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Nature et bestioles - Page 3

  • Bribes de bois et de cabanes

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    « La nuit dernière, j’ai dormi dans la cabane après être allé nager, dans la soirée, dans l’eau des fossés où les herbes commencent à pousser. Sous la lune presque pleine, la lumière restait si vive qu’on ne pouvait décemment pas parler d’obscurité. À quatre heures moins dix, j’ai été tiré de mon sommeil par une fauvette à tête noire qui sautillait sur le toit. Juste après, elle a lancé le plus somptueux gazouillis dont on puisse rêver, avant d’être rejointe bientôt dans le clair-obscur par d’autres oiseaux. »

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    Fauvette à tête noire 

    « J’ai aussi un wagon de chemin de fer, que j’ai fait transporter dans l’un de mes champs, il y a de cela des années. Y dormir ou y travailler, c’est comme partir en voyage. Un frêne qui pousse juste derrière caresse le toit de ses branches, et joue des airs syncopés sur le tuyau de cheminée quand souffle le vent. » 

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    « Le perce-neige, l’anémone des bois, la primevère, la digitale et l’ail des ours ont tous ce pouvoir d’imprégner les sous-bois d’une teinte par la seule force du nombre. Cependant, la fleur de la jacinthe sauvage a une beauté préraphaélite particulière, elle qui pend la tête en bas en donnant à la tige la forme d’une houlette de berger. »

    Le livre : Wildwood  A travers les forets du monde  -  Roger Deakin -  Traduit par Frédéric le Berre  -  Editions Hoëbeke 

  • Bribes et brindilles américaines

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    « … Je sais quelle heure il est en regardant le soleil, et en quelle saison nous sommes en regardant les écureuils. Aujourd’hui, j’en ai vu un faire provision de noix en haut de l’arbre à côté de l’abri de jardin. Il se hâtait vraiment. Alors je pense que ça annonce un hiver précoce. Et les chenilles ont mis leurs grosses fourrures, et le chèvrefeuille s’entortille. Cela veut dire que je suis tout aussi heureux que si j’avais du bon sens… »

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    Ecureuil américain 

    « Dans le courant de la nuit, un cerf passe près de notre bivouac d’un pas nerveux. J’entends le bruit puis, un peu avant l’aube, lorsque je me lève, je vois ses délicates empreintes en forme de cœur. J’attise le feu et confectionne notre première cafetière de café de cow-boy noir et riche, et dans la solitude j’en bois la première tasse, en me réchauffant les mains sur l’émail brûlant. Les dernières étoiles disparaissent lentement, le ciel s’éclaircit, perçant la lueur verte de l’aube pour éclater dans la splendeur ignée du lever de soleil. »

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    « L’été, la forêt s’étirait en dessous de nous en dix-sept différentes teintes de vert. Il y avait les pins jaunes et les pins pignons, les épicéas bleus et les épicéas d’Engelmann, les sapins du Colorado et les sapins de Douglas, les trembles, des robiniers du Nouveau-Mexique, des genévriers alligators et quatre variétés de chênes. Sur le rebord rocheux de l’escarpement, où remontait l’air chaud des canyons, poussaient du raisin d’ours, des agaves, des acanthes et diverses variétés de cactus – figuiers de barbarie, coussins de belle-mère, cactus hameçon. Tout au fond des canyons, où l’eau coulait, certes pas toujours en surface, nous voyions des sycomores, des aulnes, des peupliers, des noyers, des micocouliers, des cerisiers sauvages et de la vigne vierge. Et cent autres espèces d’arbres, de buissons et de plantes grimpantes que je n’arriverai probablement jamais à identifier nommément. »

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    Aujourd'hui hélas la forêt brûle 

     

    Le livre : En descendant la rivière - Edward Abbey - Editions Gallmeister 

  • Aussitôt que la vie - Marie Gillet

    Ecrire en marchant, quelqu’un qui démarre son livre ainsi c’est fait pour me plaire instantanément, j’ai pensé à Nietsche, grand marcheur devant l’éternel. 

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    Marcher « Dans la colline éblouissante de lumière » ou bien écrire « Dans le bureau mansardé tapissé de livres » je prends les deux instantanément.

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    Le Garlaban 

    Marie Gillet nous propose de marcher avec elle sur les chemins. De jour en jour, de saison en saison, cheminer lentement. 
    Dans le sac à dos de la marcheuse, en plus des carnets, il y a toujours un livre, pour accompagner les pauses, les moments de contemplation. 

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    Le plus traditionnel 

    Thoreau écrivant son journal parlait de Journal météorologique de l’âme, Marie Gillet tient ce genre de journal depuis des décennies, à travers une multitude de carnets.
    Aujourd’hui, elle nous offre, comme un présent, quelques Bribes et Brindilles des mots engrangés mêlés aux souvenirs d’enfance.

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    J’ai aimé les carnets que Marie Gillet utilise. Ceux que l’on glisse dans la poche, ceux qui attendent le retour de promenade. Ceux achetés lors de voyages, ceux plus simples mais pleins de mots et d’autres choses 
    «  Tous sont boursouflés de feuilles, de brindilles, de grains de terre, plus rarement de fleurs »

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    Non celui là n'a pas été cueilli 

    Le lecteur pourrait facilement se perdre dans cette multitude comme on se perd devant une brassée de mots, une avalanche de sensations, un tsunami d’odeurs et de couleurs.

    Ces carnets sont là pour « l’action d’écrire » et deviennent  « des herbiers de mots, des dictionnaires personnels, des bibliothèques de traces ».
    Carnets relus parfois « un jour de pluie d’hiver ou une nuit de givre ».

    Ces carnets sont aussi un retour en arrière, vers l’enfance qui fut à la fois douloureuse et lumineuse.
    Elle découvre, enfant, le Mistral, « Dès que j’ai habité chez Mètou, j’ai appris à vivre comme on vit ici : avec le vent. »
    Cela  m’a beaucoup touché car j’ai fait la découverte de ce vent si particulier à 7 ans sur le site du château des Baux de Provence, le vent était tel que ma grand tante du m’arrimer à elle très fortement pour que la brindille que j’étais ne soit pas emportée. 

    Elle nous dit ses compagnons de marche et lumière : Hyacinthe (cela m’a rappelé Henri Bosco bien entendu) Loulou, Ange et Le chef la figure tutélaire dont on ne saura jamais s’il fut ange ou démon.

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    J’ai retrouvé dans ses mots la sensation de chaleur et de lumière que j’ai ressenti enfant dans cette Provence, j’ai retrouvé mon plaisir à crapahuter dans la colline au dessus du village dans le thym et le romarin, la chaleur des vieilles pierres du vieux château dans la Montagnette et de « laisser être la beauté, même cachée, pour qu’elle participe à l’équilibre du monde. »

     

    J’ai aimé ce moment où cessant de faire la course à la randonnée la plus difficile, la plus rapide, la course au « butin » à rapporter pour être pendant un petit moment une personne importante, Marie choisit de lâcher prise.
    Ne plus être  celle qui doit « régler touts les problèmes, trouver toutes les solutions, toujours progresser, s’élever » mais devenir celle qui ne ramasse plus rien, qui ne cueille plus aucune fleur, qui se contente d’admirer, de contempler et de remercier.

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    Chêne Rouvre 

    Les arbres et les couleurs occupent une place privilégiée dans ce livre. Le chêne tout d’abord et j’ai aimé que Marie Gillet secoue un peu la perruque de La Fontaine sur le sujet.
    Le chêne on devrait dire les chênes car il y en a de toutes sortes, et celles du sud sont un peu mes préférées : Rouvre, Kermès, Yeuses.

    Quant aux couleurs c'est Le bleu qui domine, le bleu Poussin, le bleu polaire, le bleu de Turner. C’est un festival de bleu que Marie Gillet nous offre, sous la bienveillance de Rimbaud, de Baudelaire ou de Giono.

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    Le bleu de Turner : le Château de Norham 

    L’odeur et la fragilité des violettes m’ont particulièrement touché, une des mes fleurs préférées mais uniquement dans un bois, vous savez le petit bois du Sous préfet au champs.

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    La beauté des asphodèles qui m’a contraint à rouvrir mon exemplaire de l’Odyssée. Et bien j’avais totalement oublié ce passage et du coup ce n’est pas juste le passage que j’ai relu, non j’ai replongé dans le livre la tête dans les étoiles.

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    J’ai aimé les listes qui viennent au jour «  lors d’une promenade aux alentours de la maison ou d’une marche de l’aube au soir » listes de fleurs, d’arbres, de lieux, mais surtout de personnes qui ont marqué la vie de l’auteur à jamais.

    J’ai aimé comprendre comment les mots engrangés deviennent textes un jour pour dire l’éblouissement ressenti, le chemin vers la lumière parfois très douloureux.

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    Vous avez compris j’ai aimé ce livre, il est désormais plein de petits coups de crayon, des petits signes qui évolueront lors d’une autre lecture, qui se déplaceront, qui seront effacés, remplacés au gré de mon humeur, de mon plaisir.

    Ah dernier détail Marie Gillet vous la connaissez sans doute déjà pour vous assurer de petits bonheurs du jour régulièrement 

    Le livre : Aussitôt que la vie  - Marie Gillet  - Editions L’Harmattan 

  • Bribes de cueillette

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    « Serrer les pommes prend quelques journées tous les ans, sauf les années où il n’y a pas de pommes, que les fleurs ont gelé, suffit d’une nuit, un coup de gelée en fin de nuit . » 

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    « Moi, je vais à genoux sur un vieux sac, je serre devant moi, je pousse le panier et j’avance mon sac. Le plus dur c’est de se relever, parce que j’ai mal dans les genoux. Enfin sans que ça se voie de trop je m’appuie sur l’anse du panier, c’est costaud les paniers de châtaignier. » 

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    « Et puis il faut lever la panerée de pommes pour la mener au camion, c’est les reins alors qui font mal, des fois aussi l’épaule quand je vide le panier en haut, j’ai comme un rhumatisme à cette épaule-là, elle qui travaille le plus. »

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    « Si les pommiers ont des branches que les vaches peuvent attraper — c’est presque toujours — elles vont se dépêcher de les attirer pour avoir les pommes et quand elles ont la tête levée, une pomme entière peut tomber dans la gorge, les étouffer. Alors là, c’est de courir chez le vétérinaire bien vite ! »

     

    Le livre : L’homme des haies - Jean-Loup Trassard - Editions Gallimard

  • La Péninsule des 24 saisons - Mayumi Inaba

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    L’auteure de ce livre n’a pas encore soixante ans quand elle décide de faire une pause dans sa vie de travail à Tokyo.

    On peut dire qu’elle a préparé ses arrières, s’étant prise d’amitié pour la presqu'île de Shima elle s’est fait construire une maison. 

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    Presqu'ile de Shima

    Elle va partir y vivre espérant vivre en harmonie avec la nature, une vie simple, un rythme de vie plus lent, preuve en est qu’elle utilise le vieux calendrier japonais divisant chaque mois en deux périodes et ainsi 24 saisons.

    « Les saisons sont au cœur de notre vie quotidienne, ce ne sont pas quatre mais vingt-quatre saisons qui scandent nos journées. Les choses changent, les choses passent, et c'est bien ainsi. Ce n'est pas l'homme qui ajoute ou qui retranche, c'est la nature »

    Sa nouvelle vie est parfois difficile, décevante, mais la plupart du temps elle lui procure de la joie.
    Son regard change, son observation lui fait voir des choses ignorées
    « C’était un soir de pleine lune après la pluie. J'ai vu la proue de la barque qui semblait vouloir s'approcher de la lune pour la rejoindre.  Dans le halo de la lune qui se reflétait sur l'onde, la proue a bougé, j'en suis certaine. le reflet qui scintillait à la surface de l'eau en ondulations brillantes dessinait exactement une barque avançant sur la mer. Comme peu de personnes me croiront, je garde ce secret pour moi » 

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    Loin de la vie trépidante de Tokyo elle apprécie les falaises proches de chez elle, le marais dont elle protège l’existence.
    Elle marche, parcourt la côte, fait la cueillette des champignons.
    Elle développe des amitiés avec les habitants, participe aux fêtes, visite la miellerie  voisine.

    C’est une vie au rythme des saisons, parfois accélérée par les visites de sa mère âgée qui vient admirer le ballet des lucioles.

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    Ce livre n’est pas parfait il y a quelques longueurs mais c’est une parenthèse bienvenue en ce moment.
    J’ai aimé cette pause où l’on profite du parfum des fraises des bois, du cri des crapauds.
    Vous pourrez y glaner quelques recettes locales.

    Mayumi Inaba nous offre une pause très zen, immergée dans la nature, son journal m’a rappelé celui de Rick Bass et ses Cinq saisons 

     

    Deux avis sur ce livre de Lire et Merveilles  et Lecturissime

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    Le Livre : La péninsule des 24 saisons - Mayumi Inaba - traduit par Elisabeth Suetsugu - Editions Philippe Picquier 

     

  • Sidérations - Richard Powers

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    Depuis ma lecture de Le temps où nous chantions de Richard Powers je n’ai plus lu l’auteur car ses récits ne m’attiraient pas vraiment mais je crois que j’ai eu manifestement tort.
    Je viens de lire le dernier de ses romans et là je suis prête à lui accorder cinq étoiles sans aucune restriction.

    Voici l’histoire de Robin et Théo Byrne.  
    Robin est un petit garçon autiste à l’intelligence étincelante, Théo lui est astrobiologiste.

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    Des exoplanètes 

    Théo est créateur d’exoplanètes !! bon un peu d'explications : il crée des mondes imaginaires peuplés de planètes où il invite son petit garçon. C’est l’évasion qui aide celui - ci  à tolérer la vie comme elle est.

    Ils sont seuls et vivent un peu en autarcie, Alyssa la mère de Robin est morte récemment, Robin fréquente l’école mais la vie est dure pour un enfant comme lui. La tolérance des enseignants et enfants est très précaire hélas.

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    Le père tente de faire oublier à l’enfant les difficultés de l’école : 
    « Un soir de la mi-août, il demanda une planète avant de se coucher. Je lui offris Chromat. Elle avait neuf lunes et deux soleils, l'un petit et rouge, l'autre grand et bleu. Ce qui produisait trois types de jour de longueur différente, quatre types d'aube et de couchant, des dizaines d'éclipses possibles, et d'innombrables saveurs de crépuscule et de nuit. La poussière dans l'atmosphère transformait les deux types de lumière solaire en aquarelles tourbillonnantes. Les langues de ce monde avaient pas moins de deux cents mots pour désigner la tristesse et trois cents pour la joie ».

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    Ecologistes dans l’âme père et fils sont en veille permanente pour surveiller l’extinction des espèces, les ravages du climat, la souffrance animale. 
    Robin hypersensible tolère mal ces destructions annoncées et fort des convictions de sa mère il dessine sur le sujet en permanence.

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    Les ravages du climat ? 

    Bientôt c’est le parcours du combattant pour Théo qui risque de voir son fils contraint de prendre des traitements miracle pour freiner son émotivité et son instabilité émotionnelle. 

    Ne voulant pas que l'on administre un traitement à base de psychotropes à son fils il fait appel à une de ses connaissances , un neurologue qui travaille sur la cartographie des émotions, neurologue qui m’a rappelé  Antonio Damasio dont les livres m’ont passionné. 

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    la cartographie de nos émotions 

    Le neurologue lui  propose un traitement expérimental, exempt de toute chimie et basé sur le feedback neurologique permettant de rééduquer les perceptions et les émotions à l’aide d'enregistrements faits autrefois sur la mère de Robin.

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    Robin nous rappelle combien passons à coté des beautés du monde, des choses importantes. 
    « Les choses les plus banales ralentissaient son pas. Une fourmilière. Un écureuil gris. Une feuille de chêne sur le trottoir, aux nervures rouges comme de la réglisse ».

    Il est fort d’un espoir fort « T'inquiète pas, papa. Nous, on trouvera peut-être pas la solution. Mais la Terre, si »
    L’empathie de Robin pour le monde se développe.

    Ce père qui enveloppe son enfant de tendresse et fait preuve d’une complicité poétique, est émouvant, leurs échanges sont magnifiques, parfois drôles, la relation est fusionnelle entre le père et le fils. Théo est paniqué par l’impossibilité qu’il a d’aider son fils.

    L’auteur sait à merveille enrichir son propos d’images magnifiques, de poésie, de philosophie et de littérature 
    Les résultats du traitement dépassent vite toutes les espérances, mais… car il y a forcément un mais ! 

    J’ai tout aimé dans ce livre : les personnages, la relation père-fils d’une profondeur et d’une émotion rares. 
    J’ai aimé la façon d’aborder l’autisme, la rage de l’homme de science, l’érudition scientifique omniprésente.

    Ne vous laissez pas repousser par le coté scientifique ou par l’extravagance de l’imaginaire de Théo, ses constructions, ses hypothèses. Laissez-vous envoûter.

    Ses allusions à l’univers comme à un être vivant et à notre moi comme un tout et un rien à la fois m’a fait rouvrir un livre puissant et qui m’occupe toujours l’esprit après bien des lectures : L'advaita  Vedanta.

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    Dans le premier roman de Richard Powers je me souviens que déjà le père était un fan de mécanique quantique. L’auteur rend la science omniprésente et sait éveiller la curiosité du lecteur, alertant celui ci  sur la disparition programmée de notre monde actuel même s’il nous laisse une petite lueur d’espoir. On devine la proximité avec l’inoubliable Des fleurs pour Algernon  de David Keyes.

    Un livre splendide, magnifique, fort, émouvant, profond. 

    L'avis de Sibylline 

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    Les livres :

    Sidérations  - Richard Powers  - Traduit par Serge Chauvin  - Editions Actes Sud 
    L'Advaita Vedanta  - Dennis Waite  - Editions Almora 2015
    Des fleurs pour Algernon - Daniel Keyes  - Editions J'ai lu