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Rechercher : la petite lumière

  • Vieilles histoires de Castille - Miguel Delibes

    En regardant par dessus son épaule 

    Commençons en Espagne ce coup d’oeil en arrière d’un homme qui se retourne sur son passé.

     

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    Après des années d’absence un homme revient au pays.

    « Tout était comme je l’avais laissé, la poussière du dernier battage encore accrochée aux murs de pisé des maisons »
     

    Il est parti depuis 48 ans, dans ce temps là il était « l’étudiant », aujourd’hui il est de retour, les hommes ont changé mais « Le village demeure, et il reste quelque chose de chacun, accroché aux collines, aux peupliers et aux champs de blé » toujours figé dans l’immobilité,  toujours pauvre, toujours sec et caillouteux.

     

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    Les hommes n’ont que peu changé même si le « progrès » a fait son apparition avec la fée électricité. Mais les rites, les superstitions sont toujours présents
     

    « Dans mon village, les saisons n’ont aucune ponctualité; le printemps, l’été, l’automne et l’hiver se croisent et se recroisent sans le moindre égard »

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    Après tant d’année d’absence quel bonheur de revenir par la mémoire aux temps de l’enfance, le temps où « les familles du village se dispersaient au bord du ruisseau pour pêcher les écrevisses ».
     

    Dans ce temps là le village avait ses secrets, ses péchés inavouables comme ce viol de la jeune Sisinia même si on célèbre aujourd’hui le martyr de la jeune fille pour ne pas avoir à trop s’interroger sur l’auteur du viol.

    Les peurs ancestrales ne sont pas éteintes : la foudre, les intempéries, la brûlure du soleil ont toujours la même importance et s’opposent à l’harmonie supposée de la nature
     

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    « Aucun nuage n’apparaissait pendant quatre mois, puis quand la nuée arrivait, elle portait la grêle dans ses entrailles et elle couchait les récoltes » 

     

    Un récit très court, très dépouillé, comme la Castille. Tout baigne dans un amour de la terre que Miguel Delibes nous communique avec son empathie pour les paysans de sa Castille natale. 
     

    Son oeil d’observateur est fin, jamais sévère, mais sans complaisance pour les travers des hommes. Ce n’est pas l’apologie de la vie rurale, Miguel Delibes met dans ses récits suffisamment d’ironie pour qu’on ne fasse pas la confusion entre une nostalgie du passé qui touche tous les hommes et une complaisance pour un passé révolu.

     

    Le livre : Vieilles histoires de Castille - Miguel Delibes - Traduit de l’espagnol par Rudy Chaulet - Editions Verdier 

     

    miguel-delibes-blog.jpgL'auteur : Né en 1920 à Valladolid, en Castille, Miguel Delibes est le petit fils du compositeur. Il a dirigé pendant plus de quarante ans un journal espagnol  il a reçu de nombreuses récompenses littéraires (Prix Cervantès)  Ses romans sont édités chez Verdier. 

  • Mèmed le faucon - Yachar Kemal

    La suite des aventures de Mèmed

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    Nous voilà de retour dans la plaine de l’Anavarza, une terre qu’il faut célébrer car             " L’ajonc pousse dans la terre la plus belle, la plus fertile. Sa taille ne dépasse pas celle de l’homme, mais d’une seule racine jaillissent plusieurs pieds. L’ajonc, quand il est jeune, est couleur de miel. A mesure qu’il prend de l’âge, sa couleur s’assombrit, vire du miel au noir. Au printemps, c’est l’ajonc qui, le premier, bourgeonne et se couvre de feuilles, le premier dont les fleurs jaunes éclosent. "
    C’est cette terre qui manque à Mèmed , les années ont passées depuis qu’il s’était fait redresseur de tords et défenseur des opprimés mais aujourd’hui il est de retour au village et vit caché chez le vieil Osman.

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    " les eaux se mirent à couler en cascade vers la plaine"

    Il a tué Abdi Agha mais la mauvaise graine c’est comme le chiendent et Ali Safa Bey a pris la place avec un seul but : mettre la main sur toutes les terres disponibles de la région.
    Pour devenir propriétaire Ali Safa est prêt à tout, même à donner ce qu’il a de plus cher. Un plan germe alors dans la tête de Hasan fils du dévot qui conclut avec Ali Safa un marché, il donnera sa terre si en échange Ali lui donne son alezan magique, l’accord est conclu. Mais quelques temps après la maison d’Hasan part en fumée, il peut tout juste s’échapper, l’écurie est en flamme et alors qu’il tente de sauver le cheval celui-ci  " se cabra, arracha sa bride aux mains d’Hasan, galopa vers la place du village (...) puis dévala vers la plaine et se perdit dans les ténèbres. »  Ali Safa n'a pas tenu parole, la guerre va commencer.
    Mais Mèmed me direz-vous ? son souvenir est toujours présent, sa résistance a pris l’allure d’une épopée, mais le village souhaite-t-il vraiment son retour ?

    Mèmed  est toujours au service de la défense des petits et le combat va à nouveau s’engager entre Ali Safa représentant des nantis, de la corruption, du pouvoir et Mèmed.  Heureusement les forts se battent parfois entre eux ! De nouveau s’engage le combat inégal, pièges, embuscades, représailles, la montagne où Mèmed trouve refuge grouille de gendarmes et il va lui falloir tout son talent et beaucoup de complicités pour leur échapper. Bataille pour les terres, bataille pour l’eau indispensable à la vie du village.

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    La jument du Prophète

    Dans ce deuxième roman le récit est plus resseré, l’art de Yachar Kemal s’épanouit. Le merveilleux se mêle au réalisme du récit, la notoriété de Mèmed s’amplifie, il devient le Faucon, il fait un miracle " les eaux se mirent à couler en cascade vers la plaine" en rendant l’eau au village. Il est invincible, il monte la jument du Prophète, il devient une légende....


    Le Livre : La Saga de Mèmed le Mince / Mèmed le faucon - Edition Gallimard Quarto

    Retrouvez les autres livres de Yachar Kemal sur le site Lecture/Ecriture

  • Les amants de la nuit - Sylvie Dervain

    Le Grand Siècle Volume 3

     

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    Dans les épisodes 1 et 2 nous avons vu apparaitre la figure de Fouquet mais un peu en retrait. Il est temps d’en faire le héros principal.

    Laissons Sylvie Dervin jouer les Dumas et inventer des amours passionnées entre Nicolas Fouquet et une jeune fille dont il tombe amoureux à la première rencontre.
    Une rencontre de hasard, un mariage impossible et en route pour un bon roman.

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    Replaçons un peu le décor, Fouquet n’est pas encore ministre tout juste Président du Parlement de Metz et son absence de noblesse lui interdit de prétendre à la main de l’héritière d’un des plus grands noms de France.
    La famille de la belle est inquiète « un petit écureuil qui veut grimper ne serait pas un parti convenable  » elle précipite un mariage satisfaisant pour le rang de la demoiselle et Marie de Rabutin-Chantal  se marie « voilà la chose est faite, je suis marquise depuis hier ».
    La jeune Marie est devenue Marquise de Sévigné.

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    Le château où Marie rêve de Fouquet : Les Rochers


    Pendant des années elle va tenir un journal intime et au gré des rencontres au bal, au théâtre, dans les couloirs du Palais Royal, elle rêve de Fouquet et voilà ce qui devait arriver arriva : son amoureux transi devient son amant.

    Vous ne trouverez pas curieux je pense que leurs relations soient surtout épistolaires
    Il fallait bien que Marie se fasse la main.

    L’idylle perdure quand Nicolas Fouquet devient un des grands du royaume. Même la Fronde ne les sépare pas.
    Mais l’heure du roi a sonné et Fouquet est arrêté
    « Marie, je suis perdu, on vient de m’arrêter et il faut désormais que tu n’aies rien de commun avec moi, si jamais tu n’avais pas brûlé toutes mes lettres, fais le ! »


    Et voilà comment une partie des lettres de Madame de Sévigné sont parties en fumée ...........avouez que c'est rageant quand même !

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    Fouquet est arrêté par ...d'Artagnan


    Fouquet va terminer ses jours à Pignerol. Elle restera fidèle jusqu’au bout en silence
    « Me taire, dissimuler. On voudrait, lorsqu’on aime, pouvoir le dire et le redire, trouver mille détours de langage pour revenir à son cher tourment. »

    Elle tentera comme son ami Jean de La Fontaine de sauver Fouquet : en vain.


    Vous devinez que Marie a déjà la plume facile, que l’histoire est belle et tragique.
    Sylvie Dervin s'amuse avec beaucoup de réussite à imiter le style du 18ème, elle le fait avec beaucoup d'esprit pour notre plus grand plaisir.


    Un livre qui me fut offert par un ami qui me voulait du bien.

    Le livre : Les amants de la nuit - Sylvie dervin - Editions Plon ou Pocket

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                                             A chercher chez les bouquinistes

  • Piège à mouches - Frederik Sjöberg

     Et la nature est là qui t'invite : Episode 3 

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    Le monde des syrphidés

    Pour terminer mon incursion au royaume de la nature, je vous propose un petit livre réjouissant, tout en humour et nostalgie.
    L’entomologie, cette science de l’éphémère mêlée d’un brin de philosophie, mâtinée d’un peu d’écologie avec quelques digressions vers l’art, la biologie (le vrai métier de l’auteur) et la collectionnite aiguë, histoire de prouver que l’entomologie mène à tout.

    Entrez dans le mondes des syrphidés, si comme moi ce nom ne vous dit rien, mais alors rien du tout c'est qu'il sagit du monde de l’entomologie. Un monde particulier qui tient un peu du burlesque c’est l’auteur lui-même qui le dit
    « Car tout le monde connaît cette image d’Epinal de l’entomologiste : un huluberlu essoufflé qui court à travers champs et bosquets à la poursuite de papillons fuyants »

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    Mais me direz vous les syrphidés dans tout ça ? Là l’entomologiste est un homme calme au point que :
    « un passant risque facilement de prendre le chasseur de syrphes pour un convalescent plongé dans quelque forme de méditation. »


    Je lève un coin du voile : les syrphes sont des mouches que l’on peut aisément confondre avec des abeilles ou autres hyménoptères.
    Notre auteur amateur, voire complètement obnubilé par les fameuses syrphes tombe en admiration devant un certain René Malaise, inventeur d’un piège à mouches. Un instrument d’une rare efficacité car testé sous toutes les latitudes de la Birmanie au ...Kamchatka.

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    Le piège conçu par René Malaise


    C’est parti pour une foule d’anecdotes, d’aventures toutes plus ou moins désopilantes et improbables mais attention toutes parfaitement documentées car le narrateur est réellement : biolgogiste, collectionneur de syrphes et accessoirement écrivain. On saute donc allègrement du terrain à la réflexion, de la passion à la rêverie entomologique.

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    L'île de Frederik Sjöberg : mais où se cachent les mouches ?


    La vie de l’auteur se déroulant sur une île, cela apporte un côté retraite méditative au récit. Il est en bonne compagnie car le saviez-vous, Tomas Tranströmer le tout récent Prix Nobel est aussi un collectionneur d’insectes de premier plan !

    La drôlerie, le ton incisif, le mélange de légèreté et de profondeur et l’originalité du propos ont suffi à mon bonheur. Un récit divertissant et plein d’esprit.

    Le livre : Piège à mouches - Frederik Sjöberg - Traduit du suédois par Hélèna Balzamo - Editions Les Allusifs 2011

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    Frederik Sjöberg

  • Mes prix littéraires - Thomas Bernhard

    mesprixlitteraires.gifMes Prix littéraires - Thomas Bernhard - Traduit de l’Allemand par Daniel Mirsky - Editions Gallimard
    Féroce et réjouissant, drôle et méchant, sincère et mensonger, le livre étant tout petit il est bon de lui trouver une grande quantité de qualificatifs.
    J’ai lu et parfois aimé, mais pas toujours, Thomas Bernhard, je savais qu’il détestait son pays et que celui-ci le lui rendait bien mais j’étais loin de me douter qu’il a failli être enseveli sous les prix littéraires, parfois à des périodes difficiles de son existence « comme si je venais de tomber sans rémission dans un épouvantable puits sans fond. J’étais persuadé que l’erreur d’avoir placé tout mes espoirs dans la littérature allait m’étouffer »
    On découvre ainsi avec un brin de jalousie que nous ne sommes pas les seuls à cultiver les prix, nos voisins ne sont pas avares non plus. Et plus surprenant que chez nous, il arrive que ces prix soient donnés par d’improbables académies, fédérations industrielles, cercles et associations de tous poils.
    Parfois la récompense lui semble un peu iméritée « Le Président Hunger se leva, rejoignit l’estrade et proclama l’attribution à ma personne du prix Grillparzer. Il lut quelques phrases élogieuses au sujet de mon travail, non sans citer quelques titres de pièces dont j’étais censé être l’auteur, mais que je n’avais pas du tout écrites »
    Il fait ainsi de multiples voyages qui sont pour lui l’occasion de voyager au frais de la princesse littérature vers des villes qu’il n’aime pas « le Danube ne cessait de s’étrécir, le paysage ne cessait de s’embellir, avant de redevenir d’un seul coup morne et fade, et me voilà arrivé à Ratisbonne »
    Les cérémonies sont l’occasion pour lui de s’offrir un costume neuf ou une magnifique Triumph Herald et pour nous de faire connaissance avec sa tante/compagne qui l’accompagne partout.

     

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    Une Triumph Herald "la première voiture de ma vie, et quelle voiture ! "

    Thomas Bernhard fulmine, se moque, se répand dans son allocution en propos hargneux ou inintelligibles et lorsqu’il se voit traité d’« écrivaillon » par une ministre, il quitte simplement la salle  mais ...empoche le prix et en fait très bon usage.
    Vous me direz il y a un côté « je crache dans la soupe » oui mais c’est  avec un tel talent et un tel humour, les situations racontées sont tellement drôles ou tellement choquantes qu’on y résiste pas même si tous les récits ne se valent pas.

  • Le mois des papillons - Ariëlla Kornmehl

    moisdespapillons.gifLe Mois des papillons - Ariëlla Kornmehl - Traduit du néerlandais par Emmanuelle Sandron - Editions Actes Sud
    L’Afrique du Sud est le cadre de ce roman qui compose deux portraits de femmes très attachants.
    Une femme médecin, Joni, a quitté son pays à la suite d’un événement personnel très violent qui lui a fait rompre tous ses liens familiaux.
    Elle vit seule à Johannesburg et travaille dans le service d’urgences d’un hôpital, pour s’y rendre chaque jour elle fait un long trajet en voiture traversant des zones peu sûres. C’est son choix, elle vit dans une grande maison qu’elle partage avec une femme.
    En échange du logement et de la nourriture pour elle et ses enfants, Zanele qui est Zoulou s’occupe de la maison, prépare les repas, fait les achats, bref gouverne la vie de Joni. Le soir elle se retire dans sa partie de maison et joue du tambour pour Shanla sa fille.
    Elle a littéralement pris possession de Joni et des lieux. Elle veut la voir manger car elle la trouve trop maigre « Zanele voulait que je prenne un petit déjeuner, elle tentait de m’y contraindre »
    Zanele ne comprend pas le travail de Joni « Là où elle a grandit aucune ambulance ne venait jamais même quand on était gravement malade » elle est tout interdite devant les photos de Joni prise en Hollande un jour de neige.

     

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    Le pire

    Quand Shanla a trop de noeuds dans les cheveux elle les lui rase. Elle sait qu’il y a les choses que l’on peut manger et celles qui sont tabou, celles que l’on peut faire et celle qui sont dangereuses, et puis il y a les certitudes « plus on vient du nord, plus on est noir » les interdits : le pain bis, le maïs jaune, et ..parler avec sa patronne blanche.
    Ce qui pourrait être simplement une histoire d’amitié entre deux femmes prend une toute autre dimension car peu à peu le récit s’ouvre et l’on aperçoit un monde dur. Les dialogues entre les deux femmes dévoilent peu à peu l’histoire de Joni et ses rapports avec sa mère, sa souffrance, la violence au quotidien et les rêves que Zanele fait pour sa fille, la pauvreté et l’insécurité des townships, et le racisme qui n’est pas toujours où on l’attend.

     

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    Et le meilleur


    Deux femmes que tout oppose, l’une, scientifique, intellectuelle, l’autre, analphabète, superstitieuse. Elles se chamaillent et se comprennent, se soutiennent et composent une étrange famille dans ce pays où l’apartheid est encore dans toutes les têtes.
    J’ai beaucoup aimé ce roman fait de délicatesse et de rudesse, de soleil et de neige à la fois. En le lisant j’ai repensé à un roman lu il y a quelques mois Le miel d’Harar que j’ai aimé mais aussi le roman d’André Brink  Les imaginations de sable un excellent souvenir de lecture

    Découvrez cette jeune auteure en espérant que ses autres romans seront traduits chez Actes Sud


    L’auteur

    Le Mois des papillons est le second roman d’Ariëlla Kornmehl. Née en 1975, elle vit et travaille à Amsterdam, où elle a fait des études de philosophie. Elle a passé deux ans à Johannesburg.