Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : la petite lumière

  • Jardins de papier - Evelyne Bloch-Dano

    Les jardins : j’ai déjà lu quelques livres tout à fait réjouissants sur le sujet mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? 

    Le titre d’abord est attirant : jardins de papier, un comble quand on songe qu’aujourd’hui les livres eux-mêmes peuvent être virtuels !

    jardin-pre-catelan-12585_w1000.jpg

    Le pré Catelan à Illiers-Combray

     

    Evelyne Bloch-Dano aime les jardins, aime ses jardins car la chanceuse en a deux. Elle était parfaitement bien placée pour nous donner une petite histoire des jardins, sans prétention avec juste ce qu’il faut de détails pour nous donner envie de prendre son livre et d’aller le lire sous une tonnelle.  

    Du jardin d’Eden à ceux de Babylone elle nous trace une histoire, des jardins tirés au cordeau à ceux plus british et plus foisonnant voilà une jolie balade mais elle ne fait que commencer.

    La partie la plus intéressante c’est celle qu’elle consacre aux auteurs qui ont su nous parler de leur jardin, de leurs fleurs, de leurs légumes et de leur joie d’y mettre les mains.

    Elle nous fait parcourir les jardins de Rousseau, bon bien sûr lui ce ne sont pas les siens ! Mais si vous l’avez un jour visité, quel plaisir de de vagabonder dans le jardin des  Charmettes, de grimper tout en haut pour avoir une vue d’ensemble et s’imaginer Rousseau assit là.

     

    Maison-des-Charmettes-Jean-Jacques-Rousseau.jpg

    Les Charmettes 

    Avez-vous remarqué que dans tous les romans de George Sand il y a un jardin ? elle ne peut pas s’en empêcher la bonne dame car Nohant fait partie d’elle, c’est son refuge, son havre et l’endroit où botaniste et jardinière elle gratte la terre avant de gratter le papier de sa plume.

    Colette là bien sûr vous l’attendiez, mais attention ce n’est pas le jardin de Colette, non c’est plutôt celui de Sido, saviez-vous qu’il est en pleine rénovation pour lui redonner son allure d’antan ? 

    jardin de sido.jpg

    © photo Figaro Franck Prignet 

    Cette lecture c’est l’occasion pour moi d’avoir une folle envie de relire Le lys dans la vallée pour retrouver les jardins et terrasses de Clochegourde et leur parfum dans l’air du soir.

     

    clochegourde.jpg

    Le château de Vonnes qui devint Clochegourde chez Balzac

    Bon la liste est loin d’être terminée mais je m’arrêterai au Paradou de Zola, à Gide le botaniste (ça je dois dire que j’ignorais) et Marcel bien sûr dont la grand-mère fait chaque soir le tour du jardin. 

     

    Je vous laisse le plaisir de découvrir les amateurs plus surprenants. 

    Je suis certaine que ce livre plaire à Enitram qui sait toujours nous gaver de fleurs et de verdure.

     

    9782234075702FS.gif

     

    Le livre : Jardins de papier - Evelyne Bloch-Dano - Editions stock

  • Outre-terre - Jean-Paul Kauffmann

    J’avais déjà activement participé à la retraite de Russie avec Sylvain Tesson aussi ai-je décidé de prolonger l’expérience et me voilà partie sur le champ de bataille d’Eylau avec Jean-Paul Kauffmann pour guide.

    Il a une famille qui l’aime cet homme, jusqu’à accepter de partir en plein hiver à Eylau, enfin pardon plutôt à Kaliningrad, enfin ce qui autrefois s’appelait Königsberg, faut dire que sur ces terres là rien n’est simple.

     

    Kgl._Bibliothek_Königsberg.jpg

    Königsberg au temps de Napoléon

    Notre auteur qui a beaucoup lu sur la bataille d’Eylau, une bataille un peu inverse à la Bérézina, nous en avons fait une victoire alors que ce qui fut la plus grande charge de cavalerie de l’histoire derrière le plumet de Murat, elle fut tellement terrible que pour la première fois on utilisa le mot de boucherie.

    JP Kauffmann est un rien obsédé par les lieux, il s’y est déjà rendu, il faut dire que ce territoire est bizarrement coincé entre Pologne et Lituanie mais qu’il est Russe ! 

    En 2007 les russes ont décidé de fêter leur victoire avec reconstitution et tout le tralala, comme c’est aussi la nôtre de victoire la famille Kauffmann au grand complet fait le voyage.

    kaliningrad.jpg

    Kaliningrad aujourd'hui 

    C’est l’hiver, le confort des hôtels ...c’est pas tout à fait ça, mais la guide est sympa et c’est l’occasion de croiser des personnages que l’on croirait sortis d’un roman.

    L’auteur fait vite notre éducation historique avec moults rappels : les poèmes de Victor Hugo, oui oui il n’a pas écrit que Waterloo, les mémoires du Capitaine Coignet et celles de Bagration le général russe, puis bien sûr une grosse touche de Balzac. 

    800px-Bagration_P_I.jpg

    Le général russe : Piotr Ivanovitch Bagration

    La famille râle un peu mais finit par se prendre au jeu, et JP Kauffmann lui jubile, cherche, veut tout voir, veut entrer partout, se faire un point de vue, comprendre ce qui se passa ce jour du 8 février 1807 où Napoléon faillit perdre la bataille qu’il fit ensuite immortalisée par le peintre de l’empire : Antoine-Jean Gros.

     

    eylau.png

    La bataille d'Eylau - Musée du Louvre 

    Pas facile car comme le dit l’auteur « Malgré toutes les phosphorescences du souvenir et les ensorcellements de la littérature, l'articulation entre le passé et le présent restera toujours une illusion » mais il s’acharne jusqu’à tenter de monter dans le clocher de l’église que l’on voit sur le tableau de la bataille.

    bataille-eylau1.jpg

    et l'église au fond vous la voyez ?

     

    Cette balade hivernale m’a plu mais disons le mieux vaut ne pas être rebuté par le brouillard, le givre, la neige. Je ne suis pas fan des batailles mais ici JP Kauffmann fait entendre sa petite musique et elle je l’aime bien, j’aime son côté rêveur perdu dans l’immensité de la plaine, amateur de reconstitutions avec les bonnets à poils et tenues de l’époque.

     

    9782849904350FS.gif

    Le livre : Outre-terre - Jean-Paul Kauffmann - Editions des Equateurs

  • Un crime - Georges Bernanos

    Bernanos écrivain de polar ! Non ! ?  Si .........

    9782752905437FS.gif

    Il y a quelques mois j’ai lu un roman de Georges Bernanos, je dois avouer que c’était le premier, je n’avais rien lu de cet auteur même au moment de la sortie du film et de la polémique autour du " Soleil de Satan" de  Maurice Pialat.
    Je n’ai pas encore fait mon billet car si j’ai aimé et admiré l’écriture, le livre est très difficile à résumer.  Quand je suis tombée sur celui là, surprise ! Bernanos écrivant un polar ! Georges Bernanos a des projets d’écriture plus importants mais il faut bien vivre et du coup il écrit ce récit qui est considéré dans son oeuvre comme un roman mineur.

    Mazette beaucoup d’auteurs devraient être heureux de publier des romans alimentaires de cette qualité ! Direction la montagne dans les environs de Grenoble, un village perdu, un presbytère....

    journal-d-un-cure-de-cam-ii02-g.jpg

              Un curé de campagne

    Le village de Mégère attend son nouveau curé, il n’était pas au rendez vous de la patache qui montait de la vallée, le maire et ses adjoints l’ont attendu pour rien, et le voilà qui débarque au petit matin, c’est Mademoiselle Céleste qui est étonnée, mais tout de suite elle sait qu’elle va être heureuse de le servir celui-là, elle ne se fait pas de souci à le voir « si grâcieux, si doux, si honnête  » tout le village va lui faire bon accueil.
    Quand dans la nuit le curé est réveillé par des cris, des coups de feu, des appels, Céleste est tout d’abord sceptique, un mauvais rêve peut-être, bien vite le maire, le garde-champêtre sont alertés, et il faut se rendre à l’évidence il y a eu crime, un homme gît dans un fossé près du château et Mme Beauchamp la châtelaine est retrouvée morte dans sa chambre, sa gouvernante une ancienne religieuse n’est pas d’un grand secours pour raconter les évènements.
    Une enquête longue et difficile commence. Le juge d’instruction et son greffier, le procureur, la gouvernante, Céleste, tout le monde est stupéfait quand le curé de Mégère laisse entendre qu’il est détenteur d’un secret ce que confirme son visage "au masque tragique, au regard pénétrant, au sourire funèbre." et ce secret est la clé du mystère.

    Vous avez compris, j’ai aimé ce roman d’un auteur qui d’un bout à l’autre nous manipule nous fait prendre des chemins sans issue, nous trompe, nous perd dans un récit d’une construction extrêmement habile toute en ambiguïté et d’une intelligence que je qualifierai de diabolique (pardonnez-moi Mr Bernanos) 

    Dans la postface Michel Bernier explique le peu de succès du roman, jugé comme appartenant à un genre mineur dans l’oeuvre de Bernanos, alors que le récit contient tous les thèmes chers à l’écrivain " Si l’on admet que l’art du roman policier est pour une part un art du leurre, Bernanos a réussi dans Un crime un coup de maître "

    Régalez-vous de ce crime c'est tout le mal que je vous souhaite.

    Le Livre : Un crime - Georges Bernanos - Editions Phébus Libretto

  • L'hiver au siècle d'or hollandais - Alexis Metzger

    L'hiver est là 

    goyen.jpg

    Jan Van Goyen paysage d'hiver avec patineurs

    Aimez-vous en peinture les paysages d’hiver ? Pour ma part je les adore, patineurs, chasseurs dans la neige, canaux gelés, nativité sous la neige.

    Mais l’apparition de ces peintures ne date guère que du XVI ème et XVII ème siècle, mis à part les oeuvres des fameux frères Limbourg et de leurs Riches heures du Duc de Berry.

    360px-Les_Très_Riches_Heures_du_duc_de_Berry_février.jpg

    Qu’est-ce qui a motivé les peintres et presque exclusivement les peintres flamands pour nous faire glisser sur les canaux gelés, nous faire braver les tempêtes de neige.? Pourquoi en Flandre et au Pays Bas et pourquoi à ce moment là ?

    lucas-van-valckenborch-view-antwerp-frozen-schelde-668--thumb-xl.jpg

    Lucas Van Valckenborch 

    Alexis Metzger s’interroge, ethnologue et géographe il tente de faire le lien entre la naissance de ces paysages d’hiver et le climat local de l’époque.

    La Flandre et les nouveaux Pays Bas sortent d’une période de guerre, ils s’écartent de l’influence espagnole.
    Les peintres vont se tourner vers des sujets quotidiens, locaux. C’est le moment de ce que l’on nomme « le petit âge glaciaire » particulièrement net l’hiver 1608.

    Esaias van de velde  Pinakothek munich.jpg

    Esaias Van de Velde Plaisirs de glace   Pinacothèque de Munich

    Tous les hivers n’ont pas été très froid mais les peintres ont continué à en faire le sujet de leurs tableaux. 
    L’hiver devient une composante des tableaux qui représentent surtout la campagne.

    Comment les hollandais s’adaptèrent-ils au froid ? Les tableaux montrent des vêtements à fourrure, des loisirs sur les lacs et canaux gelés.. 
    Une époque où les commerçants hollandais échangeaient avec la Russie et même les Mohicans !

    1920px-Hendrick_Avercamp_-_Winterlandschap_met_ijsvermaak.jpg

    Hendrick Avercamp,« le Rembrandt de la neige »

    On allume un bon feu, on transporte des fagots, on glisse sur les canaux gelés pour le travail ou pour le plaisir. 
    C’est plutôt joyeux mais en arrière fond il y a un peu de crainte du froid, les denrées se font rares on pêche par un trou dans la glace.
    On peut aussi se servir du froid pour empêcher les ennemis d’escalader une forteresse, un peu d’eau jetée et l’ennemi reste cloué au sol.

    800px-Adam_van_Breen_-_Winter_landscape_with_elegant_skaters_on_a_frozen_lake,_ice-breakers_and_a_town_in_the_distance.png

    Adam Van Breen  Paysage d'hiver

    Alexis Metzger nous offre ce qui se fait de mieux en matière de paysage hivernal. J’ai ainsi découvert des peintres nettement plus discrets que Ruysdaël ou Avercamp. J’ai aimé les illustrations de très belle qualité.

    jacob-van-ruisdael-paysage-d-hiver.jpg

    Jacob Van Ruysdaël

    Un livre qui trouvera sa place chez le lecteur curieux, passionné de climat ou météophile pour reprendre l’expression de Martin de la Soudière, ou tout simplement comme moi curieux de l’art, amoureux de la peinture flamande..

    DSC_0003.JPG

    Le Livre : L’hiver au siècle d’or hollandais - Alexis Metzger - Editions Sorbonne Université Presses

     

  • Le Berger de l'Avent - Gunnar Gunnarsson

    Voilà je commence l’année en me laissant aller à mes penchants favoris : paresse et procrastination. 
    J’ai commencé ce billet il y a plusieurs jours et depuis il est en stand by ouhhhh.

    Pendant les fêtes on s’active, il y a un peu de charivari et cela n’est guère propice à la lecture mais parfois un livre passe le barrage.

    gunnarsson

    Celui que je vous propose est un intemporel absolu, donc surtout ne vous fier pas à son titre en pensant lire un lénifiant récit de noël.
    Non Le Berger de l’Avent est une petite merveille dont le seul défaut est son caractère lilliputien. 
    Le genre de récit que l’on a envie d’offrir dès la dernière page refermée.

    gunnarsson

    Début décembre en Islande «  le premier dimanche de l’ Avent marquait le début des préparatifs pour les fêtes de Noël. Chacun s’y préparait à sa manière, mais celle de Benedikt n’appartenant qu’à lui »

    Bennedikt le berger affronte l’hiver hostile et ses tourments pour ramener à l’étable les moutons perdus sur les landes, égarés dans le brouillard au fil des mois.
    Des moutons qui ne sont pas les siens mais dont il prend soin d’année en année, chaque mois de décembre.

     « – l’Avent, l’Avent ! Benedikt prononça le mot avec précaution. C’était un mot paisible, familier et pourtant étrange. Il n’en connaissait pas la signification exacte mais, pour lui, ça voulait dire à la fois l’attente, l’espérance, la préparation. Au fil des années, c’était le mot qui avait guidé son existence. »

    gunnarsson

    « La tempête et le blizzard, en hurlant, s’attaquaient aux toits gelés. On aurait dit une armée de monstres jaillis du plus noir de la nuit. »

    Il ne part pas seul, un bélier et un chien l’accompagnent, Roc et Leo, un trio soudé où chacun accompli sa tâche avec courage et ténacité. Ce n’est pas rien de rassembler les moutons, de la conduire vers un abri. 

    La magie de Gunnar Gunnarsson opère avec des descriptions magnifiques de tempêtes dans ce royaume du froid pendant lesquelles l’homme peut à peine respirer. 
    Des images douces de repos auprès du feu dans la chaleur des moutons.
    Roc et Leo sont aussi les héros du récit, fidèles à la mission que leur confie Bennedickt.

    Dieu est là mais un peu en filigrane, Bennedikt est le porteur d’une mission qu’il se donne chaque année sous la protection de son Dieu.

    Il y a de la poésie, de la chaleur, de la bonté, de la vie dans ce récit. Le lecteur regarde ce paysage grandiose à travers le regard du berger et des mots de l’auteur. Le texte respire la générosité à chaque page. 

    gunnarsson

    Jòn Kalman Stefànsson a écrit une belle postface pour cet écrivain très peu connu aujourd’hui en France qui fut plusieurs fois pressenti pour le Nobel.
    C’est mon libraire favori qui m’a proposé ce livre, qu’il en soit remercié. Aifelle et Hélène ont été sensible  à ce récit.

    DSC_0037.JPG

    Le livre : le Berger de l’avent - Gunnar Gunnarsson - Editions Zulma

  • Chambre avec vue sur l'éternité - Claire Malroux

    La Dame blanche

    timbre.jpg

    Claire Malroux est pour moi avant tout LA traductrice d’Emily Dickinson chez José Corti.
    La publication il y a plus de dix ans de ce livre m’avait à la fois surpris et enchanté. C’est un livre que j’ouvre souvent, que j’ai lu et relu, il était temps de vous en parler et de vous faire partager mon plaisir.

    Ni livre de poésie, ni biographie, ce livre est une étrangeté mais de celle qui enchante.
    C’est un livre sur Emily Dickinson mais avant tout c’est la rencontre que Claire Malroux a fait avec cette femme singulière et talentueuse,

     

    chambre d'Emily.jpg


    Claire Malroux ne nous renseigne que très peu sur la vie d’Emily, ce qu’elle nous donne à voir c’est une vue décalée. J’en veux pour preuve que Claire Malroux renonce à visiter la chambre d’Emily Dickinson, haut lieu des amateurs de la poétesse, non elle préfère garder sa propre vision de la demeure d’Amherst, un lieu qu’il lui semble impossible de visiter brièvement.

    house of emily.jpg

    La maison aujourd'hui transformée en musée

    Claire Malroux ne fait pas non plus de portraits détaillés de l’entourage d’Emily, les personnages sont suggérés, dessinés par petites touches et elle nous les présente à travers des pages de journal, des lettres, ou bien entendu des poèmes.
    Il est bon que ce soit une femme qui se soit attaquée à ce récit, la condition féminine étant une pierre importante de l’édifice Dickinsonnien.

    entourage.jpg

    entourage imaginaire

    La connaissance intime de Claire Malroux pour l’oeuvre rend ce livre tout à fait magique et singulier. En lieu et place d’une analyse très didactique des poèmes, des thèmes récurrents, des périodes créatives dans la vie d’Emily, Claire Malroux dialogue avec elle et du coup avec le lecteur, entrant dans l’intimité d’Emily, donnant du sens à ce qui peut paraitre obscure dans son oeuvre.

    SpringAmherst.jpg


    On découvre Emily, ses craintes, ses désirs, ses doutes même si l’auteur parfois doit avouer l’impossibilité où nous sommes d’entrer plus avant dans l’âme et l’esprit de cette femme complexe, elle qui ne publia qu’une poignée de poèmes de son vivant mais qui nous en laissa plus de huit cent, aujourd’hui connus et traduits. Je ne vous promet pas que vous saurez tout sur cette femme qui ne vécut que pour l’écriture mais le mirage aura  pris un peu plus forme humaine.

    film.jpg


    Je n’oublie pas le livre de Christian Bobin sur la Dame blanche et plus récemment le film de Terence Davies que j’ai aimé

    C’est un livre que je vous recommande si vous êtes amateur de poésie, des poèmes de cette femme si audacieuse grande lectrice de la Bible, de Shakespeare, des soeurs Brontë et de George Eliot qu’elle admire.

    Le livre : Chambre avec vue sur l’éternité Emily Dickinson - Claire Malroux - Gallimard 2005