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Rechercher : les grands cerfs

  • Pause festive

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    C’est le moment de s’extraire du quotidien, de se tourner vers des activités plus festives, le moment de se mettre en cuisine ( menteuse !!!) de fignoler les paquets, d’ouvrir les dernières cases du calendrier de l’avent.

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    Je vous retrouve pour le passage à la nouvelle année.

     

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    De très bonnes fêtes à toutes et tous et un grand merci pour votre fidélité. 

  • Paquets cadeaux et recettes

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    pourquoi pas un sapin minimaliste ?

    Encore quelques heures pour que petits et grands se réjouissent ensemble.

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    Il est temps de faire une pause et de rejoindre sapin, cadeaux, crèche et tutti quanti.

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    Je vous souhaite à toutes et tous de belles fêtes et de bons moments joyeux en famille. 
    Je vous laisse à vos paquets et recettes en tous genres.

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    Rendez vous l’année prochaine.

  • Mémoires des terres de sang - Inara Verzemnieks

    La Lettonie en fait partie de ce que Timothy Snyder appelle les Terres de sang et l’histoire de la famille d’Inara Verzemnieks est tout à fait emblématique du destin de ces hommes et femmes.

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    L’auteure vit aux USA, elle a grandit à Tacoma dans l’état de Washington. Elle a été élevée par ses grands-parents, entourée des fantômes du passé sans que rien ne lui soit jamais raconté.

    Toute son enfance est marquée par cette Lettonie perdue, le drapeau, les chants, des gestes qu’elle peine à comprendre comme ceux de disperser sur les cercueils du sable de Lettonie.

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    A la mort de sa grand-mère elle va tenter de refaire à l’envers le chemin de l’exil jusqu’à cette ferme familiale où durant la seconde guerre mondiale la famille s’est littéralement décomposée.

    Elle commence son travail de journaliste  en se rendant sur les lieux. Le lent travail de compréhension commence 
    « La porte de la petite maison s'ouvre et je vois ma grand-mère. Bien sûr, à ce moment-là, ma grand-mère, la femme qui m'a élevé, est morte depuis près de cinq ans. »

    C’est Ausma la soeur de sa grand-mère.

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    Et le fil de l’histoire familiale va se dévider. Livija et Ausma ont été séparées, Livija a fuit le conflit à l’entrée des troupes russes en Lettonie et est devenue une réfugiée tandis que son mari, le grand-père d’Inara a rejoint les rangs de la  Légion de Lettonie.
    Ainsi il a combattu pour l’Allemagne sur sa terre où presque tous les 70 000 Juifs de Lettonie ont été assassinés.

    Son grand-père a-t-il participé directement aux pogroms ?  Inara sait qu’il portait l’uniforme. Il a dû au minimum être témoin et voir ses voisins disparaître. 

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    De l’autre côté de l’histoire familiale il y Ausma qui elle va suivre sa mère et son frère exilés en Sibérie par le régime stalinien.Les deux soeurs ne se sont pas revues durant plus de cinquante ans.

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    Enfants de déportés en Sibérie

    Aujourd’hui est-elle prête à raconter l’histoire du pays et de la famille, histoire marquée par le malheur, les migrations, les guerres, la culpabilité et la honte ? 

    C’est un beau témoignage de vies marquées par l’exil, le désir de survie et la résilience. 
    Un texte bouleversant, un pays où ces hommes et femmes étaient 
    « comme des poissons pris au piège sous la glace de la rivière en hiver » et tentent de tisser à nouveau des liens par delà les générations.

    Le livre va trouver place dans ma bibliothèque aux côtés de Purge, Ames Baltes de Jan Brokken et du livre de Sandra Kalniete.

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    Le livre : Mémoires des terres de sang - Inara Verzemnieks - Traduit par Alexandra Maillard - Editions Hoëbeke

     

  • Le frémissement de la grâce - Jean Christian Petitfils

    Anniversaire 

     

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    J’avais promis hommage ET anniversaire donc passons à l’épisode 2

     

    Il y’a cent ans Henri Fournier publiait le Grand Meaulnes sous le pseudonyme d’Alain-Fournier. 

    Convenez que ça se fête ça !! 

    Le roman unique, le roman d’une vie, l’auteur d’un seul roman mort avant d’avoir pu connaître son apothéose.

     

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    Le grand amour d'Alain-Fournier

    Quand j’ai croisé chez le libraire cette biographie, dont le titre superbe est emprunté à Alain-Fournier, je me suis précipitée. Si vous attendez de moi un conseil, c’est vite vu : je vous invite à relire le Grand Meaulnes et à laisser de côté cette biographie. 

    Non qu’elle soit mal écrite ou pas documentée, non, c’est plutôt que je n’ai rien appris de vraiment important. J’aime que les biographies m’aident à mieux comprendre les oeuvres de l’auteur, à m’immiscer dans sa vie pour en suivre les méandres.

    Ici j’ai appris des choses, oui, mais des détails, on sait tous que l’héroïne du roman est aussi le grand amour d’Alain-Fournier, qu’il a transposé dans son oeuvre  « l'ineffable nostalgie d'un amour impossible »

    On sait aussi que l’école qu’il décrit dans les premières pages du roman c’est celle où ses parents ont vécu et travaillé.

     

     

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    Enfin personne n'ignore sa fin dans les premières semaines de la Grande Guerre

     

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    Certes on a quelques informations sur l’enfantement du roman, sur la vie d’Henri Fournier dans les années qui précédent, mais sa vie de l’époque, ses relations dans le milieu littéraire sont largement plus intéressantes au travers de sa correspondance avec Jacques Rivière son ami et beau-frère.

    Si vous voulez retrouver celle qui illumina la vie de l’auteur, si vous voulez retrouver le chemin du domaine découvert par Augustin Meaulnes : lisez-le , relisez-le ou écoutez le roman et faites l’impasse sur cette biographie.

     

    Le site du Grand Meaulnes

     

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    Les livres : Le frémissemnt de la grâce - Jean-Christian Petitfils - Editions Fayard

    Choisissez plutôt : Une amitié d'autrefois - lettes choisies - Gallimard folio

    ou le livre audio lu par Yves Belluardo 

  • Un journaliste au temps de Louis XVI

    En 1785 Hérault de Séchelles effectue le voyage à Montbard pour rencontré M de Buffon

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     "J’avais une extrême envie de connaître M de Buffon"

    "Je vis une belle figure noble et calme"

     

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    "Quelle palpitation de joie me saisit lorsque j’aperçus de loin la tour de Montbard, les terrasses, les jardins qui l’environnent"

     

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    "Des prairies coupées par des rivières, des vignobles, des coteaux brillants de culture, et toute la ville de Montbard, ces jardins sont mêlés de plantations, de pins, de platanes, de sycomores, de charmilles et toujours des fleurs parmi les arbres."

     

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    "Je vis de grandes volières où Buffon élevait des oiseaux étrangers qu’il voulait étudier et décrire."


    Hérault de Séchelles effectua cette visite au grand naturaliste en 1785, élu à la convention, il perdit la tête en même temps que Danton, Camille Desmoulins et Fabre d’Eglantine.

    Une page sur la biographie de Buffon et un billet de Jean Jadin

    Livre : Voyage à Montbard - Hérault de Séchelles - Gallimard Le Promeneur

  • Le printemps des poètes

     

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    Le Printemps des Poètes

    Qu’est donc lire un poème ? c’est voir danser ma voix
    pour entendre tes yeux chanter avant les mots
    en miettes d’autrefois, dans nos lettres muettes

    Claude Vigée - Mon heure sur la terre - Galaade Editions

     

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    je mets ma vie en jeu 
    je mets ma nuit en feu
    réclamant sans répit
    ce qui laisse sans voix
    un grand vent étoilé 
    qui secoue les vertèbres
    je le reconnais bien 
    c’est l’infini parlant
    Zéno Bianu - Extrait de Scantate
    Zao Wou ki

     

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    Et pour occupation ceci :
    Ouvrir bien grandes mes étroites mains
    Pour ramasser le paradis
    Emily Dickinson
    Fresque de Stabies-Musée archéologique de Naples

     

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    Ce là-bas
    Ce chant c’est l’aube
    Cet envol de ramiers
    Cet horizon comme un jardin
    Qui repose dans la lumière
    Et les aromates
    Anne Perrier - La voie nomade - Editions La Dogana

    Pierre Bonnard - La Côte d'Azur

     

     

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    Survivre au désir
    Porter la soif
    Plus loin que l’oasis
    François Cheng - Double chant - Edition Encre Marine
    Shitao - Conversation avec la montage -Musée de Shangai