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Rechercher : edouard dor

  • Bribes d'un passionné

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    « Pour la première fois, il me semblait qu’en des mots se trouvaient enclos les merveilles et les effrois du monde, que des mots avaient le pouvoir d’en convoquer les puissances, peut-être même de les créer. »

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    « Par eux s’opérait une mystérieuse alchimie. Comme si venaient à moi le monde, une infinité de mondes, une cohue de personnages, hommes, femmes, enfants qui se bousculaient, me captivaient – m’envahissaient ? Non : m’agrandissaient. Que je ferme les yeux, encore aujourd’hui, et ils reviennent, qui me font signe (…)  Chasseurs d’or de James Oliver Curwood,  Chingachgook pleurant son fils mort, dernier des Mohicans, Ivanhoé s’inclinant devant sa belle au tournoi d’Ashby »

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    « J’étais Buck redevenu loup, qui menait la chasse en tête de sa meute, sous les lunes pâles, Allan Quatermain en quête des mines du roi Salomon, Mary Yellan, aussi, découvrant les mystères de l’Auberge de la Jamaïque, tout comme Prue, l’héroïne de Sarn au bec-de-lièvre, face aux moqueries et aux insultes, ou Scarlett prête à tout pour Tara. »

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    « Ils se pressent, comme aux premiers jours, me rappellent que tous m’ont fait ce que je suis, sont à jamais partie de moi »

    Le livre : Pour l’amour des livres - Michel Le Bris - Editions Grasset

  • Un été avec Montaigne - Antoine Compagnon

     

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    Dernière lecture philosophique pour accompagner votre été. 

    Un livre au petit format et au nombre de pages très très raisonnable.

    L’été dernier j’ai enregistré sur France Inter Antoine Compagnon professeur au Collège de France et blogueur au Huffington Post, il avait accepté une sorte de pari : donner envie de lire Montaigne. Les passages des Essais étaient lus par Daniel Mesguich.

    j’ai écouté à plusieurs reprises ces balades estivales et voilà qu’ Antoine Compagnon nous les livre en format papier.

     

     

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    Ce sont quarante chapitres très courts qui s’insinuent dans la vie du philosophe, dans sa librairie, qui nous le montre à cheval ou en proie à des coliques éprouvantes.

    Quarante petites leçons mises à portée de tout lecteur pour qu’il découvre Montaigne et ses passions, sa vie et ses cogitations, les principaux thèmes de ses écrits: Tolérance, amitié, lecture, l’instruction. Vous y retrouverez le Montaigne voyageur et l’homme politique ami du futur Henri IV. 

    Le format du livre impose des idées brièvement exposées sans jamais perdre en clarté. Le tout rassemblé dans un petit livre jaune d’or qui évoque l’été et le farniente. 

     

    La volonté d’Antoine Compagnon était de rendre les Essais « le seul livre au monde de son espèce » accessibles à tous : pari réussi 

     

    Pour info : si vous achetez le livre un flash code vous permettra d’accéder aux textes audio, mais je peux aussi si vous le souhaitez vous les envoyer. 

     

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    Le livre : Un été avec Montaigne - Antoine Compagnon - Editions des Equateurs

     

     

     

  • Bribes bretonnes

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    Bénodet, matins de septembre.

    « Le ciel d’or et d’émeraude brillante, c’est l’Océan de l’infini. Et vers le couchant lointain, vogue une flotte de légers nuages, frégates roses.

    La grande mer, sans bornes, à droite, à gauche, devant les yeux. Et derrière le roc où l’on contemple, assis, les pieds nus frôlés par la vague, la grande terre. Dans la solitude, au bord de l’Océan, tout est grand.

    Voici voleter un papillon jaune sur la mer ; il surprend : on voit la fleur, et l’on cherche la feuille. Il titube, et fuit ; les goémons sentent trop fort pour lui ; et il a peur des rocs, ces montagnes sans herbe.

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    Le vent est une riche invention de rythmes. Qu’il caresse ou qu’il
    détruise, il est toujours là qui marque ses accents : il suffit de prêter l’oreille, et on l’entend frapper le temps. Le cruel musicien de la marine, c’est le vent.

    L’ombre verte de l’aube descend sur la lande, pareille à l’eau vitreuse d’un marais transparent. Et les buissons confus sont noirs, comme s’ils étaient gonflés de ténèbres, comme si la nuit disparue y avait son refuge… Mais la mer commence à sourire, et ses longs rubans de soie violette sont pareils aux plis heureux d’une amoureuse qui s’éveille… »

    Le Livre : Ports et rivages anthologie – André Suarès - Gallimard

  • La Curée - Emile Zola - Ebook

    ebook.jpgLa Curée - Emile Zola – Ebook
    Lors d’une chasse à courre lorsque qu’une bête est abattue on jette les restes au chien après le dépeçage, moment violent et sanglant, c’est la curée. La bête dans le roman de Zola c’est le bien public, le peuple, les pauvres, les honnêtes gens, les imbéciles qui vont se faire gruger, vous, moi.
    Dans ce second volume des Rougon-Macquart le héros c’est Paris, le Paris du Second Empire, celui que le Baron Haussmann va métamorphoser. C’est le temps de la création des grands boulevards, des Buttes-Chaumont, l’aménagement du bois de Boulogne et de l’hippodrome de Longchamp.
    On casse, on rase, on reconstruit " Paris s'abîmait alors dans un nuage de plâtre. " on détruit pour faire la place à des avenues rectilignes moins dangereuses en cas de mouvement populaire.
    Les rapaces, les spéculateurs, les crapules vont profiter de la manne " Plus d'un quartier va fondre, et il restera de l'or aux doigts des gens qui chaufferont et remueront la cuve. "

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    Ce qui importe aux hommes d’état, aux financiers qui peuplent le roman, c’est de s’enrichir, gagner de l’argent. Leurs appétits sont féroces " Des appétits de loup" et la morale est le cadet de leurs soucis " Duper les gens, leur en donner moins que pour leur argent, était un régal "
    Les spéculateurs achètent à bas prix et revendent à prix d’or. L’or dans lequel baigne le roman  "un étalage, une profusion, un écrasement de richesses " une  " pluie d’or "

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    Rue de Paris temps de pluie- Gustave Caillebote

     

    On retrouve le troisième fils des Rougon de Plassans, Aristide, il est monté à Paris pour faire fortune avec l’aide de son frère Eugène Rougon, mais il végète et trépigne d’impatience.
    Il va s’employer à trouver l’argent là où il est, sa femme Angèle n’est pas tout à fait morte qu’il songe à la remplacer par une femme qui lui apporte une dote qui lui permettra de se lancer dans les affaires.
    Il l’a trouvé : Renée Béraud du Châtel, enceinte après un viol et donc impossible à marier,  Aristide lui est prêt à prendre la fille et la dot, Grâce à la dot de Renée il va faire des placements audacieux et malhonnêtes. Il a désormais l’argent, une belle femme qui attire tous les regards, l’appui de son frère devenu ministre, il est temps pour Aristide de changer de nom, désormais il s’appelle Saccard.
    Il fait sortir du collège son fils Maxime beau jeune homme, veule et un peu pervers, qui promène son ennui dans les salons. Son père l’associe parfois à ses affaires d’argent ou de débauche. Le jeune homme a le goût du plaisir, sa jeune belle-mère a goût du " fruit défendu " , le mari ferme les yeux..........

    La lecture du premier volume des Rougons était intéressante mais ici c’est passionnant. Zola nous fait entrer dans ce monde de magouilles, de spéculations, de prévarications, on touche du doigt cette richesse. Les descriptions sont magistrales, on voit se faire les transformations urbaines , se construire les demeures des nouveaux riches dont l’or sera la couleur dominante.
    " La curée " est également un roman de moeurs qui se veut un tableau de la dépravation d’une classe sociale, le portrait est au vitriol.
    Les personnages très sulfureux pour l’époque portent en eux la dégénérescence que Zola va traquer tout au long de son oeuvre.
    Les toilettes, les équipages, les bals, les essayages chez les couturiers, les salons féminins : Zola nous montre tout de ce monde de luxure et de turpitude.
    Cela  lui valu d’être empêché de publier ce roman dans les  journaux en feuilleton,   Barbey d’Aurevilly  stigmatisait les écrits de Zola " l’indécence voluptueuse, l’indécence polissonne ".
    Il fallu attendre Maupassant pour qu’une critique élogieuse soit faite du roman.

    Découvrez ou redécouvrez ce livre et faites lui une place dans votre bibliothèque

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    Complément : il existe une adaptation cinématographique. Roger Vadim réalisa le film avec Jane Fonda et Michel Piccoli, Maxime était joué par Peter Mac Enery acteur oublié aujourd’hui.

  • Le Printemps des poètes

     

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    Quatre femmes à l’honneur pour fêter ce printemps de la poésie, des jeunes et des moins jeunes certaines venues d’ailleurs
    Prenez un bol de poésie c’est souverain à la fin de l’ hiver.

     

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    Photo Véronique blog Voir ou Regarder

     

    Transparent et léger
    à son départ le monde
    alentour  Il se tait
    fait se lever le chant
    Rien d’irrévocable
    le même ciel encore
    un buisson qui se penche
    et l’oeil et l’oiseau
    dans la confiance

    Absence-éternité

     

     

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    Olivier et lavandin  Blog Aiguebrun


    Aller mourir là-bas
    Où veille l’olivier
    Entre les herbes odorantes
    Suivre l’étroit chemin
    Qui mène aux sources du silence
    Et dans l’ombre tremblante
    A tous les parfums de la terre
    Au soleil à la mer
    Au champ d’or de nos jours
    Dire adieu comme on chante

     

     

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    Je suis l’alouette

    J’ai nom secret sous les plumes
    Et coeur allé

    Du matin qui s’avance je suis l’alouette

    Dans mon aujourd’hui il y a de la nuit
    Qui lentement s’achemine

    Pour moi j’ai nom secret
    Et je chuchote « non ! »
    Non ! dis-je dans toutes les volières de roi
    Ne laissez pas s’éteindre les grandes soifs
    Ni notre antique envie de sel
    Il y a encore de jeunes femmes
    Qui chaque matin font d’incroyables efforts
    Pour articuler les lambeaux de leurs rêves

     

     

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    Photo Ossiane Blog l'Oeil ouvert

     

    on écrit comme on boit
    on ne sent pas le froid
    le temps ou la faim
    on veut saisir toute la lumière
    qui entre par la fenêtre, sentir
    le printemps avant qu’il soit là,
    découvrir les secrets
    lire dans les lignes de la main
    ouvrir, diviser

    on écrit comme on boit
    pour ne pas être seule

     

     



    Dans l’ordre des poèmes
    Rouge Eternité - Geneviève Raphanel - Editions Rougerie
    La voie nomade - Anne Perrier - Editions l’Escampette
    Récits librement inspirés de ma vie d’oiseau - Marie Huot - Editions Le temps qu’il fait
    Le lien entre les jours - Miriam Van Hee - Le Castor Astral

  • Green washing

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    Après avoir diminué les emballages, réduit nos déchets, éliminé les déo à l’aluminium, acheté local, pourquoi ne pas franchir une étape de plus et préparer vous-même vos produits d’entretien.

    Mais attention uniquement avec des produits faciles à trouver dans le commerce, pas chers du tout et surtout sans nocivité pour la santé.

    Disons le tout de suite je ne suis pas fan fan du ménage alors pas question que celui ci devienne dix fois plus difficile ou plus long 
    Ce livre à répondu à toutes mes attentes

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    A partir d’une liste assez réduite de produits il vous invite à revoir toutes les pièces de la maison et vous livre ses trucs et astuces pour nettoyer, dégraisser, détacher, détartrer sans vous coller une tendinite et sans vous asphyxier avec des vapeurs toxiques.

    Foin des mauvaises habitudes :  la javel n’a jamais rien nettoyée, la mousse n’est pas nécessaire pour dégraisser .....c’est juste un additif pour plaire à la ménagère qui veut bien faire.

    C’est hyper simple prenez la vaisselle par exemple, la petite, celle qu’on fait à la main : un peu de bicarbonate de soude, un rien de vinaigre blanc, du bon vieux savon noir et hop c’est parti, si vous êtes un rien maniaque question odeur ajoutez quelques gouttes d’huile essentielle de votre choix. Le tout dans un flacon doseur et le tour est joué.

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    Bon pas question de trahir l’auteur et de vous livrez toutes ses recettes, mais faites moi confiance il y en a pour toutes les situations depuis le nettoyage du lave-vaisselle (la dose en grande surface est à prix d’or) , la vitre de la douche, les traces de moisissures autour de la baignoire.

    L’auteur nous livre aussi des trucs : des plantes qui régulent l’humidité d’une pièce, l’entretien des accessoires de sport, les jouets des enfants, sans oublier four ou plaques de cuisson.

    J’avoue que je n’ai pas tout essayé, mais ce que j’ai testé marche bien en particulier dans la cuisine, la salle de bain ou les toilettes.

    Je n’ai pas franchi le pas de la lessive mais pourquoi pas un jour à venir.

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    Le livre : Green washing - Cécile Berg - Editions La Plage