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Le bout du bout du monde - Luis Sepúlveda

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Pas question de m’arrêter en si bon chemin et me voilà loin de l’Amazonie mais toujours avec Luis Sepulveda

 

Après plus de vingt ans d’exil loin du terrifiant Pinochet, Sepúlveda après la lecture de Bruce Chatwin a une forte envie de retrouver son bout du bout du monde.

Le voyage qu’il entreprend c’est celui de la mémoire et du voyage qu’il fit adolescent sur un baleinier.

Le rêve pour un jeune qui vient de lire avec passion Moby Dick grâce à son oncle Pepe

« C’est de lui que j'ai reçu mes premiers livres, ceux qui m'ont fait connaître des écrivains que je n'oublierai jamais ; Jules Verne, Emilio Salgari, Jack London. C'est de lui que j'ai reçu une histoire qui a marqué ma vie : Moby Dick, d'Herman Melville »

Il fait la connaissance du Basque, grand chasseur de baleine, et de  Pancho son harponneur et la pêche commence.

Si les souvenirs sont magnifiés par le temps il lui reste très fort le conseil du capitaine lorsqu’ils se quittent et parlant des baleines : « l’heure est venue de les laisser en paix »

 

 

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La seconde partie du livre est une enquête à coup de téléphone, d’agences de presse, d’amis d’amis pour comprendre ce qui se passe au large du Chili et de l’Argentine dans ces eaux mythique pour tout marin mais qui excitent la convoitise des usines à tuer les baleines. Tout est bon pour masquer ces pratiques. 

Le narrateur est vite en lien avec un mystérieux Jorge Nielsen qui crie à l’aide et demande l’appui des associations écologistes. La tuerie des baleines se fait malgré tous les interdictions.

 

Notre journaliste va mettre ses pas dans les pas de son adolescence et partir pour cette terre mythique et cette mer porteuse de tant de légendes.

Il faut culot et habileté pour mêler les thèses écolo et la poésie des récits de mer mais Sepulveda y parvient parfaitement et j’ai dévoré ce petit livre.

Comme souvent dans ce cas là, j’ai eu envie de rouvrir des livres plus anciens qui sont automatiquement remontés à ma mémoire.

 

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Le livre : Le Bout du bout du monde - Luis Sepúlveda - Traduit par François Maspero - Editions Métailié

 

Commentaires

  • Hello Dominique. Là on est proche de Francisco Coloane et de ses récits de Terre de Feu et de Patagonie. J'ai dû en lire quatre ou cinq. Bonne journée.

  • @ Eeguab : ici ce ne sont pas des nouvelles mais bien un roman en deux parties

  • Je note! à propos il serait peut être temps de sortir le chatwin de dessous la pile, il doit étouffer le pauvre

  • @ miriam : Chatwin te diras merci :-)

  • Je n'ai pas lu ce récit mais je suis certaine qu'il pourrait me plaire. Cela fait du bien parfois de s'éloigner de nos frontières.

  • @ Luocine : c'est un roman sympa avec deux parties très différentes mais attractives chacune à leur manière

  • Je n'avais pas entendu de ce titre, paix pour les baleines et pour les hommes de bonne volonté, amen.

  • @ Tania : oh oui j'approuve

  • Je n'ai lu que "le vieux qui lisait des histoires d'amour", alors je note celui-là qui pourrait me plaire. Il faudrait aussi que je relise Chatwin avec lequel j'ai passé de biens beaux moments, en particulier "Le chant des pistes"

  • @ Nadejda : je vous proposerai d'ici quelques temps un autre auteur très séduisant sur cette région et moins connu

  • cette fois je suis cuite, je ne l'ai pas lu...(mais j'ai une Pal Patagonie à dégager, aussi)

  • @ Keisha : La patagonie est vraiment un monde à part et si séduisant

  • @ Aifelle : un roman que je n'avais jamais lu et que j'ai découvert avec délectation

  • @ Aloïs : ah ah tu t'éclaires toi aussi :-)
    Bonne lumière

  • J'avais pour ma part moins aimé celui-là, il faudrait peut-être que je le relise...

  • @ Emma : il est assez différent j'ai bien aimé la partie souvenirs, le récit sur la chasse à la baleine est assez effrayant

  • Souvenir marquant de cette lecture, totalement embarquée ( bon, d'accord, comme toujours avec L.Sépulveda :)) ( tu es prête pour le recueil " Les roses d'Atacama " ! )

  • Moi aussi je n'ai lu que le vieux qui aimait... et rien d'autres de cet auteur et je n'ai rien lu de Chatwin. Encore des lacunes à combler. L'avenir des baleines : le sujet m'intéresse. je me souviens avoir fait faire un concours lancé par Greenpeace pour la protection des baleines à mes élèves de cinquième.

  • Melville et Mobby Dick, le seul grand récit d'aventures auquel je reste accroché aujourd'hui. Je le relis, parfois un chapitre, parfois quelques pages, dans sa magnifique traduction de Armel Guerne.

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