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bribes de ciel

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«  Ô cette grâce inouïe que la terre possède de me donner le ciel ! Non pas seulement comme une récompense, mais comme un compagnon ; non pas comme un étranger, mais comme un autochtone. 

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Car le ciel même, le grand ciel caravanier qui passe est natif de la terre, comme sa floraison, comme sa fenaison, comme sa frondaison.

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De même âge, de même lignage, de même humeur, de même allure que la terre qu’il foule, dans la poursuite assidue d’une même harmonie, dans la résolution d’un même accord, dans la composition d’un même nuancier. »

Le livre : Cantique de l’Infinistère - François Cassingena-Trévedy - Editions Desclée de Brouwer

 

Commentaires

  • Ha oui je pensais bien à la Bretagne! Les ciels nuageux sont les plus beaux, on dirait

  • tu as gagné le concours

  • pas étonnant que ce soit ce qui attire les peintres

  • cela correspond à mon humeur du moment

  • Moi qui ai photographié le ciel matin, midi et soir depuis le balcon durant mes vacances d'été, je ne renie pas !

  • je suis certaine que tu as pris un plaisir immense

  • Un excellent compagnon le ciel, en Bretagne ou ailleurs, dès qu'il est "en mouvement", où des nuages courent, jouent, irremplaçable!
    Bonne journée Dominique

  • un spectacle continu dont on ne se lasse pas

  • J'aime beaucoup ce qu'écrit François Cassingena-Trévedy. Je n'ai pas encore lu de livre de lui, simplement des textes qui viennent à moi, et cela me touche toujours.
    Bon dimanche!

  • j'aime beaucoup cette collection

  • j'aime bien illustrer des textes que je garde précieusement

  • moi aussi c'est un plaisir permanent à cette saison

  • Ah! contempler le ciel ! En tout temps, en tout lieu regarder à travers ses voiles ! Un mystère est au fond de leur grave beauté etc... Je cite de mémoire le poème de Victor Hugo mais il n'en reste plus que des bribes dans ma mémoire ! Je l'avais appris par coeur car moi aussi, j'aime beaucoup, le ciel, ce don de la terre, ce compagnon. Tes images accompagnent très agréablement le texte.

  • sympa je crois ne pas connaitre ce poème de VH merci à toi

  • voilà je viens de trouver le poème je l'ai lu autrefois mais hélas il ne m'en restait rien

    Oh ! contemplez le ciel ! et dès qu'a fui le jour,
    En tout temps, en tout lieu, d'un ineffable amour,
    Regardez à travers ses voiles ;
    Un mystère est au fond de leur grave beauté,
    L'hiver, quand ils sont noirs comme un linceul, l'été,
    Quand la nuit les brode d'étoiles.

  • je crois que nuages ciel et Bretagne sont un triplé gagnant

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