L’étrange disparition d’Esme Lennox - Maggie O’Farrell - Traduit de l’anglais par Michèle Valencia - Editions 10/18
La folie et l’enfermement arbitraire sont des thèmes durs mais très intéressants. La lecture de ce roman m’a rappeler un film de Ken Loach des années 70 : Family life mais aussi Magdalen sisters le film de Peter Mullan
Un très bref résumé : Iris jeune femme aux amours tortueuses apprend qu’elle a une grand-tante inconnue Esme Lennox, enfermée depuis soixante ans dans un hôpital psychiatrique, l’établissement ferme ses portes et cherche à recaser ses pensionnaires. Difficile pour elle d’interroger sa famille, sa grand-mère ne lui a jamais parlé de cette soeur et aujourd’hui c’est trop tard car elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer.
Tout l’art de Maggie O’Farrell est de nous distiller la vie des personnages par petites touches, comme on instille un poison car on ne peut plus lâcher le livre. La construction très réussit nous fait osciller entre la vie dans les Indes coloniales du début du siècle, l’enfance mouvementée d’Iris, l’horreur de l’enfermement, de la punition imméritée, juste parce qu’une femme refuse le chemin tracé.
Il est à remarquer que cette violence est toujours réservée aux femmes, il faut croire que les hommes eux ont de tout temps eu une santé mentale exemplaire !

Film Family life de Ken Loach
C’est un excellent roman, le suspens est maintenu jusqu’au bout, la construction nous perd parfois mais c’est volontaire et cela augmente la montée en tension du lecteur. J’ai aimé les personnages, l’histoire, bref j’ai passé un très bon moment
Tous les avis sont unanimement bons sur tous les blogs et c’est ce concert de louanges qui m’a donné envie, bien m’en a pris.
Cathulu keisha Aifelle
Un nouveau polar de Hurley c’est le plaisir assuré, classique mais terriblement efficace, un suspens qui ne se dément pas.
C’est toujours un plaisir de retrouver John Harvey, des polars d’un classicisme absolu. C’est du cousu main de grande maison, son écriture est toujours d’une grande élégance, ne comptez pas sur lui pour faire de l’épate, ses intrigues sont toujours efficaces, bref vous aurez compris que j’aime beaucoup 
Les polars des éditions Gallmeister nous font parcourir les grandes étendues américaines et après le Montana, le Maine, nous voilà aujourd’hui dans les espaces sans fin du 





En ces temps de vacances un titre pareil prête à confusion, car si comme moi vous n’êtes pas versé en langue d’espionnage vous ignorez qu’un touriste est un agent secret, sans attaches, avec une identité fluctuante mais qui possède toujours une adresse secrète, plusieurs jeux de faux passeport et des armes de tous calibres et de tous genres planqués quelque part.
Ah j’oubliais pour vous allécher un peu plus : le beau