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Rechercher : huit montagnes

  • Bribes de Cézanne

     Dans les pas de Cézanne

     

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    La montagne Ste Victoire au-dessus de la route du Tholonet,

    The Cleveland Museum of Art, Cleveland.

    «  Un ciel immense. Quelques nuages légers blanchissent l’horizon. Une brume de lumière diffuse monte du gouffre au bord duquel roule la planète désertée. Pas un être vivant, humain ou animal. Quelques bosquets compacts ne sont que touches de matière végétale dont le vert se dégrade en gris. Seul se détache sur l’horizon un arbre que la lumière consume et dont l’ombre d’un noir épais est plus réelle que le feuillage. »

     

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    Le livre : Petite route du Tholonet - François Gantheret - Editions Gallimard 

  • la noblesse du marbre

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    « Michelangelo aime être parmi eux et, même s’il sait qu’il ne sera jamais accepté comme l’un des leurs, il sent bien que sa présence est tolérée grâce à sa connaissance profonde du marbre.
    Les carriers ont tout de suite compris qu’il ne s’agissait pas d’un simple savoir, mais d’une véritable dévotion. Eux-mêmes n’ont pas abandonné leurs croyances païennes qui donnent vie à la montagne, lient la pierre à la lune et les poussent à respecter tout ce qui recouvre l’or blanc : les arbres et la terre. 
    »

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    Le livre : Pietra Viva - Léonor de Secondo - Sabine Wespieser Editeur

  • Vive le vélocipède

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    « Monte Oliveto, avec ses jardins, ses vergers et ses vignobles est comme une oasis au milieu de cette désolation. Sur les collines en terrasses, les oliviers et la vigne poussent jusqu'à l'extrême bord du ravin. »

     

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    « Notre itinéraire nous faisait traverser le splendide Val di Chiana qui n'était plus pestilentiel comme à l'époque de Dante, mais frais et ravissant, baignant par endroits dans le doux parfum des clématites. Il n'y avait ni barrières, ni haies, et le vallon s'étendait entre les montagnes, tel un seul parc, vaste et délicieux. »

     

    Le livre : L'Italie à Vélocipède - Joseph et Elizabeth Pennell - Traduit par Matthieu Mas - Editions La Fosse aux ours

  • Bribes d'automne

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    « La brume aspire les montagnes,

    puis les recrache tout d’un coup,

    on voit les sapins ressurgir,

    comme un peuple soudain libéré,

    le ciel moins gris s’aventure

    sur les champs où s’étiolent

    les vestiges de l’été.

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    On est pris d’une langueur

    dont on aime le bercement,

    ce bercement dont se grise l’automne,

    entre de massives ombres

    et d’instables lumières.

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    On sent cogner en soi

    d’impérieux souvenirs

    qui viennent sûrement

    d’une ancienne blessure,

    ou d’un lieu enfantin

    qui n’en a pas fini

    de nous jouer des tours. »

     

    Le livre : Les Frôlements infinis du monde - Richard Rognet - Editions Gallimard

  • Bribes Afrikaners

    Pas de véritables bribes aujourd’hui mais un petit clin d’oeil à Dasola et keisha dont j’ai suivi avec grand intérêt les voyages vers l’Afrique du sud.

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    Vue de la montagne de la Table © Dasola

    Je me fais ici leur complice en vous proposant deux romans qui ne sont en rien des nouveautés mais deux romans qui m’ont transporté vers ce pays si extraordinaire et qui m’attire tellement. 

     

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    Le bout du bout © Keisha 

    Si vous les avez déjà lus ils vous rappelleront je pense de bons souvenirs  et dans le cas contraire je vous souhaite une belle découverte. 

     

  • Ermitage

    L’homme que le malheur a plongé dans la peine, qu’il n’aille pas à la légère se raser la tête ou se livrer à d’autres caprices, mais que plutôt, il ferme discrètement l’huis sur soi et vive sans rien attendre de ses nuits et ses jours. (1)

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    A l’approche de la soixantaine , à l’âge où la vie devient aussi fragile que la rosée, j’ai cependant construit de nouveaux un abri pour mes vieux jours.
    Au printemps je vois les glycines en fleur; elles s’étalent à l’ouest comme un nuage violet. En été j’entends le chant des coucous; et chaque fois, j’ai l’impression de faire un pacte avec eux pour qu’ils me servent de guides au suprême passage de la montagne de la mort. En automne, mes oreilles sont pleines du chant des cigales, qui semblent déplorer le caractère éphémère et fuyant de ce monde. En hiver, je contemple la neige, qui s’accumule ou fond, comme nos pêchés qui apparaissent et disparaissent. (2)




    Le livre :

    Les heures oisives - Urabe Kenkô   (1)
    Notes de ma cabane de moine  Kamo no Chômei (2)
    Ces deux textes publiés en un volume aux éditions Gallimard