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Célébrations de la nature - John Muir

L'équipée sauvage de John Muir

 

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Son biographe dit de lui « il allie la sûreté scientifique du jugement à une expression poétique qui donne à ses écrits un charme singulier. »

 

John Muir car c’est de lui qu’il s’agit, est un des pères de l’écologie et de la protection de l’environnement, mais avant tout un amoureux de la nature, un observateur hors pair et un homme de plume qui sait communiquer son admiration, son émotion devant la nature avec un grand N.

John Muir n’a publié que très peu de livres de son vivant, la plupart des éditions datent d’après sa mort.

Si il a écrit très peu de livres, il a publié beaucoup d’articles qui représentent l’essentiel de son oeuvre.

 

Ce recueil est une sorte d’inventaire savoureux et magnifique, ses randonnées en montagne, les paysages, la faune et la flore, tout est objet d’admiration. Il faut dire qu’il a échappé à la mort lors d’un accident et son regard change de ce jour là son admiration devient de la dévotion car dit-il « Avec l’âge, les sources de plaisir se ferment l’une après l’autre, mais celles de la Nature ne se tarissent jamais. » 

 

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C’est l’ouest américain qui est son terrain de jeux et en particulier les Rocheuses. La plupart du temps ses randonnées sont solitaires, parfois dangereuses car la nature n’épargne personne et un orage peut se transformer en catastrophe 

C’est un homme qui marche léger, peu pou pas de vivres, les nuits à la belle étoile enroulé dans une couverture, pas de tente, pas ou peu de cartes.

On le suit dans ses promenades de géologue, dans la découverte du Yellowstone où « Mille merveilles proclament  : regarde en haut, en bas et tout autour de toi », on le suit lors de ses vagabondages dans ce « cher vieux pays des merveilles ».

Lisez son article sur l’écureuil de Douglas et sa « force de caractère » le mouton sauvage ou le cincle « petit bonhomme singulièrement allègre » qui donne des leçons de courage car il « vocalise en toute saison, même dans la tempête  »

 

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               « Sauvez ce qui reste encore des forêts » John Muir 1897 NPS photo

 

Bref de séisme en orage, d’avalanches en tempêtes de neige, du Yosemite au Grand Canyon du Colorado,  John Muir célèbre les beautés de la nature sans mots inutiles, simplement, sobrement mais avec une belle intensité car pour lui c’est oeuvre divine.

Lisez les 17 textes, odes à la nature ou textes engagés de ce militant de la préservation des forêts, des rivières qui  fut à l’origine de la création des premiers parcs naturels et en particulier le Yosemite et le Sequoia park

 

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Yosemite National park   © Mary Lundin photographe

« Quelqu’un a dit un jour que  le Grand Canyon pourrait glisser douze Yosemite dans sa poche de gilet » 

 

Ses randonnées étaient quête spirituelle et pour nous elles sont une leçon de nature car il avait fait de ses régions « son domicile, son quartier général. Il passait l’été et l’automne à explorer les montagnes ; l’hiver à reprendre ses notes, à étudier tempêtes et avalanches ainsi que les mœurs des oiseaux et d’autres animaux. Durant ses plus longues randonnées, quand les dernières miettes de pain étaient épuisées, il redescendait jusqu’au point le plus rapproché de la zone de possible ravitaillement et remplissait son sac, avant de se volatiliser à nouveau dans la nature  » (John Swett biographe de J Muir)

 

John Muir chez " en lisant en voyageant "  ou chez Mango

 

Le livre : célébrations de la nature - John Muir - Traduit par André Fayot - Editions José Corti

Commentaires

  • J'aime cette littérature américaine, celle des grands espaces, de la nature, celle de ce précurseur de l'écologie. Avez-vous lu Désert Solitaire, d'Edward Abbey. Oui, certainement.
    Bonne semaine !

  • @ Bonheur du jour : j'ai lu Abbey et son désert solitaire lors de sa première traduction en français et depuis c'est un livre qui n'a pas quitté ma bibliothèque

  • Baudelaire :
    - "La nature est un temple où de vivants piliers
    Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
    L'homme y passe à travers des forêts de symboles
    Qui l'observent avec des regards familiers..."

  • @ JEA : pour ce qui est des regards familiers Muir est l'exemple même de l'homme qui fait corps avec la nature

  • Votre voyage m'a conduit à explorer les pages du parc Yosemite. J'y ai découvert une faune ornithologique inattendue et quelle richesse !
    En séjournant là, qui ne deviendrait naturaliste ? Merci à vous, merci à Muir.

    L'adresse officielle du site (bien fait) du parc est:

    http://www.nps.gov/yose/planyourvisit/index.htm

    Certaines précautions existent actuellement relativement au virus Hantaan.

  • @ Christw : merci Christian pour le lien, cela ne m'étonne pas que vous ayez trouvé un site naturaliste vos photos sont là pour montrer votre passion et j'invite tout le monde à aller voir vos dernières photos qui sont superbes http://www.chrwery.com/

  • @ miriam : pour moi c'est lecture seule mais le rêve est déjà un cadeau inestimable

  • Je l'avais déjà repéré chez Keisha, tu penses bien ! et ma bibliothèque en a quelques uns.

  • @ Aifelle : il y a plusieurs titres de récits de randonnées, et celui ci est une compilation d'articles plus courts mais tous savoureux

  • @ Armando : heureuse de te retrouver Armando

  • J'aime beaucoup sa réflexion sur l'âge, les plaisirs et la nature, c'est si vrai!
    Tes photos sont si belles, merci à Christw aussi...que de beautés partout!
    Belle journée Dominique.

  • @ colo : merveilles de la nature en tous genres

  • Un grand bonheur rafraichissant de découvrir ce type passionné! (quoi! je n'ai pas lu ce titre? ^_^)

  • @ keisha : oui j'étais étonnée je l'ai cherché chez toi mais non je ne l'ai pas trouvé, ceci dit il n'est pas très vieux et il est venu s'ajouter à la grosse collection que j'avais déjà

  • Tu as raison c'est beau aussi de voyager en rêve par les livres. Nous ne pouvons plus être des découvreurs, des John Muir. Le problème du tourisme c'est que les lieux perdent leur sauvagerie et leur grandeur. Il faut accepter de les partager avec la foule à une condition, celle de ne pas les détruire. Et pas seulement dans l'ouest américain mais je reviens de Bretagne, la pointe du Raz, Le cap de Brehel etc.. Dès qu'un lieu est très beau, il est en danger.

  • @ Claudialucia : il ne faudrait que des hordes de touristes exemplaires !! mais cela tient hélas de l'utopie
    je me souviens de la Pointe du Raz avant que le site soit protégé, c'était terrible

  • Un siècle a passé depuis et comme alors, comme avant, marcher dans la nature nous permet de nous ressourcer. Encore un contemplatif que je découvre grâce à toi, merci Dominique.

  • @ Tania : John Muir est vraiment un personnage attachant car il a allié effectivement une contemplation de la nature toute emplie de sa foi qui était grande en un Dieu qui lui offrait des merveilles, et en même temps un homme les deux pieds sur terre qui se bat pour préserver cette nature : un héros

  • Euh Bonheur du jour John Muir était Ecossais!!!!
    J'ai tous les écrits de John Muir il faut dire que le propriétaire des éditions José Corti est le frère d'un de mes amis
    Il faudra un jour que je te raconte comment il en est devenu propriétaire
    Mon préféré est Souvenirs d'enfance et de jeunesse postface de Bertrand Fillaudeau
    Bonne journée

  • @ autour du puits : heureuse de voir que tu as de nouveau accès au web !
    Ecossais oui oui mais défenseur de la nature américaine, que n'ont pas fait les Ecossais !!
    j'ai la même collection que toi acquise au fil du temps, je n'ai pas encore lu ses souvenirs de jeunesse mais j'en ai bien l'intention

  • Il était peut-être écossais, mais ne parle-t-il pas de la nature américaine ? Voilà que je doute.... Où sont mes livres ? Vite, vite....
    Je suis une fan des éditions José Corti, comme mon maître, Julien Gracq.
    Bonne soirée. Et merci pour l'information.

  • Je vais de ce pas à la bibliothèque, j'aime ce genre de personnage, dans une vie prochaine, je veux naître courageuse ou courageux et explorer ainsi la grandiose nature ! Et puis cette phrase : « Avec l’âge, les sources de plaisir se ferment l’une après l’autre, mais celles de la Nature ne se tarissent jamais. » , je la crois d'une grande vérité.
    Des amis m'ont rapporté un fruit du grand séquoia du parc Yosémite, j'ai plein de graines à semer... Bises, belle journée Dominique, merci pour ces chemins de rêves. brigitte

  • @ Plumes d' Anges : je ne crois pas à une vie après la vie mais ....s'il devait y en avoir une se réincarner en Thoreau, Muir, Abbey voilà bien qui me conviendrait tout à fait
    Semer pour tes arrières petits enfants c'est faire preuve d'une belle certitude en l'avenir !

  • je me souviendrai de venir chercher des idées chez toi si je voyage un jour dans l'ouest américain !

  • @ Kathel : idéal en prévision d'un voyage même si l'écart entre hier et aujourd'hui est grand

  • Je n'ai pas lu de récits de John Muir. Je connaissais son nom et l'avait vu en photo et il me faisait penser à Thoreau ou Walt Whitman. Lire ton billet me donne bien envie de faire plus ample connaissance. Un homme apparemment intéressant.

  • @ Nadejda : bien d'accord sur le fait que l'on pense à Thoreau en le lisant ou à Withman pour son amour de la vie

  • @ Manu : cela vaut la peine à mon avis

  • Je souhaite lire John Muir depuis très longtemps. Je prends note de ce titre-là que je ne connaissais pas. J'en ai d'autres dans ma liste à lire.

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