« Une année un couple de mésanges avait fait son nid dans une grosse amphore en terre sur la terrasse, tout près de la porte d’entrée.
Le père et la mère à tour de rôle, se perchaient sur le mur, une chenille verte en moustache au bord du bec. »
« Les parents se relayaient sans interruption, se donnant le mot pour aller quérir cette provende de chenilles vertes apparement inépuisable. »
« Un jour sans crier gare, les mésangeaux se sont envolés, l’un après l’autre. Le chat en goba deux, coup sur coup, comme au tir au pigeon, sûr de son bon droit, avant que je réagisse et l’intercepte. »
« Les années suivantes l’amphore resta vide »
Le livre : Carnets d’un jardin - Anne-Marie Koenig - Editions Grasset
Commentaires
Un livre que j'aimerai découvrir un jour, J'aime les jardins et en lisant ton extrait sur ton blog tout en buvant mon café du matin j'ai tout de suite eu envie de pénétrer sur cette terrasse et de regarder les petites mésanges nourrir leur progéniture. En me rendant sur Babelio j'ai découvert ta chronique du coup, et je me suis inscrite pour te suivre. Je n'y suis pas très régulière mais je le ferai avec grand plaisir...Bon dimanche
un livre ancien que j'ai lu il y a longtemps mais qui me plait toujours
Pauvres petites mésanges ! Et il n'y a pas que le chat qui les guette.... heureusement, les petits passereaux ont souvent deux nichées de plusieurs petits.
la dure loi de la nature
il m'a été dit que dans certains pays les familles possédant plusieurs chats étaient soumis à un impôt ;cet animal étant reconnu comme prédateur. .Et pourquoi pas chez nous ?.Cet hiver j'ai vu les mésanges, que je nourrissais avec amour , mourir sous la griffe impitoyable des chats (' 4 ) que nos nouveaux voisins ont ramenés avec eux . Bien nourris chez eux , on l'espère , ces chats ne font qu'assouvir leur instinct de chasseur, devenus nuisibles pour le oiseaux qui disparaissent chaque année un peu plus
je suis d'accord avec ça, j'aime les chats mais pas les chats laissés en liberté qui vont sur le jardin du voisin pour faire leurs besoins, pour tuer les oiseaux etc
c'est une plaie en ville que les chats errants
L’extrait que vous nous faites découvrir, Dominique,
est rafraîchissant : une sorte de poème en prose
où « une chenille verte en moustache au bord du bec »
trouve sa place, le plus naturellement du monde !
Ayant la chance d’être entourée de grands arbres,
j’assiste aux ballets d’oiseaux de différentes espèces
en fonction des saisons, mais les hirondelles sont
moins nombreuses, les bouvreuils ne nous visitent plus,
les grives et mésanges sont nombreuses et fidèles
comme les tourterelles qui volettent toujours par deux…
A la fin de l’été, j’attends les chardonnerets avec impatience,
viendront-ils encore boire à la fontaine ?
C’est un plaisir très doux de feuilleter les livres consacrés
aux jardins…à l’abri des grandes chaleurs !
Merci !
un livre qui est dans ma bibli depuis .....mais que je feuillette toujours avec bonheur
j'aime tout ce qui ma parle de jardin, de nature, de fleurs, d'oiseaux
c'est rafraichissant et cela nous remet les pieds sur terre
Les mésanges bleues se font de plus en plus rares près de chez nous (j'ai lu qu'une bactérie les avait décimées en Allemagne) mais il reste des charbonnières. Et quelques moineaux ont réapparu dans le quartier, espoir. A l'automne prochain, je leur mettrai de la nourriture.
ici à Lyon je vois la tendance à la disparition depuis au moins 5 ans et cela s'aggrave
avant les oiseaux venaient voleter sur mon balcon car je suis proche de grands arbres, aujourd'hui à part quelques pies plus rien et plus de chants non plus
Quelle tristesse ! Tu as choisis de magnifiques illustrations pour accompagner ces bribes, elles n'en ont que plus de force ! Ces chats chasseurs d'oiseaux savent parfois se faire pêcheurs de poissons dans les bassins... on ne refera pas un chat ! Bel après midi à toi Dominique. brigitte
les chats n'y sont pour rien ce sont les maitres qui les laissent en liberté sans se soucier de rien qui posent problème