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Rechercher : le secret de l'empereur

  • Bribes de lecture

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    « Soudain, on sait lire. Comme on sait marcher ou nager. Une fois pour toutes. Le miracle a eu lieu. Le corps se tient en équilibre dans le milieu qui le porte, au sein duquel il a trouvé ses appuis et où il peut désormais évoluer à sa guise. Maladroitement d’abord : tombant par terre, buvant la tasse, butant sur des mots trop compliqués, s’égarant parmi des phrases sans fin. Mais : sachant le secret afin de s’orienter seul au sein de ce qui, dès lors, n’est plus tout à fait un univers opaque et hostile. »

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    « J’étais cet enfant, élevé parmi des livres, et peut-être les préférant à la vie, convaincu qu’ils valaient mieux qu’elle puisqu’ils en livraient le sens. A la condition de savoir vraiment les lire. Comme si chaque livre constituait un rébus, une devinette et qu’il fallait donc, encore et toujours, retrouver la forme de la chose derrière la forme du mot, repérant le lien qui les lie et qui se trahit, pour l’œil exercé, à la lettre initiale désignant l’être ou l’objet qu’elle imite. »

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    Mon berceau s’adossait à la bibliothèque,
    Babel sombre, où roman, science, fabliau,
    Tout, la cendre latine et la poussière grecque,
    Se mêlaient. J’étais haut comme un in-folio.

    Charles Baudelaire

    Le livre : Une fatalité du bonheur - Philippe Forest - Editions Grasset 

  • La Cuisine de l'île de Majorque

    Colo nous avait promis il y a quelques semaines un billet sur la cuisine de son pays, comme elle sait que je suis gourmande elle m’a envoyé en plus des photos toutes pleines des parfums de son île. je lui laisse la parole............

    "Nous vous avions déjà parlé de Majorque des pirates et autres envahisseurs de l’île au cours de l’Histoire, du danger que représentaient les côtes, et du repliement des habitants à l’intérieur du pays. Ceci, ajouté au fait que tout le nord de l’île est montagneux et la mer difficile d’accès a évidemment influencé le mode de vie, de cultures et d’alimentation.

    Bien sûr il y a la production traditionnelle de la Méditerranée, -olives et huile, amandes, fruits et légumes, - mais on trouve bien moins de poisson que de porc dans la cuisine majorquine.

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    Le « porc negre » cochon noir, le meilleur, est la base de beaucoup de plats et le saindoux entre dans l’élaboration de la plupart des recettes.

     

     

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    Pour le petit déjeuner une ensaimada s’impose
    Elle existe aussi, mais là c’est un dessert pour plus de quatre personnes, fourrée à la crème, à la confiture de potiron cabellos de ángel  (cheveux d’ange), au fromage blanc.
    Les touristes en achètent souvent pour les emporter dans de jolies boîtes faites à cet usage exclusif.

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                                                       Ensaimada à  déguster  ou à emporter

    L’encas de 11h sera un Pa-amb-oli. Il existe des baguettes mais mieux vaut manger le pain majorquin, il est délicieux, blanc ou brun, sans sel. Les majorquins frottent une tranche pain avec une demi tomate, ajoutent un bon filet d’huile d’olive et du sel.
    Par-dessus fromage ou jambon et quelques olives, c’est succulent !

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    Il est 14h, nous allons déjeuner. Pour commencer un tumbet dont voici le secret :



    Recette du TUMBET de mon village.

    4 belles pommes de terre
    2-3  poivrons rouges
    4 jolies aubergines
    Tomates ou sauce tomate
    Ail, laurier, sel, poivre
    Huile d’olive

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    Donc…peler et couper en rondelles les pommes de terre, les laver et sécher.
    Couper en rondelles les aubergines, saler et laisser dégorger.
    Couper les poivrons en petits morceaux. (certains font plutôt cuire les poivrons au four et les pèlent)
    Dans une grande poêle profonde, faire chauffer beaucoup d’huile, y ajouter des gousses d’ail non pelées (ici ils les écrasent un peu d’un coup sec), des feuilles de laurier, puis les patates en rondelles, saler. Les faire cuire doucement (ne doivent pas brunir). Egoutter et placer les tranches dans un grand plat.
    Cuire de la même façon avec les tranches d’aubergines égouttées. Les placer en une couche sur les patates. Procéder ainsi avec les poivrons. A chaque fois, saler et ajouter un peu d’ail et laurier.
    Faire une bonne sauce tomates, pas trop liquide et la verser sur le dessus de la préparation.
    On peut manger le tumbet chaud, ou tiède ou froid…C’est meilleur le lendemain.

    Je vous recommande l’agneau grillé, il est excellent. Les petites côtelettes sont chères mais les morceaux cuits au four avec du citron fondent en bouche et sont très accessibles."


    Prochainement un autre rendez-vous avec Colo et Majorque

  • Mystères de Lisbonne

    Dans la collection  Les pavés de l’été  prenez votre billet pour Lisbonne.

     

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    Qu’il faille un film pour voir éditer et traduit un classique de la littérature portugaise c’est à la fois navrant et heureux.
    Ce livre est le cadeau d’un ami. Un ami qui n’hésite pas à faire voyager un gros livre juste pour vous faire plaisir et assouvir votre soif de lecture, voilà bien un ami véritable !

                 

                                                    La bande annonce

    Le Portugal du XIXème siècle et un début très classique pour un grand livre d’amour et d’aventures : le héros Pedro Da Silva est élevé dans un collège religieux, il est pauvre et ignore tout sur sa naissance « J’étais un garçon de quatorze ans, et je ne savais pas qui j’étais. »
     Un jour « une femme enveloppée dans une cape » entre dans sa vie et le Père Dinis qui jusque là se chargeait de son éducation va peu à peu lui livrer le secret de sa naissance.

     

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                                   Une multitude de personnages


    Dit comme ça, ça n’a l’air de rien mais voilà que s’ouvre des aventures trépidantes.

    « avalanche, cataracte d’avanies, de crimes, de désastres inattendus » Ce n’est pas moi qui parle c’est Raul Ruiz dans la préface !
    j’avais plus modestement l’intention de parler  d’amour passionné et contrarié,  de fuites en calèches, d’aventures périlleuses, de vengeance, de voyages entre le Brésil, l’Italie et la France.
    Tout est là : les personnages rongés par la jalousie et la soif de vengeance, d’ancien libertin converti en bon Père, un enfant illégitime, un pirate. On est emporté de péripétie en coup de théâtre, de révélations en rebondissements.

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                               Un personnage mystérieux : le Père Dinis


    Un roman d’une extraordinaire richesse, où il faut faire une petite liste des personnages parce que sinon on est perdu, un roman ample et riche, qui a le souffle des meilleurs romans de Dumas. On pense forcément aussi à Eugène Sue et ses mystères de Paris dont Camilo Castelo Branco connaissait l’oeuvre. Petit bémol (mais petit vraiment) la traduction qui, faite peut être un peu dans l’urgence pour la sortie du film, est parfois un peu lourde.

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    Pour d'autres rendez-vous avec la littérature portugaise

     

    Le livre : Mystères de Lisbonne - Camilo Castelo Branco - Editions Michel Lafon

    Le Film : une très belle adaptation par Raul Ruiz, lisez le billet de Dasola pour en savoir plus.

    L’auteur est à la hauteur de ses personnages
    Fils naturel d'un père noble et d'une mère paysanne, il est très tôt resté orphelin. Marié à seize ans avec Joaquina Pereira, il connut d'autres passions tumultueuses, dont l'une le mena en prison : celle pour Ana Plácido qui devait devenir sa compagne. Fait vicomte de Correia-Botelho en 1885, pensionné par le gouvernement, il connut cependant une fin de vie des plus pénibles : perclus de douleurs et devenu aveugle, il finit par se suicider.(source wikipédia)

     

  • Un herbier de prison

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    Il y a quelques années j’ai lu et écouté des lettres de Rosa Luxemburg. Ces lettres étaient magnifiques, profondes, émouvantes, curieuses, pleines d’amour.

    rosa luxemburg

    Quand j’ai repéré la sortie de ce livre j’ai foncé sans me poser de questions.

    D’abord quelques mots sur Rosa Luxemburg, pas de panique je ne vais pas vous faire sa bio mais simplement vous dire pourquoi j’aime et j’admire cette femme.

    rosa luxemburg

    C’est une petite femme qui claudique, c’est une femme qui s’est imposé dans un milieu on ne peut plus masculin.
    Douée, lettrée, cultivée, elle parle 5 langues, c’est une oratrice capable de galvaniser les foules. Socialiste convaincue, pacifiste et amoureuse de la liberté capable d’affirmer
    « La liberté accordée aux seuls partisans du gouvernement, la liberté accordée aux membres d’un seul parti quel que soit leur nombre n’est pas une vraie liberté. La liberté sera toujours la liberté pour l’homme qui pense différemment »
    Révoltée par l’injustice, l’antisémitisme et la violence sous toutes ses formes.

    rosa luxemburg

    Donc pas étonnant qu’un jour ou l’autre elle atterrisse en prison à la veille de la Première Guerre, à un moment où dit-elle « Le monde entier est soudain devenu un asile de fous »
    Elle va passer plusieurs années en prison de 1914 à 1918.
    Pour s’échapper elle écrit, tient un journal, mais va aussi s’occuper l’esprit et les mains avec la confection d’un herbier.

    rosa luxemburg

    Son herbier de prison se compose de plus de cent planches et d’une soixantaine de lettres dans lesquelles elle exprime son amour de la nature, son enthousiasme pour les fleurs, pour le pépiement des oiseaux. Les planches sont splendides, agrémentées de dessins, de couleurs et de quelques mots d’explication.

    Elle écrit à ses amies Sophie Liebknecht ou Clara Zetkin.

    rosa luxemburg

    Clara Zetkin,

    J’avoue avoir été stupéfaite par le tour de force que représente cet herbier, elle le constitue patiemment avec parfois l’aide de ses geôliers, la cour de l’infirmerie est son terrain de jeux.
    Elle l’enrichit car ses amis lui envoient des plantes.
    Ses lettres passe de la botanique à la philosophie, à la littérature qui l’enchante. Voltaire, Goethe, Galsworthy qui vient de publier les Forsyte, Oscar Wilde sont ses compagnons.
    Elle fait partager aussi sa passion pour les oiseaux : Bruants, alouette et mésange.

    rosa luxemburg

    Elle s’attriste de ne pouvoir partager sa passion
    « Une seule chose me tourmente, c’est qu’il me faille jouir seule de tant de beauté, j’aimerais crier à haute voix par-dessus les murs ».

    Elle donne du courage à ses amis, elle s’inquiète de leur sort, s’intéresse aux évènements et l’on peut être sur qu’elle n’aurait pas adhéré aux dérives de la Révolution Russe.

    rosa luxemburg
    Elle aime faire preuve d’humour comme quand elle dit préférer être « dans l’herbe parmi les bourdons que dans un congrès du parti » 
    Parfois elle craque un peu quand l’homme qu’elle aime est tué sur le front « Pour moi, il vit toujours et je lui souris souvent quand je pense à lui. »

    rosa luxemburg

    Son herbier fut retrouvé dans les souterrains de l’institut médico-légal de l'Hôpital de la Charité, Muriel Pic sa traductrice dit
    « C’est un chant d’amour à l’endroit du moindre brin d’herbe disparu, une plainte saisissant la vie dans son évanouissement, un poème qui connaît le secret du bonheur en dépit de tout
    »

    Rosa Luxemburg est assassinée le 15 janvier 1919 à Berlin avec son ami Karl Liebknecht.

    rosa luxemburg

    Je lui laisse le mot de la fin
    « Je suis couchée là, seule et silencieuse, enveloppée de tous les voiles noirs des ténèbres, de l’ennui, de la captivité, de l’hiver ; et pourtant mon cœur bat, secoué d’une joie intérieure inconnue, incompréhensible, comme si je me promenais dans une prairie en fleurs sous un soleil éclatant. »

    Ecoutez le podcast sur le livre

    rosa luxemburg

    Le Livre :
    Herbier de prison – Rosa Luxemburg – Traduit par Claudie Weill, Gilbert Badia, Irène Petit, Muriel Pic Éditions Héros-Limite

  • Pour fêter Monsieur de Ronsard

    ronsard

    Pour les petits livres autour d’un peintre, d’un poète, je suis toujours à l’affut, j’aime ces versions courtes qui ne vous prennent pas la tête mais vous poussent doucement vers d’autres lectures.

     J’ai choisi de retrouver Ronsard à l’aide de deux livres qui chantent aussi bien le poète que le Vendômois.

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    Les deux livres sont assez différents, l’un chante le poète à travers l’aventure de l’auteur qui sur un coup de tête achète une maison toute proche du domaine habité par Ronsard.

    L’autre est un roman que j’ai beaucoup aimé dans lequel le poète un rien condescendant avec son entourage, crée des liens avec le jardinier du prieuré de Croixval dont Ronsard a hérité.

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    Croixval

    J’ai aimé chacun à leur façon le style de ces deux livres. J’ai pris un grand plaisir à m’initier au jardinage avec le héros de Jacques Tassin. Ronsard est fatigué, on ne le regarde plus d’un œil bienveillant à la cour il va donc se mettre au vert.

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    Forêt de Gâtines

    Il parcourt son domaine, il retrouve avec bonheur la forêt de Gâtines et fait la connaissance du jardinier en chef du domaine : Amaury de Hupenoire.

    Les liens entre les deux hommes sont difficiles, l’un a un ego un rien surdimensionné et l’autre une rancune tenace qui vient d’on ne sait où.

    Le jardinier tente de révéler les secrets du domaine, il apparaît non comme un rustre mais plutôt comme un lettré, poète, fin penseur qui prend souvent Ronsard en défaut.
    Petit à petit on devine d’où vient la rivalité qui affleure, les guerres de religion ne sont pas loin.

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    La Possonière

    Le livre de Franck Maubert est bien différent et m’a enchanté.
    Il a acheté d’anciens communs d’un château au bord du Loir.

    Il prend possession de son domaine et surtout des bords de rivière, des paysages magnifiques qui l’enchantent immédiatement.
    « Ronsard m’avait fait un clin d’œil dans les pages des annonces immobilières d’un quotidien. »

    Les vers de Ronsard ne sont jamais loin, Hélène et Cassandre non plus. La Possonière qui appartint à la famille Ronsard est à quelques lieues.  

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    Franck Maubert vous invite à partager son bonheur de propriétaire mais surtout son plaisir de côtoyer les muses.

    On a envie de réciter des vers à chaque page, d’écouter le chant des chardonnerets, celui de la grenouille, l’hirondelle et le rossignol.
    « Ici, le paysage devient pays. »

    Parfois Ronsard exagère un rien « Je n’avais pas quinze ans que les monts et les bois / Et les eaux me plaisaient plus que la cour des Rois »

    J’ai eu grand plaisir à retrouver Ronsard que j’avais délaissé depuis longtemps.
    J’ai découvert celui qui inspira si fort La Fontaine en écrivant
    « J’aime à faire l’amour, j’aime à parler aux femmes, / A mettre par écrit mes amoureuses flammes, / J’aime le bal, la danse et les masques aussi, / La musique, et le luth, ennemis du souci. »  

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    Ce petit livre de Franck Maubert est un éloge de la poésie, des mignonnes qui vont voir la rose et d’Hélène que Ronsard célébrait du temps qu’elle était belle.

    Bref ces deux livres m’ont enchanté, j’ai passé quelques soirées au bord du Loir, j’ai relu et récité Ronsard après quelques essais poussifs la mémoire est revenue.
    j’ai profité de pages printanières, de leçon de plantes, de sagesse potagère, j’ai picoré dans les deux livres selon mon humeur.

    Je vous propose en prime un podcast sur le sujet pour votre plaisir, à écouter en jardinant par exemple.

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    Les Livres :

    Avec Pierre Ronsard – Franck Maubert – Éditions Mercure de France
    Le Jardinier de Ronsard – Jacques Tassin – Éditions Odile Jacob

  • En mémoire de la forêt - Charles T Powers

    Chers Voisins : le retour du passé

     

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    « Il sera question d’un village polonais, de péripéties locales, de corruptions mineurs en vue de profits douteux, de châtiment et de pardon, d’un passé que l’on respecte ou que l’on redoute »

    Attention on est chez Sonatine donc tout commence par un meurtre, celui de Tomek Powierza, eh oui autant vous habituer tout de suite aux noms car nous sommes en Pologne « vieux pays de la vieille Europe »

    Leszek est son ami, ils habitent un village, un gros bourg du nom de Jadowia, le corps de Tomek est retrouvé dans la forêt, le crâne enfoncé. Il n’était pas clair Tomek mais de là à le tuer ! Leszek veut en avoir le coeur net et va mener sa petite enquête.

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                              Dans la forêt profond

     

    Nous sommes quelques années après la chute du communisme, plus personne n’a peur de rien et  les magouilles vont bon train. 

    Mais il est toujours difficile de faire table rase du passé, et à l’occasion de ce meurtre et de l’enquête qui va suivre, les secrets enfouis vont ressortir au grand jour. Vous savez il y a toujours un voisin qui s’en ait mis plein les poches grâce au Parti, l’autre s’est enrichi avec des marchés publics truqués.....Vous avez l’impression d’être en pays de connaissance ? on se demande pourquoi !

     

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                       attention au charme trompeur

     

    Charles T Powers prend son temps pour installer son intrigue, pas question de nous livrer un polar clé en main, il y va à l’économie. Cette lenteur fait monter doucement la tension, les personnages se dessinent peu à peu : petits truands, paysans matois, élus prévaricateurs, bref une commune comme les autres, sauf que.....nous sommes en Pologne et pendant la dernière guerre des événements ont eu lieu ici dont personne n’a très envie de souvenir. 

    Leszek est obstiné et va gratter là où ça fait mal et il va aller de surprise en surprise. 

     

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                      Que sont ces voisin devenus ?

     

    Rien de tel qu’un village pour garder un secret, on dénoncerait bien le voisin mais ce serait se dénoncer soi-même alors ...

    C’est un polar qui n’entre pas dans la catégorie des romans haletants, le récit est sombre, c’est la mémoire qui domine, la mémoire d’un pays où il ne fut pas toujours facile d’être un bon voisin !!!

     

    L'avis d'Aifelle : Un excellent roman, à la fois distrayant, instructif et très bien écrit.

     

    Le Livre : En mémoire de la forêt - Charles T Powers - Traduit par Clément Baude - Editions Sonatine