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Bribes et brindilles - Page 6

  • bribes d'un bouquineur

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    « En 1723, la bibliothèque d’Harvard possédait 3340 livres dont 58% étaient des ouvrages de théologie protestante, et 56% étaient écrits en latin. »

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    « Dans le temple de Motsu-Ji, un célèbre poème de Basho est inscrit sur une dalle, qui commence par « Herbes de l’été … ».
    Quand un traducteur commença à lire ce premier vers à Marguerite Yourcenar, elle récita aussitôt les deux autres « Des valeureux guerriers / Traces d’un songe. »

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    « La bibliothèque personnelle de Monet à Giverny, est restée presque intacte, dans un atelier annexe à la maison principale, éclairé par une grande verrière. Elle montre un goût marqué du peintre pour la littérature (Aristophane, Balzac, Hugo, Flaubert, Dostoïevski…) »

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    « La première coquille repérée dans un livre, par transposition de lettres, se trouve à la dernière page du célèbre Psautier de Mayence, imprimé en trois couleurs dans l’atelier de Gutenberg en 1457.
    On y lit : « spalmorum » au lieu de « psalmorum » (des psaumes) »

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    « A la question « si vous ne deviez garder qu’un seul livre de votre bibliothèque lequel serait-ce ? Le philosophe Michel Onfray répond : « Un livre qui m’emballe toujours, qui ne me déçoit jamais, que je n’ai jamais lu mais que je lis tout le temps : le dictionnaire.
    Et il ajoute « Dès que j’entre dans le Littré, le voyage est assuré.»

     

    Le livre : Les Miscellanées d’un bouquineur – Virgile Stark- Editions les Belles Lettres

     

  • Un tableau un livre Canaletto

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    « Les gondoliers rament debout en se penchant sur leur aviron. Il est étonnant qu’ils ne tombent pas à chaque instant dans l’eau, car tout le poids de leur corps porte en avant. Ce n’est que la grande habitude qui leur donne l’aplomb nécessaire pour se tenir ainsi toujours en suspens ; l’apprentissage doit coûter plus d’un plongeon. »

    Le livre

    Italia voyage en Italie - Théophile Gautier - Editions La Boîte à documents
    Le Tableau 

    L’Entrée du grand canal à Venise – Canaletto - Museum of Fine Arts, Houston.

  • Bribes viennoise

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    « Vous avez appris à l’école que Vienne fut de tout temps la capitale de l’Autriche. C’est ma foi vrai, mais la ville de Vienne est plus ancienne que l’Autriche, plus ancienne que la monarchie des Habsbourg, plus ancienne que le Reich allemand d’hier et d’aujourd’hui. »

    « Elle était la capitale d’un immense empire qui excédait largement les frontières de l’Allemagne vers l’est et l’ouest, le sud et le nord, s’étendait en haut jusqu’à la Belgique, en bas jusqu’à Venise et Florence, englobant la Bohème, la Hongrie et la moitié des Balkans. »

    « Deux siècles durant, à la cour d’Autriche, on parla davantage l’espagnol, l’italien et le français que l’allemand. »

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    « Chaque Viennois avait un grand-père ou un beau-frère hongrois, polonais, tchèque, juif. »

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    « Vienne est devenue la ville de la musique.
    De même que Florence a la grâce et la gloire d’avoir rassemblé dans ses murs, au moment où la peinture atteignait son apogée, tout ce que le siècle comptait de créateurs, Giotto et Cimabue, Donatello et Brunelleschi, Léonard de Vinci et Michel-Ange, de même Vienne, au cours du grand siècle de la musique classique, a réuni dans sa sphère d’influence presque tous les noms. »

    Le Livre : Vienne ville de rêves – Stefan Zweig – Editions Bouquins

  • Un Tableau et un livre Raphaël

    « Le 30 mai 1955, par un petit matin froid (…) Je suis entré dans le musée Pouchkine. Je suis monté au premier étage, et je me suis approché de la Madone Sixtine. »

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    « J’ai compris que, parmi toutes les créations dues au pinceau, au burin ou à la plume qui avaient émerveillé mon coeur et mon esprit, seul ce tableau de Raphaël ne mourrait pas tant que des hommes vivraient. »

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    « La Madone avec son enfant dans les bras, c’est ce qu’il y a d’humain en l’homme, et c’est là son immortalité »

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    « La force miraculeuse et sereine de ce tableau tient aussi à ce qu’il nous parle de la joie d’être une créature vivante sur cette terre. »

    La Madone mise à l'abri par les russes à la fin de la guerre, fut exposée en Russie puis rendue au musée de Dresde.


    Le Livre : La Madone Sixtine - Vassili Grossman - Editions La Pochothèque
    Le Tableau : La Madone Sixtine - Raphaël -Gemäldegalerie Alte Meister  Dresde 

     

  • Bribe Florentines

    «  Le 4 novembre 1966, après des jours de pluie, l’Arno sortait  de son lit dans la nuit et, chassant devant lui des brassées de boue, entrait dans la cité sans s’essuyer les pieds au paillasson»

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    « En quelques heures, l’eau monta par endroits à six mètres au dessus du sol. Elle avait entendu le glas des campaniles et voulait aller décrocher leurs cloches. Elle bouillonnait aux carrefours, broyant des carcasses d’autos. »

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    «  Elle visitait le Dôme, le Baptistère, les musées tant vantés, et déposait des croûtes de mazout sur le marbre et la marqueterie. »

    Le Livre : Florentiana - Thierry Laget - Editions Gallimard L’un et l’autre

  • Un Tableau et un livre Corot

    « Ainsi, regardant ta Liseuse au bord de l’eau, on ne voit au premier coup d’œil qu’un paysage vaporeux, gaze ou tulle. Herbes, frondaisons, ciels dans de sourdes tonalités dont on ne sait si elles vont se dissoudre avec la lumière matinale, ou s’intensifier pour rejoindre l’obscur. 

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    Rivière étale, sans ride. Pas de vent dans les branches. Quelques pâles reflets esquissés sur une eau sans vertige. Un univers frappé d’inconsistance. L’arche du pont, au fond à droite, semble le seul point de fermeté. Promesse d’un ailleurs. »

     

    Le livre : La Barque de l’aube - Françoise Ascal - Editions Arléa
    Le Tableau : La liseuse au bord de l’eau - Camille Corot - Musée des Beaux Arts de Reims