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  • Flannery O'Connor Dieu et les gallinacés

    Voyage dans le vieux sud

     

    o'connor

    © Ivre de livres

     

    Après la lecture de Ce sont les violents qui l’emportent j’avais envie de lire une biographie de l'auteur. 

    Cécilia Dutter retrace la vie de cette dame du sud dont les romans ne furent pas accueillis avec enthousiasme mais qui aujourd’hui est reconnue comme une grande romancière américaine.

    o'connor

    C’est une biographie très admirative que livre Cécilia Dutter, elle n’hésite pas au long du livre à faire le parallèle avec sa vie, ses propres émotions. Ce n’est pas gênant cela donne une teinte intimiste qui m’a plu. C’est son père qui lui offrit les nouvelles de Flannery O’Connor Les braves gens ne courent pas les rues, qu’elle considère comme un cadeau littéraire.

    o'connor

    Ce qui fait le centre de la vie de Flannery c’est l’écriture mais aussi hélas la maladie

    C’est une femme à nulle autre pareille, catholique en pays protestant, écrivain femme dans une région où les hommes font la loi, profondément croyante mais n’hésitant pas à rendre grotesques les dévots, défenseur des noirs au pays de la ségrégation. 

    Pas étonnant dans ces conditions que ses romans peinèrent à rencontrer leur public. 

    Comme beaucoup d’écrivains américains elle passa par les ateliers d’écriture mais très vite sut s’en démarquer pour dessiner le monde rural qui l’entourait, les personnages parfois burlesques parfois pathétiques qu’elle côtoyait. Quand elle découvre Faulkner elle se reconnait en lui et va lui emboiter le pas.

    o'connor

    Flannery O’Connor est une battante, il lui fallut lutter non seulement contre les préjugés mais aussi et surtout contre la maladie. A l’époque le lupus érythémateux était synonyme de mort, elle en reconnut les premiers signes à 26 ans et en mourut jeune à 39 ans.

    Elle aimait rire et se moquer, elle aimait la parodie. Il lui fallait supporter de vivre auprès de sa mère dont elle était physiquement dépendante dans la vie quotidienne.

     

    o'connor

    Andalusia Farm à Milledgeville

    Elle sut transformer cet sorte d’enfermement à Milledgville, petite ville de Georgie, « infime point sur la carte »  en un lieu privilégié d’observation, grâce à un oeil perçant et un humour caustique.

    Ecrivain sans complaisance, ce que montrent ses nouvelles et ses romans, elle aimait la vie et le faisait savoir.

    Sa passion pour les paons est célèbre et exaspérait sa mère. Ils pullulent et saccagent le jardin mais elle admirait « l’inutile et indifférente beauté » des volatiles.

    o'connor

    l’inutile et indifférente beauté

    Le combat pour l’écriture est parfaitement rendu par Cécilia Dutter ainsi que la foi profonde de Flannery

    « Son œuvre est un pied-de-nez au prêt-à-penser consensuel. Elle nous bouscule, nous secoue, torpille nos préjugés et nos pauvres évidences pour nous révéler l’envers du décor »

    J’ai aimé découvrir le personnage et je poursuis la lecture de son oeuvre, un univers singulier et attachant.

     

    o'connor

    Le livre : Flannery O’Connor Dieu et les gallinacés  Cécilia Dutter - Editions du Cerf

  • attention ouragan

     

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    La région est menacée par un ouragan mais comme je n’ai peur de rien derrière mon écran je vous emmène demain dans le grand sud des USA

     

  • L'enfant de Schindler - Leon Leyson

    L'enfant de Schindler de Leon Leyson est un livre qui  raconte l'histoire d'un enfant polonais qui vint s'installer à Cracovie pour le travail de son père quand la guerre éclate.

    C’est l'histoire du plus jeune enfant sauver par Oskar Shindler 

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    Oskar Schindler

    Lieb Liejson autrement dit Leon Leyson, l'auteur du livre, raconte la misère et la souffrance qu’il a vécu dans le ghetto puis dans le camp de concentration. Il parle aussi de la bonté d’Oskar Shindler.  

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                                                       Lieb Liejson est le numéro 69128 

     

    Mon avis

    Très bon roman racontant la vie en tant que juif,  ne plus avoir le droit de prendre le tram,  ne plus aller à l'école,  la vie quotidienne dans le ghetto et dans le camp, la misère et la faim. Il y a aussi  la méchanceté d’ Amon Göth commandant du camp.

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    L'auteur

    Tout nous rappelle  la cruauté des nazis.  Le film est bien conforme  à ce qui s'est passé. 

    En somme un livre très bien et très émouvant

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  • Pour élargir votre lecture

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                                             implantations de colonies non autorisées   Images © Arte

    Pour suivre le roman d’Amos Oz je vous invite si vous ne l’avez pas déjà fait à regarder les deux documentaires diffusés sur Arte : Les Colons

    Des interviews sidérants et effrayants de colons endoctrinés, fous de dieu. 

    Les documentaires montrent bien l’engrenage avec la présence de plus en plus forte de la religion dans les gouvernements successifs en Israël. 

    Une bonne façon d’élargir son point de vue , est interviewé dans ce documentaire l’auteur de Naguère en Palestine, Raja Shehadeh.

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    Demain c’est Marie qui prend la main mais finalement son sujet ne s’éloigne pas tant que ça du mien.