Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : la petite lumière

  • Le poète et le peintre

     affichehokusai_0.jpg

     C’est une année japonaise pour l’art en France, aussi je vous invite à partir dans ces contrées lointaines avec peintre et poète, vers un livre parmi les plus beaux livres de la littérature japonaise et qui date du XI ème siècle et illustré par le plus grand peintre japonais.

    9782850885921FS.gif

     

    Sei Shônagon est poète et nous entrons dans son intimité de femme, une femme de la noblesse au service d’une impératrice. Avec son pinceau elle nous raconte la vie au palais de l’empereur, les cérémonies, la musique et les fêtes. 

     

    Beauty-awaiting-a-lover.jpg

    Choses élégantes

    Elle n’oublie pas les famines, les guerres parmi les « choses » qu’elles nous offre. 

    Sa parole est très libre et tout l’émerveille : les fleurs, les étoiles, les animaux. Attentive aux situations qui font naitre en elle des émotions, des pensées, des sentiments.

     

    pillow 8.png

    Choses que l'on ne peut comparer

     

    Ses découvertes sont aussi les nôtres : lumière, senteurs, moments privilégiés, saynètes naturalistes d’un lever de soleil, de la rosée sur une fleur, le son d’une cloche au loin, le frissonnement des feuilles d’automne.

     

     

    Toutes ses pensées, ses sensations nous sont la plupart du temps livrées sous forme de listes, l’art des listes est un art japonais.

    Sont rassemblées par elle les plaisirs si minces et si importants, un parfum, une couleur qui nous poussent à regarder autrement, à sentir réellement et à nous approprier ces sensations.

     

    portrait-of-chino-hyogo-seated-at-his-writing-desk.jpg

    Choses qui paraissent agréables 

    Les merveilles de la nature : cascades et rivières, ponts et villages, fleurs des herbes.

     

    Weeping-Cherry-and-Bullfinch.jpeg

    « Choses qui gagnent à être peintes

    Un pin. La lande en automne. Un village dans la montagne. Un sentier dans la montagne. La grue. Le cerf. Un paysage d'hiver, quand le froid est extrême. Un paysage d'été, au plus fort de la chaleur. »

     

    Trois cent notes qui sont enfermées dans une boite de bambou « la boîte oreiller » qui seront autant de Notes de chevet

     

     

    Choses qui font naître un doux souvenir du passé

    Choses sans valeur

    Choses qui font battre le cœur

    Choses impatientes

    Choses peu rassurantes

    Choses que l'on ne peut comparer

    Choses rares

    Choses dont on a aucun regret

    Choses qui paraissent agréables 

     

    984193277.jpg

    « Une nuit où la lune est claire.

    De la neige tombée sur les fleurs des glycines et des pruniers. »

     

     

    C’est Noël aussi je vous propose ce livre en deux versions : une qui pourrait être un cadeau inestimable à faire ou à se faire et une plus modeste dans sa présentation mais riche du même texte. 

    Le magnifique volume de Citadelles et Mazenod est illustré par Katsushika Hokusai

     

    Les livres

    Notes de chevet - Sei Shônagon - Traduction André Beaujard - Editions Citadelles et Mazenod

    Notes de chevet - Sei Shônagon - Traduit par André Beaujard - Editions Gallimard connaissance de l’orient

     

     

     

     

     

  • Cette vie - Karel Schoeman

    Cette vie - Karel Schoeman - Traduit par Pierre Marie Finkelstein - Editions Phébus
    cette vie.gifC’est le troisième roman que je lis de Karel Schoeman, j’ai beaucoup aimé En étrange pays et plus encore celui-ci.

    En Afrique du Sud à la fin du XIXème siècle, au fond du Roggeveld, seule dans sa chambre d’enfant, une femme va mourir et tente en un long monologue de comprendre toutes ces images qui affleurent à sa mémoire.
    « J'ai trop de souvenirs, dit-elle. Toute ma vie, j'ai eu trop d'occasions de regarder, d'écouter, de voir, d'entendre et de me souvenir. Je n'ai pas fait exprès d'emmagasiner toutes ces connaissance et je n'ai pas demandé à les retenir mais aujourd'hui que me voici arrivée au soir de ma vie, je considère toute cette sagesse et je me rends soudain compte qu'elle est loin d'être vaine».

    Bribes après bribes ses souvenirs remontent, elle tente de  retrouver les visages de tous, les frères aimés, la mère crainte, le père effacé, les domestiques et Sofie la bien aimée.
    Sa vie fut longue, enfant personne ne l’a vraiment aimé, elle était une ombre silencieuse, un oeil innocent, une oreille attentive.
    Sa mémoire n’est pas sûre, en longs allers et retours la narratrice fait remonter des lambeaux de souvenirs qui morceau après morceau vont recomposer sa vie : les leçons des précepteurs, l’arrivée de Sofie femme de son frère aîné, belle et rieuse, la naissance de Maans son neveu, le seul qui lui ait un peu appartenu.
    L’histoire de la famille s’écrit dans la nuit : les départs et les morts, les mariages et les naissances qui viennent s’inscrire dans la bible familiale, les non dits, les paroles de colère, les secrets, les actions honteuses.


    On est envoûté littéralement par le récit, peu à peu absorbé par le paysage. La vie se déroule au rythme des saisons : la transhumance annuelle lorsque vient l’hiver, la lumière changeante sur le veld, l’explosion de couleurs au printemps.

    karoo_large.jpg

    L’écriture d’une grande beauté de Karel Schoeman nous emporte dans un pays dur et ingrat, où le paysan survit plus qu’il ne vit, où les hommes et femmes sont corsetés dans des traditions et une religion austère.
    Magnifique roman d’un temps révolu, ode lyrique, subtil et  poétique à son pays. L’éditeur parle de chef-d’oeuvre de la littérature Sud-Africaine, c’est le mot juste.

    Faites une place à ce livre dans votre bibliothèque

    L’auteur
    karel_schoeman.jpgKarel Schoeman est né en 1939 dans l’Etat libre d’Orange.
    Solidaire du combat des Noirs de son pays, il a été décoré par N Mandela. Son oeuvre compte 17 romans dont 4 ont été traduits et publiés chez Phébus.
    Pour Cette vie il a reçu le Prix Hertzog la plus prestigieuse récompense littéraire d’Afrique du Sud

  • Silas Marner - George Eliot

    J’ai entamé ma lecture de George Eliot avec deux de ses plus grands romans : Middlemarch et Daniel Deronda. 

    Une auteure que j’ai beaucoup appréciée et j’ai donc continué mon parcours avec Silas Marner, un roman de moindre importance mais qui remporta un joli succès.

    Certes c’est un roman plein de bons sentiments mais je suis de l’avis de Dominique Fernandez :
    « La phrase de Gide sur les bons sentiments qui font de la mauvaise littérature est devenue un lieu commun si despotique, qu’on ose à peine saluer en George Eliot une splendide romancière à l’écriture riche et intelligente. »    

    george eliot

    Silas Marner est un tisserand habile mais qui ne fraye pas avec les gens du village, il suscite d’ailleurs beaucoup de méfiance parmi les villageois.

    S’ils savaient que Silas a autrefois vécu une histoire d’amour qui s’est fort mal terminée seraient-ils plus compréhensifs ? Si par exemple ils apprenaient que Silas a été contraint de fuir son village après avoir été accusé injustement par son meilleur ami qui en passant lui a soufflé sa fiancée ! 

    george eliot

    Depuis il s’est installé à Raveloe, il travail comme artisan mais n’a ni femme, ni enfant. Il est devenu avare et tel Harpagon, il compte et recompte son trésor amassé patiemment au fil des années. 
    Il connait bien les herbes et les simples grâce à sa mère et tente de masquer les crises d’épilepsie dont il est victime.

    Autrefois très croyant, la souffrance et l’injustice l’ont atteint «  La lumière de sa foi s’était éteinte complètement » 

    george eliot

    Un jour son magot lui est enlevé, c’est le second coup dur de la vie de Silas Marner mais la consolation va prendre les traits d’une enfant abandonnée, à la chevelure couleur or, une enfant qui va lui montrer le chemin de la résilience. Eppie va devenir le centre de sa vie.

    george eliot

    George Eliot parvient à faire un roman bien rythmé, d’un récit assez convenu elle fait une jolie parabole en donnant épaisseur et humanité à ses personnages.
    Elle nous dit qu’il ne faut pas baisser les bras, que la résilience est possible et que le bonheur peut finir par apparaitre.

    Vous voulez quelques avis autorisés ?

    « La beauté de ses premiers livres, Scènes de la vie du clergé, Adam Bède, le Moulin sur la Floss,  est immense.» a dit Virginia Woolf

    « Le texte que je tiens pour son chef-d’oeuvre »  dit Dominique Fernandez, même si j’ai un classement un peu différent des oeuvres de George Eliot, peu importe, ce roman est un excellent roman que j’ai pris un très grand plaisir à découvrir.

    Les Livres : 

    Silas Marner - George Eliot - Traduction Joseph Vilar - Editions Omnibus L’art de raconter - Dominique Fernandez - Editions Le Mercure de France

     

  • Giono furioso - Emmanuelle Lambert

    « On dit Giono, sorcier de la langue, conteur, poète traversé de légende »

    giono

    J’aime les anniversaires qui remettent en lumière un écrivain ou une oeuvre.
    Le Mucem ouvre une rétrospective consacré à Jean Giono présentant ses manuscrits, les films adaptés de ses romans. Pas moins de 300 documents, archives familiales entretiens, carnets de travail, peintures, et une évocation poétique de la bibliothèque de l’auteur par l’écrivaine Clémentine Mélois.
    Emmanuelle Lambert commissaire de l’exposition publie un livre que ne peuvent pas rater les amoureux de l’écrivain. 

    giono

    L’auteure de ce Giono furioso vagabonde dans la vie de l’écrivain, dans ses oeuvres et dieu sait qu’il y a là de la matière car Giono « Il écrit tant qu’on le croirait fou, possédé »
    Depuis le jeune écrivain revenu des tranchées de la Première Guerre mondiale, au succès de sa trilogie de Pan. 
    De l’écrivain autodidacte au chantre du Contadour jusqu’à ses excès en matière de pacifisme. 

    giono

    Au Contadour

    Avant tout un homme qui a absorbé comme une éponge ses maitres en littérature « Homère, Melville, Virgile, Montluc, Machiavel, Dickens »
    Elle ne lui fait aucun cadeau « J’irai le chercher dans ses contradictions et ses délires »

    giono

    Bureau de Giono 

    Emmanuelle Lambert fait entendre sa passion pour un écrivain parfois porté à l’excès mais qui « avait la passion de l’invention, cette tendresse de l’esprit qui n’est pas exactement le mensonge ».

    giono

    Blanche Meyer le dernier amour de Giono

    Elle traque l’ « Amant fiévreux » s’interrogeant perpétuellement sur la profondeur du mal, trouvant, surtout à ses débuts, des réponses dans l’amour de la nature.et s’évadant dans l’imaginaire.
    Ce n’est pas l’homme parfait, mais il est toujours animé d’une fureur de vivre qui explique sans doute qu’aujourd’hui encore on lise Giono.

    giono

    Elle fait le portrait d’un grand écrivain, disciple de Stendhal « l’une de ses idoles littéraires, dont il avait un exemplaire de la Chartreuse de Parme dans sa poche, pendant la Grande guerre et qui lui fit découvrir l’arioste et son Roland furieux » 

    giono

    Maison de Giono

    Portrait à travers ses lectures, des témoignages et milles anecdotes, sans chronologie véritable mais toujours mettant l’accent sur les oeuvres moins connues.
    Une invite à la lecture et à la relecture car « Les grands livres ont ceci que nous ne lisons jamais la même chose lorsque nous les relisons. »

    giono

    Giono par Irving Penn

    Giono vous pouvez le retrouver sur ce blog car j’aime à peu près tout de lui  « Giono, c’est la beauté de la langue et du chant »

    Même si mon affection première s'est portée sur la trilogie de Pan comme Emmanuelle Lambert « je préfère aujourd’hui les Chroniques, de cette préférence naïve, un peu hagarde, qui fait qu’on se trouve malin à établir des hiérarchies entre les merveilles. » 

    giono

    Le livre : Giono furioso - Emmanuelle Lambert - Editions Stock

     

     

  • L'oeil américain / Pierre Morency

    rive du saint laurent.jpg

    «  Tout cela a commencé, voici quinze ans déjà, par un pique nique à la pointe orientale de l`Ile d’Orléans, là où l’accès au fleuve est rendu hasardeux, en juillet, par une immense batture chargée de joncs, de foin de mer et de riz sauvage. »

    Pierre Morency est dans ma bibliothèque depuis 1990 c’est dire que j’ai eu le temps de le lire, le relire, fureter dans ses écrits et y revenir au gré d’autres lectures.

    Ses livres étaient devenus introuvables en France mais aujourd’hui un éditeur a pris le risque de rééditer son premier livre : L’oeil américain 

    mohicans.jpg

    Ils avaient "l'oeil américain"

    L’œil américain est une expression qui dit l’aptitude de voir, de percevoir, tout indiqué pour ce classique de la littérature québécoise Avoir l’œil américain, c’est « avoir des yeux et des oreilles tout le tour de la tête ! » 

    pierre.jpg

    L’auteur ornithologue et poète, convie le lecteur à une promenade guidée en immersion sur les bords du Saint-Laurent, au cœur des forêts d’épicéas, pour qu’avec lui nous arpentions la batture et sa maison du fleuve, que nous explorions les iles du fleuve, ses rivages.

    saint laurent.jpg

    « Tout a été découvert, sommes-nous portés à penser dans nos moments de lassitude. 
    Pendant ce temps-là, dehors, une exubérance à chaque seconde se renouvelle, les racines travaillent, les sources montent, les poissons fulgurent dans les torrents, les écorces crient, les feuillages se peuplent de nids, les nids répandent des chants, les gazouillis répondent à des feulements, des plaintes s’enroulent dans les creux du silence, les arbres inventent des musiques, les champs ondulent et crépitent à midi » 

    En partageant son éblouissement face au spectacle de la faune et la flore sauvages, il invite à prêter attention à la vie qui palpite autour de nous. 

    « Avoir l’œil américain, n’est-ce pas également se pourvoir de l’aptitude à entendre ce que nous écoutons, à voir ce qui est derrière quand on regarde devant ? » 

    oiseaux.jpg

    Les oiseaux du Saint Laurent © Photographie Martin Forget 

    Son observation devient une histoire, un chant poétique dans lequel on entend le chant des sources, des oiseaux, le bruissement des insectes.
    De chronique en chronique on se faufile dans les hautes herbes avec le coyote, on entend le grillon, on voit glisser le raton laveur, l’auteur nous invite à célébrer la nature dans toute sa splendeur.

    1200px-Battures_Kamouraska.jpg

    « La nature n’est nulle part plus admirable que dans ses œuvres infimes ». 

    Pierre Morency est un écrivain et poète québécois. Il a donné des chroniques naturalistes à la radio, chroniques  qui devinrent un livre puis plusieurs. 
    La trilogie est magnifique et était devenue introuvable en tout cas en France, cette nouvelle édition est vraiment la bienvenue

    IMG-0283.jpg

    Ce livre est dans ma bibliothèque tout proche de ceux de Thoreau, de John Muir, d’ Annie Dillard, de Barry Lopez ou Robert Lalonde, il fait ami ami avec Sue Hubbell et Nicole Lombard.

    Un genre littéraire qui m’enchante depuis de nombreuses années, qui réconcilie la nature et la culture, qui nous emporte loin de nos matériels soucis, qui fait voyager ceux qui ne pourraient le faire autrement, qui met du baume au coeur quand on en éprouve le besoin.

    9782361397647-475x500-1.jpg

    Les Livres 

    L’oeil américains - Pierre Morency - Editions Le Mot et le Reste 
    La vie entière - Pierre Morency - Editions Boréal
    Lumière des oiseaux - Pierre Morency - Editions Boréal 

     

  • Les Allées sombres Ivan Bounine

    Si vous aimez l’amour : les chagrins d'amour, les liaisons interdites, la fugacité de l’instant, l’émotion dont le souvenir perdure, la jalousie ou le premier baiser, alors ce livre est fait pour vous
    Si vous faites partie des amoureux de la Russie de toujours : celle des bouleaux sous la neige, des traîneaux, du samovar qui attend au chaud, les demeures ensevelies sous la neige, alors ce livre est fait pour vous.

    Les allées sombres est un recueil de nouvelles qui ont pour thème principal : l'amour. 
    L’amour mais aussi la mort dans une Russie que l’auteur vit disparaitre devant ses yeux.
    Trente huit nouvelles de taille variable, pleines de passions nostalgiques et souvent éphémères où le bonheur n’est pas souvent au rendez vous.
    Il faut savoir que ces nouvelles furent écrites en exil, lorsqu’Ivan Bounine quitta la Russie après la Révolution de 1917 d'où sans doute le ton très nostalgique.

    Sa langue est belle, raffinée, sa plume lyrique au service de ses souvenirs. 

    bounine

    Pâques Russes Stepan Fedorovich Kolesnikov

    « À la veille des grands jours de fête on lavait, partout dans la maison, les planchers de chêne bien lisses que la chaleur séchait aussitôt, et on les recouvrait de tapis de selle propres avant de remettre parfaitement en place les meubles que l'on avait provisoirement poussés ; on allumait ensuite des veilleuses et des cierges devant les revêtements dorés et argentés des icônes pour alors éteindre toutes les autres lumières. » 

    bounine

    L'hiver Russe    Constantin Alexeievitch Korovine

    « La grise journée d'hiver moscovite s'assombrissait ; aux réverbères le gaz allumait des lueurs froides, les vitrines des magasins s'illuminaient chaudement et alors, libre des labeurs du jour, la Moscou vespérale s'embrasait : les traîneaux de louage se faisaient plus nombreux et plus rapides, plus sourd le grondement des tramways bondés et cahotants, des pluies d'étoiles vertes et crépitantes commençaient à jaillir des fils électriques, et les vagues silhouettes noires qui se hâtaient sur les trottoirs enneigés pressaient le pas… »

    Certains considèrent ces nouvelles comme la meilleure oeuvre de l'auteur
    Ce n’est pas mon avis car je considère La vie d’Arseniev comme son meilleur livre mais celui ci vient immédiatement derrière.

    bounine

    Andreï Makine dit de lui  « C'est un très grand Russe, de la trempe de Tolstoï.
    Tchekhov, qui était son ami, lui a avoué un jour: « Quand je lis vos récits, les miens me paraissent être faits à la hache » 
    Gorki le considérait comme « le meilleur styliste de notre temps » Pourtant il demeure peu connu en France malgré son Prix Nobel en 1933

    bounine

    Le Livre : Les Allées sombres - Ivan Bounine - Traduit par  JL Goester et F Laurent - Editions l’Age d’homme ou Le livre de poche