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Littérature française et francophone - Page 39

  • La Transcendante - Patricia Reznikov

    Dans les pas d'Hester

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    Flâner dans Boston

     

    Un roman qui sans être extraordinaire m’a permis de passer un bon moment lors des fêtes de fin d’année quand on est que moyennement attentif à ce qu’on lit parce qu’autour de soi ce sont les préparatifs, les petits enfants qui réclament de l’attention et parce qu’on a un peu la tête ailleurs.

     

    Le roman de Patricia Reznikov se lit facilement et avec un certain plaisir, je me suis laissée prendre à son héroïne dès la première phrase «  Un jour, mon appartement a brûlé, et avec lui, toute ma bibliothèque » je dois dire qu’immédiatement j’ai été prise d’un grand intérêt pour Pauline qui, pour accepter les blessures de sa chair et accepter ce coup du sort, part à Boston  sur les traces du seul livre qu’elle a pu sauver du désastre : La Lettre écarlate de  Nathaniel Hawthorne. « Depuis que j’avais retrouvé cet exemplaire, depuis que j’avais lu et relu le roman de Hawthorne, j’étais fascinée par la figure d’Hester Prynne »

     

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    Lilian Gish dans le rôle d'Hester Prynne 

     

    Elle va rencontrer deux personnages improbables qui eux aussi ont des douleurs cachées et tentent de vivre avec. Georgia l’excentrique qui va lui pourrir un peu la vie mais bientôt être d’un secours précieux pour partir visiter les maisons occupées par Hawthorne et celles de ses amis les transcendantalistes, ces écrivains qui «  désiraient étendre la spiritualité à toute l'existence » et un deuxième ami bienveillant :Blake le philosophe passionné de culture amérindienne.

    La souffrance est très présente dans le roman d’Hawthorne et Pauline retrouve un peu de son vécu dans sa quête d’Hester Prynne. 

    On va croiser Thoreau bien entendu mais aussi Alcott, non ! pas l’auteur des Quatre filles, non non, son père !! On visite Salem, le lac de Walden et même le cimetière de Sleepy Hollow et son cavalier sans tête....et on fait aussi quelques balades parisiennes car Georgia a vécu à Paris. 

     

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                    Old Manse la maison des tanscendentalistes

     

    On est toujours à mi-chemin de la quête littéraire et du guide touristique mais l’ensemble fonctionne.

    Le voyage va s’avérer un bon traitement pour l’héroïne qui va métamorphoser sa douleur en leçon de vie. Pour le lecteur c’est un roman sans prétention, sans grand discours sur la nécessité de l’oubli, sur la présence parfois encombrante des souvenirs mais un roman sympathique dont l'héroïne dit « J'ai creusé ce livre dans tous les sens, pour y chercher une réponse, comme on remue une tombe » Je n'irai pas jusque là mais il m'a donné envie de relire La lettre écarlate.`

     

    NB : un rien d’agacement pour des dialogue en langue anglaise que l'auteur traduit de façon intempestive au beau milieu du texte, ben alors ça sert à quoi les notes en bas de pages ? mais bon on oublie vite.

     

    Voyez ce qu'en pense Annie et aussi Aifelle

     

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    Le livre : La Transcendante - Patricia Reznikov - Editions Albin Michel

  • Aucune chanson n'est douce - Danielle Bassez

    Une longue blessure

     

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    L’enfance n’est pas toujours un vert paradis, la mémoire doit faire son lent et laborieux travail pour faire affleurer les souvenirs douloureux, pour les dire, pour s’en délivrer.

    Retour au début du livre, c’est sur une femme vieillit « une toute petite chose. Rétrécie. » que s’ouvre le récit. C’est le bout de la route pour elle, le corps est devenu « corps de bois »

    L’enfant, le narrateur revient en arrière et se souvient. 

    Il fut pendant un temps « un trésor » pour cette femme qui n’était pas sa mère. C’était avant le remariage, avant les fleurs, avant le banquet

    Une fois dans la place la belle-mère va très vite effacer les traces de l’ancienne épouse, faire disparaître la photo. Et l’enfant se retrouve doublement orphelin

    Quand l’enfant fait une bêtise il fallait « qu’il demande pardon à genoux » et le père ne dit mot et s’enfonce dans le silence.

    De nouveaux frères et soeurs sont prêts à prendre la place. 

     

    Aucune chaleur dans cette maison « creuse comme une coque » aucune caresse jamais, tout se passe à l’abri des regards, la haine, les coups.....Cette femme lui en veut d’avoir un jour été aimé et elle lui fait peur « Il la craint plus que l’orage » et il apprend « l’art de serrer les dents ».

     

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    Nous ne saurons jamais le prénom du narrateur, fille ou garçon ? il n’est plus qu’une ombre, il reste sans mots, « la pièce s’invente sans lui ».

     

    Ne cherchez ici aucune douceur, aucune concession, le récit est âpre et Danielle Bassez nous livre une part d’enfance douloureuse.

    Une écriture rageuse, acérée, des portraits au couteau et la haine qui sourd par tous les bouts de ce récit.

    Pour ceux ou celles qui s’interrogeaient sur mon coup de griffe au roman de  Nicolas Clément Sauf les fleurs, je ne peux que conseiller  de lire ce livre ci et de mesurer l’écart entre les deux. 

     

    Retrouvez l’auteur avec un livre précédent.

     

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    Le livre : Aucune chanson n’est douce - Danielle Bassez - Editions du Cheyne

  • Pietra Viva -Léonor de Recondo

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      « la dernière fois qu'il est venu à Carrare, il a trouvé le bloc de sa pietà de Rome »

     

    Si l’on cherche bien au milieu de toutes les publications de la rentrée on finit par tomber sur des petites pépites et en voilà une.

     

    Imaginez vous au temps de la Renaissance, Michel-Ange l’artiste en vogue du moment, protégé des princes et des papes vient de réaliser une magnifique Pietà et le Pape Jule II lui commande son tombeau.

    Michel-Ange qui vient de voir mourir Andréa un moine qu’il aimait particulièrement « la beauté à l’état pur », profite de la commande du Pape pour fuir Rome et prendre la route de Carrare avec « Pétrarque dans sa besace ».

     

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                              le travail dangereux des carriers

     

     

    Nous faisons route avec lui pour atteindre le saint des saints. Il doit choisir pour son oeuvre future les plus beaux blocs de marbre et les faire convoyer jusqu’à Rome.

    « Les carriers sont âpres en affaire » mais il a en poche les ducats du Pape et il n’hésite  jamais à marchander avec opiniâtreté pour obtenir les meilleurs prix.

    Michel-Ange était réputé pour son très mauvais caractère, ici il apparait aussi en homme fragilisé par une enfance qui a laissé des traces, par le chagrin éprouvé à la mort du jeune moine.

    C’est le roman de la création artistique avec tout ce qu’elle contient de puissance, de don, mais aussi de colère, de ressentiment car pour créer il faut être un homme qui sait ressentir dans sa chair toutes les émotions. La ferveur envers la matière première du travail, les obsessions personnelles qui viennent hanter les nuit de l’artiste et qui vont aussi donner vie à ses sculptures  « Le matin, il est le premier dans la carrière à observer les montagnes qui se défont pour qu’il puisse leur insuffler ses formes à lui, leur redonner vie à sa manière. Imaginer, sculpter, créer, afin que sa volonté se fasse sur la pierre »

    Et parfois le miracle se produit « Et, soudain, il imagine un homme prisonnier d’un bloc. Un personnage qui hésiterait à sortir du marbre ou y rester et qui, troublé par la dualité de ses sentiments, aurait le visage inondé de souffrance et de plaisir » alors les ciseaux se mettent à danser.

     

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                                         Le Moïse du tombeau

     

    C’est un récit très sensuel, on a envie de caresser ce marbre, de sentir sous nos doigts la poussière, les aspérités. Le roman palpite d’une vie sourde qui explose parfois emportée par le caractère colérique du sculpteur. Sa façon de vivre dans le village est dérangeante, il n’a que peu de respect et peu de sentiments pour les plus humbles jusqu’à ce que remonte à lui ses souvenirs d’enfance, et là l’homme brutal se fait agneau.

     

    J’ai aimé voir cet homme se perdre dans le travail pour oublier la mort qui lui est si proche, mort de sa mère toujours vive, mort d’un moine et mort encore puisque l’oeuvre qu’il doit réaliser est un tombeau. Il dessine pour conjurer le sort et pour rendre la pierre vivante, pour extraire la vie du marbre blanc, pour la façonner à sa convenance.

    C’est cette alchimie particulière entre un homme en proie aux souvenirs, au chagrin, et l’homme sûr de lui, certain de son génie, c’est ce mélange qui rend le livre si attachant et si réussit.

    Il y a de la beauté, du désir et  de la violence dans ce superbe roman.

    Léonor de Récondo fait elle aussi oeuvre de création en nous livrant ce Michel Ange, l’écriture est belle et parfaitement accordée au sujet. 

     

    Vous pouvez lire l’avis de Jostein  

     

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    Le livre :  Pietra Viva - Léonor de Récondo - Sabine Wespieser Editeur

  • Fallir être flingué - Céline Minard

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                      ça pourrait se passer là.........

     

    J’avoue j’ai toujours eu un faible pour les westerns, les bons évidement, mais moi que voulez-vous quand j’entends Dean Martin dans Rio bravo je fonds totalement et je peux rester coller à l’écran pour voir Redford Jeremiah avancer dans les neiges du grand ouest américain.

    Une faiblesse bien sûr mais qui ne m’a pas quitté, alors voyez un peu ma joie et mon excitation après les dix premières pages du roman de Céline Minard.

     

    Je fais acte de contrition, je râle fréquemment contre le peu d’imagination et de souffle des écrivains français, et bien là chapeau bas (de cow-boy) Madame Minard.

     

     

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    Bon je vous la fait courte car vous avez dû déjà lire cela dix fois.

    Nous voilà dans une grande plaine mais avec juste les montagnes à main droite, genre le Wyoming ou le Montana

    Des migrants avancent péniblement, chariots, hommes et bêtes, bien portants et mourants, à quelques pas de là des indiens, des hommes en fuite, des voleurs, des grigous et d’autres au grand coeur. 

     

    Pour faire bonne mesure il y a la quête de nourriture, la chasse, la recherche d’un abri pour la nuit, la traversée des rivières..........

    Si vous êtes comme moi ces mots là ont dû faire apparaitre des images oubliées, de piste suivi par les troupeaux, de campements sous la lune, de danger dans l’ombre.

     

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                                  Hunters' Supper Frederic Remington

     

    Allons un peu plus avant, une ville vient de se créer, sa quincaillerie, son saloon au piano mécanique, ses filles et la tenancière derrière le bar. Il y a le barbier qui fait la peau douce, et celui qui loue tout (ouais ça existait déjà). 

    Que ce passe t-il lorsque les uns rencontrent les autres, des duels au pistolet ? des verres de whisky échangés ? ou des plaies recousues ........

    Voilà je n’irai pas plus loin, si vous hésitez à lire ce livre, regardez Règlement de compte à OK Corral ou alors Eldorado et ouvrez le livre, vous y êtes ..........

     

     

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    vous le reconnaissez le saloon ?

     

    Ici il faut que je remercie Clémence qui m’a donné envie de lire ce livre lors du dernier club lecture de la Médiathèque.

     

    Si vous voulez avoir des détails plus précis c’est chez Lecturissime ou Sibylline et pour avoir un avis masculin allez voir Jérôme

     

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    Le livre : Faillir être flingué - Céline Minar - Editions Payot Rivages version numérique

  • Rappeler Roland

    Un univers de légende

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                                 Légende présente dans les enluminures

     

    Vous l’avez peut être entendue à l’école il y a longtemps et comme parfois les histoires que l’on nous raconte, celle-ci est restée dans votre mémoire……

    Si rappelez vous, l’arrière garde de l’armée de Charlemagne est détruite à Roncevaux, Roland combattant les méchants sarrasins et sonnant de l’olifant inutilement…… 

    D’accord vous connaissez la Chanson de Roland mais l’avez-vous lue ? moi non jamais aussi j’ai profité de cette nouvelle édition pour lire cette chanson de gestes en 4000 vers organisés en 491 laisses fondées sur la répétition. (et toc on dirait que je prépare le bac de français !)

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                               Dans les livres scolaires

     

     

    « Alors Roland sent que la mort l'étreint

     Que de la tête dans le coeur elle descend

    Dessous un pin est allé en courant

    Sur l'herbe verte se coucher sur le ventre

    Glisser sous lui l'épée et l'olifant

    Tourne sa tête vers la foule païenne

     Et il l'a fait parce qu'il veut vraiment

    Que Charles dise avec chacun des siens

     Le noble comte est mort en conquérant »

     

     Première chose à dire si le livre écrit vraisemblablement au XIIème siècle existe bien, les héros de cette chanson de gestes sont sans doute pure invention.

    Pourtant cette épopée est restée dans les mémoires avec son traitre de service, son héros qui se sacrifie, peut-être parce que ce fut un des premiers textes littéraires en français, foin du latin ! 

    Pendant que Charlemagne ne pense qu’à rentrer chez lui, ses fiers chevaliers vont combattre les méchants ….les méchants on ne sait pas très bien quoi, sarrasins, basques, autres ? 

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                Sur les vitraux à Chartres

     

    On est en 778 et Charlemagne quitte l’Espagne, son arrière garde tombe dans une embuscade tendue par le roi Marsile aidé du traite, il en faut bien un, Ganelon.

    Et voilà comment naissent les légendes, le manuscrit ne prendra d’ailleurs le nom de Chanson de Roland que très tardivement au XIXème siècle. Pendant longtemps on la présenta comme un fait quasi historique. Et puis je ne connaissais pas du tout la fin qui raconte la tristesse de Charlemagne et sa vengeance.

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                Roncevaux aujourd'hui

     

    Frédéric Boyer s’est attaché à traduire en français actuel cette épopée. Sa traduction est magnifique, la langue est splendide et le rythme insufflé rend bien la notion d’épopée. On est assez vite envoûté par ces héros.

    Même si le vocabulaire est riche, il est suffisamment à notre portée pour que nous puissions profiter du texte. Le choix de la forme décasyllabique donne un rythme un peu incantatoire qui non seulement n’est pas gênant mais s’apparente sans doute aux façons de raconter des troubadours et autres ménestrels des temps anciens.

    Quant aux deux essais qui encadrent le texte, le premier ne m’a pas intéressé du tout, par contre le second commente et éclaire l’oeuvre de façon utile. 

    Pour résumé Frédéric Boyer dit de la Chanson de Roland, «  C’est l’histoire d’une pâtée militaire qui nous est racontée comme une victoire » 

     

                           Célèbre Jusqu'en Sicile © Gaelle Pelachaud

     

    Si vous êtes sensible aux univers légendaire n’hésitez pas

     

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    Le livre : Rappeler Roland - Frédéric Boyer - Editions POL

  • L'inconnue de Birobidjan - Marek Halter

     Un état juif peu connu

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    affiche incitant à partir au Birobidjan

    Je ne suis pas franchement adepte des romans de Marek Halter mais mon parcours récent en Russie soviétique m’a donné envie de lire ce roman qui se déroule moitié dans la Russie des soviets et moitié aux USA au doux temps du McCarthisme.

     

    Le récit va donc alterner sur les deux périodes de façon totalement convenue mais de façon suffisamment bien faite pour qu’on ne lâche pas le récit.

    1950 Maria Apron fait face avec aplomb à trois élus républicains de la commission des activités anti-américaine dont le sport principal est la chasse aux communistes et espions russes. Très vite il s’avère que Maria Apron a menti, ce n’est pas son nom, elle s’appelle en fait Marina Andreïeva Gousseïev, russe d’origine et entrée aux Etats Unis avec un faux passeport. 

    Elle est accusée d’avoir provoqué la mort d’un espion américain Michael Apron. Elle risque la peine de mort.

     

     

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                    Commission des activités anti-américaine

     

    Il lui faut se défendre, elle est émouvante et dans le public un journaliste prend fait et cause pour elle, il est prêt à croire à son histoire, à l’aider, mais est-ce bien raisonnable, après tout elle est actrice de théâtre et donc à même de tromper son monde. Il va lui falloir beaucoup d’énergie pour l’emporter face à Nixon (eh oui) et un procureur et un juge sûrs de sa culpabilité.

    D’heure en heure et pendant quatre jours, Marina fait défiler son passé, la terrible soirée qui va la faire vivre dans la peur pour des années, elle a côtoyé d’un peu trop près le pouvoir et c’est une proximité dangereuse dans l’URSS de Staline. J’ai retrouvé ici chez Marek Halter un épisode qui met en danger son héroïne comme une histoire un peu similaire enclenchait la destruction de la famille dans le roman d’Axionov Une Saga moscovite. Il ne fait pas bon s’approcher du soleil.

     

     

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    affiche de 1935 

     

     

    Marek Halter dresse le tableau de la vie des théâtres à Moscou juste avant la guerre, enfin une partie de l’histoire se déroule au fin fond de la Sibérie dans cette région autonome  crée de toute pièce par Staline pour y rassembler les juifs : le Birobidjan

     

    Le personnage principal est assez fascinant et c’est elle qui conduit le récit, j’ai aimé l’histoire même si elle peut un peu manquer de crédibilité. J’ai aimé que l’héroïne fasse l’apprentissage du Yiddish, une langue en train de disparaître et j’ai aimé voir Marina faire des efforts pour entrer dans cette langue.

     

    Bon d’accord le récit comporte quelques clichés et Marek Halter aurait fait de ce roman un très bon roman s’il avait traité un peu plus en profondeur ce nouvel état créé par Staline, le Birobidjan dans ce livre est un peu trop fade. Il reste que le roman se lit très agréablement. J'ai passé un bon moment de lecture.

     

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    Le livre : L’inconnue de Birobidjan - Marek Halter - Editions Robert Laffont  version numérique