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Rechercher : la petite lumière

  • Histoire de Tönle - Mario Rigoni Stern

    Un classique en Italie

     

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    © Site officiel de Fulvio Roiter.

     

    Profession : berger contrebandier

    Nom : Tönle Bintarn 

     

    En 1866 sur le plateau d’Asiago, en Vénétie à la frontière du royaume d’Italie et de l’Empire austro-hongrois, Tönle Bintarn tente de faire vivre sa famille. Le troupeau ne suffit pas

    et chaque printemps Tönle s’arrache à tout ce qui fait sa vie, sa ferme qui  « avait un arbre sur le toit : un cerisier sauvage », sa famille, son plateau, et franchit la frontière.

    Cette année il est allé jusqu’à Ratisbonne et au retour pour son malheur, son chargement sur le dos, il bouscule un douanier.

    Cela lui vaut une condamnation par contumace qui va le rendre fugitif pour de longues années. 

    C’est cela la vie de Tönle, l’hiver bien caché au creux de sa ferme, dormant dans le grenier pour avoir une échappatoire au cas où; et sur les chemins de l’Empire Austro-Hongrois 9 mois par an.

    Colporteur, mineur, passeur de tabac, jardinier au Château de Prague, parlant plusieurs langues, ses pérégrinations le portent loin de son Italie natale, il joue à saute frontières et s’enfonce jusqu’aux Carpates, jusqu’en Russie.

     

     

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    Les dangers sont nombreux, les carabiniers bien sûr mais aussi les filous, les crevasses, les tempêtes de neige, les loups et la faim omniprésente.

    Et pendant ce temps la vie s’organise sans lui « Quand il avait pris la clef des champs, sa femme était enceinte de deux mois à peine et il ne le savait pas encore. Maintenant une petite fille était née » lui rapporte de quoi vivre et augmenter le troupeau «  il ôta sa ceinture, la décousit avec son couteau et fit glisser dans sa main les gulden d’argent ».

     

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    Quand l’amnistie de son délit arrive c’est bien tard et très vite là c’est l’attentat de Sarajevo et le plateau d’Asiago va d’un seul coup devenir ligne de front. 

     

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    Asiago pendant les combats

    Dans ce superbe roman, Mario Rigoni Stern ne fait par un récit de la guerre mais de ses conséquences sur Tönle et ses pareils. Des hommes pour qui l’Europe est une réalité, qui sont toujours sur la corde raide un pied dans chaque pays mais qui ne comprennent pas la nécessité de se battre pour ces frontières.

    Tönle est marqué par la fatalité et précipité dans l’Histoire. Fini pour lui les splendides couleurs du plateau d’Asiago, fini les prairies verdoyantes, fini le cerisier sur le toit de sa maison. 

    Récit intense, lumineux et poétique, dans lequel Mario Rigoni Stern a le souci du détail d’un miniaturiste. 

     

    Un petit livre qui trouvera assurément place dans votre bibliothèque

     

     

    Le livre : Histoire de Tönle - Mario Rigoni Stern - Traduction de Claude Ambroise et Sabina Zanon Dal Bo - Editions Verdier poche

  • Dominium mundi - François Barenger

    Il est rare que je lise de la science fiction mais j’ai eu parfois la main heureuse et je viens de récidiver.

    Amateur de vaisseaux spatiaux, de planète fantastique ce roman est fait pour vous.

     

    Imaginez imaginez

    2202 la Terre a survécu à une conflagration qui l’a totalement ravagée. Les populations restantes sont tombées sous la coupe d’un gouvernement religieux : L’Empire Chrétien Moderne.  Si les progrès scientifiques sont bien là, les mentalités et le mode de vie relèvent du moyen-âge. 

    La terre est devenue trop petite et il est nécessaire d’explorer de nouveaux espaces. Au cours d’une exploration une planète a été découverte peuplée par les Atamides, jolie découverte mais ce n’est pas tout ! Les hommes découvrent aussi LE tombeau du Christ rien que ça. 

    Malheureusement tous les hommes qui ont mis le pied sur Akya du Centaure, la nouvelle Jérusalem, sont massacrés. 

    Dans sa sagesse absolue le Pape de l’Empire Chrétien décide d’une croisade pour reconquérir le tombeau. 

     

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                                   Le Saint Michel © François Baranger

     

    Le temps de réunir un équipage pour le vaisseau « Le Saint Michel » et d’embarquer à Clermont ( lieu de départ d’une croisade historique) un petit million de combattants et les héros de l’aventure sont à pied d’oeuvre. Tenez vous ça va tanguer.

    Tancrède de Tarente, le valeureux guerrier hyper entrainé, maniant des armes ahurissantes comme vous les allumettes, Liétaud  et Engilbert de Tournai deux frères courageux. Mais système féodal oblige il y a aussi des serfs d’un genre nouveau comme Albéric Villejust embarqué contre son gré et qui va être le grain de sable dans la machine.

     

     

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    Tancrède de Tarente © François Baranger

     

    Bref vous l’aurez deviné la croisade ne va pas être de tout repos et la reconquête du tombeau ne sera pas une sinécure.

    J’ai lu les deux tomes à quelques mois d’intervalle et je dois avouer avoir surveiller la parution du tome 2. 

    C’est totalement divertissant, efficace et réjouissant. Dire que tout est parfait non car il y a ici ou là quelques longueurs mais foin des critiques l’impression qui domine c’et le plaisir d’une lecture enlevée.

    Il y a tout pour nous embarquer : rebondissements et retournements de situations qui m’ont tenus en haleine, les personnages sont attachants, les péripéties nombreuses et inattendues. Il y des traitres bien sûr, des pièges, des batailles, des religieux fanatiques, une très très jolie femme, et des extra-terrestres inquiétants. 

     

    François Baranger tient la distance et j’ai lu les deux pavés pffft d’une traite. Il semble s’être inspiré d’un classique : La Jérusalem délivrée de l’italien Le Tasse, mais il l’a sérieusement mis à la sauce moderne en faisant un savoureux mélanges de traits historiques et d’inventions très très riches.

    Il semble que l'on appelle ce type de livre un space opéra 

     

    Toutes les illustrations de ce billet sont de François Baranger 

     

     

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    Les livres : Dominium Mundi  Tome 1 et 2 - François Baranger - Editions Critic

  • La Maison dans la montagne - Angelina Lanza Damiani

    Souvenirs domestiques

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    Voilà un livre que j’ai trouvé totalement par hasard et qui m’a enchanté.

    Angelina Lanza Damiani est une poétesse qui est née en Sicile en 1879 et qui trouva dans l’écriture son épanouissement face à une vie pleine d’adversité.

    Son époque est celle aussi du roman « Le guépard », celle où les familles siciliennes passaient l’hiver à Palerme et sitôt le printemps venu prenaient le chemin de la montagne pour y trouver de l’air et de la fraîcheur.

     

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    « La Montagne est chaude, bien que midi soit encore loin. A travers le coteau qui devient escarpé, le sentier se déroule sans agrément, tout en escaliers, en montées et en descentes, où le sabot de la mule hésite entre les pierres, puis se raffermit. »

     

    C’est à dos de mulet que l’on atteint « La maison dans la montagne » que l’auteur va nous dessiner à traits vifs, empreints d’une poésie toute virgilienne. 

    En une trentaine de courts chapitres elle nous présente SA maison, celle qui vit naitre et parfois mourir ses enfants. Une maison paisible, un monde simple où les hommes et les femmes qui travaillent sur le domaine sont sous la protection du monastère local.

     

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    « Le sanctuaire est toujours le même ; paisible, austère, serein. Ni la foule, ni la solitude ne lui ont fait perdre de sa beauté »

     

    Avec des mots très simples elle nous livre son amour pour cette terre, pour les forêts, pour les bergers, pour les femmes qui ramassent le lin, pour la vigne et le verger.

     

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    « Il y a encore quelques semaines, dans le vallon du verger, les arbres s’élevaient comme des candélabres à mille flammes vertes dans un petit lac d’azur. Le lin était en fleurs. »

     

    C’est un monde de traditions avec ses joies et ses tragédies, Angelina Lanza Damiani trouve dans cette maison la paix et le recueillement qui lui sont nécessaires, sa foi est vive et infinie. 

    Nous suivons le petit peuple du domaine à travers les travaux des champs, l’écoulement des saisons, les gestes rituels et primitifs et c’est magnifique de simplicité et de poésie.

     

     

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    « Je m’en vais par les allées, le foin au genou, un foin tout fleuri de marguerites jaunes et blanches, d’herbe à chats violette, de myosotis, de véronique, de mille corolles rouges, bleues, blanches, qui me font fête ; de mille plantes d’un vert intense qui retiennent mes pas, comme en un jeu. »

     

    Ce livre est un pur bonheur, malgré mon côté mécréant j’ai aimé cette femme qui dit sa foi simple avec beaucoup de sincérité malgré les vicissitudes, elle voit mourir deux de ses filles de tuberculose sans jamais perdre confiance ! 

    C’est un très beau livre dans tous les sens du terme, la typographie est soignée, les illustrations de Pierre-Yves Gabioud sont très belles et la traduction de Christophe Carraud impeccable.

     

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    Le livre : La maison dans la montagne - Angelina Lanza Damiani - Traduit par Christophe Carraud - Editions de la Revue Conférence

     

     

     

  • Ombres sur la prairie - Karen Blixen

     Retrouvailles avec Karen Blixen

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    Si vous n’avez pas lu La Ferme africaine vous avez certainement vu le film ! Rarement l’adaptation d’un livre fut aussi réussie au point de ne pouvoir à nouveau lire Karen Blixen sans avoir le visage de Meryl Streep en filigrane.

    Je vous parlerai un jour ou l’autre de sa correspondance mais aujourd’hui j’avais envie de retrouvailles avec un livre court moins connu que la Ferme Africaine. 

     

    Quatre petits récits placé dès les premières lignes sous la protection de Farah « le gardien de mon univers africain » dit Karen Blixen.

    Ces Ombres sur la prairie complètent très heureusement la magnifique Ferme Africaine et éclairent certains aspects de la vie de Karen Blixen qu’elle a passé sous silence dans son roman.

    Elles revient sur les tribus qui peuplaient alors le Kenya, leurs pratiques ancestrales, sur ses lectures pour comprendre la loi musulmane et la confiance que lui font les africains qui l’entourent.

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    Elle revient longuement sur Farah à qui elle est attachée de façon très forte et dont elle dit qu’il est « Le plus authentique gentleman que j’aie connu. » qui dirigeait la maison et conduisait la vieille Ford « comme si elle eût été la Rolls Royce des Rothschild » elle donne des nouvelles de Juma ou de Kamante  « le grand solitaire » et sa fameuse « sauce Cumberland » et prouve ainsi que son attachement ne s’est pas interrompu avec son retour au Danemark.

    Elle revient sur certains épisodes évoqués dans la Ferme Africaine, chasse aux lions, chasse aux éléphants. Et vous verrez le rôle que peut jouer une « lettre du roi ».

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    Karen Blixen revient sur les soins qu’elle dispensât tout au long de son séjour « je finis par savoir réduire la fracture d’un bras ou d’une cheville » ou ses tentatives vaines pour soigner les morsures de serpent.

    Les récits ne sont pas exempts de parfum colonialiste mais rien qui n’entache la sincérité de Karen Blixen dans l’attachement qu’elle avait pour tous les africains qui ont gravité autour d’elle, qui ont travaillé sur la ferme et l’on sent un grand dévouement de part et d’autre.

    Elle revient sur les derniers temps passés en Afrique, le retour au Danemark, les lettres échangées pendant des années avec les uns et les autres mais inexorablement l’Afrique s’éloigne « La Croix du sud était restée suspendue au ciel pendant quelque temps, telle une trace lumineuse de ce monde englouti » et finit par disparaître.

     

    Un petit livre que j'ai eu beaucoup de plaisir à relire.

     

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    Le livre : Ombres sur la praire - Karen Blixen - Editions Gallimard 1961 ou folio ou Quarto 

  • Qu'a-t-elle vu, la femme de Loth ? Ioànna Bourazopoùlou

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    © merci Marie pour cette photo

    Librairie Rive gauche à Lyon

    Rencontrer l’auteur et le traducteur d’un roman avant sa lecture attise l’envie de lire et procure un petit supplément d'âme.

    Il y a quelques semaines j’ai passé ainsi une excellente soirée, excellente parce qu’entre amies, excellente parce que l’auteur Ioànna Bourazopoùlou a su nous faire découvrir son livre et enfin parce que cela m’a permis de faire connaissance avec Michel Volkovitch dont je connaissais déjà le nom, traducteur incontournable de la littérature grecque, et que cette rencontre fut sous le signe de l’intelligence, de l’humour et du bonheur de lire.

     

    Et me voilà embarquée dans un livre curieux, dérangeant mais surtout passionnant.

    Bon il va vous falloir accepter certaines petites choses extravagantes : une bonne partie de l’Europe est sous l’eau, une faille s’est creusée dans la Mer Morte, les relations entres les pays et les hommes sont pour le moins devenues terrifiantes. La « Compagnie des soixante-quinze » détient tous les pouvoirs, elle s’est enrichie grâce à un mystérieux sel violet qui sourd de la Mer Morte. Elle applique la loi du profit maximum et de la liberté minimum, elle manipule les hommes et s’enrichit à leurs dépends.

     

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    Une colonie s’est crée loin de toute terre pour exploiter le sel, une colonie digne de celle de Kafka avec des personnages violents, « rapaces » adeptes du mensonge mais habités par la peur et la culpabilité. Ils vivent coupés de tout, hors du temps. Ils ont créé ainsi une nouvelle société avec ses représentants, le prêtre, le médecin, le juge, le commandant, la femme du gouverneur et le gouverneur lui même, un monde où l’on se déchire à belles dents. Ils sont les bouffons de la farce. Lorsque le gouverneur disparait tout vacille. 

     

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    © Pierre-Yves Babelon

    La Compagnie va devoir étudier le problème de la colonie et pour cela faire appel à Philéas Book qui vit à Paris, seul survivant de sa famille après le grand Débordement et qui gagne sa vie en réalisant des « lettres croisées » pour le Times. Je vous laisse découvrir ce que sont ces lettres. 

     

    Ne croyez pas à un livre simple, les personnages sont nombreux, roman épistolaire pour une part, le récit est exigeant et l’écriture de Ioànna Bourazopoùlou est riche. Elle entretient volontairement le mystère et l’ambiguité autour de ses personnages. L’auteur vous manipule un peu aussi et lorsque l’angle de vue change vous découvrez que ce que vous aviez compris est ...faux. Attention car vous êtes comme la femme de Loth en grand danger .......

    Fable, parabole, roman d’après l’apocalypse, livre de mise en garde, ce livre est tout cela à la fois. Une belle entrée en littérature !

     

    Un grand merci à Michèle qui m'a ouvert les portes de ce livre

     

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    Le livre : Qu’a-t-elle vu la femme de Loth ? - Ioànna Bourazopoùlou - Traduction de Michel Volkovitch - Editions Ginkgo

  • Les Cygnes sauvages - Kenneth White

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    Paysage d'Hokkaïdo

    Après pas mal d’années passées à Annecy, les cygnes font partie de votre paysage. Le titre du livre de Kenneth White a donc attiré mon regard, puis ma main, puis ….

    Récit d’un voyage au Japon, vers le nord du Japon et ses chemins, ses lacs, ses cygnes sauvages.

    Pour Kenneth White il s’agit d’un pèlerinage géopoétique dans les pas de Bashô pour « rendre hommage aux choses précieuses et précaires » mais aussi pouvoir observer les fameux « cygnes sauvages venus de Sibérie s’abattre avec leurs cris d’outre-terre sur les lacs du Nord où ils viennent hiverner » 

     

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                                 Lac Biwa 

     

    Le type même de livre qui vous laisse un souvenir magique, la nature, la poésie, des clins d’oeil vers la philosophie zen, tout le voyage est sous le signe de l’érudition, de celle qui vous donne envie d’ouvrir d’autres livres, de faire d’autres voyages virtuels ou bien réels.

     

    Après un petit tour à Tokyo au marché des libraires où les livres s’entassent partout, un peu comme Alan Booth, c’est un Japon profond que propose Kenneth White, petit ryokan, rencontres hasardeuses, saké et poisson.

    ll en profite pour nous faire faire connaissance avec des auteurs japonais inconnus comme Nagai Kafû ou des peintres comme Kobayashi Kiyochika.

     

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                   Pont sur la Sumida Katsushika Hokusaï 

     

    Mais Bashô me direz-vous, et bien il emplit tout le livre, une même perception de la beauté, un goût certain pour le voyage, l’amour des paysages de la Sumida, partout Bashô est présent et Kenneth White nous invite à nous « laisser aller avec les feuilles et le vent » sur cette ’île d’Hokkaido, île aux  paysages enchanteurs.

     

     

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    « L’automne se changeait en hiver, le jaune-rouge en blanc, la feuille en flocon, à mesure que je gravissais les pentes du Daisetsuzan »

     

    On se promène dans les paysages d’Hiroshige « Je me sens vraiment dans le vieux Japon du nord, je sens toute la conjugaison du riz et de la glace, la présence des maisons aux épais toits de chaume du pays de neige »

     

    Il s’enfonce de plus en plus vers le nord, longtemps considéré comme le pays des Aïnous, il va aborder un lac où sa patiente sera récompensée. 

    « Un miroitement et un frémissement sur les eaux bleu sombre, le vent dans les herbes dorées… (…) Je restais tapis au milieu des roseaux, à les regarder, à les écouter — Puis l’un deux s’est levé dans l’air (…) Je les ai

    suivi des yeux et de l’esprit » 

     

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    Sur lac vide

    Ce matin du monde 

    Les cygnes sauvages

     

    J’ai aimé ce livre alliance de poésie et de récit de voyage qui ouvre vers des espaces infinis. Un livre qui incite au rêve.

     

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    Le livre : Les cygnes sauvages - Kenneth White - Traduction Marie-Claude White - Editions Le Mot et le Reste