute à lui, et il la régit toute, corps, âme et biens. »

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    « La terre de Provence, pleine de sel et d’esprit, donne à la vie une forme si heureuse que tout excès s’en élimine ; et comme le mistral, le rire emporte les miasmes. »

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    « Avec Sienne, Avignon est la plus belle des petites villes. Sienne est plus féminine, Avignon, plus virile. Sienne a bien plus d’art, Avignon plus de vie. A l’arrivée, Avignon flambe dans le couchant. Dans les petites rues au fleuve, que de femmes belles, brûlantes, éblouissantes.
    J’aime et je redoute Avignon. »

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                                        Les Alyscamps  Van Gogh

    « Je les ai vues dans le bleu du printemps, et le chant des oiseaux. Puis, dans le temps gris d’automne, et les allées toutes pleines de feuilles mortes, toutes bruissantes. Le vent de la mer les agitait et jouait de la harpe sur ces cordes cassées. Toutes ces feuilles sont couleur de terre, grises et déjà poussière, ou déjà tavelées de brune pourriture ; rares sont les feuilles jaunes, et pas une n’est d’or. »

     

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    « Les Baux sont, au milieu, le vrai cœur de la Provence. Les Alpilles sont belles comme une ode souriante de Pindare, comme un chœur d’Eschyle.
    Les Alpilles sont les plus belles montagnes que je sache avec les monts Albains, pour moi, qui ne dois point voir l’Attique, le Pentélique ni l’Hymette.
    Les Baux tiennent les orages en suspens ; ils dispersent les pluies, et ils lancent sans cesse le mistral et la lumière. »

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    Le livre : Provence - André Suarès - Editions Edisud

  • Sidérations - Richard Powers

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    Depuis ma lecture de Le temps où nous chantions de Richard Powers je n’ai plus lu l’auteur car ses récits ne m’attiraient pas vraiment mais je crois que j’ai eu manifestement tort.
    Je viens de lire le dernier de ses romans et là je suis prête à lui accorder cinq étoiles sans aucune restriction.

    Voici l’histoire de Robin et Théo Byrne.  
    Robin est un petit garçon autiste à l’intelligence étincelante, Théo lui est astrobiologiste.

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    Des exoplanètes 

    Théo est créateur d’exoplanètes !! bon un peu d'explications : il crée des mondes imaginaires peuplés de planètes où il invite son petit garçon. C’est l’évasion qui aide celui - ci  à tolérer la vie comme elle est.

    Ils sont seuls et vivent un peu en autarcie, Alyssa la mère de Robin est morte récemment, Robin fréquente l’école mais la vie est dure pour un enfant comme lui. La tolérance des enseignants et enfants est très précaire hélas.

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    Le père tente de faire oublier à l’enfant les difficultés de l’école : 
    « Un soir de la mi-août, il demanda une planète avant de se coucher. Je lui offris Chromat. Elle avait neuf lunes et deux soleils, l'un petit et rouge, l'autre grand et bleu. Ce qui produisait trois types de jour de longueur différente, quatre types d'aube et de couchant, des dizaines d'éclipses possibles, et d'innombrables saveurs de crépuscule et de nuit. La poussière dans l'atmosphère transformait les deux types de lumière solaire en aquarelles tourbillonnantes. Les langues de ce monde avaient pas moins de deux cents mots pour désigner la tristesse et trois cents pour la joie ».

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    Ecologistes dans l’âme père et fils sont en veille permanente pour surveiller l’extinction des espèces, les ravages du climat, la souffrance animale. 
    Robin hypersensible tolère mal ces destructions annoncées et fort des convictions de sa mère il dessine sur le sujet en permanence.

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    Les ravages du climat ? 

    Bientôt c’est le parcours du combattant pour Théo qui risque de voir son fils contraint de prendre des traitements miracle pour freiner son émotivité et son instabilité émotionnelle. 

    Ne voulant pas que l'on administre un traitement à base de psychotropes à son fils il fait appel à une de ses connaissances , un neurologue qui travaille sur la cartographie des émotions, neurologue qui m’a rappelé  Antonio Damasio dont les livres m’ont passionné. 

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    la cartographie de nos émotions 

    Le neurologue lui  propose un traitement expérimental, exempt de toute chimie et basé sur le feedback neurologique permettant de rééduquer les perceptions et les émotions à l’aide d'enregistrements faits autrefois sur la mère de Robin.

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    Robin nous rappelle combien passons à coté des beautés du monde, des choses importantes. 
    « Les choses les plus banales ralentissaient son pas. Une fourmilière. Un écureuil gris. Une feuille de chêne sur le trottoir, aux nervures rouges comme de la réglisse ».

    Il est fort d’un espoir fort « T'inquiète pas, papa. Nous, on trouvera peut-être pas la solution. Mais la Terre, si »
    L’empathie de Robin pour le monde se développe.

    Ce père qui enveloppe son enfant de tendresse et fait preuve d’une complicité poétique, est émouvant, leurs échanges sont magnifiques, parfois drôles, la relation est fusionnelle entre le père et le fils. Théo est paniqué par l’impossibilité qu’il a d’aider son fils.

    L’auteur sait à merveille enrichir son propos d’images magnifiques, de poésie, de philosophie et de littérature 
    Les résultats du traitement dépassent vite toutes les espérances, mais… car il y a forcément un mais ! 

    J’ai tout aimé dans ce livre : les personnages, la relation père-fils d’une profondeur et d’une émotion rares. 
    J’ai aimé la façon d’aborder l’autisme, la rage de l’homme de science, l’érudition scientifique omniprésente.

    Ne vous laissez pas repousser par le coté scientifique ou par l’extravagance de l’imaginaire de Théo, ses constructions, ses hypothèses. Laissez-vous envoûter.

    Ses allusions à l’univers comme à un être vivant et à notre moi comme un tout et un rien à la fois m’a fait rouvrir un livre puissant et qui m’occupe toujours l’esprit après bien des lectures : L'advaita  Vedanta.

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    Dans le premier roman de Richard Powers je me souviens que déjà le père était un fan de mécanique quantique. L’auteur rend la science omniprésente et sait éveiller la curiosité du lecteur, alertant celui ci  sur la disparition programmée de notre monde actuel même s’il nous laisse une petite lueur d’espoir. On devine la proximité avec l’inoubliable Des fleurs pour Algernon  de David Keyes.

    Un livre splendide, magnifique, fort, émouvant, profond. 

    L'avis de Sibylline 

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    Les livres :

    Sidérations  - Richard Powers  - Traduit par Serge Chauvin  - Editions Actes Sud 
    L'Advaita Vedanta  - Dennis Waite  - Editions Almora 2015
    Des fleurs pour Algernon - Daniel Keyes  - Editions J'ai lu 

  • Bribes et brindilles de la cabane

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    « Cette plantation d’épinettes poussées en orgueil et fières comme des montagnes est un temple du silence où se dresse ma cabane. Refuge rêvé depuis les tipis de branches de mon enfance. »

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    « Je reste ici à manger du riz épicé près du feu, à chauffer la pièce du mieux que je peux et à appréhender le moment où je devrai braver le froid pour remplir la boîte à bois. »

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    « Le thé noir à la cardamome bout sur le poêle. J’ai la langue brûlée à force d’espérer que le baume des Indes coulant dans ma gorge saura réchauffer mes os. Ou redonner à mon squelette une posture moins accablée. »

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    « Moi aussi, je mènerai un combat, mais sans armes, sans vandalisme, sans sensationnalisme. Dans les limites légales de la désobéissance civile et dans la sagesse de Thoreau. Je planterai des arbres par milliers, je sèmerai des fleurs pour nourrir les rares abeilles, je vivrai de ma terre en métamorphosant la plantation d’épinettes en espace où la faune et la flore seront foisonnantes. Avec chaque sou économisé, j’achèterai toutes les forêts privées et les champs avoisinants en monoculture, et je les laisserai en friche, fleurir sans coupes, pousser en paix. Ma vie reprend du sens dans ma forêt. »

    Le livre : Encabanée - Gabrielle Filteau Chiba - Editions Le Mot et le Reste

  • Bribes d'un passionné

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    « Pour la première fois, il me semblait qu’en des mots se trouvaient enclos les merveilles et les effrois du monde, que des mots avaient le pouvoir d’en convoquer les puissances, peut-être même de les créer. »

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    « Par eux s’opérait une mystérieuse alchimie. Comme si venaient à moi le monde, une infinité de mondes, une cohue de personnages, hommes, femmes, enfants qui se bousculaient, me captivaient – m’envahissaient ? Non : m’agrandissaient. Que je ferme les yeux, encore aujourd’hui, et ils reviennent, qui me font signe (…)  Chasseurs d’or de James Oliver Curwood,  Chingachgook pleurant son fils mort, dernier des Mohicans, Ivanhoé s’inclinant devant sa belle au tournoi d’Ashby »

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    « J’étais Buck redevenu loup, qui menait la chasse en tête de sa meute, sous les lunes pâles, Allan Quatermain en quête des mines du roi Salomon, Mary Yellan, aussi, découvrant les mystères de l’Auberge de la Jamaïque, tout comme Prue, l’héroïne de Sarn au bec-de-lièvre, face aux moqueries et aux insultes, ou Scarlett prête à tout pour Tara. »

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    « Ils se pressent, comme aux premiers jours, me rappellent que tous m’ont fait ce que je suis, sont à jamais partie de moi »

    Le livre : Pour l’amour des livres - Michel Le Bris - Editions Grasset

  • Bribes stendhaliennes

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    « Avec qui aurais-je envie de m’asseoir à la table d’un café (d’un glacier) et de bavarder tranquillement ? 

    Pas avec Balzac, de peur qu’il ne me lise le caractère des passants d’après les bosses de leur crâne ; ni avec Flaubert, par crainte d’être assommé par ses gueulades contre les bourgeois ; ni avec Tolstoï, qui me reprocherait de perdre mon temps au lieu de travailler à mon perfectionnement spirituel. 
    Devant Baudelaire je me sentirais un imbécile. Proust serait trop intimidant, Dostoïevski trop encombrant. 
    Reste Stendhal, parce que avec lui je ne saurais même pas que je suis assis auprès de quelqu’un qui fait les plus beaux livres du monde. On parlerait Italie, on parlerait musique, on comparerait le dôme du Panthéon et la coupole de Saint-Pierre ; et seulement, en me levant, je découvrirais qu’il a écrit Le Rouge et le Noir. »   Dominique Fernandez 

     

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    Musée Stendhal  -  Grenoble

    « Balzac est ce qu'il est ; mais la vingtaine de romans où il tente de ressusciter l'atmosphère sociale de la Restauration n'atteignent pas l'évidence de l'évocation obtenue dans les 500 pages de Le Rouge et le Noir » Giuseppe Tomasi di Lampedusa 

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    Stendhal - Henri Lehmann - Musée Stendhal 

    « À travers son Julien Sorel, Stendhal s'est exprimé lui-même, tel qu'il était réellement, avec ses ambitieux désirs. Avec Fabrice del Dongo, en revanche, il a donné une vie réelle à l'homme qu'il aurait voulu être, à l'homme noble, riche, aimé, qu'il ne fut pas. Il lui donna la vie, puis il l'enferma en prison » Giuseppe Tomasi di Lampedusa 

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    Giuseppe Tomasi di Lampedusa 

    « Il écrivit un livre entier intitulé De l’amour, où il disséquait ce sentiment sous toutes ses formes et donnait des conseils pour réussir, lui qui n’était fait que pour l’échec en amour. » Dominique Fernandez

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    Giuseppe Tomasi di Lampedusa 

    « Stendhal, donc, resavourait, ruminait longuement ses propres expériences, ses propres velléités de plaisir, les innombrables anecdotes qu'on lui racontait et dont il était très friand ; mais en les resavourant il les soumettait à une critique psychologique et esthétique qui s'exerçait toujours dans le sens de l'élimination ; à un moment donné il ne lui restait que l'essentiel dans la tête » Giuseppe Tomasi di Lampedusa 

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    Un Fabrice del Dongo inoubliable 

    « Le clocher, la tour, la prison : figures de la solitude placée par Stendhal au-dessus de tous les plaisirs, de la solitude où il a vécu malgré ses dehors mondains, de la solitude qu’il jugeait nécessaire à l’exercice de la liberté et inséparable de ce qu’on se doit à soi-même. » Dominique Fernandez 

     

    Les Livres 

    Stendhal - Giuseppe Tomasi di Lampedusa - Traduit par Monique Baccelli Editions Allia

    Stendhal - Dominique Fernandez - Editions Buchet Chastel 

     

  • Sur les étagères de ma bibliothèque

    Beau comme l’antique 

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    L’antiquité pour moi c’est : 

    Jupiter faisant retentir le tonnerre, une mère qui mange ses enfants, un homme condamné à l’exil loin de Rome, un empereur regardant Rome brûler, un vieil homme tentant d’échapper à une coulée de lave, un jeune homme poussant devant lui des éléphants, un fils assassinant son père tu quoque fili mi, un empereur guerrier et philosophe, un mur large comme l’Angleterre, un guerrier rendant les armes à Alésia, l’épouse du héros défaisant la nuit le travail de la journée, un père venant réclamer le corps de son fils, un fil qui conduit à un monstre, un poète qui nous raconte tous les mythes et leurs métamorphoses, le père de l’histoire, un poète qui aime les abeilles, une ville engloutie sous les cendres …..et bien d’autres choses encore 

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    Je n’ai pas le prétention de tout passer en revue, ma bibliothèque a évolué au fil du temps, aujourd’hui il ne reste que l’essentiel, la substantifique moelle si l’on peut dire.

    Je n’ai pas la prétention de vous dire « c’est ce qu’il faut lire » mais plutôt voilà ce que moi j’aime, ce qui m’a enrichi, a répondu à ma curiosité, m’a fait parfois rêver ou bondir ou changer mon regard.

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    Certains livres sont classés en histoire et là je vous recommande Lucien Jerphagnon, un formidable passeur, avec lui vous saurez tout sur l’histoire romaine et ses empereurs qui ont fait sa gloire ou son malheur ou si vous préférez un livre plus récent choisissez Mary Beard 

    Je vous recommande Moses Finley et son formidable Monde d’Ulysse ou bien son essai On a perdu la guerre de Troie avec son érudition formidable, une admiration que partage mon amie de Bonheur du jour 

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    Dans ma bibliothèque commençons par les dictionnaires, certains sont indispensables à qui aime l’antiquité.

    Il y a ainsi le dictionnaire amoureux de la Grèce de Jacques Lacarrière, vous n’êtes pas étonnés de trouver ce nom ici car c’est un auteur que je lis et relis depuis de nombreuses années.

    Plus savant si l’on peut dire, il y a le Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine de Pierre Grimal, une somme qui nous fait connaitre ces personnages humains et divins, ces lieux mythiques, ces symboles de notre humanité, ces « marionnettes éternelles » 

    Mais vous pouvez faire plus simple avec le livre d’Edith Hamilton que l’on trouve en poche et aussi en version audio que je vous recommande lu par Thierry Janssen avec brio.

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    Il y a pour les non latinistes comme moi le Dictionnaire des sentences latines et grecques de Renzo Tosi, le genre de livre que l’on ouvre et dans lequel on tombe comme dans un puit sans fond 

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    Enfin il y a le dictionnaire amoureux de la Rome antique, ne vous arrêtez pas au fait que son auteur fut ministre, il faut bien pardonner les fautes non ?  C’est un petit réservoir d’histoire, d’anecdotes, de personnages, je l’ouvre toujours avec plaisir 

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    Bon maintenant attaquons le coeur du sujet 

    Il y a environ trente ans ( ah oui je suis désolée mais …) j’ai lu des grands classiques grecs grâce à Jacqueline de Romilly, j'ai lu sa biographie d'Hector ou d'Alcibiade, aujourd’hui certains la regarde comme une figure un peu ringarde mais les gens qui lui doivent des lectures hors sentiers battus sont nombreux et j’en fait partie.

    Grâce à elle j’ai lu, parfois en sautant des passages la Guerre du Péloponnèse, il faut dire que j’avais un souvenir splendide de mon année de sixième grâce à un formidable prof d’histoire qui m'a transmis sa passion de l'antiquité.

    J’ai maintenant dans ma bibliothèque grâce aux éditions numériques Arvensa tout Eschyle, Euripide et Epicure.

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    J’ai lu plus tard bien entendu Xénophon et sa célèbre Anabas, rappelez vous : Thalassa Thalassa, le livre est encore dans ma bibliothèque dans un format un peu curieux mais qu’importe.  

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    Retraite des Dix Mille - Adrien Guignet - Musée du Louvre 

    Ensuite c’est ouvert à moi le Monde d’Ulysse, j’avais 15 ans et j’avais choisi au lycée une option Textes anciens, pour moi qui malheureusement n’avais pu étudier ni le grec ni le latin, ce fut le bonheur, c’est ainsi que j’ai découvert Achille et Patrocle, Nausicaa, Calypso et Pénélope et bien sûr Ulysse

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    Beaucoup plus tard est venu la version de l’Odyssée traduite par Philippe Jaccottet qui est pour  moi indépassable et depuis je navigue de livre en livre en audio, d’essais sur le sujet comme ceux de Pietro Citati ou Alberto Manguel 

     

    Même si vous n'avez jamais lu Hérodote, vous avez peut être vu Le Patient anglais et donc vous savez qu’Hérodote fut un grand conteur, son livre porte plusieurs titres, celui que je préfère c’est Enquête, car même si l’auteur se laisse aller à quelques traits de son imagination, la plupart du temps il a à coeur de nous dire, ce qu’il a vu, ce qu’il a entendu, ce qu’il a compris, et pour ça tout historien aujourd’hui lui est redevable. 

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    J’ai en complément le livre de J Lacarrière : En cheminant avec Hérodote, une façon d’être accompagné sur le chemin.

    Pour terminer cette chronique un livre à mi-chemin entre la mythologie et la philosophie, que j'aime beaucoup, que je feuillette souvent c'est le livre du Luc Ferry, une mine pour comprendre les mythes, leur influence, ce qui perdure d'eux aujourd'hui encore et pourquoi. 

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    Une chronique déjà bien longue et je crois que je vais arrêter là mon bavardage et vous donner rendez-vous à Rome d’ici quelques jours 

    Les Livres 

    Jacques Lacarrière - En cheminant avec Hérodote - Editions Hachette pluriel 

    Luc Ferry - Mythologie et Philosophie le sens des grands mythes  grecs - Editions Plon

    Herodote - Enquête en trois tomes - Editions Paléo 

    Alberto Mangueo - L'iliade et l'Odyssée - Editions Bayard

    Pietro citati - La pensée chatoyante - Editions gallimard

    Xenophon - lAnabase - Edition ancienne mais à trouver chez Flammarion ou Classiques Garnier 

    Renzo Tosi - Dictionnaire des sentences latines et grecques - Editions Jérôme Millon

    Xavier Darcos - Dictionnaire de la Rome antique - Editions Plon

    Jacques Lacarrière - Dictionnaire amoureux de la Grèce - Editions Plon

    Pierre Grimal - Dictionnaire de la mythologie grecque et latine - Editions PUF