« Toute la composition semble conçue pour que l’œil y découvre des détails, des perspectives apparemment secondaires : les deux personnages sur l’escalier à droite, les bâtiments et l’arbre formant paysage dans l’angle supérieur droit.
Les figures du premier plan sont pour ainsi dire figées : l’œil passe instinctivement au-delà vers les fonds, les détails latéraux. »
Le Livre : Au jour le jour - Paul de Roux - Editions Le Temps qu’il fait
Le Tableau : La peste d’Astod – Nicolas Poussin – Musée du Louvre
Commentaires
C'est un tableau magnifique mais on n'est jamais déçu avec Poussin!Bonne journée
Poussin fait partie de mon panthéon pictural
Il faudrait le voir en grand, flâner dans la toile un long moment§ j'adore cette rubrique de ton blog
je te livre un secret ce sont les billets que je préfère faire
C'est toujours intéressant de voir comment les peintres (les grands peintres) composent leur tableau pour guider l'oeil ici ou là. Sur la reproduction, l'oeil a tendance à filer vers le point de fuite à l'horizon, il faudrait voir en grand si c'est la même chose...
j'ai une collection de peintre vu par le détail et j'espère qu'un jour il y aura un livre sur Poussin
Toujours passionnant! Il faut vraiment prendre so n temps.
quand j'écris ces chroniques là je me laisse embarquée et je passe des heures à regarder, simplement à regarder
Sur le site du Louvre on peut voir quelques détails séparément, et c'est impressionnant de détails, oui.
Sur la droite en haut, deux personnages regardent la détresse de leur balcon....quel spectacle terrible.
Il y a les nuages dans le fond qui sont magnifiques aussi. merci, merci
c'est un tableau qui nous parle et depuis le Covid cela s'est renforcé
Grand peintre, grand peintre. "Cosa mentale" disait Bernin à propos de Poussin et c'est ce qu'exprime bien Kathel dans son commentaire.
je ne connaissais pas cette phrase du Bernin, merci !
Ce devait être tellement épouvantable à "vivre", on ne peut regarder l'atrocité de trop près, le peintre le sait, il propose à notre œil une perspective comme un chemin de traverse pour l'esprit...
voir de loin, pour éviter la contagion même par delà la peinture
C'est vrai que l'oeil se porte tout de suite au delà des personnages en avant-plan trop réalistes finalement. Mais moi je n'ai pas remarqué au premier abord les personnages sur l'escalier, j'ai vu les deux hommes qui sont en bas de l'escalier et qui en transportent un troisième...il faudrait voir ce que ça donne en grand et de visu, nos yeux ne travaillent pas de la même manière sur un écran. En tous les cas, j'aime découvrir les détails dans ce genre de tableau toujours très riche et instructif.
comme toi j'aime le détail et j'attends avec impatience de trouver les tableaux de Poussin vu par le détail
À l'instar de Colo, je suis allé sur le site du Louvre voir les détails. C'est saisissant, le tableau regorge de mourants.
Les lignes de fuite (tout le monde se fuit) semblent filer vers la colonne du fond où il fait plus serein.
plus l'on s'éloigne plus on est à l'abri, enfin c'est l'idée mais la réalité était tout autre
et le livre est intéressant tu en parles peu finalement
Devant ce genre de tableau dans un premier temps, je ne sais pas où porter mon regard, j'ai comme une sensation de trop. Et puis là je m'attache au premier plan, le mourant allongé, l'enfant à son côté et l'homme qui se penche sur lui. A voir à ma prochaine visite au Louvre.