Rouge rouge rouge
Oui je sais j’ai parlé de polar noir noir noir mais en fait la couleur de celui là serait plutôt un ton hémoglobine ! Parce que de l’hémoglobine il y en a !
Et ce n’est pas le petit monde gentil en surface d’un collège anglais very chic qui va éponger les flaques de sang.
Dans le rôle du flic : Max Wolfe un ancien de l’anti-terrorisme à qui il est arrivé des bricoles, il vient d’être affecté aux homicides mais finalement ça ne s’avère pas un plan pépère car quelqu’un a décidé de s’en prendre aux banquiers d’affaire. Prenez Hugo Buck, bon un rien addicte au sexe mais c’est quand même pas une raison pour lui trancher la gorge, et quand je dis tranché ...c’est pour de bon.
C’était un ancien élève de Potter’s Field, collège luxueux et branchouille, sa veuve ferait un parfait suspect si ce n’était que le fou du couteau va continuer sa sarabande et s’en prendre à un SDF qui cache bien son jeu.
C’est partie pour une course au joueur de couteau pour Max. Le soir il rentre retrouver Scout et Stan, sa fille et son chien dans l’ordre et le plus terrible des deux n’est pas celui que l’on pense.
L’auteur nous sème des indices par ci par là mais la progression est difficile car les cadavres pleuvent et bientôt il est question de passer l’affaire à Scotland Yard.
Une intrigue assez classique mais qu’on suit avec plaisir et un brin d’excitation, et puis il y a quelques pages assez spéciales comme la visite du musée de Scotland Yard dont je vous laisse la surprise.
J’ai marché même si les ficelles sont présentes c’est un polar qui se lit avec plaisir sauf si on n’aime pas du tout la couleur rouge.
Le livre : Des garçons bien élevés - Tony Parsons - Traduit par Pierre Brévignon - Editions de la Marinière