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Penser - Page 15

  • Le miel et l'absinthe - André Comte-Sponville

    La lecture de Quattrocento m’a emporté du côté de Montaigne et de Lucrèce alors j’ai poursuivi sur cette route là.

    Ma lecture de Lucrèce remontant à pas mal d’années j’ai pris un compagnon de route qui était dans ma bibliothèque et je l’ai rouvert pour vous.

     

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    Fresques de Pompéi

    La première fois j’ai luDe rerum naturad’une traite et certainement trop vite dans une période où j’engloutissais la philosophie sans reprendre mon souffle.

    Ce petit traité d’André Comte-Sponville est de ceux qu’on lit avec intérêt, auquel on revient forcément. Un livre de fidélité, celle d’A Comte-Sponville pour Epicure et le divin Lucrèce, son intérêt pour la sagesse tragique et son amour de la poésie. 

     

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               «  C’était l’heure des jeux, des causeries et des rires » 

     

    De rerum natura est un texte qui ne se livre pas forcément à la première lecture mais qui est de ceux auquel on revient ensuite avec délectation.

    C’est bon d’avoir un compagnon qui vous aide à avancer dans le texte, qui le dépoussière et le débroussaille en restituant toute l’ampleur du propos, gommant les difficultés, les passages obscurs.

    Lucrèce livre sa pensée en six chants qu’il place sous la tutelle bienveillante d’Epicure son maître. 

     

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                                  Epicure par Raphaël

     

    « Il est beau que la lumineuse sagesse d’Epicure ait trouvé, pour parvenir jusqu’à nous, ce chant profond et grave. »

     

    Le De rerum natura c’est le matérialisme mis en vers, les atomes devenus source de poésie, l’âme et le corps ne faisant qu’un. C’est un traité poétique qui envisage aussi bien la physique que la médecine, les planètes et la terre, la naissance, le plaisir et la mort. Véritable thérapie de l’âme qui balaie les superstitions, la magie et le surnaturel. 

    Ecoutez le poète : « Et le ciel apaisé resplendit de lumière » c’est cet apaisement que voulut transmettre Lucrèce.

    Certes la potion est parfois un peu difficile à boire mais le poème « a de la vigueur, du souffle, de la puissance » et c’est dit André Comte-Sponvile un mélange entre « le doux miel poétique et l’amère absinthe du vrai » 

     

    Je dois à André Comte-Sponville et à ses livres mon intérêt pour la philosophie, ne l’ayant jamais étudiée, j’ai entrepris de lire les philosophes très tardivement, peut être est-ce ainsi que chacun devrait les lire. On ne lit plus alors pour se cultiver, ni pour obtenir un diplôme, on ne lit plus que pour vivre comme le dirait Flaubert.

    Dans cet essai aucun effets de manche, aucun vocabulaire abscons, pas besoin de dico à côté de soi, c’est un chant d’amour et d’admiration pour Lucrèce un homme qui fut un angoissé, un déprimé et dont pourtant la vision du monde lui permis d’écrire une oeuvre qui a résisté au temps. 

    André Comte-Sponville sait s’effacer derrière son sujet tout en nous en livrant sa « substantifique moelle ».

    Un livre qui pousse à la lecture lente, attentive, crayon en main, une belle promenade antique.

     

     

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    Le livre : Le miel et l’absinthe - André Comte-Sponville - Editions Hermann 

     

     

  • Comment vivre ? Une vie de Montaigne

    Pourquoi ne pas tenter l'aventure ?

     

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    Vous êtes déjà un lecteur assidu des Essais ? ce livre va vous enchanter par la richesse des points de vue développés.

    Vous êtes un nouveau lecteur de Montaigne ? c’est une entrée en matière splendide, familière, éclairante. 

    J’ai acheté ce livre parce que je suis toujours à l’affut de livres sur Montaigne et aussi parce que l’auteure dans sa prestation à la Grande Librairie m’a paru simple et joyeuse.

     

    Ma bibliothèque Montainienne est déjà bien fournie et pourtant ce livre m’a vraiment enchanté. 

    Ce que j’ai aimé ? 

    Tout d’abord le ton : gai, jovial, enlevé et savoureux. Il y a un joli clin d’oeil à Montaigne et ses Essais , à l’homme qui aimait tant la conversation, car c’est à une conversation entre amis que nous convie Sarah Bakewell.

     

     

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    L’auteur a fait le choix de chapitres qui questionnent le texte des Essais.

    Y a t-il une bonne façon de vivre ?  Sarah Bakewell balaie ainsi tous les thèmes chers à Montaigne et pour chacun propose une tentative de réponse, une solution, un truc, un conseil qu’elle va chercher chez le philosophe qui lui, préfère parfois nous livrer son point de vue par petits bouts, bien caché au milieu d’anecdotes, de digressions ou de citations latines.

     

    Comment vivre ? 

    - Lire beaucoup, oublier l’essentiel de ce qu’on a lu (ohhhhh)

    - Utiliser de petites ruses

    - Tout remettre en question

    - S’arracher au sommeil de l’habitude

    - Faire du bon boulot sans trop ( je l’aime beaucoup ce chapitre là) 

    Et beaucoup d’autres comme : Garder son humanité, un thème qui revient souvent sous la plume de Montaigne lui si résolu contre la torture, les procès en sorcellerie, l’intolérance, les conflits armés. 

     

     

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    Une façon de revisiter les essais tout à fait réussie, pas une fausse note, pas un moment d’ennui. L’auteure nous invite avec espièglerie à retrouver Montaigne dans ses successeurs qui furent parfois des frères ennemis : Pascal ou Rousseau qui le pillèrent tout en le critiquant, s’en inspirèrent tout en le moquant. 

    Pas possible de sortir du livre avant d’avoir croiser Shakespeare ou John Florio, Nietzsche, Virginia Wolf ou Stefan Zweig, admirateurs inconditionnels.

     

     

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    un article de la société des amis sur le livre de Sarah Bakewell

    Ce livre doit se lire avec à côté de soi une version des Essais comme celle d’Arléa qui permet une approche simple de la langue et une traduction immédiate des citations sans avoir recours à des notes.

    Ce livre sera votre allié, votre aide, votre lampe de secours quand Montaigne se fera un peu obscur, quand vous errerez un peu dans  son maquis, quand vous perdrez le fil de sa conversation.

    Le père de Montaigne souhaitait que son fils apprenne avec « douceur et liberté sans rigueur et contrainte »  c’est exactement ce que Sarah Bakewell nous propose. La traduction est parfaite !!

     

    On sent dans ce livre toute la richesse des Essais, ce livre « à hauteur d’homme » et toute la passion de Mme Bakewell qui dit à la manière de Montaigne « Quand j’aime, j’aime »  

     

     

                    Une interview de l'auteure

     

     

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    Le livre :   Comment vivre? Une vie de Montaigne en une question et vingt tentatives de réponse  - Sarah Bakewell - Traduit par Pierre-Emmanuel Dauzat - Editions Albin Michel

  • Les nuits mouvementées de l'escargot sauvage - Elisabeth Tova Bailey

    Compagnons de captivité

     

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    Un jeune femme clouée au lit par un virus agressif et inconnu, seule la position allongée lui convient, pas question de mettre un pied par terre, pas question de rester assise.

    Fini les balades avec le chien, fini de voir changer la forêt au gré des saisons, seuls restent le rêve, l’imagination, les souvenirs et les visites des amis. 

    « J’avais toutes les peines du monde à vivre le moindre instant, et le moindre instant était pour moi une heure interminable »

     

    Elisabeth Tova Bailey aurait pu intituler son livre : à l’ami qui m’a sauvé la vie, cette amie qui un jour cueille pour elle une pousse de violette et y ajoute un petit escargot qui aussitôt part en exploration.

    « A mon réveil le lendemain matin, l’escargot était de retour dans le pot, blotti dans sa coquille, endormi sous une feuille de violette »

     

    Cet escargot, confiné dans sa coquille comme elle dans son lit, va devenir son horizon, son point fixe, sa passion secrète. Elle va remarquer les trous qu’il fait dans le papier pour se nourrir, les petites traces brillantes qu’il laisse 

    « Sa curiosité et sa grâce m’entraînaient insensiblement, dans un monde paisible et solitaire »

     

    Après l’avoir nourri de fleurs de violette fanées et de champignon la vie de l’escargot va s’organiser dans un terrarium où il trouve l’humidité et les végétaux qui lui conviennent. Il lui tient compagnie silencieusement, enfin presque, parce que le bruit des dents de l’escargot croquant la nourriture c’est proprement sauvage.

    C’est  microcosmos  chez les gastéropodes.

     

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                           Le terrarium d'Elisabeth T Bailey

     

    Empruntant comme elle le peut de la documentation elle va finir par tout savoir sur ces bestioles qui vont exercer sur elle une étrange séduction. 

    Un peu d’anthropomorphisme ne nuit pas et l’auteur s’amuse de comparaisons entre sa vie étiolée et celle du petit-gris sous estimé. Saviez-vous que l’escargot possède un pouvoir extraordinaire pour réparer sa coquille, trous et déchirures colmatées il reprend sa vie une sorte de résilience à hauteur de gastéropode.

    Mais attention si vous voulez l'imiter; sachez que d’un seul escargot peuvent naître au bout d’un certain temps des couvées importantes

    « je devais admettre que c’était moi qui était un peu dépassée » l’expérience se termine avec 118 petites coquilles !

    L’aventure va se terminer :

    « J’arrivais désormais à parcourir de temps à autre la courte distance jusqu’à l’orée du bois. Un soir après qu’une légère pluie s’était changée en bruine, je suis allée placer mon jeune escargot dans un endroit abrité par de grands arbres feuillus »

    Un récit lumineux, fait de simplicité, de détachement et d’amour de la vie, entremêlant les apports scientifiques très sérieux et la poésie à hauteur d’herbes. 

    Une réussite. 

     

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     Le livre  : Les nuits mouvementées de l’escargot sauvage - Elisabeth Tova Bailey - Editions Autrement

  • Bambois la vie verte - Claudie Hunzinger

    Vivre de la montagne

     

                                 

    Retour en arrière que j’aurais pu faire après la lecture de Survivance mais que je choisis de lier avec des récits de montagne.

     

    Qui n’a pas rêvé un jour de grimper sur le flanc d’une montagne d’y construire un chalet et là de vivre de peu.

    Mélu et Pagel s’installent dans les Vosges, dans une ferme où ils vont tenter d’élever un troupeau. Vivre de ce troupeau est forcément difficile et d’un rendement précaire. La météo est parfois capricieuse, la vie un peu difficile dans cette ferme au confort spartiate. 

    Mais rien n’arrête nos rêveurs, les kilomètres à faire pour assurer un minimum grâce aux poste de Mélu comme prof de dessin qui pour se faire enfile « des habits propres chaque semaine » 

    Les naissances sont partout, Chloé puis Robin, mais aussi les agneaux qu’ils faut mettre au monde, soigner, tondre pour permettre le travail de la laine.

     

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    Filer, teindre, tisser pour le plaisir, pour la subsistance aussi. 

    Les amis sont là et de nouveaux arrivent pour rencontrer ce couple marginal, différent, entreprenant. Ils partagent « les projets, les rires, les rêves »

     

    Ce couple en a fait rêver plus d’un je garde précieusement ce petit livre qui, disparu une première fois dans une inondation, a repris sa place dans ma bibliothèque.

    Le genre de témoignage qui incite à la réflexion aujourd’hui encore sur la surconsommation, qui incite à s’interroger et à vivre un peu autrement.

    Passez un peu de temps sur les chemins des Vosges vous ne le regretterez pas.

     

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    Le livre : Bambois la vie vert - Claudie Hunzinger - Editions Stocks

  • Dans l'ombre de la lumière - Claude-Pujade Renaud

    L'amour dans l'ombre

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           Les ruines de Carthage © JEAN-PAUL GARCIN / PHOTONONSTOP

    J’ai déjà par deux fois chroniqué des livres de Claude Pujade-Renaud. Pour les deux ce fut un grand plaisir de lecture et tout naturellement j’ai acheté celui à qui vient de sortir.

    Fidèle à ses romans précédents l’auteur nous transporte ailleurs et loin dans le temps.

     

    Carthage aux alentours de l’an 400 après JC. Le monde romain vit ses dernières années, le monde chrétien s’est rapidement étendu, le monde païen se métamorphose, les croyances ont évoluées, de nouvelles sectes ont vu le jour, les chrétiens s’opposent entre eux. Le peuple hésite entre ses habitudes, ses certitudes et les promesses de la nouvelle religion.

    C’est une femme qui va prendre la parole, Elissa, une femme instruite, intelligente, encore belle. Elle vit près de Mégara (faubourg de Carthage ….vous vous rappelez ?) où elle pétrit l’argile pour gagner sa vie. Une rumeur va la ramener loin dans le temps, un évêque doit arriver d’Hippo Regius, un homme « tout feu tout flamme » et qui parait-il prêche bien.

     

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                   Saint Augustin - Palais du Latran

    Elissa le connait bien cet Augustinus, elle fut sa concubine pendant plus de quinze ans, elle fut la mère de son enfant. Tous deux appartenaient à la secte des manichéens.

    Liés par un amour fou, combien elle l’a aimé et admiré cet Augustinus qui « pouvait réciter à la suite plusieurs chants de l’Enéide ou un traité de Cicéron »

    Il l’a répudié pour un riche mariage, puis il s’est converti à la religion chrétienne sous la pression de Monnica sa mère, une mère aimante et inflexible et manipulatrice.

     

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                       La conversion de Saint Augustin - Fra Angelico

    C’est le portrait d’Elissa que nous dresse Claude-Pujade Renaud, une femme qui ne s’est jamais consolé de la perte d’Augustinus, qui a toujours suivi de loin son ambitieux compagnon, le début de sa célébrité, et aujourd’hui elle peut même le lire, chez Silvanus le scribe qui copie les discours, les sermons et lui permet d’entendre à nouveau la voix d’Augustinus à travers ses Confessions.

     

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             Benozzo Gozzoli. Chapelle Saint-Augustin. San Gimigniano.

     

    Un livre tout de passion. On passe du réel à l’imaginaire sans effort aucun, le tableau de cette période est très réussi, ce moment où comme le disait Paul Veyne « notre monde est devenu chrétien ».

     

    L’auteur a su parfaitement joué de l’absence totale de traces de la concubine d’Augustinus et elle en fait un portrait sensuel et vibrant mélangeant l’Histoire et leur histoire d’une belle écriture.

     

    Annie a également aimé ce livre.

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    Le livre : Dans l’ombre de la lumière - Claude Pujade-Renaud - Editions Actes Sud 

  • Un imam en colère - Tareq Oubrou

    Les murs sont aussi entre nous

     

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    Dans un récent débat sur la place de l’islam en France sur la Cinq, j’ai été frappé par les propos mesurés d’un homme, en fin d’émission le journaliste Yves Calvi a rappelé le titre de son dernier livre et je me suis dit : ce livre est pour toi. La religion musulmane fait parfois peur dans ses excès, n’est-il pas temps de regarder « par dessus » le mur de la mosquée ?

     

    Tareq Oubrou est le recteur de la mosquée de Bordeaux, citoyen français qui aime et respecte la République il a voulu ce livre d’entretien pour revenir sur des thèmes d’actualité : méfiance à l’égard des musulmans, peur d’un terrorisme islamiste, port du voile, condition de la femme, liberté d’expression, prières de rue, nourriture hallal.

    Un tour d’horizon assez large qui a su répondre à la plupart de mes questions.

     

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    Il accepte très mal le climat de suspicion qui s’est développé après l’affaire Merah qui pèse sur les français musulmans. Ceux ci choqués se réfugient dans le silence se sentant montrés du doigt malgré les condamnations faites par les dirigeants religieux.

    C’est l’occasion pour lui de rappeler le hadith suivant

    « celui qui tue un non-musulman vivant en paix avec les musulman sera voué à l’enfer »

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    A partir de là le dialogue avec Samuel Lieven journaliste va passer en revue ce qui de l’avis de T Oubrou est un frein à cette acceptation de l’islam en France.

    Un exemple : l’absence de la pensée et de la culture arabo-musulmane à l’école et dans les livres alors qu’il serait bon que « les petits Mohammed sachent que leur culture d’origine a contribué à la civilisation au sein de laquelle ils vivent » 

     

    Il exhorte les musulmans à mieux connaître les textes et la pensée de l’islam car dit-il le Coran est exigeant. Il les invite à penser leur religion « dans une perspective d’adaptation au droit français  » ce qui pour cet imam consiste à « sacrifier des pratiques mineures » comme le voile, le minaret, l’obligation de nourriture hallal, pour « favoriser le vivre ensemble dans une société où l’islam n’est pas majoritaire et n’a pas vocation à le devenir »

     

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    Il en appelle au dialogue car dit-il je suis musulman ET dans le monde, la parole religieuse doit apaiser et rassurer et non être source de conflits. On ressent fortement un homme extrêmement exigeant envers sa communauté mais ne masquant pas les difficultés. 

     

    J’ai été très intéressée par ce livre et par la qualité de la réflexion de cet homme. Sans langue de bois il tance avec courage ses coreligionnaires

    « je reconnais que beaucoup d’hommes musulmans justifient encore leur domination et leur soi-disant supériorité en interprétant de façon sélective et machiste certains passages du Coran »  

    Mais il n’oublie pas et condamne les mouvements qui stigmatisent les musulmans.

    L’image de l’imam n’est pas très positive auprès des français c’est une excellent façon de la faire évoluer et de rencontrer cet homme qui dit 

    « l’essentiel est de veiller à ce que la référante symbolique à la charria, à l’islam ou au Coran n’entre pas en conflit avec les grands principes universels : liberté, égalité, citoyenneté, démocratie…. »

     

    Le livre : Un Imam en colère - Tareq Oubrou - Editions Bayard