Quand la peinture et la littérature de donnent la main cela peut faire un livre passionnant et beau.
En prime je vous emmène en voyage dans les Alpes vous n’êtes pas contre ?
A demain avec votre équipement
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Quand la peinture et la littérature de donnent la main cela peut faire un livre passionnant et beau.
En prime je vous emmène en voyage dans les Alpes vous n’êtes pas contre ?
A demain avec votre équipement
Après avoir diminué les emballages, réduit nos déchets, éliminé les déo à l’aluminium, acheté local, pourquoi ne pas franchir une étape de plus et préparer vous-même vos produits d’entretien.
Mais attention uniquement avec des produits faciles à trouver dans le commerce, pas chers du tout et surtout sans nocivité pour la santé.
Disons le tout de suite je ne suis pas fan fan du ménage alors pas question que celui ci devienne dix fois plus difficile ou plus long
Ce livre à répondu à toutes mes attentes.
A partir d’une liste assez réduite de produits il vous invite à revoir toutes les pièces de la maison et vous livre ses trucs et astuces pour nettoyer, dégraisser, détacher, détartrer sans vous coller une tendinite et sans vous asphyxier avec des vapeurs toxiques.
Foin des mauvaises habitudes : la javel n’a jamais rien nettoyée, la mousse n’est pas nécessaire pour dégraisser .....c’est juste un additif pour plaire à la ménagère qui veut bien faire.
C’est hyper simple prenez la vaisselle par exemple, la petite, celle qu’on fait à la main : un peu de bicarbonate de soude, un rien de vinaigre blanc, du bon vieux savon noir et hop c’est parti, si vous êtes un rien maniaque question odeur ajoutez quelques gouttes d’huile essentielle de votre choix. Le tout dans un flacon doseur et le tour est joué.
Bon pas question de trahir l’auteur et de vous livrez toutes ses recettes, mais faites moi confiance il y en a pour toutes les situations depuis le nettoyage du lave-vaisselle (la dose en grande surface est à prix d’or) , la vitre de la douche, les traces de moisissures autour de la baignoire.
L’auteur nous livre aussi des trucs : des plantes qui régulent l’humidité d’une pièce, l’entretien des accessoires de sport, les jouets des enfants, sans oublier four ou plaques de cuisson.
J’avoue que je n’ai pas tout essayé, mais ce que j’ai testé marche bien en particulier dans la cuisine, la salle de bain ou les toilettes.
Je n’ai pas franchi le pas de la lessive mais pourquoi pas un jour à venir.
Le livre : Green washing - Cécile Berg - Editions La Plage
Quand ça veut pas, ça veut pas !
J’ai pris une longue pause mais mon rythme de lecture est toujours au point mort.
je n’ai pas avancé d’un iota Thomas Mann et sa montagne.
Je sais pas vous mais moi quand c’est comme ça je cherche des dérivatifs, par exemple le rangement par le vide, le ménage du sol au plafond, le tri de ma bibliothèque etc etc...
Quoi ? y a pas que la lecture dans la vie
Et toc du coup je suis tombée sur un livre utile dont je ne vous ai jamais entretenu (entretenu c’est le mot juste)
rendez-vous demain pour un entretien privé.
Je pensais terminer dans un délai raisonnable La Montagne magique, mais ma lecture n’avance pas aussi vite que ce que j’escomptais alors aux grands maux les grands remèdes je prends quelques jours de vacances.
A très bientôt ici pour retrouver Thomas Mann
Je vais peut-être vous étonner mais je crois n’avoir jamais lu une version complète de Robinson Crusoé.
Ce livre a enchanté mes jeunes années, je me souviens encore de balades dans les bois où bien sûr j’étais Robinsonne. Le mythe du solitaire sur son île m’a toujours séduit et aujourd’hui encore je peux me précipiter sur des récits qui ont un tant soit peu de ressemblance avec ça.
Lorsqu’est parue la traduction de Françoise du Sorbier c’était une belle occasion de lire enfin ce récit dans sa version complète avec une traduction que j’ai trouvé vraiment excellente. Ajoutons que les éditeurs n’avaient jamais vraiment fait d’effort la dernière traduction datait de ...1833
Je ne vais peut être pas vous raconter l’histoire....Non je vais me contenter de vos dire quelles furent mes surprises à la lecture.
D’abord ce chapitre d’entrée où le personnage se présente, évidement il était supprimé dans les versions enfantines donc j’ai enfin fait connaissance avec l’homme et son passé.
La longueur et la précision du récit du naufrage qui est terrible et qui donne le ton du récit: c’est parfaitement rythmé et l’on est accroché sans effort.
Comme tout enfant qui lit cette histoire avec quelques illustrations je m’étais fait une idée de Robinson, des vêtements cousus à la va comme je te pousse, une pétoire, une barbe énormissime.
Je me souvenais bien de la palissade érigée mais pas du tout du chien et des chats, bien de la recherche de nourriture mais très peu des efforts pour se transformer en agriculteur. On a la mémoire très sélective.
Et puis si l’on m’avait demandé la durée de sa présence sur l’île cela aurait oscillé entre 3 et 5 ans et j’ai été stupéfaite de découvrir 28 années sur son calendrier.
J’ai aimé le récit des efforts de Robinson pour se créer un univers vivable : provisions, poterie, tonneaux fabriqués pour faire de la bière.
Enfin je n’avais aucun souvenir de la lecture très forte de la Bible et d’un Robinson interrogeant Dieu et se confiant à lui pour être épargné, pour se rassurer.
Frappée aussi par les plans qu’il fait pour combattre et tuer des intrus, la peur d’avoir à faire à des anthropophages, bref la peur de l’inconnu et du différent, un sentiment qui n’a jamais cessé de nous habiter.
Je passe sur Vendredi car cela c’est inoubliable.
Et je vais vous confier une petite anecdote familiale, ma fille ainée en dernière année de maternelle est revenue un jour enthousiaste, sa maitresse avait parlé de Robinson, mais au moment de nous parler de son compagnon, là horreur, le trou de mémoire, elle ne se rappelait pas du nom de ce bon sauvage, petit coup de pouce de ma part « il ne s’appelait pas Vendredi ? » mais alors ce qui se peignit sur le visage de ma fille, ce ne fut pas la joie d’avoir retrouvé ce nom mais plutôt une stupéfaction totale « Alors toi aussi tu es allée dans la classe de Mme Rouveyrolle ? ». Ce jour là elle prit sa première leçon de mythe littéraire.
Le mythe n’a pas nourri que ma fille mais aussi beaucoup d’écrivains, de Rousseau à Michel Tournier.
Replongez vous dans votre enfance, j’espère que vous y prendrez le même plaisir que moi.
Si vous voulez en savoir plus sur la traduction lisez l’interview de Françoise du Sorbier
Le livre : Robinson Crusoé - Daniel Defoe - Traduit par Françoise du Sorbier - Editions Albin Michel
Je suis toujours curieuse lorsqu’une nouvelle traduction parait, un travail titanesque qui a pris des années, c’est aussi parfois l’occasion de lire pour la première fois un livre dont on pense toujours que tout le monde l’a lu alors alors ...que ce n’est pas toujours vrai.
C’est aussi l’occasion de redécouvrir une oeuvre que l’on a aimé modérément en espérant que c’était la traduction qui était en cause et donc que l’on va cette fois se régaler.
En route pour deux vrais et grands classiques de la littérature mondiale.