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Rechercher : le berger de l'avent

  • Le chant de la terre

    Sur les pas de Virgile

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    Vois encore l’amandier, quand au bois mille fleurs
    Vont vêtir et ployer ses branches odorantes

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    Fresque de la Maison de Livia Musée des Thermes Rome

     

    Ainsi le souple osier et le genêt flexible.
    Le tremble, le blanc saule et son feuillage glauque.
    Tel sort d’un germe au sol : c’est le haut châtaignier,
    feuillage cher au Dieu, géant des bois le chêne,
    ou le rouvre qu’en Grèce on croit riche d’oracles.

     

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     Fresque Pompéi La déesse Flora

     

    En mai, forêt feuillue, en mai, bosquet fleuri
    Oui, mai gonfle la terre et veut le grain de vie

     

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    Riches fleurs © Aifelle

     

    Voici l’abeille emplir les fourrés et les bois.
    Goûtant aux riches fleurs, à fleur d’onde elle boit.
    Légère. Alors joyeuse, une douceur l’habite.


    Le livre :  Bucoliques - Géorgiques - Virgile - Editions De La Différence

  • Le génie de la Renaissance

    Michelangelo di Ludovico Buonarroti

     

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    Michel-Ange par Volterra

    "Un caractère épouvantable qui s’était affirmé à mesure qu’il croissait en âge et en génie : coléreux, jaloux, cupide, menteur, avare, méprisant, fourbe vaniteux."

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    La création 


    " On vit tout le monde accourir de partout pour la découvrir, et cela laissa les personnes ébahies et muettes "

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    Le jugement dernier

    "Le public choisi qui se pressait au pide du mur se trouva en un éclair comme frappé par la foudre, émerveillé par la splendeur de cette peinture, effrayé par la noirceur de cette vision qui participait de l’orgie et du massacre. "

    Le livre : Michel-Ange face aux murs - Armand Farrachi - Gallimard

  • La Gloire de mon père

    gloire de mon père.jpgLa Gloire de mon père - Lu par Marcel Pagnol - Editions La Librairie sonore Frémeaux et associés
    « Je suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers » Lorsque la voix de Marcel Pagnol entame le récit de son enfance, c’est toute la Provence qui s’invite. Les plus beaux passages du livre sont dans toutes les mémoires : Joseph le petit instituteur si fier de son fils, l’amour filiale de Marcel pour Augustine la jolie couturière, l’oncle Jules fameux propriétaire du parc Borély, le déboutonnage de Tante Rose et surtout  surtout l’arrivée à la Bastide Neuve dressée au milieu d’un « désert de garrigues »

    Ecouter Pagnol lire « La Gloire de mon père » c’est pendant un moment être transporté au pays de l’enfance heureuse, retrouvé le petit Paul qui « abordait le soir dans son lit, la philosophie des Pieds Nickelés. » , c’est partir en escapade avec Lili des Bellons.
    Tous les personnages sont extraordinairement vivants auréolés des souvenirs de nos lectures, on ressent au fond de soi la fierté du fils pour son père bouliste amateur et on est impatient de refaire avec Joseph le magnifique doublé de bartavelles.

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    Un désert de garrigues

    Même si vous l’avez lu de nombreuses fois, laissez vous séduire par la voix de Pagnol qui dit Patrick Frémeaux  « nous révèle un imaginaire intemporel qui est l’un des plus beaux chants d’amour à la Provence de notre patrimoine littéraire; un véritable hymne à la vie devenu l’un des fleurons de la mémoire collective des Français de toutes générations."


    Retrouver le livre chez Bénédicte

  • Du sang, de la sueur et des larmes

    Winston Churchill - François Kersaudy - Editions Tallandier
    churchill.gifJ’aime l’histoire, la petite et la grande, j’aime les biographies, et j’admire certains personnages, Winston Churchill en fait partie, j’ai entamé ce pavé avec l’idée de le lire à mon rythme, en fait je l’ai lu au rythme de Churchill c’est à dire au pas de charge.
    Voilà un livre à la mesure du personnage, long comme le fut sa vie, plein d’humour, et Churchill n’en manquait pas, passionnant toujours car Winnie (surnom affectueux donné par les anglais) aimait la vie et elle le lui rendait bien.

    Une mère qui collectionne les amants, un père qui méprise son fils et qui passe à deux doigts du "10 Downing street" mais meurt très tôt de syphilis,  des études difficiles " sa scolarité sera un long combat " un père qui voit son fils comme un " crétin " et des professeurs comme un " cancre brillant " : Voilà le portrait de Winston Churchill jeune.
    Lecteur vorace il lit jusqu’à plus soif, doté d’une mémoire prodigieuse (il peut réciter sans erreur 1300 vers de Macaulay) et d’une imagination fertile, cette mémoire et les lectures engrangées lui seront précieuses lorsqu’il sera l’heure d’écrire des discours pour convaincre ses pairs ou ses électeurs.
    Il fait le choix d’une carrière militaire et entre à Sandhurst, il y sera un cavalier émérite et un escrimeur redouté. Il sera sur toutes les scènes de guerre de l’époque : Cuba, l’Inde, le Soudan, l’Afrique du Sud.
    La solde est maigre pour un jeune officier lorsqu’un journal lui propose d’écrire des articles il le fera avec talent et parfois au grand dam de sa hiérarchie. Il acquiert une certaine notoriété et carrément la gloire lors de son évasion rocambolesque en pleine guerre des Boers. Sa plume lui permettra de vivre au dessus de ses moyens pendant toute sa vie, de perdre son argent sur tapis verts d’Europe, et de s’approvisionner en alcool et en cigares.

    winston-1896.jpgJeune homme pressé, car il craint de mourir jeune, il est atteint comme son père du démon de la politique, élu député à 26 ans il entre au gouvernement à 32. Il sera redouté par ses adversaires, il n’hésite pas à changer de parti quand cela lui apparait nécessaire " Certains changent d’idées pour l’amour de leur parti, moi je change de parti pour l’amour de mes idées "
    Il sera 11 fois ministre, du commerce aux colonies, en passant par les finances et la marine où il est éblouissant.
    Lors de la 1ère guerre mondiale il est Premier Lord de l’Amirauté, lorsqu’il est remercié il s’engage et fait preuve dans les tranchées d’un courage physique extraordinaire. C’est un meneur d’homme qui dit à ses officiers " Riez un peu, et apprenez à rire à vos hommes-la guerre est un jeu qu’il faut jouer avec le sourire. Si vous êtes incapables de sourire, grimacez ; si vous êtes incapables de grimacer, tenez-vous à l’écart jusqu’à ce que vous en soyez capables." Les soldats apprécient ce chef courageux et infatigable qui sait les galvaniser.

    Dans l’entre-deux guerre sa carrière connaîtra des hauts et des bas, très tôt méfiant envers le nazisme et Hitler il sera des années durant le seul à tirer la sonnette d’alarme sans être jamais écouté.
    La montée de la puissance militaire de l’Allemagne lui semble très dangereuse mais ses efforts pour réarmer l’Angleterre seront vains et sa lucidité ne sera reconnue que trop tardivement.
    La déclaration de guerre impose de le rappeler au gouvernement car comme le dit avec humour François Kersaudy " Lorsqu’on saute à pieds joints dans l’inconnu, mieux vaut le faire avec un homme qui connaît le maniement du parachute."

    Apparaît alors le grand Churchill, l’homme de guerre pugnace, à l’énergie sans faille, à la puissance de travail proprement incroyable.  Il a 65 ans et il va commander des hommes qui sont les fils de ses compagnons d’armes de la guerre de 14.
    « Winston is back » tel est le signal envoyé par l’Amirauté à tous les navires et à toutes les bases navales britanniques au soir du 3 septembre 1939
    C’est un pacifiste qui aime la guerre et la fait pour la gagner et jamais ne s’avoue battu. Cet homme qui n’est pas un grand orateur mais qui sait écrire des discours inoubliables, n’est jamais aussi bon et talentueux que le dos au mur.
    Dans les heures les plus sombres de la guerre, ses discours seront des phares et un soutien très fort à la population britannique qui vit sous les bombes.
    " Je n’ai rien à offrir que du sang, de la peine, de la sueur et des larmes ! " Ces paroles sont restées dans la mémoire de tous ainsi que la fin de son discours du 13 mai 1940 " Vous me demandez ce qu’est notre but ? Je vous répondrai d’un mot : la victoire ! La victoire à tout prix, la victoire en dépit de toutes les terreurs. La victoire, si long et difficile que puisse être le chemin "

    Il a une confiance inébranlable " Hitler ne peut pas gagner. Attendons son effondrement. "

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    Rien ne l’abat, il échappe à 5 accidents d’avion, au torpillage de son bateau, au bombardement de Londres.
    Il avait inventé les tanks, la « folie de Winston » pour ses collègues du gouvernement, il y aura le radar, les ports artificiels, les péniches de débarquement. Il a une idée à la minute ou comme le dira Roosevelt " il a deux cent idées par jour dont quatre seulement sont bonnes mais il ne sait jamais lesquelles "
    Il fait preuve d’intuitions fulgurantes, dès le début de la guerre il est certain qu’elle ne sera gagnée que si les américains y participent et il n’aura de cesse de convaincre Roosevelt d’aider l’Europe et de s’engager à ses côtés.
    Parfois sa confiance sera dupée et il lui faudra un certain temps pour prendre la mesure de la duplicité de Staline. C’est un francophile et il pressent très vite la stature de De Gaulle " L’Homme du destin "
    Après la victoire, après quatre années de guerre " Staline et Roosevelt rendent un vibrant hommage à l’âge et au courage, le reconnaissent volontiers comme l’inspirateur suprême de la croisade contre le nazisme " pourtant Winston Churchill regrette les frontières nouvelles, le morcellement de l’Allemagne, l’extension de l’influence soviétique " L’ensemble des Balkans à l’exception de la Grèce, va être bolchevisé, et je ne peux rien faire pour l’empêcher " dans un discours à la BBC il exprime son  inquiétude " A quoi bon punir les hitlériens pour leurs crimes si le règne de la loi et de la justice ne s’établissait pas , si des gouvernements totalitaires ou policiers devaient prendre la place des envahisseurs allemands ? "

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    Il a gagné la guerre mais perdu les élections, le vieux lion est à terre mais c’est mal le connaître si l’on imagine qu’il est anéanti, en mars 1946 il prononce un discours prémonitoire "Une ombre s’est répandue sur la scène si récemment illuminée par les victoires alliées (...) de Stettin sur la Baltique à Trieste sur l’Adriatique un rideau de fer est descendu sur le continent. "
    Mais alors qu’on le croit fini il sera encore une fois premier ministre !!
    "Je veux mourir en Angleterre" son voeu sera exaucé le 24 janvier 1965 soixante dix ans après (jour pour jour) son père.
    A ses obsèques célébrées dans la cathédrale Saint Paul sont présents " Six souverains, quinze chefs d’Etat, trente Premiers Ministres venus des quatre coins du monde "

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    Que dire devant un tel destin, la biographie de F Kersaudy est magistrale, en dehors de quelques pages un peu trop longues à mon goût de stratégie militaire, c’est un régal. Le style de F Kersaudy sert parfaitement son sujet et l’on a une seule envie en fermant ce livre, lire les Mémoires de Winston Churchill car ce diable d’homme, non content d’être la personnalité la plus marquante de son siècle était un excellent écrivain et a  obtenu un Prix Nobel de Littérature !

    Ce livre va rejoindre dans ma bibliothèque celui avec lequel j’ai découvert, adolescente, l’histoire de la seconde guerre mondiale, Le IIIème Reich de William Shirer.

    L’auteur

    François Kersaudy, qui a enseigné l’histoire à l’université d’Oxford, il est professeur à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne. Il est spécialiste d’histoire diplomatique et militaire contemporaine. Il a reçu le Grand prix de la Société des Gens de Lettres et le Grand Prix du Livre politique. Il est l’auteur de multiples ouvrages sur l’Angleterre contemporaine, il a assuré la publication chez Tallandier des Mémoires de Guerre de Churchill.

  • Fou de désert

    un fou ordinaire.jpgUn fou ordinaire - Edward Abbey - Editions Gallmeister

    Je suis une fana des récits de voyages et de ce que les américains appellent « Nature writing » dans les dix meilleurs livres lus ces dix dernières années il y a deux récits de voyages c’est dire que j’aime ça. J’ai fait la connaissance d’Edward Abbey avec Désert solitaire, j’avais découvert avec lui le désert Américain, sa faune, sa flore, ses couleurs et les dangers qui le menaçait.

    Un fou ordinaire est composé de dix récits déjà publiés dans diverses revues et rassemblés ici, dix ballades pour célébrer le grand Ouest de l’Utah à l’Alaska.

     

    Tucson Saguaro.jpgAlors pas d’hésitation, faite le plein de votre gourde, emportez trois rondelles de banane séchée, chaussez vous bien car le cactus cholla ne pardonne pas, bouclez votre sac et en avant. Attendez vous à suer, mourir de soif, à croiser des lapins antilopes, des coyotes, je ne parle pas ici serpent à sonnette et autres futilités, car pour suivre le précepte de ce fou ordinaire « ceux qui visitent le monde sauvage doivent le mériter »
    Rien à craindre nous avons un bon guide capable de repérer les points d’eau, de lire le paysage, de faire du feu n’importe, un fou des grands espaces et la ballade est magique.

    Il nous emmène au pays des canyons, à Monument Valley, dans les Navajo Mountains, vous descendrez avec lui le Grand Canyon du Colorado. Abbey sait aussi bien donner une leçon de botanique sur les saguaros et les cactus cholla nounours, que vous parler du moment merveilleux où le désert se couvre de fleur, qu’en bon géologue décrire la formation des dunes. Son style poétique et lyrique en fait un chantre superbe de l’Ouest mythique, un Ouest de liberté et de beauté.

    Vous entendrez sa colère devant les grands barrages contre lesquels il s’est battu et ce lac Powell superbe sur les photos mais sur les berges duquel faune et flore ne peuvent se développer normalement en raison de la grande variation du niveau de l’eau.

    Un détour par le Mexique et le désert de Sonora en compagnie d’un ami biologiste, et vous finirez à la recherche du grizzly en Alaska mangé par les moustiques mais buvant l’eau limpide des rivières et vous suivrez les troupeaux de caribous.

    J’aime les livres d’Edward Abbey et j’éprouve de la sympathie pour cet éternel contestataire, ses colères, ses frasques et ses provocations.
    Abbey est mort en 1989 et conformément à son souhait il est enterré quelque part dans le désert visité seulement par les coyotes et sans doute un cactus pousse t-il sur sa tombe.

    Faites une place à ce livre dans votre sac à dos.

    Extrait
    « Au-delà du mur de la ville irréelle, au-delà des enceintes de sécurité coiffées de fil de fer barbelé et de tessons de bouteille, au-delà des périphériques d’asphalte à huit voies, au-delà des berges bétonnées de nos rivières temporairement barrées et mutilées, au-delà de la peste des mensonges qui empoisonnent l’atmosphère, il est un autre monde qui vous attend. C’est l’antique et authentique monde des déserts, des montagnes, des forêts, des îles, des rivages et des plaines. Allez-y. Vivez-y. Marchez doucement et sans bruit jusqu’en son cœur. Alors… Puissent vos sentes être légères, solitaires, minérales, étroites, sinueuses et seulement un peu en pente contraire. Puisse le vent apporter de la pluie pour remplir les marmites de grès lisse qui se trouvent à quatorze miles derrière la crête bleue que vous apercevez au loin. Puisse le chien de Dieu chanter sa sérénade à votre feu de camp, puisse le serpent à sonnette et la chouette effraie vous distraire dans votre rêverie, puis le Grand Soleil éblouir vos yeux le jour et la Grande Ourse vous bercer la nuit. » « Je me souviens du vent sec et brûlant. De l’odeur de la sauge et du genévrier, du sable et de la lave noire et dure cuisant sous le soleil. Je me souviens de la vue d’un hogan navajo au pied d’un à-pic, de la poussière rouge, d’un cheval solitaire broutant dans le lointain au creux d’un lit à sec, d’une éolienne et d’un réservoir d’eau au croisement de pistes de bétail irradiant vers l’horizon dans une douzaine de directions différentes, et du vert suave des saule, des tamaris et des peupliers de Virginie au fond d’un canyon minéral. »

    L’auteur

    Edward Abbey est né en 1927 à Indianan Pennsylvanie. Après son service militaire à Naples, de 1945 à 1947, il fréquente l'université A 21 ans, il traverse les Etats-Unis d'est en ouest en auto-stop et découvre l'Ouest. Il tombe définitivement amoureux du désert et le restera pendant 40 ans. Il a travaillé comme guetteur d'incendie ou ranger dans les parcs nationaux, en particulier au Arches National Monument dans l'Utah qui lui servira d'inspiration pour Desert solitaire.

     


    Fondateur du mouvement Earth First Personnage emblématique et contestataire, est le plus célèbre des écrivains de l'Ouest américain. Il a été un éternel contestataire, ses colères,t ses frasques et ses provocations il les a raconté dans les deux récits du Gang de la clé à molette le succès du livre, paru en 1975, a fait de lui une icône de la contre-culture et le pionnier d'une prise de conscience écologique aux États-Unis. ( Source l’éditeur)

  • Les quais de la blanche

    Les quais de la blanche - Graham Hurley - Editions Folio policier

    quais de la blanche.gifDans ce 5ème épisode des enquêtes de Joe Faraday l'héroïne (pardon pour le mauvais jeu de mots) c'est la blanche, la poudre, la drogue, elle a pris possession de Portsmouth dite Pompey. Elle étend son pouvoir et avec elle telle la mort dans l’apocalypse, elle est suivie par la violence, la guerre des gangs, la corruption, le crime organisé.

    Cette sorte de gangrène porte un nom à Portsmouth : Bazza Mackenzie petit truand devenu grand grâce à la fée blanche. Comme tout gangster qui a réussi il se verrait bien devenir honnête....en façade du moins.
    Dans ce contexte les policiers sont découragés ou en colère, l’un deux, Nick Hayder, enquêtant sur une affaire dont il ne parle à personne subit une agression, après être passé plusieurs fois sous les roues d’un véhicule non identifié, il se retrouve en réanimation bien amoché.

    C’est là que nous retrouvons Faraday, toujours amateur d’ornithologie ce qui nous change des flics amoureux de la bouteille, Faraday va se voir confier la mission secrète de Nick, son ami, celle ci va le conduire dans là où circule l’argent de la drogue, là où on le blanchit,  pour traquer Bazza Mackenzie.

    Pièges et traquenards en tout genre attendent notre inspecteur vedette et parfois jusque dans sa famille. Son fils sourd muet participe avec la compagne de Faraday à la réalisation d’un film témoignage sur la drogue mais le junkie interviewer meurt d’overdose. Pourquoi se demande Faraday chercher des ennemis autour de soi quand on les a dans sa propre famille !!

    Sur fond de guerre d’Irak,  Graham Hurley nous offre un roman sombre et désespéré. La mécanique du récit est impeccable et la présence du fils apporte une touche d’humanité bienvenue dans cet enfer.

    Le billet d’ Actu du noir , pour ma part j’ai retrouvé Faraday avec grand plaisir.


    l’auteur

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    Graham Hurley, né en 1946 à Clacton-on-Sea, Essex, a vécu plus de vingt ans à Portsmouth, ancien arsenal de la Marine britannique.
    Auteur de plusieurs thrillers et réalisateur de documentaires pour la télévision anglaise, il se consacre désormais à la série de romans policiers "Joe Faraday".
    Graham Hurley  vit aujourd’hui dans le Devon. Il parle très bien français.