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Rechercher : le duel

  • Fallir être flingué - Céline Minard

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                      ça pourrait se passer là.........

     

    J’avoue j’ai toujours eu un faible pour les westerns, les bons évidement, mais moi que voulez-vous quand j’entends Dean Martin dans Rio bravo je fonds totalement et je peux rester coller à l’écran pour voir Redford Jeremiah avancer dans les neiges du grand ouest américain.

    Une faiblesse bien sûr mais qui ne m’a pas quitté, alors voyez un peu ma joie et mon excitation après les dix premières pages du roman de Céline Minard.

     

    Je fais acte de contrition, je râle fréquemment contre le peu d’imagination et de souffle des écrivains français, et bien là chapeau bas (de cow-boy) Madame Minard.

     

     

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    Bon je vous la fait courte car vous avez dû déjà lire cela dix fois.

    Nous voilà dans une grande plaine mais avec juste les montagnes à main droite, genre le Wyoming ou le Montana

    Des migrants avancent péniblement, chariots, hommes et bêtes, bien portants et mourants, à quelques pas de là des indiens, des hommes en fuite, des voleurs, des grigous et d’autres au grand coeur. 

     

    Pour faire bonne mesure il y a la quête de nourriture, la chasse, la recherche d’un abri pour la nuit, la traversée des rivières..........

    Si vous êtes comme moi ces mots là ont dû faire apparaitre des images oubliées, de piste suivi par les troupeaux, de campements sous la lune, de danger dans l’ombre.

     

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                                  Hunters' Supper Frederic Remington

     

    Allons un peu plus avant, une ville vient de se créer, sa quincaillerie, son saloon au piano mécanique, ses filles et la tenancière derrière le bar. Il y a le barbier qui fait la peau douce, et celui qui loue tout (ouais ça existait déjà). 

    Que ce passe t-il lorsque les uns rencontrent les autres, des duels au pistolet ? des verres de whisky échangés ? ou des plaies recousues ........

    Voilà je n’irai pas plus loin, si vous hésitez à lire ce livre, regardez Règlement de compte à OK Corral ou alors Eldorado et ouvrez le livre, vous y êtes ..........

     

     

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    vous le reconnaissez le saloon ?

     

    Ici il faut que je remercie Clémence qui m’a donné envie de lire ce livre lors du dernier club lecture de la Médiathèque.

     

    Si vous voulez avoir des détails plus précis c’est chez Lecturissime ou Sibylline et pour avoir un avis masculin allez voir Jérôme

     

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    Le livre : Faillir être flingué - Céline Minar - Editions Payot Rivages version numérique

  • Le journal d'un homme de trop - Ivan Tourguéniev

    le-journal-dun-homme-de-trop.jpgLe Journal d’un homme de trop - Ivan Tourguéniev - Traduit du Russe par Françoise Flamant - Editions Mercure de France
    Une nouvelle des débuts de Tourguéniev en littérature. Une nouvelle qui lui va comme un gant lui qui toute sa vie a été « obsédé par le contraste entre un jeune homme nerveux, faible, et une jeune fille passionnée, volontaire ; entre un homme qui s’analyse trop et une femme qui, au contraire, s’abandonne courageusement à la vie. » Ce sont les mots d’André Maurois et ils illustrent parfaitement la nouvelle de Tourguéniev.
    Un homme jeune va mourir, le médecin vient de lui annoncer,  Tchoulkatourine se retourne sur sa courte vie et comme il s’ennuie et est incapable de profiter de ses derniers jours, il décide d’écrire son journal et de faire le récit de sa vie.
    C’est un homme qui a eu une enfance bien terne « pénible et morne », une famille sans ambition et une vie provinciale bien falote.  Alors rien n’est survenu dans sa vie ? rien qui soit digne d’être distingué ?
    Si, son amour pour Elisabeth Kirillovna, mais son tempérament indécis l’a empêché d’exprimer son amour, il a craint les rebuffades « telle demoiselle russe aux sentiments élevés peut avoir une façon si dominatrice de se taire que même chez un homme averti ce spectacle provoque parfois des grelottements  » il n’a pas su accordé ses actes à ses sentiments et la demoiselle s’est tournée vers un autre. Une seconde chance lui sera offerte mais il ne saura pas la saisir.
    C’est dans la tenue du journal que pour la première fois le jeune homme prend sa vie en main, il s’est aveuglé toute son existence et l’approche de la mort lui donne quelque lucidité. Il a accepté de petites humiliations, il fait preuve envers lui même d’une cruelle ironie, d’amertume et de désenchantement  « Ma petite comédie est terminée. Le rideau tombe. En rentrant dans le néant, je cesse d’être de trop… »

    tourgueniev.jpgCe n’est pas un véritable héros que Tchoulkatourine, on éprouve de la pitié pour lui, son incapacité à vivre réellement, à faire preuve de passion le tient en marge de la vie, son impuissance devant le destin qu’il subit nous empêchent d’éprouver de la sympathie.
    Tourgueniev a un grand sens du récit et il sait à merveille raconter : un duel, une simple promenade sous le tilleuls, un bal.
    Ce qui rend cette nouvelle marquante c’est que Tourgueniev fait en partie son portrait dans celui de cet « homme de trop » , ses amours avec Tatiana Bakounine ou Pauline Viardot ont la couleur de l’échec et ce portrait d’un homme peu doué pour le bonheur c’est un peu le sien, il dit lui même « Je n’ai jamais pu rien créer qui vînt seulement de mon imagination. Il me faut pour faire un personnage un homme vivant. »

    En lisant « Un homme de trop » vous aurez peut être envie de connaitre un peu mieux Tourguéniev.

  • Karpathia - Mathias Menegoz

    284117.jpg C’est le titre qui m’a attiré et une ou deux critiques qui parlent de roman d’aventure et de réussite.

     

    Petit résumé historico-géo-politico .....

    1830 Le comte Alexander Korvanyi est capitaine dans l’armée Austro-hongroise, il est aussi le propriétaire d’un vaste domaine loin de Vienne et de ses ors, au fin fond de la Transylvanie. En jeune homme bien né il fait sa cour à une jeune baronne au caractère bien trempé : Cara Von Amprecht et même, même, se bat en duel pour ses beaux yeux. 

    Le jeune couple part vers la  haute vallée du Maros (Maramures aujourd'hui) et de la Korvanya vers ces Carpathes mystérieuses et arrive dans un château plongé dans les brumes et le froid.

     

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    Un château habitable mais sans grand confort et aussi une partie mystérieuse : le château noir, laissée sans aucun soins par l’intendant du domaine.

    Il faut dire que dans toute la Korvanya ce château est un symbole car cinquante ans plus tôt la révolte des cerfs Valaques s’est terminée par un incendie et la mort du seigneur du moment.

    Que fait un jeune comte quand il prend possession de ses domaines ? et bien après s’être rendu compte que le tout est très mal géré il va vouloir jouer son rôle de petit seigneur local et augmenter la production agricole, rénover les méthodes de cultures, bref moderniser.

    Cara et Alexandre mesurent assez vite que rien ne sera simple, l’intendant   est détesté, l’atmosphère lourde de peur, de suspicion, de haine entre les paysans et le château, et surtout entre les différents groupes ethniques :  Magyars, Saxons, Valaques et Tziganes. Les uns sont libres, les autres sont serfs !

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    Les Valaques - Miklos Barabas

    Le jeune comte va faire erreur sur erreur, ignorant les signaux d’alarme, les superstitions, la misère et l’hostilité ambiante. 

    Sa dernière initiative sera de réveiller la tradition de la « jagdfest » une chasse festive qui se termine en général en orgie.

    Lorsque des enfants disparaissent  la révolte ancienne semble bien de retour.

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    Jagdfest aujourd'hui

     

    Un roman qui a tout pour séduire parfaitement documenté, un roman à la Dumas.

    Oui mais ....le récit touffu est coupé de façon incessante par des explications, des renseignements techniques, bref on s’impatiente en diable.

    La première partie du roman promet beaucoup, puis l’on se lasse, Mathias Menegoz nous explique les choses au lieu de les dévoiler à travers les personnages et les péripéties. 

    Ce roman est trop explicatif, trop didactique, trop pédagogique ce qui gâche  le plaisir de la lecture. 

    Mathias Menegoz a du talent, je le lirai à nouveau s’il lâche la bride à son imagination sans volonté de nous instruire mais seulement de nous faire caracoler derrière ses héros il sera un auteur selon mon coeur.

     

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            L'auteur Photo © Jean Christophe Marmara 

    Le Livre : Karpathia - Mathias Menegoz - Editions POL

  • Sartoris - William Faulkner

    C’est le premier roman des oeuvres complètes de Faulkner en pléiade. 
    Il n’a pas encore fait le grand saut vers l’écriture qui sera la sienne pour les années à venir.

    Ce roman là est de conception classique avec comme revers qu’il n’emporte pas le lecteur comme le feront les romans suivants. Pourtant pas question de faire la fine bouche, même classique ça reste du Faulkner.

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    Il restitue dans ce roman toute l’atmosphère déliquescente d’une propriété dans un comté du Mississippi et d’une famille : les Sartoris, lignée sur le déclin. 
    Attention on peut parfois se prendre les pieds dans l’arbre généalogique car il n’y a pas moins de trois John et autant de Bayard, allez vous y retrouver. 

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    Aucun des ancêtres Sartoris n’est mort tranquillement dans son lit, les uns ont tué à la guerre, les autre en duel. Comme le dit un des personnages  « Quand on se met à tuer des gens, on ne sait plus où ça s'arrête. Et quand on s'y met on est comme qui dirait déjà mort soi-même »

    Le dernier John est mort aux commandes de son avion du côté des champs de bataille français et son frère, Bayard le fils, rivalise avec lui par delà la mort au volant de sa voiture en s’enivrant de vitesse ou en tentant de stopper un cheval au galop.

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    Il reste aussi Bayard le vieux, sans oublier Miss Jenny dont l’âge est indécidable. Et bien sûr il y a toute la maisonnée noire, faite de serviteurs sans âge, roublards et dévoués à l’image du vieux Simon.

    N’est-il pas temps de redonner vie à cette lignée ? Est-ce encore possible où le pire est-il déjà là ? 

    Faulkner ne raconte pas vraiment une histoire dans Sartoris, il suggère, laisse entendre. Les personnages sont en fuite, le destin leur joue des tours et Miss Jenny est là pour faire de sombres prédictions telle Cassandre.
    La violence les tient et plus encore l’orgueil, orgueil du nom, de la lignée. Ils aiment fanfaronner, narguer la mort et faire un pied de nez au destin qui s’annonce tragique.

    Faulkner s’est inspiré de sa famille et de son comté 
    « Je n’ai fait que me servir de l’instrument le plus près, à portée de ma main. Je me suis servi de ce que je connaissais le mieux, c’est-à-dire le pays où je suis né et où j’ai passé la plus grande partie de ma vie [...] J’ai essayé de peindre des êtres, en me servant du seul instrument que je connaissais, c’est-à-dire le pays que je connaissais.»

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    C’est le tableau de la fin d’une époque, le roman du déclin et une bonne façon d’entrer dans le monde de Faulkner, les descriptions champêtres sont belles, il y a quelques scènes burlesques dont une très drôle qui oppose médecin et rebouteux. 

    Il faut un été très chaud pour bien lire Faulkner et l'été dernier était parfait pour cela mais je crois que je n'attendrai pas l'été prochain pour poursuivre ma lecture.

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    Le livre : Sartoris dans Oeuvres Tome 1 - William Faulkner - traduit par RN Raimbaud et H Delgrove- Gallimard pléiade 

  • Le Soleil d'Alexandre - André Markowicz

    L’ âme Russe - Episode 1 La Conversation des poètes

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    Révolte des décembristes, tableau peint par le peintre russe Vasili Timm (1820-1895).



    Une lecture des poèmes de Pouchkine dans l’émission de Guillaume Gallienne « ça peut pas faire de mal » avait titillé ma curiosité.
    le titre  flamboyant de ce livre  Le soleil d’Alexandre  était fait pour m’attirer.
    La poésie de Pouchkine, celle que tous les russes se récitent sans se lasser était déjà d’un intérêt certain mais sous la plume d’André Markowicz c’est beaucoup plus que cela.

    En 1825 le 14 décembre, la tentative désespérée de 200 aristocrates d’imposer une constitution au Tsar pour supprimer l’ignoble servage et mettre à bas l’absolutisme va de finir dans le sang, les procès, des exécutions, le bagne en Sibérie pour tous ces hommes.  « Une génération brisée » dit André Markowicz et c’est cette génération que l’on entend dans ce livre.

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    Révolte des décembristes - Vasili Timm (1820-1895).


    « Organisé autour de la voix de Pouchkine » ce poète qui est selon Tchekhov « comme l’air que l’on respire » le livre est une vaste fresque de la vie culturelle, intellectuelle, poétique ce cette Russie sous le joug.
    Elle commence avec Radichtchev  condamné pour ses écrits par la Grande Catherine et qui revenu du bagne finira pas se suicider, il a laissé une élégie « La Mélancolie  passion des coeurs purs qu’un sort injuste oppresse »
    En avançant et en déroulant la vie de Pouchkine ( 1802-1841) la liste des noms amis prend de l’ampleur, pour la plupart inconnus faute de traduction jusqu’à aujourd’hui.
    Joukovski, Radichtchev, Batiouchkov, Delvig, Baratynski, Viazemsky..............

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                               Lermontov    Griboïedov (haut)  Karamzine

    Pouchkine est le fil lumineux qui éclaire cette époque. Il est le centre des conversations qu’entretiennent tous ces hommes, dans leurs rencontres mais plus encore dans leurs oeuvres.
    Ils chantent leur jeunesse, la guerre contre Napoléon, les amis morts. Ils traduisent la poésie étrangère. Ils sont  surveillés, épiés, traqués parfois. Tous subiront peu ou prou le terrible poids de la répression tsariste, écoutez Pouchkine dans un magnifique A Ovide dire la souffrance de l’exil, de la condamnation inique et l’espoir du pardon :


    .. l’isolement, l’abandon et l’oubli,
    Tu n’entends plus les sons de ta langue natale,
    Vers tes lointains amis ta complainte s’exhale
    (...) Adoucissez la main qui châtie même juste....

     
    Ils ont une même vision du destin de la Russie, de la littérature, un même amour de la poésie et malgré les dangers, les deuils, les séparations

    « Tous ces hommes, tout au long de leur vie, se fréquentent, échanges, s’écrivent, écrivent en fonction les uns des autres, entretiennent une conversation destinée à devenir la base même de la culture russe »

    L’admiration d’André Markowicz pour Pouchkine transparaît tout au long des pages, cet exceptionnel traducteur réalise ici un pari impossible, rassembler et traduire tous ces poètes inconnus en France, nous donner à comprendre cette période bouillonnante.
    Les pages de poèmes, d’apports biographiques alternent, Pouchkine au Caucase par exemple :

    « Si Pouchkine n’avait écrit, de toute sa vie, que ce qu’il a écrit au cours de ces trois mois d’isolement fiévreux, il serait déjà l’écrivain le plus important de son siècle en Russie » dit André Markowicz !

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    Le duel de Pouchkine - Alexandre Avvakmovich Naumov

     

    Ce  « Soleil d’Alexandre » titre que Markowicz emprunte à un autre poète : Ossip Mandelstam, brille de mille feux. La parole au poète pour terminer :


    ....N’avoir pour maître que soi seul ; être en repos, devoir
    Ne contenter que soi ; pour quelque honneur infâme
    Ne rien devoir courber, le cou, les rêves, l’âme ;
    Selon sa fantaisie, vagabonder, errer,
    Admirer la nature en sa splendeur sacrée,
    Et frissonner de joie, plein de larmes sereines,
    Devant la création de la pensée humaine........


    Le livre : Le Soleil d'Alexandre - André Markowicz - Editions Actes Sud 2011


  • Le Capitaine et le milliardaire

    Jules Verne fait partie de mes meilleurs souvenirs de lecture d’enfance, livres que j’ai lu dans une collection qui a pris un coup de vieux, celle verte et or d’Hachette
    Mon roman préféré reste Michel Strogoff mais pas que ...
    Et parmi tous les titres, il y en a deux moins connus qui m’ont emporté du Pôle nord aux Etats-Unis.

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    Les aventures du Capitaine Hatteras, j’avais déjà lu les livres d’exploration de l’arctique et de l’antarctique aussi j’ai plongé dans ce roman avec délice. Je viens de le relire pour préparer le club lecture de la médiathèque je peux vous affirmer qu’il tient la route.
    Jules Verne l’a écrit la même année que Voyage au centre de la terre. 
    Le livre est divisé en deux parties Les anglais au pôle nord et  Le désert de glace 

    C’est la grande aventure de la découverte du pôle bien avant Robert Peary, le Forward a embarqué des vivres et du charbon pour plusieurs années mais l’équipage ignore tout de la destination. 
    A bord Shandon le second et le médecin du bord le Dr Clawbonny tout excité à l’idée des découvertes qu’il va pouvoir faire.
    Mais où est le capitaine ? les ordres arrivent par message et nul ne l’a vu, son chien Duk semble l’attendre sans jamais faire ami ami avec l’équipage.
    Mais les choses se gâtent, le brick est menacé par un iceberg, alors surgit le capitaine Hatteras.

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    De l’aventure, des dangers en nombre, le froid en premier lieu, les ours, la faim, le scorbut, l’expédition va tournée au désastre et le navire dérive avec les glaces. 
    Mais Jules Verne n’a pas dit son dernier mot et l’équipage va avoir une énorme surprise en trouvant sur la banquise ...un américain !

    Aujourd’hui encore j’ai pris plaisir à cette lecture.

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    Le second roman est encore moins connu je crois : Le testament d’un excentrique. 

    Là c’est le feuilleton par excellence. Nous sommes à Chicago, un milliardaire, William Hypperbone, a décidé de laisser sa fortune qui est immense, au vainqueur d’une partie d’un jeu qui est sa passion : le jeu de l’oie. Chaque case correspond à un état américain et comme au jeu de l’oie il y a des cases dangereuses, piège, prison, puit ou rançon à payer pour pouvoir quitter une ville...  
    Six participants sont tirés au sort et vont se disputer la partie.

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    Parmi les six joueurs il y a un peintre Max Real, c’est le chic type toujours de bonne humeur, il y a Herman Titbury et son épouse, une caricature de couple, Harris Kymbale l’inévitable journaliste, Hodge Hurricane vieux loup de mer bourru, Tom Crabbe le boxeur, et la jolie Lissy Wag accompagnée d’une amie.
    Mais au dernier moment, juste avant que le départ ne soit donné un septième participant se présente sous le nom de XKZ

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    Et voilà tout ce joli monde livré au hasard des coups de dés. Injures, coups retors, duels et aventure amoureuse se succèdent.
    Les héros font preuve d’une farouche énergie et d’une belle vitalité.
    C’est très réjouissant, les péripéties sont nombreuses et les rebondissements innombrables : c’est tout le territoire américain qui défile, la vie sauvage, les grands espaces, les villes dangereuses...

    Ce n’est pas un roman très connu et pourtant il mériterait de l’être par son côté très amusant.

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    Les livres :  Les aventures du Capitaine Hatteras et Le testament d’un excentrique - Jules Verne - Edition Numérique Arvensa