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Bribes d'Emmaüs

C'est le temps du partage 

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« C’est mon premier jour ici. Je viens d’un autre monde. Celui où, malgré les difficultés que tout un chacun peut connaître, on a des papiers en règle, un appartement, un travail, une famille, des amis, on peut s’offrir des vacances et même des voyages à l’étranger. »

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« Il y a ceux qui donnent à Emmaüs des objets dont ils n’ont plus vraiment l’utilité, en geste solidaire, et puis ceux qui profitent de la collecte pour se débarrasser, tout simplement. On mesure l’attention portée aux autres à l’aune de ces cartons collectés. »

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Emmaüs à Trignac 44

« J’achetais mes livres d’occasion chez Emmaüs. C’était dans un hangar poussiéreux, au fond d’une cour, à quelques rues de chez moi. Le Rouge et le Noir figure encore dans ma bibliothèque, dans une vieille édition de poche dont la première page est ornée d’un nom gravé au stylo Bic bleu, celui de la personne à laquelle il avait appartenu avant moi. Certaines pages avaient été cornées aux angles bas, je m’en souviens. » 

Le livre : Des objets de rencontre - Lisa Beninca - Editions Joëlle Losefeld 

Commentaires

  • J'ai justement fait un grand sac de livres hier pour Emmaüs ! Il faut faire de la place aux nouveaux et j'aime bien l'idée que d'autres en profitent à leur tour.

  • La période s'y prête et les livres sont des dons riches et puissants

  • Je donne beaucoup à Emmaüs et j'y achète beaucoup. Je trouve des merveilles sur le site de la librairie solidaire et sur le site internet qui permet d'acheter quelque chose dans une autre région (une lampe, par exemple...).
    Bonne journée.

  • je viens de découvrir la libraire solidaire que je ne connaissais pas
    mon problème c'est que pour donner ses livres il faut leur apporter et moi cela m'est impossible hélas

  • Effectivement, mais je l'utilise pour .... acheter ! J'y trouve parfois des éditions épuisées. Ainsi, j'y ai trouvé Adam Bede de George Eliot dans l'édition dans laquelle je l'avais lue il y a longtemps.... Il faut un peu de patience pour chercher, mais on trouve des pépites. Pour le moment, je suis en train de chercher (un peu partout) le Journal de Raïssa Maritain.
    Bonne journée.

  • Je donne un peu... et j'y achète un peu, les bibelots en moustiers notamment même si cette année une partie du réseau de don et de récupération s'est interrompu à cause de l'épidémie.

  • oui mais je crois qu'ils sont repris leur activité

  • c'est un bon compromis

  • J'ai préparé des sacs de vêtements et un sac de livres pour Emmaüs, une petite maladie a fait que je n'ai pas encore pu les y déposer. Grace à toi, je mets un post-it, la semaine prochaine, promis, j'y vais !

  • ah ah je sers de pense bête et ça me fait plaisir

  • Donner les livres à emmaüs, les déposer dans une boîte à livres, j'aime tant les livres que je ne pourrais me résoudre à les jeter. Et Gibert qui ferme!

  • les jeter c'est un crève coeur absolu

  • J'aime beaucoup cet extrait mentionnant le stylo Bic bleu et les pages cornées. Quoi de plus beau pour un livre que de recommencer sans cesse une nouvelle vie avec un nouveau lecteur.

  • une nouvelle vie à travers un nouveau lecteur

  • une association magnifique et qui a perduré par delà tous les aléas

  • J'ai découvert récemment un centre Emmaüs où j'ai trouvé deux beaux livres de Zola que je ne connaissais pas. Je donne souvent des vêtements et des livres, mais comme le souligne l'extrait, il faut mettre des choses que l'on pourrait soi-même utiliser.

  • je te suis totalement le problème ce sont les gens qui donne à Emmaüs ce qu'ils auraient mis en déchèterie !!!! donner ce n'est pas faire l'aumône, c'est simplement partager et les livres sont des partages parfaits

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