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  • Ma bibliothèque lilliputienne

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    En écrivant mon billet pour le Berger de l’avent, j’ai repensé à ces livres qui m’ont apporté un bonheur simple, parfois fort et maintes fois renouvelé, sous un format plutôt restreint.

    Des livres qui sont faits pour le lecteur qui parfois refuse de lire des pavés, qui préfère le court, le vite lu MAIS qui aime les récits sensibles, profonds, graves ou déjantés, voici ma bibliothèque lilliputienne. Certains vous sont connus évidement mais peut être pas tous ceux qui sont sur mes étagères depuis des années.

    Pourquoi j’aime ces livres ? 

    Parce qu’en raison de leur taille on en mémorise presque totalement le contenu, j’ai une bonne mémoire mais ne plaisantons pas, je ne me souviens plus de tous les détails de La Montagne magique ou de Guerre et Paix. Par contre avec ces livres très courts c’est possible.

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    Il est facile de se rappeler les prénoms des deux héros d’Inconnu à cette adresse, ou bien le nom du libraire qui envoie  à Hélène Hanff les livres qui lui manquent contre parfois des oeufs et du jambon.

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    Impossible de perdre le nom du héros de l’Ami retrouvé grand collectionneur de pièces de monnaie et dont vous avez vous aussi cherché le nom sur une liste que vous voudriez oublier.

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    Ce sont de petits joyaux, qui parfois ont eu un succès retentissant alors que d’autres passent inaperçus.

    Je vais en ajouter quelques uns à votre liste en variant les genres pour qu’ils deviennent vos compagnons quand vous broyez du noir, quand vous avez envie de légèreté ou tout simplement pour passer un bon moment de lecture.

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    Un grand-père quasiment confit dans l’alcool qui hérite d’un petit fils et un volatile obèse voilà un récit totalement déjanté et loufoque mais qui me fait encore rire aux éclats après plusieurs lectures.

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    Ou alors la tendresse qui sourd du récit de la déchirure vécue par un petit garçon qui va être séparé de son grand-père, délicatesse et blessure secrète et un talent extraordinaire de l’auteur font de ce récit un moment plein de charme et de nostalgie. 

    Ou la Petite lumière qui reste éclairée pour moi à jamais.

    Ou ces mots qui disent la douleur et qui contre toute attente produisent un effet réconfortant quand cette douleur devient la votre. 

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    Enfin un livre qui vous avez certainement lu et peut être offert mais qui a pour moi encore, malgré des lectures répétées,toute la magie de la poésie et de la beauté de Yuko et de l’île d’Hokkaido, de la neige qui inspire tellement les peintres japonais. Un récit plein d’élégance et d’harmonie parce que  « Ecrire, c’est avancer mot à mot sur un fil de beauté, le fil d’un poème, d’une œuvre, d’une histoire couchée sur un papier de soie. »

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    Bon il y en a d’autres mais je vais laisser la liste ouverte pour vous, venez et ajoutez votre choix vos petits grands livres qui donnent du bonheur.

     

    Les Livres dont je parle dans l’ordre du billet 

    Inconnu à cette adresse - Kathrine Kressman Taylor - Editions Autrement

    84 Charing Cross road - Helen Hanff - Editions Autrement

    L’Ami retrouvé - Fred Uhlman - Editions folio Gallimard 

    L’Oiseau canadèche - Jim Dodge - Editions Kambourakis 

    Un été indien - Truman Capote - Editions Rivages

    La Petite Lumière - Antonio Moresco - Editions Verdier

    La Doulou - Alphonse Daudet 

    Neige - Maxence Fermine - Editions Arléa

     

  • Arpenter le paysage - Martin de la Soudière

    Je voudrais que vous fassiez connaissance avec Martin de la Soudière, j’avais déjà croisé l’auteur grâce à un livre sur les saisons et celui qu’il vient de publier m’a aussitôt attiré. 

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    Arpenter le paysage nous propose-t-il, j’aime la marche ou plutôt je l'ai aimé, la nature, la poésie des lieux, la peinture de paysages, les descriptions magnifiques de certains auteurs donc je me suis embarquée.

    La première partie du livre est faite des souvenirs d’enfance de l’auteur, on entre ainsi en paysage avec lui à travers ses souvenirs de vacances dans les Pyrénées, randonnées, promenades, balades en vélo, en famille. 

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    La vallée de Vicdessos

    On ne s’ennuie pas un instant, il faut dire que parfois le récit tient un peu des Pieds Nickelés.
    On égrène avec lui les observations faites au fil du temps, les grands bonheurs lors de l’arrivée au sommet, et aussi les petits malheurs lorsque rien ne se déroule comme prévu. C'est un vrai apprentissage initiatique.

    Le récit est fait de mille anecdotes familiales ponctuées de citations, de fragments de poésie, de noms d’auteurs pas toujours des plus connus. L’auteur a déclenché mes souvenirs  de randonnées pyrénéennes dans les gorges de la Carança, un lieu qui me fascinait enfant.

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    Les gorges de la Carança

    Ensuite Martin de la Soudière élargit son propos. Il nous propose de suivre des arpenteurs, des flâneurs, des promeneurs. Moi quand on m'invite chez les écrivains du voyage je ne peux pas résister.

    Jean Loup Trassard en Mayenne, Julien Gracq en bord de Loire, Fernando Pessoa, André Dhôtel dans ses Ardennes ou Philippe Jaccottet dans sa garrigue drômoise.

    Julien Gracq en bord de Loire

    L’universitaire bien sûr glisse quelques remarques sérieuses ici ou là, j’ai retrouvé avec plaisir Elisée Reclus par exemple, mais il laisse place bien vite à l’amoureux des paysages, au passionné de littérature.  

    Avec lui on se fait botaniste, géologue, on avance au rythme lent des arpenteurs, on apprend avec le géographe, on crapahute avec le montagnard, on rêve avec le poète.

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    Le pays où l'on n'arrive jamais

    Vous êtes en bonne compagnie : bergers, taupiers, militaires, cartographes  ou ethnologues. 
    C’est passionnant et cela éveille de nombreux souvenirs, les livres de Marie Hélène Laffon, les écrits de Giono, les films de Raymond Depardon. 

    Le livre a déclenché chez moi tout une série d’images et de lieux oubliés parfois, de sensations et d’émotions. 
    Un château médiéval en ruine dans un coin de Vaucluse, le parfum d’une forêt de pins, le froid glacial d’un ruisseau pyrénéen, la sauvagerie des Causses.

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    Le château de Boulbon dans le Vaucluse

    souvenirs de lectures d'enfant dans l'odeur des pins

    Vous avez envie de vous plonger dans les auteurs cités, d’en découvrir d’autres, de mêler avec bonheur le savoir et l’imagination. 

    La plume est belle, sérieuse et légère à la fois, elle éclaire petit à petit la notion de paysages. Le genre de livre que vous fermez en vous sentant un brin plus intelligent, plus sensible à ce qui vous environne. Il vous rend le paysage intime. 

    Un beau livre dont la couverture est munie d’un large rabat qui sert de marque-pages

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    Le livre : Arpenter le paysage - Martin de la Soudière - Editions Anamosa

  • Que ma joie demeure - Jean Giono

    Enchanter le monde

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                      Plateau du Contadour

     

    Après les épisodes biographiques il est temps de revenir à l’important.

    Revenir à un livre que l’on avait pas eu l'envie de lire jusqu'à aujourd'hui, mais là c'est le bon moment.

    Je me suis vraiment sentie en phase avec Bobi l’homme qui va tout changer sur le plateau de Grémone.

     

    Giono s’énervait énormément quand ses lecteurs bêtifiaient sur la Provence du soleil, lui voyait plutôt une terre dure, ingrate souvent où l’homme s’accroche désespérément dans une solitude parfois profonde. 

    Imaginez un plateau soumis aux éléments où Jourdan et Marthe s’échinent jour après jour sans espoir d’un avenir meilleur, ils s’usent dans une solitude totale, mais un jour Jourdan est pris d’une certitude : quelqu’un va venir.

     

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                     Nuit étoilée  Vincent Van Gogh

     

    « C’était une nuit extraordinaire. Il y avait eu du vent, il avait cessé, et les étoiles avaient éclaté comme de l’herbe. Elles étaient en touffes avec des racines d’or, épanouies, enfoncées dans les ténèbres et qui soulevaient des mottes luisantes de nuit. »

     

    La nuit était trop belle « On y voyait comme en plein jour. Alors lui prit l'envie d'aller labourer une pièce de terre derrière la ferme, nullement de nécessité, d'envie seulement. » mais « il s'était dit que s'il doit venir ce sera par une nuit pareille. »

     

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    Et Bobi l’homme libre, le vagabond qui a soigné les lépreux arrive. 

    Il charme hommes et bêtes. Il vient pour apporter la joie, le partage, la solidarité. Un vent de folie se met à souffler sur le plateau. On peut repousser l’adversité, partager le bon et le moins bon, mettre en commun les ressources et les efforts.

    On peut même apporter un peu de beauté en semant des fleurs sur le plateau, en plantant des haies pour faire revenir les oiseaux et du coup on entendait « autour du plateau l’élargissement de la vie du monde »

    On pourrait même organiser un grand banquet pour fêter la nouvelle communion avec la nature.

     

     

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                           © edith Berger peintre du Trièves

     

    Et la vie change, se fait plus douce, plus joyeuse alors Jourdan dit à Bobi « Reste avec nous » et les femmes sensibles à ses paroles se font plus tendres, Zulma, Joséphine et Honorine, Hélène et Aurore et même Fabre celui qui lit des livres s’est laissé convaincre.

    Mais la joie n’est pas toujours paisible, elle peut aussi être « batailleuse et passionnée. »

     

    Je ne peux que vous invitez à lire ces pages superbes et à vous laissez prendre par la parole de Bobi jusqu’à ce que tout change quand « Le vent bleu monta de la mer. »

    Giono a des accents Virgiliens dans ce roman, Giono aimait l’oeuvre de Virgile et elle déteint sur ce roman.

    Il parvient à donner à son récit une belle ampleur, son conte prend des allures de tragédie antique. La dernière page du livre est tout à fait magique et l’on garde les mots en soi, sachant qu’on ne les oubliera pas.

     

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    Le livre : Que ma joie demeure - Jean Giono - Editions Grasset Les cahiers rouges

  • Où vont les vents sauvages - Nick Hunt

    « Le vent qui vient à travers la montagne m’a rendu fou ! » Victor Hugo 

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    C’est une belle invitation à l’aventure que ce livre. Quand Nick Hunt était très jeune le vent l'a presque emporté, il en a gardé le souvenir qui est sans doute à l’origine de cette quête derrière les vents d’Europe.

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    L’auteur est allé à la poursuite des vents la plupart du temps à pied. Armé d’un bagage léger, anémomètre et cartes météo il a suivi les couloirs des vents.

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    Sa chasse s’est exercée envers 4 vents

    Chez lui d’abord dans les Pennines «  zone de hautes terres la plus étendue d’Angleterre » 

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    Les Pennines 

    Nick Hunt poursuit l’Helm. Pour le rencontrer il faut parcourir le Cross Fell, c’est le sommet des Pennines. Rassurez vous si vous ne voyez pas où c’est, j’ai du faire une petite recherche pour m’y retrouver.

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    Cross Fell

    « L’Helm pouvait propulser quelqu’un en l’air, catapulter des moutons comme de simples morceaux de laine, renverser de lourdes charrettes et détruire des étables en pierre »

    L’Helm est le seul vent auquel on a donné un nom chez nos ennemis du Brexit.

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    La Bora 

    Sa quête va le mener ensuite vers la Bora, un vent amer, nerveux, sec et glacial qui souffle de Trieste à travers la Slovénie et le long de la côte croate. Le vent qui souffla pour Rilke, Svevo ou Joyce. 

    La Bora est un vent froid terrible qui comme tous les vents curieusement souffle toujours trois, six ou neuf jours !

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    Sens Croatie 2012

    En 2012 «  La température avait plongé à moins quatorze degrés et la Bora créé de fantastiques sculpture de glace dans le port de Senj » 

    Pour Nick Hunt c’est l’occasion de rencontrer Tomas un personnage un peu extraordinaire qui va le sortir d’un mauvais pas « quand je me suis perdu dans les montagnes de Croatie et que je risquais de faire face à une situation terrible, il m'a pratiquement sauvé. C'est une personne extraordinairement excentrique et généreuse »

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    «  Il peut être violent comme un ouragan, faire couler les navires, écraser les maisons, renverser des camions, bloquer des autoroutes, déraciner des arbres, projeter des poissons hors de l’eau »

    Fini le froid, voilà un vent chaud, peut être que comme moi, vous ignorez où souffle le foehn, si vous imaginez ça dans un désert vous êtes à côté de la plaque !! 

    Le foehn c’est le vent qui balaie la plus longue chaine de montagnes d’Europe, vallées alpines, vallées du Rhin, les Quatre cantons, le Tessin jusqu’au Valais. Surprenant non ?

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    Un vent chaud et sec souvent associé à la mauvaise santé, aux migraines, aux crises de folie. Vous savez ces récits qui commencent ainsi « le Foehn soufflait ce jour là » 
    Il souffle aussi chez les puissants et riches du Liechtenstein, mais aussi chez les humbles du pays de Heidisi vous avez un doute ressortez votre exemplaire du livre et vous pourrez vérifier.

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    le Pays d'Heidi pays du foehn

    « Elle restait immobile, à écouter la voix profonde et mystérieuse du vent, qui se manifestait à elle depuis les cimes des monts »

    Le Foehn porte des noms variés selon les circonstances et les lieux «  le plus vieil homme du Rhin » ou « Mangeur de neige » 

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    Je dois dire que c’est le vent qui a eu ma préférence peut être parce que j’ai pendant des années parcouru les vallées Suisses avec bonheur.

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    La Crau

    Enfin le dernier c’est le Mistral, avec Nick Hunt on le suit de Valence aux étendues de lavande et à la Crau.
    Le Mistral c’est « le vent de folie » qui a tourmenté Van Gogh. Le vent dont on dit que c’est celui des idiots.

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    Van Gogh Oliviers et Alpilles 

    « La cime des arbres tanguait, se débattait, bouillonnait, les branches supérieures hurlant tandis qu’elles écorchaient leurs écorces respectives. L’air était chaud chargé d’humidité, et il ne descendait pas du nord, mais d’au-dessus, de derrière, d’au-dessous, de toutes les directions en même temps »

     

    Mais qui sais que le Mistral joue un rôle important dans le séchage « de l'herbe ou dans l'élimination des microbes, ce qui signifie qu'aucun conservateur ou pesticide n'est requis »:
    Ce vent qui souffla à Orange pendant 16 jours consécutifs en 2004.Ce vent qui fait que l’on parle d’Avignon la venteuse.

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    Tempête Amélie

    Un bon récit de voyage, de ceux que j’aime car il m’a rendu presque visible ces vents que jamais personne ne voit, m’a fait croiser montagnards, bergers ou marins. Parcourir des paysages sauvages.

    Ce que j’ai aimé c’est que Nick Hunt nous parle bien entendu de ses randonnées derrière les éléments mais aussi de l’histoire des lieux : on croise Schiller, Rossini et Guillaume Tell mais aussi le sinistre Milošević

    J’ai aimé : passer de hauts plateaux à des villages inconnus, des petites villes pittoresques et pleines d’histoire, rencontrer les gens de ces contrées avec leurs légendes et leurs traditions. 

    J’ai aimé sa capacité à nous faire entendre et sentir le vent, ses coups, ses gémissements, ses cris parfois.

    J’ai aimé qu’il tienne mêlé la météorologie et la mythologie, l’auteur sait écouter les mythes et les légendes et passer de la superstition aux informations scientifiques, nous parler des cartes et des histoires, de poésie et de philosophie.

    Avec les changements climatiques les vents vont changer « puisque les températures déterminent ce qu'ils font et dans quelle direction ils soufflent. » Ne ratez pas ce témoignage. 

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    Le livre : Où vont les vents sauvages. Marcher à la rencontre des vents d’Europe, des Pennines jusqu’en Provence - Nick Hunt - Traduit par Alexandra Maillard - Editions Hoëbeke