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Rechercher : la petite lumière

  • Le Luth d'ébène - Panagiotis Agapitos

    Surprenant bouillon de culture byzantine

     

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    Allez hop plongeons directement dans une culture oubliée, un petit effort de vocabulaire pour démarrer et nous voilà en pleine culture byzantine avec ses protospathaires et autres logothètes.

    Suivons la caravane qui avance depuis des jours en Cappadoce, la chaleur est insupportable, Césarée est en vue au grand soulagement de l’ambassadeur de Constantinople et de l’empereur Théophile.

    Léon vient pour négocier la paix avec le Calife de Bagdad, une mission périlleuse. 

    Césarée est une belle ville fortifiée, l’ennemi musulman n’est pas loin.

    L’ arrivée d’une personnalité dans cette ville corrompue jusqu’à l’os ne passe pas inaperçue. Il est reçu avec les honneurs. N’imaginez pas un vieillard chenu, Léon est jeune et plutôt beau.

    Sitôt arrivé il se retrouve au beau milieu d’un imbroglio criminel. La fille d’un juge local vient d’être assassinée et horriblement mutilée. En grattant un peu Léon découvre que trois autres jeunes filles ont disparues depuis quelques semaines. Le Stratège la plus haute autorité de la ville, lui confie la mission de trouver le ou les criminels. 

    Lui qui est épris de culture, de beauté, qui n’aime rien tant que jouer du luth, le voilà propulsé enquêteur au péril de sa vie. 

     

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    L'empereur Théophile 

     

    Vous savez que j’aime restée discrète sur les intrigues de polar, je n’en dirai donc rien de plus mais je vous garantis qu’on ne s’ennuie pas une seconde. 

    Représentez-vous bien l’époque : on fait très peu de cas de la vie humaine, le convoi a d’ailleurs pu admirer toute la mansuétude locale en trouvant à l’entrée de la ville plusieurs hommes empalés. 

    Césarée est " un chaudron en ébullition" les casernes sont à deux pas des tavernes et des bordels. Les évêques fréquentent des prostituées aussi bien que les califes !!

    Les moines fréquentent les lupanars quand ils n’ourdissent pas de sombres complots. 

    Notre protospathaire va devoir la jouer très fine ......

     

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    La région de Césarée( Kayseri )  aujourd'hui 

     

    Panagiotis Agapitos nous ouvre les portes d’un univers inconnu, les titres nobiliaires, les habitudes de vie, les croyances, la nourriture, la violence, c’est un monde dont les traditions nous sont totalement étrangères. Universitaire érudit il a mis tout son savoir au service de ce polar. J’ai aimé ce voyage surprenant et très intelligemment mené. 

    La traduction est impeccable. 

    Cet habile polar devrait être suivi de deux autres, du moins si l’éditeur veut bien nous donner à lire : l’oeil de cuivre et la Méduse d’émail 

     

    Avis aux amateurs de polars historiques.

     

     

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    Le Livre : Le luth d'ébène - Panagiotis Agapitos - Traduit du grec par Constantin Kaïtéris - Editions Anacharsis

     

  • La Transcendante - Patricia Reznikov

    Dans les pas d'Hester

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    Flâner dans Boston

     

    Un roman qui sans être extraordinaire m’a permis de passer un bon moment lors des fêtes de fin d’année quand on est que moyennement attentif à ce qu’on lit parce qu’autour de soi ce sont les préparatifs, les petits enfants qui réclament de l’attention et parce qu’on a un peu la tête ailleurs.

     

    Le roman de Patricia Reznikov se lit facilement et avec un certain plaisir, je me suis laissée prendre à son héroïne dès la première phrase «  Un jour, mon appartement a brûlé, et avec lui, toute ma bibliothèque » je dois dire qu’immédiatement j’ai été prise d’un grand intérêt pour Pauline qui, pour accepter les blessures de sa chair et accepter ce coup du sort, part à Boston  sur les traces du seul livre qu’elle a pu sauver du désastre : La Lettre écarlate de  Nathaniel Hawthorne. « Depuis que j’avais retrouvé cet exemplaire, depuis que j’avais lu et relu le roman de Hawthorne, j’étais fascinée par la figure d’Hester Prynne »

     

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    Lilian Gish dans le rôle d'Hester Prynne 

     

    Elle va rencontrer deux personnages improbables qui eux aussi ont des douleurs cachées et tentent de vivre avec. Georgia l’excentrique qui va lui pourrir un peu la vie mais bientôt être d’un secours précieux pour partir visiter les maisons occupées par Hawthorne et celles de ses amis les transcendantalistes, ces écrivains qui «  désiraient étendre la spiritualité à toute l'existence » et un deuxième ami bienveillant :Blake le philosophe passionné de culture amérindienne.

    La souffrance est très présente dans le roman d’Hawthorne et Pauline retrouve un peu de son vécu dans sa quête d’Hester Prynne. 

    On va croiser Thoreau bien entendu mais aussi Alcott, non ! pas l’auteur des Quatre filles, non non, son père !! On visite Salem, le lac de Walden et même le cimetière de Sleepy Hollow et son cavalier sans tête....et on fait aussi quelques balades parisiennes car Georgia a vécu à Paris. 

     

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                    Old Manse la maison des tanscendentalistes

     

    On est toujours à mi-chemin de la quête littéraire et du guide touristique mais l’ensemble fonctionne.

    Le voyage va s’avérer un bon traitement pour l’héroïne qui va métamorphoser sa douleur en leçon de vie. Pour le lecteur c’est un roman sans prétention, sans grand discours sur la nécessité de l’oubli, sur la présence parfois encombrante des souvenirs mais un roman sympathique dont l'héroïne dit « J'ai creusé ce livre dans tous les sens, pour y chercher une réponse, comme on remue une tombe » Je n'irai pas jusque là mais il m'a donné envie de relire La lettre écarlate.`

     

    NB : un rien d’agacement pour des dialogue en langue anglaise que l'auteur traduit de façon intempestive au beau milieu du texte, ben alors ça sert à quoi les notes en bas de pages ? mais bon on oublie vite.

     

    Voyez ce qu'en pense Annie et aussi Aifelle

     

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    Le livre : La Transcendante - Patricia Reznikov - Editions Albin Michel

  • Robert Lalonde : un compagnon en littérature

    « Là, je donne la parole à tous ces auteurs qui m'obsèdent depuis des années. Je fais ça quand j'en ai marre de la fiction. C'est une bouffée d'air »

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    Jolie façon de démarrer un billet non ?

    Parmi les livres que l’on lit, que l’on accumule, certains s’imposent par leurs qualités. N’y a t-il pas, parmi les écrivains que vous avez lu, des hommes ou des femmes dont vous voudriez être l’ami ? Robert Lalonde fait partie de ces gens là. 

    Je l’ai lu pour la première fois en 1997, j’avais par hasard trouvé son livre sur le stand du Québec au Salon du livre.

    Je n’ai eu que du bonheur à le lire et cela s’est répété trois fois. Alors je vous fait aujourd’hui un joli cadeau en vous livrant ses trois livres.

     

    Robert Lalonde est un grand lecteur, il livre dans ces trois livres ses amours pour des auteurs, pour la littérature mais pas seulement...

    Il est aussi un observateur assidu de son entourage, des paysages, des animaux, voici ce qu’il dit

     

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    « Voir, regarder, déceler est une obsession d'écriture, comme celle de faire des liens entre des choses qui ne se touchent pas.» 

     

    Liens, correspondances au sens où l’entend Baudelaire, dialogues avec ses écrivains préférés dont il nous livre des citations à profusion nous gratifiant de ses propres traductions.Une véritable orgie de citations.

     

    Ses livres sont des journaux de bord d’un écrivain sensible qui parfois se retire « en ermite » et qui se veut comme le dit Giono « un professeur d’espérance »

    Il aime méditer, observer, fidèle en ça à Flaubert qui disait « Pour qu’une chose soit intéressante il faut la regarder longtemps » 

    Il prend des chemins de traverse, il exerce son oeil, sa patience, sa

    modestie.

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    Ces trois livres se répondent, se complètent, on les déguste à petites lampées, on y revient année après année.

    C’est bon de se plonger dans cet hymne païen à la littérature, d’être un peu submergé par l’avalanche de citations qui sont là pour nous nourrir, pour nous éblouir. 

    Lui a fait de Proust, de Montaigne, d’Annie Dillard, de Jean Giono, de Rick Bass, d’Emily Dickinson, de Rimbaud, de Rousseau, de Schopenhauer, de Flannery O’Connor et de Gabrielle Roy, ses amis.

    Je vous propose de faire de Robert Lalonde votre ami en littérature.

     

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    Les livres de Robert Lalonde

    Le monde sur le flanc de la truite - Editions Boréal ou Editions de l’Olivier 

    Le vacarmeur - Editions Boréal 1999 et version numérique

    Le seul instant - Boréal 2011 et version numérique

  • Tea time au Québec

    Tea Time au Québec

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    Cinq livres qui ont des vertus apaisantes qu’on lise papier ou numérique.

    Des polars apaisants ? alors ils sont nuls !! et bien non pas du tout, certes ce ne sont pas des thrillers bien noirs et bien sanglants, non non juste de petites balades au Québec dans un village bien sympathique où je passerais bien quelques jours de vacances.

     

    Des héros récurrents certains un peu déjantés je vous l’accorde

    Bon à tout seigneur….l’inspecteur Gamache et bien on a envie de lui serrer la main à cet homme, il est pas dépressif, il est pas alcoolo, ses enfants sont normaux, bref ça nous change des héros portés sur la bouteille. 

    Et Clara Morrow je suis sûre que vous prendriez bien le thé avec elle, une peintre de talent, ce que jalouse Peter son mari, et qui ne se prend pas pour le nombril du monde.

     

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                               Qui dit Canada dit ....hiver

     

    Bien sûr il y a le couple gay de service Thomas qui tient l’auberge et Gabri les chambres d’hôtes mais j’avoue que leurs recettes de cuisine me tentent et aussi passer une nuit ou deux dans leur gîte en pleine tempête de neige, oui n’oubliez pas qu’on est au Canada quand même.

     

    Enfin il y a ma préféré Ruth Zardo, la poétesse qui jure comme un charretier et qui a fait de rose son animal de compagnie, pour qui elle subtilise parfois des pulls à ses voisins, quand vous saurez que Rose est une cane ……….

     

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    Des histoires à lire dans l’ordre si possible, les saisons défilent, on démarre à l’automne, Sous la glace vous transporte en plein hiver la bonne saison pour le curling, puis vient la belle saison avant le mois le plus cruel ! Vous vadrouillerez dans les bois, vous aurez droit à une maison un peu hantée, à tout de même à quelques meurtriers.

    Ne comptez pas sur moi pour vous donner des détails des différentes intrigues, vous serez obligés de me faire confiance.

     

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                          Et la recette 

     

    Malgré tout je vous préviens il vous faut quelques accessoires genre  théière, pancakes ou muffins ou alors carrément un pur Malt, à voir selon l’heure parce qu'on boit et mange beaucoup dans ces polars.

    Ah j’oubliais le village s’appelle Three Pines, cherchez pas sur une carte c’est quelque part par là……

     

     

    Les livres : En plein coeur / Sous la glace/ Révélation brutale / le mois le plus cruel - Défense de tuer - Louise Penny  - Actes Sud numérique ou Flammarion Québec numérique

  • L'échange des princesses- Chantal Thomas

    Après les déceptions, les réels plaisirs avec un récit historique qui se situe au XVIII ème siècle et met en scène deux fillettes qui vont servir de troc entre deux nations.

     

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                                              Le régent Philippe d'Orléans

     

    Pour améliorer les relations franco-espagnoles et asseoir ses prétentions au trône de France, le Régent Philippe d’Orléans va proposer à la couronne d’Espagne, deux mariages pour le moins surprenants.

    On marie qui avec qui ?

    Le futur Louis XV qui a tout juste 11 ans avec l’infante d’Espagne Anna Maria Victoria qui en a ........4, et comme il faut équilibrer les comptes le Régent projette de marier ...sa propre fille Louise-Elisabeth, Melle de Montpensier, songez qu’elle au moins à l’âge du mariage, elle a 12 ans et son promis le prince des Asturies futur roi a, lui, l’âge canonique de 15 ans.

     

    Les deux royaumes sont tout à fait heureux à la pensée de ses deux unions. On organise et c’est le Duc de Saint Simon qui va être l’émissaire du Régent, il faut dire qu’il lorgne depuis longtemps sur un titre de Grand d’Espagne que lui conférera à coups sûr son rôle d’entremetteur.

     

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    l'ambassadeur auprès de la cour d'Espagne

    Il ne suffit pas de signer les contrats de mariage, il faut organiser  l’échange des princesses. Pendant des mois ces deux fillettes vont prendre la route et rouler l’une vers l’autre et vers leurs époux respectifs.

     

    Si la très jeune infante d’Espagne, après un voyage où elle a mille occasions de perdre la vie, s’habitue assez bien à la cour de France, c’est une petite poupée qui passe de mains en mains, qui séduit et s’amuse dans les jardins de Versailles.

    Il n’en ai pas de même pour Melle de Montpensier qui vit elle un cauchemar absolu. Son futur époux est laid, la cour lui fait grise mine, le palais de l’Escurial est sinistre et l’époque n’est pas très riante, la monarchie étant sous la coupe de la terrible Inquisition.

     

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    Anna Maria Victoria et Louise-Elisabeth,

    héroïnes malgré elles de "l'Echange des princesses"  (©DR)

    Un récit totalement historique et totalement incroyable.
    J’avais lu avec plaisir Les Adieux à la reine et j’ai retrouvé ici le même plaisir. L’écriture est parfaite et s’accorde à merveille avec l’époque décrite. L’utilisation des lettres et journaux des différents protagonistes est faite avec habileté et sans jamais peser sur le récit.

    Chantal Thomas fait un tableau étonnant de la cour d’Espagne et peint parfaitement le Versailles de cette époque.

    La fin n’est pas une surprise car nous savons tous que Louis XV épousera finalement Marie Leczinska, mais le récit de cette échange extraordinaire garde toute sa force.

     

      

    Le livre : L’échange des princesses - Chantal Thomas - Editions du seuil numérique 

  • La Steppe - Anton Tchekhov

    Un classique Russe

     

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                                ©Darkiya Mortuusmalus.

    « Comme il fait lourd et triste ! La calèche se hâte, et Iégorouchka voit toujours la même chose: le ciel, la plaine, les collines,... Dans l'herbe, la musique s'est calmée. Les pluviers sont partis, on ne voit plus les perdreaux. Faute d'occupation, les freux tournoient au-dessus de l'herbe fanée, ils se ressemblent tous et ils rendent la steppe encore plus uniforme. Un milan vole en rase-mottes, battant harmonieusement des ailes, et s'arrête soudain en l'air, comme pour réfléchir à l'ennui de vivre, puis il les secoue et file au-dessus de la steppe comme une flèche »

     

    La steppe qui est plus une longue nouvelle qu’un roman et qui va à sa parution asseoir la notoriété de Tchekhov.

    c’est à la fois un récit de voyage et un récit autobiographique. Tchekhov disait de ce récit  « c’est mon chef d’oeuvre »

     

    Un enfant de 9 ans Iégorouchka quitte sa famille « un matin de juillet » pour aller au lycée. Un long voyage de plusieurs jours dans une brika au cours duquel il va traverser la steppe russe. C’est l’été, le soleil est brûlant, il y a des orages violents mais parfois les nuits sont froides

    La plus grande partie du voyage il la fait assis sur un tas de foin où parfois il s’ennuie un peu.

     

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    L'enfant va tout observer le travail des moujiks dans les champs, les bergers et leurs troupeaux, les oiseaux, les convois de marchands.

    C’est un voyage d’est en ouest de quatre jours  à travers les herbes verdoyantes de la steppe qui ondulent sous le vent et provoque l’émerveillement de l’enfant. 

    Un chant qui s’échappe d’une isba, une baignade, les petits pains aux pavots à l’auberge, « les repas à même le chaudron » tout est nouveau.

    La peur aussi quand la calèche roule de nuit, c’est à la fois excitant et inquiétant et l’enfant devine des « images brumeuses et inquiétantes ».

     

    C’est un poème en prose que Tchekhov voulait qu’on lise « comme un gourmet mange les bécasses »

     

    Mais vous pouvez aussi vous régaler en images 

     


    Trésors naturels de Russie - Les dernières Steppes par ICTV-Solferino

     

     

    Voici ce qu’en dit Vladimir Volkoff le traducteur :

    « On ne pourrait ajouter ou soustraire une phrase sans rompre l’équilibre miraculeux de l’ensemble »

     

    Si vous ne l’avez jamais fait je vous invite à essayer de traverser la Steppe avec ce livre audio.

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    Le livre audio MP3 :  La Steppe - Anton Tchekhov - Lu par Pierre François Garel - Editions Thélème