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Brindilles du pays des ours

« Le grand ours s’arrêta à dix mètres de moi. 
Il montra les dents en grognant et coucha les oreilles. Entre ses épaules, les poils de sa bosse étaient hérissés. Nous nous fixâmes l’un l’autre pendant des secondes qui me parurent des heures »

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« Le grizzly redressa les oreilles et regarda sur le côté. Reculant un peu, je tournai la tête vers les arbres. 
Je sentis quelque chose passer entre nous. L’ours se détourna lentement, avec élégance et dignité, puis, d’un pas cadencé, il s’enfonça dans le bois à l’autre bout de la clairière, j’avais le souffle court et le visage cramoisi. Je sentais que je venais d’être touché par quelque chose de très puissant et de très mystérieux. »

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« Ce versant de montagne est un endroit tout à fait particulier pour moi, un lieu d’où émane un certain pouvoir, il en est de même de certaines autres vallées de cette région et du nord du Montana, où les grizzlys errent encore. Je reviens sur ces lieux chaque année afin de suivre les ours à la trace et de tenir le journal de ma vie. »

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Le livre : Mes années grizzly - Editions Gallmeister

Commentaires

  • il y a des trésors chez eux

  • Oh, une rencontre, une lecture à retenir son souffle en effet!
    Superbes photos aussi, merciiiiii.

  • je préfère que ce soit lui que moi pour être franche

  • Sur mes étagères, forcément! A côté de copains tout aussi 'nature writing'

  • je me doute bien que tu l'as lu

  • Bonjour Dominique, me retrouver face à face avec un Grizzly, j'aurais été tétanisée. Le grizzly des photos est magnifique. Je note le titre du livre. Bonne journée.

  • tétanisée n'est pas forcément mauvais tout plutôt que courir

  • ce doit être un moment magique

  • Merci Dominique. l'ours est vraiment d'actualité éditoriale ces temps ci. as-tu lu le livre de Nastassja Martin "Croire aux fauves"sur sa rencontre avec un ours chez les Evenes en Extrême-Orient russe?
    J'ai un avis moins enthousiaste sur les éditions Gallmeister qui savent trés bien"exploiter" le filon romans de nature en publiant beaucoup ( trop?) de romans issus d'ateliers d'écriture des universités américaines dont la trame-recette se répète d'un livre à l'autre; heureusement certains sont excellents.

  • je n'ai pas lu le livre dont tu parles
    j'aime bien Gallmeister mais je ne lis pas tout évidement, vrai que dans leurs débuts ils étaient très exigeants peut être un peu moins maintenant néanmoins j'ai quelques très très bons souvenirs de lecture = Wilderness, Birdy, la vie en chantier, Dans la forêt .....

  • j'oubliais Qui est l'auteur de "mes années grizzly"

  • merci à toi j'ai oublié le nom de l'auteur : Doug Peacock

  • Je crois (je suis même sûre) que je serais morte de peur dans une telle situation .. Je suis allée voir qui était l'auteur, c'est tentant. Les photos sont superbes.

  • il a trouvé de quoi soigner son stress post traumatique après la guerre du vietnam par ce retour à la nature

  • Je note!
    Dans nos balades dans les forêts canadiennes on nous a plutôt montrer comment éviter ce genre de rencontre, en parlant très fort, en chantant, tapant des pieds ou des mains....

  • oui en fait on dit que seule la mère défendant ses petits est hyper dangereuse, autrement l'ours fuit les humains

  • Ah ce livre est un chef d'oeuvre ! J'en suis fan. Peacocok, une relation de Rick Bass, forcément.

  • Forcément !!! ce livre est magnifique et je l'ai relu pour préparer ce mini billet qui sert à introduire le livre suivant

  • J'ai lu et aimé le livre de Doug Peacock et je lirais volontiers (quoiqu'avec frayeur sans doute) celui de Nastassja Martin qui me permettrait de retrouver les Evènes de Dégels de Julia Phillips... des liens bien intéressants !

  • il faut absolument que je lise Dégels tu en as parlé sur ton blog et je l'ai noté

  • J'ai une peur viscérale des ours, je craindrais au plus haut point une rencontre, mais en images ils me plaisent bien. J'ai vu hier sur Ushuaïa TV, un splendide reportage sur les ours au Kamchatka, ils seraient 12000 dans ce lieu et là, ils se régalaient de saumons aux couleurs incroyables, c'était vraiment splendide ! Je note ce titre, merci pour cette évocation de la nature toujours si agréable. Bel après midi Dominique. brigitte

  • moi aussi je suis peureuse mais le spectacle est vraiment splendide ....de loin

  • Impressionnant ! Mais je préfère vivre ça dans les livres. Je ne suis pas sûr que je goûterais vraiment le charme d'une rencontre réelle avec un ours!

  • je te suis tout à fait là

  • et encore ceci est un extrait "soft"

  • Sachant que les grizzlys ont la réputation d'être imprévisibles, j'aurais eu très peur à la place de l'auteur de ces mots.

  • un frousse bleue pour moi aussi

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