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  • Le Louvre à votre main

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    Pour provinciaux en visite, pour parisien afficionado du Louvre, offrez cette Promenade  qu'ils pourront faire livre en main et passer du livre aux tableaux et des tableaux aux écrivains, un format maniable pour glisser dans une (grande) poche

     

    promenades.gifPromenades au Louvre - Jean Galard - Editions Bouquins Robert Laffont
    700 chefs-d'oeuvres du musée le plus visité et le plus prestigieux du monde et tout ça en un livre que l’on peut glisser dans son sac pour parcourir le Louvre avec lui.
    Ils sont nombreux à avoir écrit sur l’art, les tableaux, les sculptures qu’ils aiment et comme en plus ils savent l’écrire avec talent imaginez le plaisir du parcours.
    On voit l’évolution du goût à travers les siècles, Jean Galard n’est pas avare avec le talent il propose 500 auteurs pour nous servir de compagnons.
    De Baudelaire à Claudel , de Diderot à Pascal Quignard, d’Yves Bonnefoy à Eugène Delacroix.

    Avis, critiques, jugements  parfois enthousiastes, extasiés, indignés, horrifiés, toute la palette est présente mais toujours la liberté d’expression et la passion sont là qui font de ce livre un petit trésor.
    Prenons le livre et parcourons quelques salles de tableaux archi connus aux oeuvres plus secrètes.

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    Le plus célèbre et le plus recherché :  La Joconde
    George Sand : "Le fugitif sourire de la Joconde, ce rayonnement divin d'une émotion inconnue, un grand génie a su le fixer sur la toile, arrachant ainsi à l'empire de la mort un éclair de cette vie exquise qui fait la beauté exquise."
    Jules Michelet : "Je suis attiré par elle comme l'oiseau par les serpents."
    Georges Clémenceau : " Léonard a tout vu, tout connu, tout compris, presque tout réalisé"

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    Un tableau que j’aime particulièrement Le chancelier Rolin en prière devant la vierge de Jan Van Eyck
    Friedrich Schlegel " C’est l’un des petits tableaux les plus remarquables parmi ceux que l’on peut voir ici "
    Giacometti est plus réservé " Le paysage de Van Eyck au Louvre qui m’attire, qui m’étonne et qui m’agace un peu "
    Mais Huysmans  lui est plus sévère " La vierge est humble et ingénue, et malgré son indéniable laideur, elle séduit par un certain sentiment de tristesse"

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    Chardin dont les tableaux sont nombreux au Louvre : Autoportrait aux bésicles
    " Allez voir dans la galerie des Pastels, les portraits que Chardin fit de lui-même à soixante-dix ans.(..) Le moindre pli de la peau, le moindre relief d’une veine est la traduction très fidèle et très curieuse de trois originaux correspondants : le caractère, la vie, l’émotion présente " et c’est Marcel Proust qui vous sert ici de guide.

    De la culture pure sous un modeste volume et accessible en prix, si vous ajoutez une carte d’abonnement au musée, imaginez le somptueux cadeau que vous offrirez !

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  • L'invention de la vérité - Marta Morazzoni

    l'invention.gifL’invention de la vérité - Marta Morazzoni - Traduit de l’italien par Marguerite Pozzoli - Editions Actes Sud
    Un roman qui mêle l’art et l’histoire, qui entrelace deux époques et en marie les personnages, qui interroge sur la beauté et la création, un récit subtil et attachant mêlant fiction et réalité.
    La réalisation de la tapisserie de Bayeux d’un côté, le voyage à Amiens de John Ruskin esthète et critique d’art de l’autre.
    La tapisserie de Bayeux chef d’oeuvre du Moyen Age raconte par touches successives les conquêtes et les batailles de Guillaume le Conquérant, la reine Mathilde pour rendre hommage à son époux et chanter ses exploits, rassemble 300 brodeuses venues de toute la France pour réaliser la tapisserie qui « ne se veut pas moins que les oeuvres des maîtres sculpteur de la cathédrale  »
    Une brodeuse originaire d’Amiens Anne-Elisabeth prend place auprès de la reine et tisse jour après jour les fils colorés qui vont transformer le lin blanc en un livre vivant " Le rouleau de lin, encore intact et immaculé, attendait de se déployer devant les brodeuses à l’oeuvre telle la plaine qui, dans la nuit, attend le combat. "

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    La tapisserie avance lentement " les heures sur la toile de lin qui se trouvait devant elle, deviendraient des mois, voire des années ; le jour de l’achèvement se rattacherait difficilement dans sa mémoire, au matin du début."
    Anne-Elisabeth met tout son art et toute son âme au service du chef d’oeuvre " Le passage de l’aiguille sur le tissu suit un mouvement intérieur qui ne s’épuise pas dans le caractère mécanique du geste. "

    En alternance John Ruskin  esthète et fin connaisseur de l’art gothique nous sert de guide dans Amiens, ce sera son dernier voyage. Cet amoureux de la beauté en fera une Bible  La Bible d’Amiens que Marcel Proust traduira en français.

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    Pour lui "L’extérieur d’une cathédrale est semblable à l’envers d’une étoffe qui vous aide à comprendre comment les fils produisent le dessin tissé ou brodé du dessus" Il nous fait partager sa vision, dévoile les secrets de la cathédrale, ce qu’il appelle son labyrinthe "en plein jour la lumière frappe le tracé du labyrinthe après avoir franchi la broderie de la rosace"
    Les mots de Ruskin créent un dialogue entre la Cathédrale et la tapisserie, fils, étoffes, broderie, dessin tissé....

    Ce livre léger et fin se déroule lentement, n’attendez aucun rebondissement, il n’y en a pas. Anne-Elisabeth le personnage de fiction rejoint John Ruskin, tous deux nous font sentir la joie éprouvée devant la beauté, nous font toucher l’impalpable de la beauté.

    L’auteur
    martamorazzoni.jpgMarta Morazzoni a été révélée au public par son premier livre, La Jeune Fille au turban (1986), traduit en neuf langues. Professeur de lettres et d’histoire, critique littéraire, elle est l’auteur de plusieurs romans et recueils de nouvelles. L’Invention de la vérité a également été récompensée par le prestigieux prix Campiello. (source l’éditeur)

  • Ecrits dans les marges - Danielle Bassez

    « De la pratique du gribouillage comme art gourmand de la lecture »

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    Comment lisez-vous ? Est-ce que comme moi sur les livres qui vous appartiennent vous parsemez ici et là des notes, des ajouts, des renvois vers d’autres livres, le sens d'un mot inconnu, des points d’interrogation, parfois d’exclamation, parsemez vous comme moi les livres de petits feuillets en papier pelure ? 

    Je ne peux pas m’en empêcher, je fais de petites marques avec toujours les mêmes crayons à papier, très fins, légers, que l’on gomme sans laisser de traces. Je note, relève des phrases et  j’aime relire ces petits mots des années plus tard et bien entendu parfois je ne comprends plus pourquoi j’ai relever une phrase, mais parfois cela ravive le bonheur de la première lecture.

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    Annotations des Provinciales de B Pascal 

     

    Quand j’ai lu la quatrième de couverture de ce petit livre j’ai su immédiatement qu'il était pour moi. 

    L’auteur nous y parle de son père, lecteur passionné, attentif, assidu, lecteur admirable. 

    Un homme discret « Vêtu de sa blouse de travail grise » d’employé des postes, un homme des choses simples « Un homme des taillis, qui furète, qui fouille »  et qui tout au long du temps lit, des formats réduits, des livres à glisser dans ses poches.

    Il lit de tout et partout, Proust et les souvenirs d’un mineur, au dessus de son établi ou au grenier, « les mots lui ont donné faim »

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    Annotations du Livre des Merveilles de Marco Polo par Christophie Colomb

    Séville Bibliotheca Colombina

     

    Il lit parsemant les livres « De minces papiers de soie, des bandes d’expédition de journaux, des fétus qu’il planque entre les pages ». Il lit « sans discrimination et sans préjugés »

    Toutes les petites notes, les listes de mots, les signes cabalistiques, les dessins, révèlent l’ homme  « Il lit des livres denses imprimés sur papier bible, qui se défendent par toutes les ronces d’un vocabulaire hermétique et dans lesquels on pénètre avec difficulté »

    Plus que lecteur, il prend la plume, à travers bribes et petits commentaires, il se dévoile : «  Il se confiait au papier, aux pages d’un livre ami, et pour se murmurer à lui-même cet émoi fugitif, coulait sa voix dans les mots d’un autre. »

     

    C'est une émouvante découverte posthume pour sa fille dont elle jouit  avec amour et pudeur.
    Un petit livre précieux, une leçon laissée par un lecteur rare et gourmand de lecture.

     

    Le livre : Ecrits dans les marges - Danielle Bassez - Cheyne Editeur 

     

    Bassez_Danielle.jpgL’auteur 

    Née à Châteauroux en 1946. Elle a enseigné la philosophie à Grenoble. Elle a publié l’essentiel de son œuvre à Cheyne, soit sept titres à ce jour. Un roman paru chez Castells en 2007. Depuis 2006, elle partage son temps entre la Haute-Loire, l’Isère et la Grèce.

    (source l’éditeur photo © Danielle Bassez )


     

  • Un hiver avec Schubert - Olivier Bellamy

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    « En savourant le livre Un été avec Montaigne d’Antoine Compagnon, je me suis dit sur le mode de la plaisanterie : à condition de passer l’hiver avec Schubert. Et je me suis piqué au jeu. Schubert m’est toujours apparu comme une sorte de chaînon entre Mozart et... Proust »

     

    Lorsque j’ai lu ces lignes à la fin de l'été je me suis dit ce livre est pour toi. 

    Franz Schubert c’est peut être ce que j’écoute le plus souvent, bien sûr j’aime Mozart ou Beethoven mais Schubert ....et puis ce titre qui évoque le Voyage d’hiver que j’aime tant.

     

    Je n’ai jamais lu de bio de Schubert même si je savais qu’il passait pour aimer le vin et les femmes mais peut-être aussi les hommes et qu’il est mort jeune, c’est maigre non ?

    En quelques quarante petits chapitres, Olivier Bellamy livre un portrait très émouvant du musicien. 

    Ce qui m’a frappé c’est sa douloureuse solitude même si il passe des nuits de beuverie avec des amis au matin l’homme se retrouve bien seul.

     

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    On le voit sourire et souffrir à la fois cet homme petit et trapu aux yeux de myope et à l’allure un peu pataude, si désolé que le grand Goethe ne lui réponde jamais lui qui a mis ses poèmes en musique et les lui a envoyés.

    Mais surtout ce livre nous donne une analyse de l’oeuvre, je dois dire que certaines précisions m’ont un peu échappé car si j’aime la musique je ne suis pas du tout musicienne. La mélancolie qui teinte les oeuvres, le style mélodique, l’expression de la fuite du temps, la mise en musique des lieders marque de fabrique de Franz Schubert pleins de beauté, de tendresse et de tristesse.

    Une musique qui préfigure Schumann ou Brahms.

     

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    Olivier Bellamy nous donne donc son avis éclairé de critique musical avec chaleur et admiration pour cet homme qui passa sa vie à Vienne et qui donna une musique où « tout respire la vie même »

    Si vous voulez vous constituer une collection de CD de Schubert c’est le bon endroit mais parfois ses préférences vont à des interprétations introuvables aujourd’hui et cela c’est dommage.

    Mes préféré ? Sonate Arpegionne, la Jeune fille et la mort,  le Quintette en ut mais aussi les Impromptus et les lieders.

     

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    Olivier Bellamy vous le connaissez si vous écoutez régulièrement Radio Classique et je vais certainement continuer avec la biographie de Martha Argerich pianiste que j’admire énormément.

    Il est aussi l’auteur du Dictionnaire amoureux du piano que je vais aller chercher à la médiathèque.

     

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    Le livre : Un hiver avec Schubert - Olivier Bellamy - Edtions Buchet Chastel 2015

  • Quand vous viendrez me voir aux Antipodes - Simon Leys

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    J’ai fait connaissance avec Simon Leys en 1971, passionnée par la Chine je voulais en savoir plus et j’avais lu Les habits neufs du Président Mao. 

    Je me souviens dans les années 80 de son passage à Apostrophe et de son empoignade légendaire avec Maria Antonietta Macciocchi qui défendait le maoïsme bec et ongles.

    j’ai continué au fil des années à lire Simon Leys.

     

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    Il vit en Australie d’où le titre de ces lettres envoyées à Pierre Boncenne qui travailla avec Bernard Pivot à Lire, Apostrophe et Bouillon de culture. Elles sont la preuve d’une longue amitié et prennent parfois la forme d’un dialogue sur la vie intellectuelle, politique, artistique, dialogue qui mêle aussi bien les compte rendus de lecture, les anecdotes rigolardes, les coups de gueule, les hommages à des amis disparus, les inquiétudes pour la vieillesse qui arrive.

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    Simon Leys © AFP

    Ce que j’ai aimé c’est le côté fourre-tout, j’aime sauter ainsi du coq à l’âne, de Cioran à la peinture de Vuillard, des traductions de Zhuang Zi « l’un des livres les plus sublimes qu’ait produit le genre humain » à Confucius ou à la pêche en mer.

    Simon Leys à l’admiration fébrile et la détestation explosive. C’est un curieux compulsif, érudit sinologue, lecteur passionné et critique parfois acerbe.

    On retrouve dans ces lettres sa colère devant des intellectuels français qui encensèrent le régime chinois, de BHL « pour la douce rigolade que suscite infailliblement l’exhibition de son ego »,  à Giscard qui avait qualifié Mao de phare de la pensée mondiale ! Ne vous étonnez donc pas que Simon Leys soit un admirateur d’Orwell à qui il a consacré un livre.

     

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    Il a traduit Les Propos du moine Citrouille amère de Shitao

    Question littérature c’est un feu d’artifice, je suis ressortie de là avec une grande liste de livres à lire et une pluie de citations.

    Il aime Balzac malgré ses imperfections « je lis ou relis Balzac. Le Colonel Chabert et le Curé de campagne, lus il y a quarante ans, demeurent mes favoris »,  il lit Cioran dont il a « découvert avec délice et passion les Cahiers ». Et mille autre réflexions sur Proust, Conrad, Cervantès ou Stendhal.

    Ce livre est un joli hommage à un ami disparu en 2014 rendu par le destinataire des lettres.

     

    Un livre qui a été en lice pour le Goncourt de la biographie et qui a pris la deuxième place.

     

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    Le livre : Quand vous viendrez me voir aux antipodes Lettres à Pierre Boncenne - Simon Leys -Editions Philippe Rey

  • Bribes stendhaliennes

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    « Avec qui aurais-je envie de m’asseoir à la table d’un café (d’un glacier) et de bavarder tranquillement ? 

    Pas avec Balzac, de peur qu’il ne me lise le caractère des passants d’après les bosses de leur crâne ; ni avec Flaubert, par crainte d’être assommé par ses gueulades contre les bourgeois ; ni avec Tolstoï, qui me reprocherait de perdre mon temps au lieu de travailler à mon perfectionnement spirituel. 
    Devant Baudelaire je me sentirais un imbécile. Proust serait trop intimidant, Dostoïevski trop encombrant. 
    Reste Stendhal, parce que avec lui je ne saurais même pas que je suis assis auprès de quelqu’un qui fait les plus beaux livres du monde. On parlerait Italie, on parlerait musique, on comparerait le dôme du Panthéon et la coupole de Saint-Pierre ; et seulement, en me levant, je découvrirais qu’il a écrit Le Rouge et le Noir. »   Dominique Fernandez 

     

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    Musée Stendhal  -  Grenoble

    « Balzac est ce qu'il est ; mais la vingtaine de romans où il tente de ressusciter l'atmosphère sociale de la Restauration n'atteignent pas l'évidence de l'évocation obtenue dans les 500 pages de Le Rouge et le Noir » Giuseppe Tomasi di Lampedusa 

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    Stendhal - Henri Lehmann - Musée Stendhal 

    « À travers son Julien Sorel, Stendhal s'est exprimé lui-même, tel qu'il était réellement, avec ses ambitieux désirs. Avec Fabrice del Dongo, en revanche, il a donné une vie réelle à l'homme qu'il aurait voulu être, à l'homme noble, riche, aimé, qu'il ne fut pas. Il lui donna la vie, puis il l'enferma en prison » Giuseppe Tomasi di Lampedusa 

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    Giuseppe Tomasi di Lampedusa 

    « Il écrivit un livre entier intitulé De l’amour, où il disséquait ce sentiment sous toutes ses formes et donnait des conseils pour réussir, lui qui n’était fait que pour l’échec en amour. » Dominique Fernandez

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    Giuseppe Tomasi di Lampedusa 

    « Stendhal, donc, resavourait, ruminait longuement ses propres expériences, ses propres velléités de plaisir, les innombrables anecdotes qu'on lui racontait et dont il était très friand ; mais en les resavourant il les soumettait à une critique psychologique et esthétique qui s'exerçait toujours dans le sens de l'élimination ; à un moment donné il ne lui restait que l'essentiel dans la tête » Giuseppe Tomasi di Lampedusa 

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    Un Fabrice del Dongo inoubliable 

    « Le clocher, la tour, la prison : figures de la solitude placée par Stendhal au-dessus de tous les plaisirs, de la solitude où il a vécu malgré ses dehors mondains, de la solitude qu’il jugeait nécessaire à l’exercice de la liberté et inséparable de ce qu’on se doit à soi-même. » Dominique Fernandez 

     

    Les Livres 

    Stendhal - Giuseppe Tomasi di Lampedusa - Traduit par Monique Baccelli Editions Allia

    Stendhal - Dominique Fernandez - Editions Buchet Chastel