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Rechercher : le dit du mistral

  • Le dit du Mistral - Olivier Mal-Bouchard

    Lecteurs de ce blog vous savez que la Provence est à l’honneur sur ce blog, nul ne pouvant oublier son enfance.
    Giono et Henri Bosco y ont trouvé place souvent, alors lorsqu’un roman de rentrée porte un titre pareil il était évident qu’il finisse entre mes mains.

    provence,giono,bosco

    Je m’attendais à trouver du plaisir mais certainement pas à éprouver ce petit frisson qui vous prend lorsque vous déballez un cadeau, l’effervescence à tirer sans effet sur la ficelle, l’impatience qui vous fait déchirer le papier pour ouvrir enfin la malle au trésor.
    C’est un peu ce que j’ai ressenti à la lecture de ce livre. 

    provence,giono,bosco

    Bon un peu de sérieux il est temps que je vous éclaire, nous voilà en Lubéron un lendemain d’orage, Monsieur Sécaillat, dans son champs sous un cerisier, met au jour des poteries qui aussitôt réveillent la fibre archéologique de son voisin, notre héros. 
    Vous savez tous je pense qu’il est interdit de faire des fouilles sans autorisation ? Aïe c’est parti pour se mettre sous le coup de la loi : amende, emprisonnement et plus si affinités.

    provence,giono,bosco

    Les deux hommes vont profiter du départ au Japon de Blanche la femme de l’archéologue pour s’enfoncer un peu plus dans l’illégalité, de son côté pas de risque que le secret soit éventé, quant à Mme Sécaillat hélas sa mémoire est devenue passoire, pas de risque de ce côté là non plus.

    Nos deux Indiana Jones vont faire des découvertes surprenantes, trouver des objets étonnants, et en bref mettre le doigt sur une histoire incroyable.

    provence,giono,bosco

    Je pourrais vous en dire plus évidement mais pas question de vous priver du plaisir de la découverte. Je vous propose de prendre un pique-nique, un thermos, le livre bien sûr et de vous rendre dans votre coin de nature préféré : montagne ou mer, forêt ou garrigue, et de vous laissez prendre à l’enchantement de ce récit, de rire aux mésaventures de nos héros, de vous replonger dans les parfums de la Provence, de lécher vos doigts couverts de daube, de lever la tête pour voir apparaitre un aigle de Bonelli si vous avez de la chance et d’étirer votre cou jusqu’à apercevoir des champs de lavande (quoi c’est pas la saison !!! Dans l’imaginaire c’est comme on veut, quand on veut) 

    provence,giono,bosco

    Très vite le récit s’enrichit de personnages et légendes, vous croiserez la chèvre, si si réveillez vos souvenirs scolaires, celle d’un certain Petit chose, vous chercherez une source qui vous rappellera une certaine Manon, et si vous êtes amoureux de l’antique comme moi je vous promet une balade à dos d’éléphant.

    provence,giono,bosco

    Lieux en Lubéron : le chemin d'hannibal ?

    De buron en champs de lavande vous pourrez même vous prendre pour Tom Simpson ou Pétrarque (il ne faut pas avoir peur des rapprochements) et gravir le Ventoux ou assister à la crue du Calavon.

    provence,giono,bosco

    le Pont Julien sur le Calavon

    L’auteur vous avertit 

    « Si le lecteur veut comprendre comment toute cette histoire a pu arriver, il ne doit pas avoir peur de remonter dans le temps. S'il se limitait au réel qui baigne chacune de ses journées, il risquerait de ne pas saisir le fin mot de ce qui va suivre, ou pire encore, de ne pas y croire du tout.. »

    C’est tout l’âme de la Provence que l’auteur vous offre. Légendes et fééries antiques se retrouvent dans ce récit. Comme chez Henri Bosco les paysages provençaux et imaginaires font très bon ménage car comme précise l’auteur au lecteur : 
    « Il doit se rappeler que les légendes, si elles sont racontées pour faire rêver, introduire une part de mystère dans un monde terne, sont aussi racontées pour expliquer l'incompréhensible, démêler l'indémêlable. Il devra garder à l'esprit que toutes les légendes, sans exception, ont un fond de vérité… »

    provence,giono,bosco

    Gouffre de la Fontaine de Vaucluse et sa légende

    Prenez un bain de jouvence avec ce livre plein d’amour de la terre, de tendresse et qui vous donne en prime un large sourire.

    provence,giono,bosco

    Le Livre : Le dit du Mistral - Olivier Mak-Bouchard - Editions du Tripode.

  • Vous avez dit justice ?

    Depuis quelques semaines la justice et son fonctionnement est au premier plan, parfois je me lasse de ces débats vains mais ....
    un roman peut tout à coup nous rappeler à quel point les choses peuvent basculer vite ...

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    Demain je lève le voile ici même 

  • Vous avez dit bibliothèques

    d'une biblio l'autre.gifEnis Batur, D’une bibliothèque l’autre - Traduit du turc par François Skvor - Edition Bleu autour.

    Jacques Bonnet - Des bibliothèques pleines de fantômes - Denoël

    Deux livres de plus sur vos étagères me direz-vous, oui mais deux petits formats, minces et légers.

    Pour savoir si ces livres sont faits pour vous répondez au questionnaire qui suit :

    Chez vous les livres ont-il pris d’assaut toutes les pièces mêmes les plus « petits coins » ?
    Vous arrive-t-il de racheter un titre déjà en votre possession parce que la traduction est meilleure ?
    Préférez vous offrir un livre plutôt que de prêter votre exemplaire ?
    des biblio pleines de fantômes.gif Vous arrive t-il de ne pas retrouver un livre parce que le classement de votre bibliothèque change au gré de votre humeur et de vos curiosités ?
    Avez-vous peur de mourir dans votre sommeil, enseveli sous votre bibliothèque ?

    Gardez vous les éditions de vos premières lectures même lorsque l’exemplaire est hors d’usage ?

    je ne répondrais qu’à la dernière question sous peine de de voir ce billet atteindre une longueur insupportable.
    Je garde de vieux livres de poches craquants de vieillesse, dont il faut tourner les pages avec une prudence inouïe sous peine de les voir partir en poussière, mais c’est là que j’ai pour la première fois découvert Anne Franck et son Journal, le Silence de la mer ou entendu rugir le Lion de Kessel, impossible de m’en séparer le temps du maigre argent de poche étant passé mon vieux Lion voisine dorénavant avec l’édition brochée mais garde sa place dans mon panthéon de lectrice.

    Si faites vous partie de la confrérie des fous de livres, des malades de lecture, des lecteurs impénitents, ces deux livres sont pour vous.

    Ces deux auteurs chacun à leur manière nous offre un précis qui pourrait s’intituler «  vivre avec les livres » à travers des textes courts et rassemblés pour l’occasion, vous y serez immédiatement en pays de connaissance.

    Enis Batur nous invite dans des bibliothèques célèbres mais aussi dans celles disparues aujourd’hui, brûlées, pillées et à jamais détruites.
    Alberto Manguel qui signe la préface « d’une bibliothèque l’autre » reconnait en Enis Batur un « alter ego » en lecture.

    Jacques Bonnet vous dira tout sa façon de classer les livres ou ....d’y renoncer parfois, de sa crainte de mourir enseveli sous les livres, de sa manie d’écrire dans les marges avec des crayons différents à chaque lecture.

    Un même thème se retrouve dans les deux livres : celui de la perte d’une bibliothèque, perte accidentelle ou volontaire, lors d’un incendie ou tout simplement parce que le possesseur décide de la vendre ( pour la racheter à prix d’or aussitôt après ...on ne se refait pas)

    Je pratique la lecture par ricochets ou comme le dit Jacques Bonnet, « par cercles concentriques de plus en plus larges » celle qui vous entraîne à noter tous les titres rencontrés chez un auteur apprécié et je suis sortie de là avec une liste de livres à lire ABSOLUMENT. Comment ne pas se sentir en pays ami ?

    Ce sont deux livres joyeux, vivants, vous y reviendrez régulièrement, rencontrer plus fou que soi a un côté très rassurant, faites leur une place dans votre bibliothèque.



    Extrait « Des bibliothèques sont pleines de fantômes »
    « Dans chaque livre ouvert pour la première fois, il y a un aspect « coffre-fort forcé ». Oui c’est exactement cela, le liseur frénétique est comme un casseur ayant passé des heures et des heures à creuser un souterrain pour parvenir à la salle des coffres d’une banque ».

    Extrait« D’une bibliothèque l’autre »
    Cette bibliothèque est un gigantesque sablier; voilà un certain temps que cette conviction s’est ancrée en moi. Lentement depuis ses plus hauts rayonnages, s’écoule un sable fin qui me remplit peu à peu. Les yeux posés sur ces étagères qu’un incessant flux de nouveaux livres vient nourrir, je prends conscience qu’il ne me restera plus assez de temps à leur consacrer.


    Les auteurs

    Jacques Bonnet
    Editeur et traducteur a publié un magnifique ouvrage sur « Lorenzo Lotto » chez Adam Biro et un polar se déroulant à la Renaissance et mettant en scène un libraire et Giordano Bruno «  A l’enseigne de l’amitié » chez Liana Levi.

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    Enis Batur est né en 1952 en Turquie. Poète, essayiste et romancier, il est une figure centrale de la littérature et de la vie culturelle turques.
    Son œuvre se réfère autant à la mythologie islamique, aux soufis anatoliens qu’à la littérature occidentale.

  • Le dit du vivant - Dennis Drummond

    Il y a parfois des hasards heureux. Les problèmes de climat m’avaient rappelé un roman lu en 1982 et qui prédisait ….le retour de la terre à l’âge de glace ! 

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    C’était un bon roman, qui montrait parfaitement les disputes scientifiques, l'incrédulité des politiques, les conflits entre états chacun tirant la couverture à soi et des aventures individuelles mâtinées de romance.

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    Ce n’est pas un grand roman mais on passe à sa lecture un bon moment depuis les US jusqu’à l’Alaska et aux confins de la Sibérie.
    On est loin du réchauffement climatique mais qu’importe parce que quelque part la problématique reste un peu la même : Que fait-on ?

     

    Quand je suis tombé sur le livre de Dennis Drummond forte de mon expérience glaciaire j’ai immédiatement deviné qu’il était pour moi.
    Un saut dans le temps et rendez-vous au Japon. Un séisme  est suivi d’une coulée de boue qui détruit un village en son entier. 

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    Séisme au Japon

    Mais les mouvements de terrain ont aussi mis au jour une sorte de sépulture très ancienne. 

    Les scientifiques sont alertés et Sandra Blake, paléogénéticienne australienne se rend au Japon accompagnée par son petit garçon Tom, enfant autiste qui vient de faire une série de crises difficiles dans le centre où il était soigné.

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    Premier travail pour l’équipe scientifique : dater le site. Et là c’est un second séisme qui secoue le monde scientifique car la datation fait apparaitre des hominidés vieux de 13 millions d’années dont le savoir est un peu trop en avance par rapport à l’arbre de l’évolution.

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    Stupeur totale car cette datation remet en cause tout le connu jusqu’au théories darwiniennesLes certitudes volent en éclat.

     

    La presse, les scientifiques s’en emparent et donnent naissance à l’Homme d’Atsuna, nom du village où la découverte a été faite. Bientôt Sandra est sous les feux des projecteurs sans l’avoir demandé. Les critiques pleuvent, les religieux vitupèrent et annoncent l’Apocalypse.
    Les chercheurs sont très vite rattrapés par les enjeux politiques, culturels, religieux. 

    Heureusement la vie sur place est faite de rencontres, en particulier celle d’un maître de l’estampe japonaise qui va lui apporter chaleur et sérénité et d’une actrice du théâtre nô

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    Les personnages sont crédibles et possèdent de l’épaisseur, on est immédiatement en sympathie avec le maître de l’ estampe japonaise, Tom l’enfant autiste est attachant et son parcours intéressant même si son évolution peut avoir un peu trop une allure de miracle.

    Denis Drummond a choisi une construction singulière qui s’inspire du séquençage du génome et il nous embarque dans une belle Odyssée, un histoire des origines.

    Le livre est décomposé en 6 parties qui suivent un ordre chronologique mais s’appuient sur des genres différents : journaux intimes, articles de journaux, correspondances, articles scientifiques. 

    Chaque chapitre donne un point de vue différent. Un petit effort est nécessaire pour assembler une à une les pièces du puzzle mais cela vaut la peine

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    L'auteur

    L'écriture est souvent prenante et poétique, parfois même assez lyrique. 
    Ce n’est pas un roman de science-fiction, c’est un genre inclassable ce qui en fait l’originalité et l’intérêt.

    Un roman sur le monde d’aujourd’hui avec ses faiblesses, celui d’hier avec ses erreurs, mais peut être plus encore sur le monde que nous construisons pour demain.

    Au delà du récit, le roman pose de véritables questions : la place de la recherche aujourd’hui, le regard que l’on pose sur l’autre, que voulons-nous privilégier dans l’avenir ?

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    Les Livres : 

    Le dit du vivant - Denis Drummond - Editions Le Cherche Midi
    Le Sixième hiver - Douglas Orgille et John Gribbin - Point seuil à chercher d’occasion

  • Ce que je n'ai pas encore dit à mon jardin - Pia Pera

    Je n’ai eu un jardin que très brièvement dans ma vie et c’est un grand regret. 
    Du coup j’aime les livres qui en parlent surtout quand ce livre est l’histoire d’une femme qui a réalisé un magnifique jardin mais que celui ci peu à peu va lui échapper lorsqu’elle voit son corps l’abandonner. 

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    Monte Pisano 

    Nous sommes en Italie dans les environs de Lucques près du Monte Pisano 
    Pia Pera pratique le jardinage de façon assidue depuis de nombreuses années.
    Elle a fait vivre ce jardin avec l’aide d’un maitre du jardin, le botaniste japonais Masanobu Fukuoka dont elle applique les principes en créant un jardin « ébouriffé » un jardin où l’on trouve des mauvaises herbes.

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    Lucques et sa place extraordinaire 

    Atteinte de SLA maladie neuro dégénérative qui rend les gestes quotidiens comme un Himalaya à franchir, elle va devoir composer avec la maladie.

    C’est une confession feutrée, courageuse, elle ne peut plus bêcher, tailler, cueillir fleurs et fruits. Elle dit subir les mêmes dommages que les plantes sous l’orage 

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    Jardin de Pia Pera 

    Son jardin est son refuge, son havre de paix. Un lieu où célébrer la nature.
    Continuer à l’entretenir est une façon de résister à la maladie, à la mort.

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    Jardin de Pia Pera

    L’ombre d’Emily Dickinson se répand sur le jardin, il y a échange entre la poétesse et la jardinière. Son poème donnera son titre au livre de Pia 

    « I haven't told my garden yet—

    Lest that should conquer me.

    I haven't quite the strength now

    To break it to the Bee »

     

    « Je ne l’ai pas encore dit à mon jardin –

    Tant je redoute ma défaillance

    Pour le moment, je n’ai pas tout à fait la force

    De mettre l’abeille dans la confidence. »

     

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    Jardin de Pia Pera

    Le jardin devient un personnage auquel elle parle, elle s’épanche à mesure que la maladie la rattrape. Comment accepter ce resserrement des ressources physiques ? Cette sensation que la vie rétrécit ? 

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    « Si, au départ, j’ai pris soin du jardin, accomplissant toutes les tâches en parfaite autonomie, maintenant je dois m’occuper de moi-même. Le temps naguère consacré à tailler, creuser des trous, brûler des branches, piocher, faucher l’herbe m’est dorénavant volé par les soins nécessaires à ma survie. » 

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    Contrainte peu à peu à l'immobilité d'une plante, elle nous dit  qu'au-delà de la vie, de la beauté de son jardin toscan, il s'agit « d'accepter calmement d'être quelque chose de petit et d'indéfini, un tout petit point dans le paysage »

    Et parfois le découragement est là 
    « Je peux me dessécher, me flétrir, partir en morceaux, et surtout, je ne peux plus bouger à ma guise » 

    Certains amis disparaissent, l’abandonnent « D’autres au contraire sont devenus plus assidus, plus affectueux
    Il y a de la pudeur devant la perte « Appuyée sur ma canne – d’abord une, puis deux »
    Il y a une simplicité dans l’aveu des défaillances.

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    La littérature est un soutien : le Guide des égarés de Maïmonide, les écrits du père Pavel Florenski, la Bible et le Livre de Samuel ou Stevenson.
    Se souvenir, écrire cet agenda jardinier est source de réconfort.
    « la mémoire et l’écriture savent faire revivre un monde

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    L’auteur est bien consciente que ce sont ses derniers écrits; son écriture est empreinte de délicatesse, de grâce.
    « Je fais enfin partie de mon jardin, de ce monde fluctuant en perpétuelle transformation. »
    La promenade botanique devient essai philosophique.

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    Cette lecture est une merveille de vérité une belle leçon de courage et de vie car la nature lui offre encore des présents 

    « Voici les averses puissantes et joyeuses de novembre. Ces trombes d’eaux qui se déversent du haut du ciel me mettent en joie; elles s’accompagnent d’un petit brouillard diffus, emplissant tout l’espace du jardin »

    Pia Pera entame son dernier dialogue avec le jardin et invite le lecteur à le partager avec elle.

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    Le livre : Ce que je n’ai pas encore dit à mon jardin- Pia Sera - Traduit par Béatrice Vierne - Editions Arthaud 

     

  • La Provence sur mon étagère

    A chaque rentrée je me dis qu’il faut que je fasse évoluer ce blog pour que ni vous ni moi ne soyons pris d’ennui. 
    Alors, je publie de temps à autre des bribes de livres, livres que j’ai lu et qui le plus souvent sont dans ma bibliothèque. Je me suis dit que c’était trop peu.

    Après certains billets je ferai un petit récapitulatif de ce que contient ma bibliothèque sur un sujet, sur un auteur, sur une collection. Une façon de mieux se connaitre en somme. 

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    Voilà c’est parti pour le premier billet avec la Provence. 

    C’est une longue histoire d’amour pour moi qui a commencé très tôt, vers sept ans lorsque j’ai lu des extraits des Souvenirs entomologiques de JH Fabre
    Ces Souvenirs sont toujours dans ma bibliothèque ainsi que sa biographie. 

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    Comme quoi les lectures d’enfance ne sont jamais totalement oubliées et qui mieux que Fabre illustrerais la Provence ? Lui et sa maison de l’Harmas ?
    Si vous n’avez jamais visité cette maison ajoutez là à votre itinéraire prochain en Provence. 

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    Dans son livre Le dit du Mistral Olivier Mak-Bouchard passe par Lourmarin, petite ville superbe et dont le cimetière attire les touristes avec ses deux disparus célèbres et qui sont tous les deux bien sûr à l’honneur dans ma bibliothèque.

    Albert Camus n’était provençal que par son choix de Lourmarin mais c’est un homme du soleil 

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    Le vrai provençal c’est Henri Bosco dont j’aime tant les romans, sur ce blog je n’ai chronique que deux de ses romans car la plupart je les ai lu il y a des lustres mais j’ai ajouté un livre avec de très belles photos que j’aime particulièrement « Sur les pas de Bosco » 

    J’aime l’imaginaire développé dans ses romans, ses portraits superbes et ses images d’une Provence riche et souvent mystérieuse

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    Un inconnu peut être pour vous c’est Monsieur Clébert et son Vivre en Provence qui est dans ma bibli, tous ses livres sont pratiquement indisponibles papier mais vous pouvez les obtenir en numérique et là vous voguerez vers la Durance vers Mistral le poète , vers la Provence antique ou le Ventoux. 

     

    Et bien sûr il y a Giono, c’est le premier nom qui vient quand on parle de la Provence, ce blog est assez riche de ses écrits même si je n’ai pas terminé de faire des billets de ses Chroniques 

    Papier ou en Audio vous avez le choix sur mes étagères et vous pouvez même faire quelques balades avec lui.

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    C’est un côté très ensoleillé de ma bibliothèque qui me rappelle toujours mes heures de lectures sous le château de Boulbon, dans les parfums de la Montagnette. 

    J’espère que cette nouvelle rubrique vous plaira et dans ce cas nous nous retrouverons de temps à autre pour élargir nos lectures et nos échanges.

    Pour les curieux voilà le site d'Henri Bosco avec pas mal de choses intéressantes