« Fuir le monde : cette pensée, beaucoup l’ont eue, certains en ont fait des livres, mais rares sont ceux qui l’ont mise en pratique.
Le motif de la fuga mundi revient à toutes les époques. Qu’il touche une infime minorité d’individus dans les faits (les moines, les artistes, les ascètes, les philosophes), il exerce la même fascination, il engendre la même nostalgie; il suscite le même regret. »
« Quand on s’y penche et qu’on essaie de comprendre ce qui émerveille dans ce geste de rupture, on retrouve sous différentes formes le même secret étonnant et paradoxal : la fuite hors du monde n’est rien d’autre qu’une façon d’y entrer vraiment. »
Le livre : Petit éloge de la fuite hors du monde - Rémy Oudghiri - Editions Arléa
Commentaires
Quelle belle iconographie zen !
un petit livre que j'aime
Superbe la dernière photo. Je note le livre.
des photos qui disent la sérénité du livre
La belle photo de la fin! En revanche la fuite des hommes n'est pas vraiment ma tasse de thé
chacun sa tasse de thé ; -)
Fuir le monde ou le chercher loin des hommes ? Je ne connaissais pas cet auteur, un sociologue qui se penche sur "la crise de l'âge adulte", ai-je lu.
un petit livre assez riche
Ah oui, fuir peut ne pas être une lâcheté bien sûr, sinon une parenthèse pour mieux renaître...quelque part.
Bon dimanche Dominique, je t'embrasse
parenthèse parfois indispensable
Je suis un poil sceptique sur cette fuite du monde (bah, pour u n temps pourquoi pas?)
si si je t'assure que parfois c'est nécessaire
Le sujet me passionne, plus particulièrement en ce moment où j'ai envie de fuir notre monde - heureusement, il y a la Nature pour s'abreuver à d'autres sources - Je note avec intérêt ce titre. Tes illustrations sont superbes, merci Dominique, à bientôt. brigitte
tu trouveras la nature dans le prochain billet
La tentation du repli est grande dans ce monde, il faut le reconnaître. Mais quel monde s'agit-il de fuir ? Celui de la consommation à outrance, de l'indifférence face aux malheurs des autres (ou à leurs bonheurs), de la toute-puissance face à une nature méprisée ? Alors oui. Je note ce titre, bien sûr ! Merci !
fuir le monde actuel est une tentation mais parfois hélas il s'agit de se fuir soi même ce qui est moins facile
Fuir le monde, je ne suis pas certain qu'on y cherche de l'émerveillement à moins que la démarche soit purement spirituelle. J'y vois la recherche de tranquillité, ne plus subir ce qui dérange, ne plus se sentir en accord avec le consensus général. L'envie de se protéger arrive à tout le monde.
Mais l'on s'emporte avec soi, et c'est souvent le hic.
je suis d'accord sur le fait qu'on ne cherche pas forcément l'émerveillement sauf quand ce mot recouvre plutôt la notion de surprise
la recherche d'une sérénité, d'une tranquillité d'esprit en effet mais je suis aussi d'accord avec votre "hic"