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Rechercher : huit montagnes

  • La marche du philosophe

     

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    La Côte Ligure

    Et puis un beau matin, il ne reconnu plus le paysage. La lumière a réveillé les couleurs. La mer n’a plus la teinte argentée ds oliviers, elle est bleue comme dans les rêves, d’un bleu de plus en plus profond à mesure que les yeux se portent ver le large. Le chemin est sec et rend la marche plus légère. Les mimosas que l’on croyait morts à tout jamais s’ouvrent en gerbes d’or. Sanctus Januarius.

     

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    Lac de Silvaplana

    Les nuages s’accrochent au sommet des montagnes et ne semblent pas vouloir libérer le ciel. Le lac de Silvaplana se teinte d’ardoise : il a perdu sa lumière. Pourtant Nietzsche continue sa marche. Tout son corps est parcouru de « frissons ténus » qu’il sait maintenant reconnaître. Il reconnaît l’inspiration ce « quelque chose qui vous ébranle au plus intime de vous-même » et vous bouleverse comme une révélation.


    Le livre : La danse de Nietzsche - Béatrice Commengé - Editions Gallimard

     

  • Vraie lumière née de vraie nuit - François Cheng

    Vraie lumière née de vraie nuit - François cheng et Kim En Joong - Editions du Cerf
    9782204090742FS.gifDepuis ses premiers poèmes édités chez Encre Marine je suis attentive aux parutions de François Cheng.
    Ce recueil est comme les précédents, magnifique.
    Les poèmes sont accompagnés par 8 lithographies de Kim En Joong
    J’ai retrouvé dans ce volume François Cheng se tenant toujours en tension entre deux mondes et poursuivant sa quête « du vrai et du beau »



    La Chine est toujours présente



    Nous aurons toujours souvenance des rizières sans âge
    Où se mirent, tutélaires, les bleues montagnes :
    Des plants de riz levant leurs mains d’accueil
    Vers les nuées de passage

     

     
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    Une invitation au dialogue, au lien entre les hommes auquel il nous invite à nous soumettre



    A chaque étoile perdue dans la nuit
    A chaque larme séchée dans la nuit
    A chaque nuit d’une vie,
    A chaque minute
    D’une unique nuit,
    Où se réunit
    Tout ce qui se relie
    A la vie privée d’oubli,
    A la mort abolie.

     

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    Lithographie Kim En Joong

     



    Un très beau poème offert à Jacqueline de Romilly qui commence ainsi :



    Parfois la vie daigne te faire un signe,
    Un bruit, une senteur,
    Une voix, un éclair

     

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    Lithographie Kim En Joong

  • Sur les chemins de Sainte Victoire - Jacqueline de Romilly

    Sur les chemins de Sainte Victoire - Jacqueline de Romilly - Lu par Jean Noël Lasvigne -  Livraphone
    sur les chemins de ste victoire.jpgEn ce début d’automne pourquoi ne pas vous faire dorer et réchauffer par le soleil de Provence en compagnie de Jacqueline de Romilly

    Sa maison près d’Aix en Provence à une vue privilégiée sur la Sainte Victoire et elle a l’art de vous faire partager sa passion.
    Le livre avait été un grand succès à sa sortie et l’écoute du CD ne lui cède en rien.
    Les collines sont le domaine de J de Romilly, elle dit "Je ne suis heureuse que là, et par elles" Elle les connait par coeur ces chemins car elle les a arpentés au fil des années et elle en sait tout.
    Aujourd’hui elle a perdu la vue mais toujours pleine de sa Montagne elle conserve un optimisme intact qui est une leçon "La solitude, on peut aussi l'appeler liberté, il faut seulement, comme pour la liberté en général, savoir la vivre et en vivre "
    Emporter ce livre sur votre baladeur et profitez de ce soleil provençal

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    Le Mont Sainte-Victoire au-dessus de la route du Tholonet
    1896-98 - Huile sur toile, 78 x 99 cm
    Musée d'Etat de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg
    © Musée d'Etat de l'Ermitage
  • bribes sibériennes

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    Vitus Bering

    « Jamais un marin n'avait autant marché que lui. Des côtes danoises du Jutland à la péninsule du Kamtchatka, il devait unir la terre et l'eau sur une même carte du monde. Il arpenta les steppes et les forêts de la Tartane, franchit ses monts et ses vallées, descendit ses rivières. Il atteignit la pointe nord de l'Extrême-Orient, traversa la partie septentrionale de l'océan Pacifique et vit la Grande Montagne sur les rivages de l'Amérique. » 

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    « Lorsque la croûte des marais se durcissait, la saison devenait propice à la chasse aux renards, aux zibelines et autres martres.(…) Les chevaux broutaient l’herbe rase. Ils prenaient leur dessert dans les taillis de joncs, en mordant les fleurs dont ils respiraient le parfum

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    « La saison changea d’un coup. L’hiver tomba sur l’été comme un lourd manteau de froid. La neige glacée leur causa d’indicibles souffrances, le vent rentrait sous la peau.
    La Sibérie était une terre paradoxale »

     

    Le livre : Errances - Olivier Remaud - Editions Paulsen

     

  • Là où vivent les loups - Laurent Guillaume

    un polar classique et sympathique.
    Priam Monet rien que pour son nom ce flic  vaut le détour. Que voulez vous il ne peut être tenu pour responsable des goûts de sa maman. Ajoutons qu'il est franchement gros et d'une humeur de dog.

    Quand il débarque à Thyanne dans les Alpes pour un soit disant audit de l'IGPN il est accueilli fraîchement et il peste de devoir tirer sa carcasse sur des chemins de montagne.

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    Un cadavre de migrant et on pense tout de suite : clandestins, accident... Pas si simple évidemment car la petite ville est totalement entre les mains d'un industriel qui fait la pluie et le beau temps.    

    Les flics avec qui il travaille sont bien campés, la loi du silence bien mise en scène.Classique je vous dis mais un polar sympa, un rythme soutenu, plein d'humour et qui se lit d'un trait

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  • Bribes d'Italie

    Le 11 décembre 1803 

    « J'ai jeté un dernier regard sur les montagnes du nord que les brouillards du soir couvraient d'un rideau blanc, sur la vallée du midi, sur l'ensemble du paysage, et je suis retourné à ma chambre solitaire.

    A une heure du matin, le vent soufflant avec violence, je me suis levé, et j'ai passé le reste de la nuit sur la terrasse. Le ciel était chargé de nuages, la tempête mêlait ses gémissements, dans les colonnes du temple, au bruit de la cascade : on eût cru entendre des voix tristes sortir des soupiraux de l'antre de la Sibylle.

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    Villa Adriana 

    La vapeur de la chute de l'eau remontait vers moi du fond du gouffre comme une ombre blanche : c'était une véritable apparition.

    Je me croyais transporté au bord des grèves ou dans les bruyères de mon Armorique, au milieu d'une nuit d'automne. »

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    « Dans quelques heures je vais aller visiter la Villa Adriana »

     

    Le livre : Voyage en Italie - François René de Chateaubriand - La bibliothèque des arts