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Camus et la Kabylie

Quand la période pour moi n’est pas propice à des lectures récentes, à des lectures un rien trop légères pour me satisfaire, je me tourne vers les livres de ma bibliothèque ou pour le dire comme Marie vers un  livre-chevalier. Et souvent je fais bonne pioche.

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« Des villages groupés autour de points naturels et vivant chacun de sa vie propre. Des hommes vêtus d’étoffes blanches et longues, dont les gestes précis et simples se détachent sur le ciel toujours bleu. Les petits chemins bordés de figuiers de Barbarie, d’oliviers, de caroubiers et de jujubiers. On y croise des hommes avec des ânes chargés d’olives. Les visages sont bruns et les yeux clairs. (…) La Grèce ? non, la Kabylie» (1)

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« Par un petit matin, j’ai vu à Tizi-Ouzou des enfants en loques disputer à des chiens kabyles le contenu d’une poubelle. » (2)

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« Là nous regardions la nuit tombée. Et à cette heure où l’ombre qui descend des montagnes sur cette terre splendide apporte une détente au cœur de l’homme le plus endurci, je savais pourtant qu’il n’y avait pas de paix pour ceux qui, de l’autre côté de la vallée, se réunissaient autour d’une galette de mauvaise orge.
Je savais aussi qu’il y aurait eu de la douceur à s’abandonner à ce soir si surprenant et si grandiose, mais que cette misère dont les feux rougeoyaient en face de nous mettait comme un interdit sur la beauté du monde 
» (2)

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Les livres :
Carnets I – Albert Camus – Editions Folio Gallimard (1)
Œuvres -Albert Camus – Gallimard Quarto (2)

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